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Planète Découverte vous emmène dans les Hauts lieux du Bouddhisme.

 

Haut lieu du Bouddhisme, le Potala de Lhassa
Haut lieu du Bouddhisme, le Potala de Lhassa

Planète Découverte vous emmène

dans les Hauts lieux du Bouddhisme.

 

À travers le temps et l’espace, chaque pays a élaboré « son propre Bouddhisme ». En assimilant les deux doctrines principales (le Theravada aussi appelé « Petit Véhicule » et le Mahayana aussi appelé « Grand Véhicule ») à ses propres influences et croyances ancestrales, de nombreux pays d’Asie ont construit de fabuleux et originaux sites bouddhistes que nous vous proposons de découvrir.
L’enseignement du Bouddha est appelé « véhicule », car il permet de progresser sur la Voie qui mène à l’éveil et à la libération de la souffrance. Le Petit Véhicule ne considère que l’enseignement transmis par le Bouddha historique selon la voie monastique des anciens (premiers disciples). Le Grand Véhicule, lui, considère que les enseignements d’autres Bouddhas ou Bodhisattvas sont possibles. Ils peuvent nous aider sur la Voie.
Que ce soit donc dans les pays où l’on pratique le « Grand Véhicule » : au cœur de l’Himalaya dans les monastères lamaïstes du Tibet, du Sikkim, du Ladakh, au Royaume du Bhoutan, au Népal (au Mustang!), dans les grottes aux mille bouddhas de Chine ou dans les immenses temples en bois millénaires du Japon ou de Corée…
Ou que ce soit dans les pays où les gens se réfèrent au « Petit Véhicule » comme en Asie du Sud-Est, dans les pagodes couvertes d’or de Birmanie, dans les hallucinants temples perdus des forêts vierges du Cambodge…
Planète Découverte, grâce à ses guides-accompagnateurs qui parcourent le monde depuis des années, notamment en Asie, vous emmène dans les hauts lieux du Bouddhisme à la découverte de ces merveilles du Bouddhisme des sommets de l’Himalaya aux rives du Pacifique.

 Les trois singes de Nikko, Japon

 

 

« je ne dis pas le mal », « je ne vois pas le mal », « je n’entends pas le mal », 3 petits singes de la sagesse.

 

 

 

Chorten au Ladakh, Inde
Chorten Chang-Tang au Laddakh

Partons en Inde, le pays où naquit Siddhârta Gautana, dit Shākyamuni, le Bouddha historique et fondateur du Bouddhisme. Les origines du Bouddhisme en Inde remontent au Vème siècle av. J.-C. à la suite de l’éveil du Prince Siddhârta et de son enseignement. Il s’impose face au Brahmanisme, puis il fût rejeté dès le XIIIe siècle par l’Hindouisme et l’Islam. Le Brahmanisme ira jusqu’à intégrer Bouddha comme simple avatar de Vishnu! De nos jours, le Bouddhisme reste toujours très actif dans l’Himalaya indien, au Ladakh dans les monastères de Leh comme sur les rives de l’Indus et au Sikkim autour des chorten (stupas) du Tashiding Gompa.

 

Traversons la frontière pour l’exploration du Tibet, où l’on y pratique depuis le VIIIe siècle le Bouddhisme lamaïste ou Vajrayana (véhicule de diamant), qui reprend la philosophie et la cosmologie du Mahayana avec, en plus, une symbolique et des pratiques religieuses spécifiques basées sur le tantrisme. En arrivant sur le toit du monde, il a subi les influences de la religion chamaniste Bön présente au Tibet bien avant l’arrivée du Bouddhisme.

