Planète Découverte vous emmène à la rencontre des peuples d’Éthiopie ኢትዮጵያ
Quiconque connaît un peu l’Éthiopie reconnaît que ce pays possède des paysages grandioses (des volcans, des gorges grandioses …) et des sites fabuleux (Lalibela, Aksoum…), à laquelle il ne faut pas oublier d’ajouter la générosité et les richesses culturelles et historiques de ses peuples.
Le nom d’Éthiopie en amharique (la langue officielle) est YeItyopyaou ou ኢትዮጵያ. Ce nom fut donné par les Grecs anciens à l’ensemble des pays se trouvant au Sud de l’Égypte. Éthiopiens signifiait en grec « hommes brûlés par le soleil » ! Homère parle des Éthiopiens comme étant les habitants les plus éloignés de la Terre « ceux qui résident depuis l’extrême Orient jusqu’aux régions du couchant », il les considérait comme un peuple mythique. Hérodote (qui est considéré comme le « père de l’Histoire ») applique ce nom aux gens du haut Nil, il cite parmi leurs tribus les Macrobiens (qui vivent longtemps), les Ichtyophages (qui se nourrissent que de poissons) et les Ophiophages (mangeurs d’éléphants, d’autruches, de serpents)… La Bible appelle ce pays la « Terre de Chus », elle serait donc peuplée par les descendants de Chus, fils de Cham, lui-même fils de Noé.
Toutes ces croyances et légendes autant que ses peuples démontrent bien la fascination qu’elle a exercée et qu’elle exerce toujours sur l’Occident. On ne saurait que trop vous conseiller d’aller voir sur place !
L’Éthiopie a toujours été, et est encore de nos jours, une fabuleuse mosaïque de peuples sans âge qui perpétuent rites et traditions vieilles comme le monde.
Elle est actuellement composée de 83 groupes ethniques. On y dénombre plus de 70 langues et au moins 200 dialectes, dont certains n’ont pas encore était répertoriés par les linguistes. Les différences physiques originales entre les ethnies principales ont été atténuées au fil des millénaires, mais ils en existent encore beaucoup qui ont des caractéristiques physiques distinctes et uniques. Ces différents peuples possèdent un grand nombre de coutumes ancestrales, de cérémonies et de célébrations religieuses hallucinantes avec des chants et des danses envoûtantes…
Les deux peuples démographiquement majoritaires sont :
D’une part, les Oromos (32% de la population éthiopienne) qui vivent en majorité sur les hauts plateaux où ils pratiquent l’élevage. Ils vivent encore dans des villages constitués de huttes circulaires faites de boue et de branches.
Et, d’autre part, les Amharas (environ 30% de la population) une ethnie traditionnellement chrétienne qui occupent principalement la région du même nom, située au nord-ouest de l’Éthiopie. Le Christianisme aurait été introduit en Éthiopie dans le royaume d’Aksoum dès le IVe siècle. Isolé du reste du monde entre le VII et le XIXe siècle, elle a développé une spiritualité, une théologie et des usages liturgiques propres, très influencés par l’Ancien Testament (la mythique Reine de Saba appelée Makéda en Ethiopie…).
Cohabitent également dans ce pays :
Les Mursis, un peuple semi-nomade du sud du pays, qui vit sur les bords de la fameuse rivière Omo. Les femmes Mursis sont connues pour leurs ornements labiaux et auriculaires en forme de disques plats, qui leur vaut le triste nom de « femme à plateaux « . Les fillettes commencent à porter des disques à partir de l’âge de 10 ans et petit à petit le diamètre des disques s’agrandit et donne d’impressionnantes déformations. Ce peuple de pasteurs compte environ 5000 individus.
Les Afars, une population d’éleveurs nomades qui vit aujourd’hui disséminée dans trois états (l’Éthiopie, l’Érythrée et Djibouti).
Les Somalis qui sont majoritairement musulmans et pasteurs, mais aussi d’autres groupes moins nombreux que l’on trouve dans le Sud du pays comme les Tigrés, les Gurages, les Sidamas, les Welaytas, les Konsos (un peuple d’agriculteurs qui a développé un système de culture en terrasses leur permettant de profiter de belles récoltes malgré la pauvreté du sol) …
Le voyageur curieux de rencontres saura apprécier la véritable hospitalité qu’offrent les habitants de ce pays. Ces peuples divers, qui possèdent tous une grande fierté, perçoivent avant tout l’étranger comme un invité et même si certains montreront des réserves dans un premier temps, une fois avertis de vos intentions « pacifiques » et de votre volonté de les connaître respectueusement, vous recevront à bras ouverts. Dans ce pays considéré comme le berceau de l’humanité (avec le Tchad et le Kenya), vous éprouverez un profond sentiment de sérénité. Et c’est ce que nous tenterons de vous faire vivre à travers notre circuit en Éthiopie.
Planète Découverte vous propose un voyage en Éthiopie pour découvrir ses peuples, ses richesses historiques et architecturales dans des paysages grandioses. Partez avec nous dans un voyage conçu pour permettre une immersion complète dans les endroits clefs du continent africain !
« Les pieds mènent là où un cœur attend ». Proverbe Éthiopien.
Le Grand Ouest des USA c’est bien sûr des paysages grandioses (Death Valley, Zion, Yosemite, Grand Canyon, etc.) mais c’est aussi la sulfureuse Las Vegas, surnommée « Sin City » (la ville du péché) !
Las Vegas est l’une des premières destinations touristiques au monde. La ville compte près de 650 000 habitants et accueille environ 37 millions de visiteurs par an. On y trouve plus de 120 000 chambres d’hôtel, ce qui en fait la deuxième ville hôtelière du monde après Londres… Son économie est évidemment basée sur les jeux d’argent (on ne compte pas moins de 120 casinos !) mais aussi les spectacles et l’organisation de grands congrès. Las Vegas est également le temple du shopping, des divertissements et des fêtes en tous genres ( Elvis Presley peut vous marier en moins d’une heure !).
Elle est actuellement la plus grande ville du Nevada, mais elle n’est pas la capitale de l’État, qui est Carson City. Située dans une vallée entourée de montagnes enneigées en hiver et au centre du plus sec des déserts Nord-Américains (le désert de Mojaves), elle est devenue une gageure complètement folle à la nature et à l’environnement !
Historiquement les Amérindiens furent les premiers à vivre dans cette vallée qui s’appellera plus tard Las Vegas, il y a environ 10 000 ans. Différents peuples vont se succéder, les Anasazis, les Païutes…
En 1829 un éclaireur mexicain nommé Raphael Rivera, qui faisait partie d’une caravane espagnole chargée d’ouvrir une route commerciale (« Old Spanish trail ») entre le Nouveau Mexique et Los Angeles, fut le premier Occidental à découvrir cette vallée. Ce sont les Mexicains qui la nommèrent « Las Vegas » en raison de ses prairies fertiles alimentées par des sources artésiennes qui jaillissent au milieu du désert.
Las Vegas fût habité en 1855 par les Mormons qui en firent une bourgade agricole. En effet, William Bringhurst et un groupe de 29 missionnaires Mormons vont y construire un fort et y pratiquer l’irrigation par inondation des cultures (un processus encore utilisé dans le parc actuel). Toutefois, 2 années plus tard, ils durent abandonner l’endroit en raison des fortes chaleurs estivales et de tensions à l’intérieur de la communauté et avec les Amérindiens des alentours.
En 1864, l’armée américaine va à son tour occuper le fort construit par les Mormons le rebaptisant fort Baker. Grâce à ses sources d’eau, Las Vegas devient une étape sur la route entre Los Angeles et Albuquerque. Une voie de chemin de fer bientôt vint traverser le village ce qui va activer sa croissance. Le « village » de Las Vegas est officiellement fondée le 15 mai 1905, il obtient son statut de ville le 16 mars 1911.
Dans les années 30, l’aménagement du barrage Hoover situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de la ville (Las Vegas ayant été choisie pour être le quartier général de la construction du barrage) et surtout la légalisation des jeux d’argent en 1931 vont accélérer rapidement l’essor de la ville et en faire la ville du Jeu ! Très vite elle va acquérir une renommée mondiale avec ses casinos dont la plupart sont aussi d’immenses hôtels. Les casinos sont ouverts à tous (les jeux d’argent restent cependant interdits aux moins de 21 ans aux États-Unis).
La ville devient la « City without Clocks » (« la Ville sans horloge »), les casinos n’ayant ni fenêtre ni horloge afin de ne pas distraire les joueurs.
Dans les années 70, derrière ces « investisseurs » telles que Bugsy Siegek ou Meyer Lansky on trouve souvent la mafia de la côte Est, les casinos servant à blanchir l’argent et à le faire fructifier. Dans les années 80, la ville du péché se tourne vers le tourisme ce qui va accroître son économie pour devenir « The Entertainment Capital of the World » (« la capitale mondiale du divertissement »), grâce notamment aux casinos gigantesques d’Howard Hughes et Steve Wynn.