Temple de Labrang dans l'Amdo, Chine
Bonnets jaunes au Tibet

Les Bouddhistes lamaïstes utilisent des rites réservés aux initiés: mandalas (représentation du cosmos divin), mantras (prières et formules magiques) et mudras (gestuelle répondant à des codes bien précis). Le savoir et l’enseignement ésotérique est transmis aux initiés par un maître spirituel (guru en sanscrit, lama en tibétain), ils occupent une place fondamentale. Autre particularité du Vajrayana, il y a la possibilité d’atteindre l’Éveil en ce monde, en « incorporant » la vérité spirituelle profonde. Ainsi le Samsara (roue de la vie ou cycle des réincarnations) et le Nirvana (libération du cycle des réincarnations qui mène l’éveil) se confondent, on peut donc devenir un « Bouddha vivant ». Depuis cinq siècles, l’autorité spirituelle, religieuse et politique des Tibétains est le Dalaï-Lama (océan de sagesse), il est l’Incarnation d’Avalokiteshvara, le bodhisattva de la compassion, il appartient à l’école des Geluppa (ou bonnets jaunes), la plus importante du Vajrayana. Tendzin Gyatso, l’actuel XIVe Dalaï-lama, vit en exil à Dharamsala (Inde) depuis 1959, il reste cependant le garant de la foi, de la culture et de l’identité tibétaine. Les hauts lieux du Bouddhisme au Tibet sont le sublime Potala de Lhassa, grandiose palais-monastère bâti au VIIe siècle par le Vème Dalaï-Lama pour affirmer son pouvoir, le mystérieux temple de Jokhang, toujours à Lhassa qui est le plus vieux et le plus sacré des monastères du pays et abrite le Jowo, la fameuse statue de Bouddha, que tous les Tibétains rêvent de contempler une fois dans leur vie. C’est pour lui rendre hommage que les fidèles entreprennent le pèlerinage vers Lhassa pour le contempler… au Tibet, on trouve encore de nombreux monuments essentiels du Bouddhisme comme le superbe Kumbum (le Chorten aux mille images) de Gyantse ou le magnifique monastère Tashilhumpo, siège du Panchen Lama (deuxième personnage de la hiérarchie bouddhiste lamaïste après le Dalaï-Lama)…

Temple Taktshang au Bhoutan
Taktshang au Bhoutan

Continuons notre voyage par un petit royaume où le Vajrayana est également pratiqué: le Bhoutan. On y trouve le fantastique monastère de Taktshang, le plus célèbre du pays tant pour sa situation géographique (il est accroché à une falaise à 3 120 mètres d’altitude et à environ 700 mètres au-dessus de la vallée de Paro) que pour son importance religieuse, Milarepa, un des deux grands « saints » tibétains qui y séjourna au XIIe siècle.

 

 

Stupa de Bodnath eu banlieue de Kathmandu
Stupa de Bodnath à Kathmandu

Après un passage à la ville qui répond au nom évocateur de Darjeeling, on arrive au Népal. Les Bouddhistes sont 30 % de la population. Ici le Bouddhisme est souvent mêlé aux traditions locales et aux croyances hindouistes. Le Bouddhisme est présent dans des sites majeurs : à Bodnath, un grand sanctuaire du Bouddhisme et haut lieu de pèlerinage avec son impressionnant stupa de 100 m de circonférence, à Swayambu, aussi appelé le Temple des Singes, fondé il y a 25 siècles, c’est l’un des premiers sanctuaires bouddhiques du monde, à Patan, peut-être la plus ancienne cité bouddhique d’Asie, puisque c’est là que l’Empereur Asoka fit construire l’un des quatre grands stupas destinés à accueillir les cendres de Bouddha et bien sûr à Lumbini, village de naissance de Bouddha, devenu lieu de pèlerinage pour les Bouddhistes du monde entier.

 

Grand Bouddha des grottes de Bingling Si
Bouddha géant de Bingling Si

Partons vers l’Est, dans l’Empire du Milieu, la Chine, où le Bouddhisme est toujours vivant, on y pratique également le Bouddhisme Mahayana qui s’y épanouit à partir du Ve siècle, puis évoluèrent sous forme de cultes populaires, liés notamment avec les philosophies confucianistes et taoïstes. Le Confucianisme et Bouddhisme se complètent en Chine, l’un sert de guide pour la vie de ce bas monde, l’autre pour la vie dans l’autre monde. Avec le Taoïsme, le Bouddhisme partage une certaine conception de la recherche d’harmonie et de sérénité. Là encore nous vous rendons aux sites principaux : Les Grottes bouddhistes du sanctuaire rupestre de Dunhuang, grand centre d’enseignement bouddhique au VIe siècle, sur la route de la Soie, ainsi qu’à Bingling Si avec ses fameuses grottes sculptées des mille Bouddhas, dont celui de Maitreya, le Bouddha du futur haut de 27m.