La ville va attirer les plus grandes stars qui vont s’y produire : Franck Sinatra, Dean Martin, Sammys Davis Jr, Shirley Mac Laine, Elvis Presley… Plus récemment Céline Dion, Britney Spears ou encore Elton John…
Les casinos (qui sont souvent des hôtels-casinos) ont progressivement beaucoup changé d’allure. Les anciens saloons ont laissé la place à d’immenses constructions ultra-modernes où il est possible de jouer 24h/24 et 7 jours/7 aux machines à sous, roulette, black-jack, keno, baccarat, poker, paris sportifs… Il faut savoir que presque 90% de visiteurs jouent à quelque chose pendant leur séjour et en moyenne ils perdent 500 dollars ! Cela représente donc plusieurs milliards de gain chaque année pour les casinos. Les casinos se répartissent principalement sur deux zones : -Dans un premier temps sur Downtown (le centre-ville), où l’on trouve les casinos les plus anciens et l’attraction lumineuse « Fremont Street Expérience ». -Et aussi le Strip ou South Strip (officiellement, Las Vegas Boulevard), un long boulevard qui s’étend du centre-ville vers le sud. C’est ici que se situent les plus grands hôtels-casinos, les plus récents et les plus excentriques. Leurs architectures sont surprenantes et féériques avec leurs salles de spectacles utilisées pour de grands shows à thèmes…
Les plus fameux sont sûrement : – Le « Caesars Palace » avec ses 12 000 m2 consacrés aux jeux dans un décor de style romain antique. – Le « Venitian » qui s’étend sur 10 000 m2, avec sa spectaculaire salle de machines à sous (un jackpot est proposé à un million de dollar !) dans un décor de statue de marbre. – Le « Wynn », (également 10 000 m2) dans un décor de luxe et de prestige (avec ses 1900 machines à sous). – Le « Bellagio » et ses 2400 machines à sous accessibles pour tous les budgets (de 1 cents à 1000 dollars, avec là aussi un jackpot à 1 million de dollars). Différentes salles de poker pour les petits et les gros joueurs (au bobby’s room le droit d’entrée est de 20 000 dollars !).
Las Vegas a aussi inspirée les cinéastes et les romanciers. Il existe une liste très impressionnante de films et de romans dont le héros est « Sin city » … Des films comme « Ocean’s Eleven » de Steven Soderbergh, « Casino » de Martin Scorcese, « Las Vegas Parano » de Terry Guilliam, « Very Bad Trip » de Todd Phillips, « Rain Man » de Barry Lewinson, « Proposition indécente » d’Adrian Lyne, « Show Girl » de Peter Verhoeven, etc. Des romans comme « Sous les néons » de Matthew O’Brien, « Zéropolis » de Bruce Bégout, « Sinatra Confidential – Showbis & mafia » de Shawn Levy, « Las Vegas parano » de Hunter S.Thompson, « Babylone Vegas » de José Luis Muños, « Le festin de l’araignée » de Maud Tabachnik, « American Tabloïd » de James Ellroy, « La lune était noire » de Michael Connelly etc.
« On Las Vegas : I love that town. No clocks. No restrictions ». Marlene Dietrich.
Planète Découverte vous propose 3 voyages dans l’Ouest Américain, qui font tous escale dans cette étape incontournable qu’est à Las Vegas pour aller goûter à la démesure ! Partez avec nous aux Etats-Unis dans un de nos voyages conçus pour permettre une immersion complète dans les endroits clefs du Far West !
Une excursion au mont Koya est un temps fort de tout voyage au Japon. Découvrir ses temples qui figurent parmi les plus sacrés de l’archipel nippon, vivre l’expérience d’une nuit dans un monastère bouddhiste et s’immerger dans les traditions séculaires de cette montagne sacrée s’avèrent une expérience inoubliable.
Le mont Koya se trouve sur l’île d’Honshu, dans la péninsule de Kii, à environ 80 kms au sud d’Osaka ou à 400 kms de Tokyo. Situé au cœur du parc national de Kōya-Ryūjin dans une zone naturelle protégée par le gouvernement japonais, il se dissimule noyé dans la brume sur un plateau couvert d’une épaisse forêt de cèdres, d’érables et de cyprès.
Le mont Koya est entouré de 8 sommets dont la hauteur est comprise entre 900 et plus de 1 000 m d’altitude, ces 8 montagnes formeraient selon la légende une fleur de lotus dont le mont Koya serait le centre ! Le chiffre 8 est synonyme de bon augure et le lotus est la fleur sacrée dans l’Hindouisme et le Bouddhisme.
Mais si le Koyasan (car il a le droit au suffixe honorifique de « san » comme le mont Fuji) est célèbre au Japon c’est grâce à son ensemble monastique, ses temples et son pèlerinage bouddhiste. C’est le premier lieu sacré de l’école du Bouddhisme ésotérique Shingon. L’école Shingon est un des courants majeurs du bouddhisme japonais et l’une des plus anciennes lignées du bouddhisme tantrique, elle possède aujourd’hui environ 12 millions de fidèles.
Une excursion au mont Koya se mérite ! Il faut depuis les gares de Kyoto, Nara ou Osaka emprunter un ou deux trains qui sont loin d’être aussi rapide que le Shinkansen puis un funiculaire qui gravit la montagne sacrée et enfin un bus qui nous mène à travers la forêt aux portes du sanctuaire.
Rapidement le charme du lieu opère, même si l’arrivée dans un village avec poste, banque et quelques commerces peut surprendre, l’omniprésence des monastères (il y en aurait 117 !), des temples et de la nature qui l’entoure nous transporte dans une atmosphère fascinante et fort particulière.
La découverte du site débute par l’installation des voyageurs et pèlerins au monastère. Après avoir pris une tasse de thé accompagné d’un petit gâteau sucré aux haricots rouges, un moine nous montre nos chambres, l’endroit où se trouvent les bains, le temple pour la cérémonie du matin et nous précise l’heure du dîner (souvent 17h30 parfois 18h ! c’est tôt, mais les soirées sont calmes au mont Koya). Puis, une fois l’ambiance installée, on part à la découverte du site… plusieurs endroits sont incontournables au mont Koya.
Commençons par une visite du temple Kongôbu-ji, siège historique de l’école Shingon qui possède en plus d’un superbe jardin Zen (Banryû-tei) des peintures anciennes magnifiques dont quatre d’entre elles décrivent le voyage initiatique et la fondation du Koyasan par Kukaï. En effet, en l’an 804, le jeune Kukaï s’embarque pour la Chine et la capitale de la dynastie Tang, Changan (l’actuelle Xi’an). Il y restera 2 années pour étudier le Bouddhisme ésotérique auprès des plus grands maîtres de l’époque. De retour au Japon, il édifie en 816 un monastère au mont Koya consacré à la méditation et fonde l’école Bouddhiste Shingon. Une école qui prône le renoncement à l’égo et l’acceptation du monde tel qu’il est. À sa mort en 835, il reçoit le nom de Kôbô Daishi (grand maître de diffusion de la loi). Kukaï demeure encore aujourd’hui une des figures religieuses majeures du Japon.
Mais le temps fort au mont Koya, c’est certainement une promenade dans l’incontournable et émouvant cimetière Okuno-in à l’atmosphère envoutante qui justifie à lui seul un voyage au Japon ! Ce site qui peut se visiter de nuit comme de jour (il faut assurément faire les deux !) est empreint de mystère et de sérénité. Un chemin d’environ 2 Kms traverse une immense nécropole jusqu’au temple des Lanternes et au mausolée de Kobô Daishi où, selon la légende, il serait toujours présent en méditation pour l’éternité dans le but d’aider toutes les créatures à accéder au Nirvana. On avance ainsi entourée dans une forêt de cèdres cryptomerias gigantesques et d’azalées sauvages, au milieu les 200 000 tombes, stupas et statues couverts de mousses. Les sépultures renferment les cendres d’anonymes comme de personnages historiques célèbres (7 Empereurs, shoguns, samouraïs, lettrés…), ainsi que des stèles dédiées aux morts de batailles liées à la Seconde Guerre mondiale (des deux camps) ainsi que des stèles aux noms de grandes entreprises modernes japonaises (Panasonic, Toshiba…). Tous Japonais désirent laisser une trace de sa personne ici, une mèche de cheveux peut suffire.
Dans l’enceinte sacrée (Garan) se trouvent d’autres temples magnifiques, comme la pagode/stupa Kompon Daito, à la surprenante couleur vermillon, avec à l’intérieur la statue du Bouddha Amida entouré de Boddhisattvas ; l’harmonieux petit temple Fudô-dô qui date du XIIe siècle ; l’authentique pagode Saïto en bois brut entourée de cèdres…
Au mont Koya, il faut aussi goûter la gastronomie locale ! Depuis le XIIe siècle, cette cuisine végétarienne très élaborée s’est développée, devenant un art culinaire adapté à la méditation des moines. Elle porte un nom : Shôjin-ryôri. On se rend vers 17h30 (parfois 18h en insistant !) pour prendre le diner dans une belle salle décorée de fresques. Sur des tatamis sont disposées de petites tables élégantes où l’on a arrangé de petits plateaux laqués avec de multiples bols qui rivalisent d’esthétique et d’harmonie. Cette cuisine se compose de champignons, d’herbes et de plantes sauvages locales, de légumes de saison en tempura ou grillés, de soupe miso, de tofu de sésame, de riz… (l’oignon et l’ail sont interdits, car néfastes à la méditation !). Le tout accompagné de thé vert, saké ou de bière. Puis, après un délassant bain japonais et une balade nocturne, on retrouve sa magnifique chambre où nous attend le futon et sa couette. À l’aube, vers 6h30, c’est l’occasion de se rendre dans le petit temple du monastère pour participer à la prière du matin, au son du tambour taiko et les récitations des sutras. Puis il faudra, ressourcer, quitter le mont Koya et regagner l’agitation des villes, le contraste est fascinant…
Planète Découverte vous amène au mont Koya pour vivre pleinement cette expérience mémorable.
Pierre
« Le Bonheur n’est pas au bout du Chemin, Le Bonheur est le Chemin » Proverbe zen.