Procession de moines zen à Nara devant le Todai-ji
Procession de moines zen à Nara devant le Todai-ji

Traversons la mer du Japon, après s’être arrêté au très beau temple bucolique de Beomeosa qui surplombe Busan (le principal port de Corée du Sud) et débarquons sur les côtes de l’archipel Nippon, où le Bouddhisme est arrivé de Chine via la Corée au VIe siècle. Il s’inspire du Mahayana et s’est développé en symbiose avec le Shintoïsme, un de culte indigène toujours très présent qui glorifie la nature et les divinités ancestrales (parfois assimilées comme des manifestations de Bouddha).

Au Pays du Soleil Levant, c’est à partir du XIIe siècle qu’apparaissent deux écoles majeures : la Terre pure et le Zen. Le Zen est fondé sur la méditation et voit le salut comme intérieur (il ne dépend que de soi, de sa force propre), la Terre pure est bâtie sur la dévotion et considère qu’il est extérieur (il ne résulte que de l’intervention du Bouddha Amida ou Amitābha, Bouddha de la Béatitude). Le Zen, pratique bouddhiste qui domine au Japon, délaisse les spéculations métaphysiques et pratiques ritualistes au profit de la concentration intérieure, de l’expérience intuitive. Le Zen considère que l’acquisition de la sagesse est au-delà de toute rationalité ; enfouie dans notre inconscient, elle apparaît aux esprits sereins. Ici, il faut se rendre absolument à Nara voir le Todai-ji et son Bouddha Daibutsu, à Kyoto pour s’émerveiller devant les Pavillons d’Or et d’Argent, méditer au jardin zen du Ryoan-ji, au Mont Koya pour se recueillir dans ses temples et monsatère Shingon et dans  l’Okuno-in…

« Grand Bouddha » (大仏, daibutsu) de Kamakura.
« Grand Bouddha » (大仏, daibutsu) de Kamakura.

Naviguons jusqu’en Asie du Sud-Est et abordons le Vietnam, qui est un peu une transition entre le Grand et le Petit véhicule. Le Mahayana est le plus répandu, sauf du côté du delta du Mékong. Le Bouddhisme cohabite depuis toujours avec le culte des ancêtres qui est pratiqué à domicile. Il était en perte de vitesse du XVIIe au XIXe siècle, mais il reprit du poil de la bête à l’époque coloniale, en réaction à la colonisation de l’Indochine.

En Asie du Sud-Est, le Bouddhisme s’est implanté dès le début de notre ère. La tradition Theravada est prédominante dans cette région du monde comme en Birmanie, en Thaïlande, au Cambodge… Comme dans la plupart des pays d’Asie, le Bouddhisme se mêle aux croyances locales, qu’il a le plus souvent incorporées. Les gens continuent de se tourner vers les divinités locales pour leurs petites misères et tracas quotidiens et vers Bouddha pour leurs questions existentielles.

 

Moine Bouddhiste à Angkor Vat au Cambodge
Moine Bouddhiste du Petit véhicule

Ainsi, en Birmanie, 85 % des gens suivent les préceptes du Bouddhisme Theravada… tout en continuant de faire des offrandes aux Nats (les esprits). Au « Pays d’Or » le Bouddhisme reste très présent dans la vie quotidienne comme sur ses pagodes couvertes d’or. Certains de ces sites font partie des plus beaux monuments bouddhiques du monde. Il faut absolument aller admirer les quatre Shwe, des pagodes d’or fondées à l’époque de Bouddha, dont la sublime Schwedagon de Rangoon, l’un des plus grandioses monuments du monde, mais aussi Bagan, fabuleux site comprenant plus de 2 000 monuments, dont le temple d’Ananda disciple du Bouddha, qui fut un phare du Bouddhisme du XIe aux XIVe siècle et point de rencontre de commerçants, diplomates, bonzes, savants… et bien sûr, Mandalay, la ville symbole du Bouddhisme, avec ses 150 monastères et 70 000 moines, sans oublier l’étonnant Rocher d’Or, perché à 1 000 m d’altitude au bord d’un précipice, la grotte aux 8 094 Bouddhas, à l’atmosphère envoûtante…

 Bagan en Birmanie
Le fabuleux site de Bagan en Birmanie est le site bouddhique le plus vaste du monde.

 

Angkor Wat au Cambodge
Temple principale du site Kmer d’Angkor, Angkor Wat au Cambodge

Au Cambodge, le Bouddhisme Theravada devint religion d’État dès le XIIIe siècle, et le resta jusqu’en 1975 (mâtiné d’animisme). On y trouve bien sûr Angkor Wat, site monumental s’il en est! Il fut la capitale des rois khmers du IXe aux XVes siècles, voués au départ aux divinités hindoues, il intègre également des monuments bouddhiques, tels que le temple du Bayon. Ses ruines constituent l’un des plus grands ensembles architecturaux du monde.