Planète Découverte vous propose des voyages en Asie centrale dans les steppes de Mongolie au départ de Pékin jusqu’au mythique Lac Baïkal ou de Bichkek au Kirghizistan jusqu’à la Grande Muraille, sur la Route de la Soie…
Aller à la découverte de l’Asie centrale et de ses paysages grandioses, c’est aussi aller à la rencontre de ses peuples toujours imprégnés de l’esprit nomade. Des peuples qui se revendiquent encore de la descendance du légendaire Gengis Khan !
L’histoire de Gengis Khan (ᠴᠢᠩᠭᠢᠰ ᠬᠠᠭᠠᠨ, littéralement « souverain universel ») est celle d’un nomade devenu empereur qui réussit à unifier les peuples de l’immense steppe mongole.
Il naquit dans la vallée de l’Onon au Nord de la Mongolie actuelle en 1162 (selon les sources mongoles) et mourut en 1227 en Chine pendant qu’il livrait bataille aux Tangut (un peuple d’origine tibétaine). À sa mort, son empire s’étend de la Mongolie à une grande partie de la Chine et de l’Asie Centrale. Ses successeurs continueront d’agrandir son empire des rives du Japon au Danube afin d’en faire le plus vaste empire de tous les temps. Sa vie telle qu’on la connait aujourd’hui et un mélange de réalités et de légendes !
Selon « l’Histoire secrète des Mongols » (la première œuvre littéraire de la culture mongole), on lui attribue des ancêtres mythiques : Gengis Khan serait le descendant d’un loup bleu et d’une biche fauve.
Sur son enfance et sa vie avant qu’il devienne un personnage historique, on ne connait que peu de choses. On sait cependant qu’il est né dans une tribu de nomades non loin de l’actuelle capitale de la Mongolie Oulan-Bator. Il est issu d’une famille noble, son père Yesügei était le chef du clan des Qiyat de la tribu Bordjigin, sa mère Hö’elün, issue de la tribu Merkit. Il reçoit à sa naissance le nom de Temüjin, « le plus fin acier ». Il serait né en tenant un caillot de sang dans son poing ce qui, dans la tradition mongole, indique que l’enfant est destiné à devenir un grand guerrier ! À l’âge de neuf ans, il est fiancé à Börte, du puissant clan des Onggirats. Suivant la coutume, il part vivre avec sa belle-famille afin de gagner par son travail le prix de sa fiancée ! Il est encore enfant quand son père est empoissonné, il doit alors s’enfuir pour ne pas être capturé par les meurtriers de son père. Il va vivre caché et misérable jusqu’en 1181, année où il épouse sa promise ; ce qui lui permet de retrouver un statut social et le soutien du clan de sa belle-famille.
Comme le dit sa légende, il est un puissant guerrier, mais également un habile politicien, deux qualités qui vont lui permettre de réaliser son grand projet d’unification des tribus mongoles. À cette époque, les 40 tribus mongoles sont déchirées par des guerres internes et divisées face à leurs rivaux, Turcs et Tatars. Grâce à ses alliances, il va se faire nommer Khan « celui qui commande » par une assemblée politique et militaire de notables Mongols appelée Güriltaï. Fort de ce titre il va entreprendre une série de guerres et de conquêtes.
En 1202, celui qui s’appelle encore Temüjin est vainqueur des Tatars, ce qui lui permet de dominer la Mongolie. Et, en 1206, le Güriltaï le proclame « Empereur », en mongol Tchingis Khagan « Souverain océanique » ou « Souverain universel ». C’est à partir de cette date que Temüjin acquiert le titre de « Gengis Khan » !
Entre 1203 et 1215, Gengis Khan lance des campagnes victorieuses en Chine contre la dynastie Xia et la dynastie Jin. Il envahit la Mandchourie, mais reste bloqué deux années près de la Grande Muraille avant d’en sortir victorieux. Il prend Pékin en 1215, mais refuse mystérieusement d’entrer personnellement dans la ville !
Ces campagnes aboutissent à un accord de paix par lequel l’empereur vaincu se soumet aux Mongols et promet d’associer ses troupes à celles de Gengis Khan. Dans le même temps, diverses tribus se rallient à Gengis Khan comme les Ouïghours, dont l’alphabet inspirera celui des Mongols (alphabet encore en usage actuellement).
Entre 1218 et 1221, l’empire mongol s’étend vers l’ouest de l’Asie Centrale jusqu’aux rives de l’Indus. Les hordes mongoles envahissent le royaume de Khwarezm, la Sogdiane et les villes historiques de Samarcande et Boukhara (actuellement Ouzbékistan, Tadjikistan et l’Afghanistan) puis l’Iran, où ils occupent les villes d’Ispahan et de Bagdad. C’est depuis l’Iran que Gengis Khan doit rentrer en Chine pour mater la révolte des Xia et des Jin, qui s’allient au peuple Tangut contre lui. Il va les vaincre et étendre son empire jusqu’au fleuve Jaune.