 

 

 

 

Borobudur à Java
Le temple de Borobudur à Java, le plus grand temple bouddhiste au monde

Il y a encore de nombreux pays où le Bouddhisme est présent comme enIndonésie. Dès le IIIe siècle apr. J.-C., il fut florissant sur Java au temps de la dynastie Sailendra (du VIIIe aux Xe siècle), il a ensuite pratiquement disparu au profit de l’Islam, laissant tout de même sur l’île quelques cultes syncrétiques et le plus grand monument bouddhique du monde : Borobudur, étrange structure pyramidale en gradins, surplombée d’un cercle, qui serait issu de la transformation au VIIIe siècle d’une pyramide hindouiste en stupa bouddhiste. Elle est complétée par plus de 2 000 images et bas-reliefs. Ni un temple, ni un sanctuaire, Borobudur serait un « mandala de pierre » destiné à favoriser l’ascension vers l’Éveil, en gravissant physiquement les niveaux, selon un code précis, le fidèle se détache progressivement du monde des désirs et des apparences et s’élève spirituellement.

 

 

Petits Bouddhas à Miyajima au Japon
Petits Bouddhas à Miyajima au Japon

 

Planète Découverte vous fait voyager en Asie  dans les magnifiques constructions que les Hommes ont faite en l’honneur de Bouddha du Tibet à l’Indonésie

 

 

 

 

« Le sentier est unique pour tous,

les moyens d’atteindre le but varient avec chaque voyageur.  »  

Proverbe tibétain

Pierre

 

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Katmandou
Katmandou

Suite du récit d’une de nos accompagnatrice lors du circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens, découvrez les espaces magiques et encore préservés himalayens lors de l’un de nos voyage en 2012.

3é partie : Le Népal

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens n3
Les yeux du Bouddha sur un des principaux sanctuaires bouddhistes, Bodnath à Katamandou.

Depuis le Bhoutan, nous nous envolèrent pour le Népal.  Le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens se poursuit dans cet autre (ancien) Royaume Himalayen, nous avons parcouru des paysages verdoyants et des vallées qui nous font faire, chaque fois, un nouveau voyage dans le temps, avec de charmants villages comme à Bandipur qui est un havre de paix, à Newars Bungamati où le temps semble s’être arrêté, à Khokana, un petit joyau méconnu où la vue sur les montagnes est grandiose…

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens n3
Paysage du Bhoutan, vue sur l’Himalaya.

Nous avons dormi dans de beaux endroits comme dans l’auberge traditionnelle de Newa Chen restaurée avec l’aide de l’UNESCO à Patan. Ce périple se termina dans la mythique Katmandou et sa vallée, on y visita Pashupathinath avec son temple Hindou dédié à Shiva, surnommé le «petit Bénarès du Népal», Bodnath avec son célèbre stupa qui est le plus grand du monde, haut lieu du Bouddhisme où se concentrent les réfugiés Tibétains. Nous avons exploré le centre historique de Katmandou : l’immense place royale, appelée Durbar Square, avec ses nombreux temples-pagode comme celui de Kasthmandap construit au XVIe siècle dans le bois d’un seul arbre et de Taleju, du nom de la déesse principale de la vallée et symbole de puissance,où, en quelques mètres, on fait un bond de plusieurs siècles dans l’histoire.

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens n3
Durban Square à Katmandou où se termine le Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens

 

Véritable invitation au rêve, ce Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens, nous a amené vers les sites naturels et culturels parmi les plus enchanteurs de l’Himalaya, et privilégie la rencontre avec ses habitants.

 

 

 

 

 

 

Un voyage inoubliable, dans les Royaumes Himalayens !

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens récit de notre accompagnatrice (2nd partie)
Paysage du Bhoutan
Paysage du Bhoutan

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens. Récit d’une accompagnatrice Planète Découverte dans les espaces magiques et encore préservés himalayens lors d’un voyage en 2012.

 

Deuxième partie : Le Bhoutan

 

Drapeau du Bhoutan
Drapeau du Bhoutan

Dès notre arrivée, à Phuntsoling, la ville frontière bhoutanaise, notre correspondant au Bhoutan nous a annoncé que le logement serait très précaire pendant le festival. C’est toujours le cas pendant les festivals, car il afflue plus de 4 000 touristes et le pays possède seulement une capacité d’hébergement pour 3200 personnes ! Où mettre les 800 supplémentaires et leur attribuer des logements, mystères !  Même en réservant à l’avance, on a toutes les chances de se retrouver éparpillés chez des habitants qui n’ont pas l’habitude de recevoir des étrangers et de dormir dans des chambres de fortune. Un pays comme le Bhoutan, qui n’a pas la vocation ni la volonté de gérer un afflux trop important de touristes, va paradoxalement perdre beaucoup de son authenticité pendant les festivals!

Tout cela pour dire qu’il vaut mieux visiter le Bhoutan, hors festivals. D’ailleurs, notre correspondant  nous a suppliés d’éviter de venir à ces périodes : «Le Bhoutan est tellement plus agréable hors festival, paisible et plus vrai, et l’on vous fait dormir dans de jolis endroits typiquement bhoutanais, dans une atmosphère bhoutanaise…».

De plus, le petit conseil d’une de nos accompagnatrices sur le circuit Bhoutan-Sikkhim-Népal, les royaumes himalayens et qui voyage dans l’Himalaya et au Bhoutan depuis plus de 15 ans : les festivals de danses masquées dans les monastères bhoutanais comme à Kalimpong, on retrouve les mêmes en moins fréquentés au Ladakh ! Alors, allez au Bhoutan bien sûr, c’est magique, mais hors festival, pour les festivals préférez le Laddak !Cela dit, notre séjour au Bhoutan fut (comme chaque fois) merveilleux !

Le Bhoutan, étonnant et mystérieux, a conservé ses traditions et son authenticité. Il est soucieux de préserver son environnement, sa culture et ses valeurs religieuses et possède toujours un vrai pouvoir enchanteur. Il faut dire que le Bhoutan est resté fermé aux étrangers jusqu’en 1970 !

Paysage du Bhoutan, bhoutan dzong de Punakha, Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Bhoutan dzong de Punakha

Nous avons visité Thimphu la capitale qui se trouve à 2300m d’altitude, le village de Tongsa que l’on atteint par une très belle route de montagne. Puis la ville de Bhumtang qui a un air de «Far West» avec ses petites maisons et échoppes qui donnent sur une rue principale. C’est dans la vallée de Bhumtang que l’on trouve les monastères les plus importants et où ont lieu de grands pèlerinages. C’est aussi ici que Padmasambhava Guru Rinpoché, « né du lotus», grand maître Bouddhiste du VIII siècle, fondateur du Bouddhisme tantrique himalayen, considéré comme le second Bouddha est venu méditer.

Nous avons poursuivi vers la riante vallée de Punakha avec ses plantations d’agrumes et de bananiers. La ville de Punakha fut longtemps la résidence d’hiver des rois du Bhoutan, elle est connue pour son célèbre dzong et son magnifique monastère.

 

Paysage du Bhoutan, monastère de Takatsang, circuit au Bhoutan.

Puis nous avons continué notre chemin pour faire une excursion dans la bucolique vallée de Paro vers le monastère le plus célèbre et le plus vénéré du pays, le fameux monastère de Taktshang. Surnommé la tanière du tigre, ce monastère est accroché à une falaise à 3 120 mètres d’altitude et à environ 700 mètres au-dessus de la vallée. C’est un ermitage où certains moines vont s’isoler pour trois ans, 3 mois, 3 jours selon la coutume Bouddhiste lamaïste. Pendant cette période, un frère lai leur apporte chaque jour leur nourriture devant leur porte, ils ne voient personne et ne parlent à personne. Même la montée au monastère se mérite! Il y a quand même la possibilité de prendre un cheval.

 

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Piments sur les toits des maisons

Le Bhoutan c’est aussi les piments ! Les Bhoutanais les adorent, ils en accrochent 3   sur leurs portes pour porter bonheur et on en voit partout sécher sur les toits. D’ailleurs, le plat national Ema tadshi se compose de piments dans une sauce au fromage. Un plat qui plait rarement aux touristes, mais on peut avoir la même sauce au fromage avec des légumes et des champignons et c’est très bon! (Quand je vois ces piments sécher, j’ai chaque fois une pensée pour le capitaine Haddock et son expérience culinaire à Katmandou !!! Cf. Tintin au Tibet!)