Gengis Khan meurt en 1227, les causes exactes de sa mort restent mystérieuses. Plusieurs hypothèses sont avancées, comme une banale chute de cheval lors d’une partie de chasse qui aurait terrassé le grand conquérant ou une blessure mortelle infligée par la veuve du souverain des Tanguts qu’il aurait forcé à devenir sa concubine !?
Son corps est ramené en Mongolie. Afin que le lieu de sa dernière demeure reste secret, son escorte tue tous témoins du cortège ; escorte qui est ensuite à son tour exterminée. Ce lieu n’a d’ailleurs pas été encore découvert même si les archéologues pensent qu’il est probablement enterré dans les montagnes de Burkhan Khaldun. Son mausolée situé à Ordos n’est en fait qu’un cénotaphe, comportant quelques objets lui ayant appartenu. Selon le choix de Gengis, ce sera son troisième fils Ögödei qui va lui succéder et continuer son « œuvre » !!!
Comme héritage, outre son empire, il laisse un recueil de lois mongoles appelées Yassa (un code politique, juridique et moral teinté de traditions ancestrales). Il est aussi à l’origine de l’écriture mongole et il établit des lois en faveur des femmes, comme l’interdiction d’enlever des femmes…
En Occident le nom de Gengis Khan est souvent synonyme de terreur et de cruauté. Quand on voyage en Mongolie, on s’aperçoit qu’il y a une incompréhension des Mongoles sur notre perception de sa brutalité. Ils pensent que les documents historiques écrits par des non-Mongols sont injustement trop sévères envers leur héros, qu’ils exagèrent sa barbarie et ses massacres en minimisant son rôle positif.
La perception de Gengis Khan varie beaucoup selon les peuples et les pays. Les différents peuples Turkmènes (Kazakhs, Kirghiz) revendiquent son héritage. Plus étonnant, à l’arrivée au pouvoir du Parti communiste, la Chine a fait de Gengis Khan un héros national, dans le but de justifier la sinisation des Mongols de la province de Mongolie extérieure !
En Mongolie, après le bannissement de son nom par le gouvernement communiste pro-soviétique qui craignait un regain de ferveur nationaliste, il est depuis les années 1990 redevenu le grand héros national. Il est à la fois le Père de la Nation, mais aussi le père des traditions (le mariage, l’écriture) et donc le protecteur et garant de l’identité Mongole. Les Mongols appellent souvent leur pays « la Mongolie de Gengis Khan », et Gengis Khan « le père des Mongols » ! Plusieurs lieux sont nommés en son honneur : de nombreuses rues, immeubles, parcs… le principal aéroport du pays à Oulan-Bator a été rebaptisé aéroport international Gengis Khan. Une immense statue le représentant a été érigée devant le parlement. On peut aussi voir son portrait sur des bouteilles de vodka ainsi que sur les billets de 500, 1 000, 5 000 et 10 000 tugriks.
Nous vous proposons d’aller vérifier tout cela sur place, de partir avec Planète Découverte sur les traces de Gengis Khan, de nous suivre en Mongolie, au Kirghizistan, en Chine.
Pour une découverte du fabuleux passé mongol de la Chine du Nord à la Sibérie orientale, de Pékin, l’ancienne Khanbalik dont Kubilai Khan (un des petits fils de Gengis Khan) fera sa capitale, à la légendaire cité de Karakorum fondée par Gengis Khan lui-même. Un voyage à travers les steppes mongoles et le désert de Gobi pour rejoindre la Taïga sibérienne qui entoure le fabuleux lac Baïkal.
Ou partir sur la route de la Soie pour effectuer un voyage fascinant du Kirghizistan (ou Kirghizstan) à la Chine ! Pour aller admirer des paysages à couper le souffle, rencontrer des groupes ethniques authentiques (Kirghizes, Ouigours, Tibétains, Huis…) découvrir de sites culturels aussi importants qu’impressionnants (Tash Rabat, les grottes bouddhiques de Mogao, l’armée enterrée à Xian, la Grande Muraille …).
Le plus grand explorateur du XXème siècle est une femme !
Véritable figure emblématique du voyage au début du XXème siècle, Alexandra David-Néel est avant tout une femme libre qui fût à la fois journaliste, actrice, cantatrice, écrivaine, féministe, photographe, anarchiste, exploratrice, orientaliste, tibétologue, franc-maçonne et bouddhiste convaincue… 50 ans après sa mort en 1969 à l’âge de 101 ans, elle continue de fasciner les êtres épris de voyages, d’aventures et de liberté par son esprit anticonformiste, par sa farouche indépendance et sa modernité. Elle va marquer son époque où très peu de femmes pouvaient s’échapper seules pour l’Orient et, pour toutes les générations suivantes, elle reste un modèle.