L’aventure continue sur les chemins de Katmandou, dans les royaumes himalayens.
A suivre …
Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens récit de notre accompagnatrice
Mont Kanchenjunga, vue sur le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.
Mont Kanchenjunga, vue sur le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.

Circuit Bhoutan-Sikkim- Népal, les royaumes himalayens. Récit d’une accompagnatrice Planète Découverte dans lesespaces magiques et encore préservés himalayens lors d’un voyage en 2012.

Première partie :  Darjeeeling

Nous sommes partis en petit groupe pour un superbe voyage dans les Royaumes Himalayen.

Après une escale à Delhi, nous nous sommes posés sur les contreforts de l’Himalaya,  à Darjeeling, au nom évocateur d’exotisme et de thé parfumé ! Darjeeling fût la résidence d’été des riches Anglais de Calcutta au temps du Raj britannique et elle a su conserver son charme d’antan.  Dès le lendemain, nous avons eu le plaisir d’assister au lever de soleil, sur la chaîne himalayenne et en particulier sur l’imposant Kangchenjunga (8575 m), le 3e plus haut sommet du monde.

 

Ramassage de thé près de Darjeeling
Ramassage de thé près de Darjeeling

À Darjeeling, il faut visiter une plantation de thé, bien sûr ! Alors nous sommes allés à la  «happy valley estate» où nous avons vu les ramasseuses de feuilles revenir des champs avec leur panier en osier. À la boutique, on ne trouve que des Anglais et des Allemands, car le thé de cette plantation bio est revendu dans les magasins chics tels qu’Harrods et nombreux sont les amateurs qui viennent l’acheter ici lors de leur visite dans la capitale du Bengale occidental.

Le «Darjeeling Himalayan Railway» sur le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Le «Darjeeling Himalayan Railway» au Sikkim

 

Un autre temps fort fut la montée à bord du train mythique «Darjeeling Himalayan Railway», classé au patrimoine mondial de l’UNESCO vers le monastère tibétain de Ghoom où Alexandra David-Néel résida avant d’aller au Tibet. Pour les «fans» de l’exploratrice, c’est là qu’elle a rencontré son fils adoptif, Yongden.

 

 

Darjeeling, Sikkim
Darjeeling, Sikkim

À Darjeeling, on peut faire la plupart des choses à pied, ce qui est très agréable, comme aller faire un petit tour dans le bazar très animé où l’on côtoie les différentes ethnies de cette partie de l’Himalaya : Lepchas, qui sont les plus anciens habitants de la région, Bhotias venus du Tibet, Népalais, Bengalis et réfugiés Tibétains; visiter l’ «l’Himalayan Mountaineering Institute» dédié à Tenzing Norgay (le Sherpa qui en compagnie de Edmund Hillary a été le premier à avoir vaincu l’Everest) ou faire une petite balade au zoo, pour voir les fascinants pandas rouges de l’Himalaya qu’on retrouve en liberté dans les forêts, mais … qu’on ne voit jamais !!!

Le Panda rouge, l'animal emblématique de notre circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.
Le Panda rouge, l’animal emblématique de notre circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.

Après Darjeeling, arriva le moment de prendre la route pour le Sikkim avec, en toile fond, les paysages enneigés himalayens. On traversa la petite ville de Pelling, on se dirigea vers Gangtok (l’actuelle capitale du Sikkim) à travers de magnifiques forêts de tecks, magnolias et frangipaniers. Gangtok est une ville assez étonnante, on n’a pas l’impression d’être dans un état indien, le maire a certainement dû faire une visite en Europe, car il a rendu le centre piétonnier (chose rare en Inde). Il est donc fort agréable de s’y promener, de se rendre au jardin des orchidées où encore à l’institut de tibétologie.

Depuis Gangtok, nous nous sommes rendus au monastère de Rumtek, siège officiel de Kharmapa, un des Lamas les plus importants dans la hiérarchie du bouddhisme lamaïste. Nous avons continué notre chemin à travers les collines où poussent rhododendrons et cardamomes pour la ville commerçante de Kalimpong. L’hôtel à Kalimpong est un excellent souvenir avec ses petits bungalows décorés en style tibétain, le tout dans une plantation d’orchidées. Une halte vraiment agréable qui a plu à tout le monde. Direction le Bhoutan !

 

L’aventure continue sur les routes du Bhoutan, dans les royaumes himalayens.  A suivre…