Ses nombreux voyages vont la mener de Ceylan (actuel Sri Lanka) au Sikkim, en passant par le Japon, l’Inde, la Chine, la Corée, la Mongolie et le Tibet… Grâce à ses nombreux ouvrages (récits de voyage, ouvrages érudits sur le bouddhisme et même un roman policier !) elle va influencer et faire rêver plusieurs générations de femmes et d’hommes. Elle va également participer à faire connaître le Tibet et le bouddhisme lamaïste tibétain en Occident. Mais elle est principalement reconnue pour être la première femme occidentale à entrer à Lhassa en 1924, la mystérieuse cité interdite du Tibet !
Louise Eugénie Alexandrine Marie David surnommée Nini, plus connue sous le nom d’Alexandra David-Néel est née à Saint-Mandé près de Paris en 1868 d’un père français ex-instituteur protestant devenu journaliste républicain et d’une mère belge catholique très pieuse. Très tôt sa soif de vagabondage se manifeste, elle fait sa première fugue à 15 ans pour s’enfuir en Hollande et tente de se rendre en Angleterre. Deux ans plus tard, elle récidive cette fois en direction de la Suisse et de l’Italie, en franchissant à pied le col du Saint-Gothard (marche qui préfigure les longs périples à venir ).
À partir de 1868, elle lutte pour la libération des femmes en collaborant au journal féministe autogéré « La Fronde ». Proche du géographe libertaire Elisée Reclus, elle développe progressivement des convictions anarchistes et rédige un essai intitulé « Pour la vie » si contestataire que personne ne veut le publier. Elle fait une partie de ses études à Londres où, en quête de vérité, elle commence à s’intéresser aux philosophies orientales, elle y apprend le sanscrit et le tibétain. Lors d’un séjour à Paris, ce serait en visitant le musée Guimet que serait née sa vocation d’orientaliste ! A la société de théosophie de Paris, elle étudie l’Hindouisme, les Veda, le Bhagavad-Gitta (écrits fondamentaux de l’Hindouisme)…
En 1891 l’appel de l’Orient l’emporte, elle va entreprendre son premier grand voyage vers l’Asie, d’abord l’île de Ceylan, puis elle gagne les Indes, Maduraï, Bénarès… avant de rentrer sans un sou en France.
De retour, elle s’adonne de nouveau à son autre passion qui est l’art lyrique ! Elle obtient un prix de chant et elle débute alors une carrière de cantatrice. Pendant plusieurs années, elle va grâce à ce talent acquérir une indépendance financière. Elle va triompher en chantant à l’opéra d’Hanoï, de Paris, d’Athènes… Son parcours hors du commun la mène à l’opéra de Tunis où elle rencontre son futur époux, Philippe Néel, un dandy fortuné. Ils se marient en 1904, avec l’approbation du père d’Alexandra selon les règles de l’époque.
En 1911 (elle a 43 ans), elle ne peut se résigner à sa vie de femme mariée et annonce à son mari son départ en Inde pour 18 mois afin de poursuivre ses recherches sur le Bouddhisme. Elle ne reviendra que 14 ans plus tard ! Plutôt que de divorcer, il l’incite à ce qu’elle reprenne ses voyages et ne cessera de la soutenir financièrement. Tous deux entretiendront une correspondance jusqu’à la mort de son mari en 1941, avec plus de 3000 lettres échangées.
« Je suis une sauvage mon bien cher, mets-toi cela en tête. Toute la civilisation occidentale me dégoûte. Je n’aime que ma tente, mes chevaux et le désert ». Journal de voyage (t. 1) : Lettres à son mari.
Pendant ses années de recherche et de méditation au Sikkim dans l’Himalaya Indien à plus de 4000 mètres d’altitude, elle va suivre les enseignements au monastère de Lachen de son maitre Bouddhiste, le Gomchen. Elle y obtient le titre de « lampe de sagesse ».
En 1912, elle part faire un pèlerinage à Calcutta avec dans ses bagages de nombreuses photos et plusieurs carnets de notes qui lui serviront plus tard à écrire son œuvre, de là elle continue vers Bénarès et le Népal.
En 1914, de retour au Sikkim dans « la demeure de la grande paix », elle engage un boy âgé de 14 ans nommé Aphur Yongden. Ce jeune serviteur tibétain, qu’elle va rapidement considérer comme son fils (qu’elle finira d’ailleurs par adopter), ne la quittera plus jamais !
Pendant ce séjour dans l’Himalaya Indien, elle réussira même à obtenir une audience avec le 13ème Dalaï-Lama (le prédécesseur de l’actuel Dalaï-Lama) à Kalimpong (Inde), fait exceptionnel pour une Occidentale à cette époque.
Sa détermination d’aller vers le « Tibet interdit » et sa mythique capitale Lhassa s’intensifie. C’est depuis longtemps son rêve le plus cher ! Et en 1923 (âgée de 56 ans) bravant l’interdit, elle part à pied vers le toit du monde avec Yongden. Ne pouvant pas atteindre le Tibet directement par l’Inde, car l’administration britannique lui interdit, elle prend des chemins détournés. Elle passe par la Corée, la Mongolie puis la Chine. Elle débute son périple himalayen depuis la région du Yunnan (une province chinoise) jusqu’à Lhassa (qui n’est pas encore une province chinoise !?). Une marche épique, éprouvante et terriblement dangereuse où elle risque à chaque instant au mieux l’expulsion au pire leurs vies !? Son stratagème se fondre dans un groupe de pèlerins bouddhistes en se faisant passer pour une mendiante. Elle vécut ainsi cette rude expérience en évitant les villages, en couchant à la belle étoile et en mendiant sa nourriture comme les pèlerins les plus pauvres du pays.
« Pendant des jours, nous marchions dans la demi-obscurité d’épaisses forêts vierges, puis, soudain, une éclaircie nous dévoilait des paysages tels qu’on n’en voit qu’en rêve. Pics aigus pointant haut dans le ciel, torrents glacés, cascades géantes dont les eaux congelées accrochaient des draperies scintillantes aux arêtes des rochers, tout un monde fantastique, d’une blancheur aveuglante, surgissait au-dessus de la ligne sombre tracée par les sapins géants. Nous regardions cet extraordinaire spectacle, muets, extasiés, prêts à croire que nous avions atteint les limites du monde des humains et nous trouvions au seuil de celui des génies. »
Enfin en février 1924, Alexandra David-Néel accompagnée d’Aphur Yongden pénètrent à Lhassa en proclamant la phrase rituelle (« Lha gyalo, Dé Tamtché pham !… Les dieux triomphent, les démons sont vaincus ! « )! Aujourd’hui encore les pèlerins chantent ces mots lorsqu’ils franchissent un col dans les montagnes himalayennes.
Une marche de quatre mois à travers de hautes montagnes himalayennes, un périple clandestin d’environ 2 000 km, un exploit fantastique qui la rendit célèbre dans le monde entier. Ils vont rester 2 mois à Lhassa où ils visitent la ville sainte, le Potala et les grands monastères bouddhistes lamaïstes environnants : Drépung, Séra, Ganden, Samye… sans y être démasqués, se risquant même à se faire photographier devant le Potala, pour apporter la preuve de leur exploit.
« Je quittai Lhassa aussi paisiblement que j’y étais arrivée sans que personne se fût douté qu’une étrangère y avait vécu au grand jour pendant deux mois ».
Elle finit par retourner en Inde où elle embarque le 6 février 1925 pour l’Europe afin, entre autres, de faire publier ses récits.
De retour en France toujours accompagnée d’Aphur Yongden son fidèle compagnon d’aventures qui va devenir légalement son fils adoptif, elle publie son récit le plus célèbre « Voyage d’une Parisienne à Lhassa » qui parait en 1927 en France et aux États-Unis. C’est un grand succès d’édition qui lui vaut tout de suite une grande célébrité internationale.
Riche et célèbre, en 1928 elle s’installe dans une maison à Digne-les-Bains dans les Alpes de Haute-Provence qu’elle baptise « Samten-Dzongou » (forteresse de la méditation). Elle y écrit plusieurs livres relatant ses différents voyages, entretient son jardin…
Pendant une dizaine d’années, elle continue ses recherches, donne des conférences en France, en Europe et aux États-Unis. Mais la vie d’aventure et l’Asie lui manque et, en 1937 avec son fils, elle repart en Chine en empruntant le Transsibérien. La Seconde Guerre mondiale éclate, elle restera en Chine avec Yongden pendant 9 ans. En 1946, ils rentrent de nouveau à Digne, son « Himalaya pour lilliputiens » comme elle l’appelle ! Elle continue à écrire beaucoup, elle travaille 16 heures par jour malgré son âge. Lorsque des visiteurs viennent lui demander des conseils, ses réponses sont toujours, parait-il, empreintes de sagesse et d’autorité. Yongden meurt en 1955 et Alexandra se retrouve seule.
À la fin de ses jours, elle fut accompagnée par Marie-Madeleine Peyronnet qu’elle surnomme « la Tortue » qui va s’occuper d’elle et de sa maison pendant une dizaine d’années. Elles ont même comme projet d’effectuer un tour du monde en 4CV ensemble ! Elle va jusqu’à renouveler son passeport à l’âge de 100 ans !
Elle décède peu de temps après, en septembre 1969, à presque 101 ans. Ses cendres et celles de Yongden voguent désormais dans le Gange.
Cette voyageuse intrépide à l’esprit libre et doué d’un réel talent d’écriture laisse une œuvre qui ne cesse d’être rééditée. Elle a su transmettre sa passion de l’Orient dont elle fit connaître les coutumes et les religions à de nombreuses générations.
Planète Découverte vous propose d’aller sur les traces d’Alexandra David-Néel en Chine au Tibet et au Népal, et même si le Tibet n’est plus celui d’Alexandra et quelle que soit sa situation géopolitique, le Tibet demeure le Tibet, un pays toujours fabuleux !