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Planète Découverte sur la Route de la Soie
Sur la Route de la Soie !
Sur la Route de la Soie !

Planète Découverte sur la Route de la Soie.

 

Aucun autre voyage au monde n’a autant fait rêver, que la Route de la soie !

Caravane sur la Route de la Soie
Caravane sur la Route de la Soie

Route mythique par excellence, elle doit cette dénomination de « route de la soie » à Ferdinand Von Richthofen, un géographe allemand du XIXe siècle. Elle désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe qui reliait la ville de Chang’an (actuelle Xi’an) en Chine à la Turquie. Son nom provient de la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication.

Mais la soie ne représentait qu’une faible partie du commerce effectué et cette « route » permit pendant des siècles de nombreux échanges. Les caravanes qui partaient vers l’Orient emportaient de l’or, des pierres et des métaux précieux, des textiles, de l’ivoire et du corail, alors que celes qui allaient en Occident étaient chargées de fourrures, de céramiques, d’épices et d’armes en bronze.

Caravansérail sur la route de la Soie en Iran
Caravansérail sur la route de la Soie en Iran
Ispahan, ancienne Perse
Ispahan, ancienne Perse

Elle servit aussi à l’échange de technologies, comme la fabrication du papier venu de Chine. Par elle transitèrent également des idées philosophiques, religieuses et artistiques, véhiculées par les hommes qui accompagnaient les caravanes. Ainsi, elle amena le nestorianisme, le manichéisme, le bouddhisme et l’islam en Asie centrale et en Chine.
Elle fut donc un formidable instrument d’échange international qui lia entre eux un ensemble de peuples très divers qui vivaient auparavant isolés et qui purent s’ouvrir au monde extérieur grâce à elle.

Historiquement, elle aurait été « reconnue » pour la première fois par le général chinois ZhangQian au IIe siècle av. JC qui avait été chargé par l’Empereur de Chine de faire alliance à l’ouest du désert du Taklamakan avec les nomades contre les Huns. Alexandre le Grand s’était arrêté aux portes de l’Inde bien avant d’atteindre le Turkestan chinois. Les Parthes (Perses), les Sogdiens (Ouzbèks et Iraniens actuels) furent les principaux intermédiaires dans le commerce de la soie entre l’est et l’ouest, achetant le tissu aux marchands chinois qui l’acheminaient à Dunhuang pour la revendre aux Syriens et aux Grecs. Chaque transaction augmentait considérablement le prix du produit qui aboutissait dans l’Empire romain par le biais d’intermédiaires grecs et juifs. Les Romains quant à eux étaient convaincus que les Sères (« peuple de la soie », c’est-à-dire les Chinois) récoltaient la soie sur les arbres !

Pagode de l'Oie sauvage à Xian, fin où début de la Route de la Soie!
Pagode de l’Oie sauvage à Xian, fin où début de la Route de la Soie!

Vers la fin de sa gloire, la Route de la Soie contribua à l’édification du plus grand empire de tous les temps, l’Empire Mongol, qui fut fondé au début au XIIIe siècle par Gengis Khan et qui éclata au XIVe siècle avant d’être partiellement rétabli par Tamerlan sous le nom d’Empire Timouride.

Au XVe siècle, l’essor du commerce maritime supplanta progressivement les voies terrestres. De plus, l’art de la sériciculture avait été maîtrisé par les Perses et, même si la soie ne fut pas produite en Europe avant le XIIe siècle, l’apogée de la Route de la Soie tirait à sa fin.
L’Asie centrale restera longtemps en dehors des préoccupations de l’Orient et de l’Occident jusqu’à l’arrivée des explorateurs russes et anglais au XIXe siècle.

Aujourd’hui, elle reste un voyage fabuleux dans le temps et l’espace que tout voyageur digne de ce nom rêve d’effectuer!

Yourtes de nomades sur la route de la Soie
Yourtes de nomades sur la route de la Soie

 

Planète Découverte, vous entraîne sur la Route de le Soie, en Turquie, en Iran, en Ouzbékistan, au Kirghizistan et en Chine.

 

Bon voyage ! Güle güle ! Oq yo’l ! المةّالس ! ! 路順風 !…

Pierre B

 

 

 

Planète Découverte vous fait découvrir le goût de l’Asie

 

Le goût de l'Asie
Le goût de l’Asie

 

Planète Découverte vous fait découvrir

le goût de l’Asie !

 

Des rives du Yang-Tsé au delta du Mékong, des sommets de l’Himalaya aux volcans de Java, l’Asie nous ouvre un univers de goûts et de saveurs délicates et parfumées. La cuisine asiatique regroupe des styles gastronomiques extrêmement variés avec leurs propres spécificités. Issu d’une identité commune, notamment par l’utilisation d’aliments de base comme le riz ou les nouilles, mais aussi par la cuisson.

Nous vous proposons un petit tour d’horizon des principales cuisines d’Extrême Orient.

En Chine, la nourriture est toujours pleine d’importance et de sens. Elle est liée à la philosophie et à la médecine. Un repas doit donc non seulement harmoniser les goûts, mais également trouver un équilibre entre yīn et yáng, le froid et le chaud, les couleurs et les consistances, tout en étant agréable d’un point de vue esthétique. Les aliments yīn (阴) féminins, sont les légumes et les fruits.Les aliments yáng (阳), masculins, sont frits, épicés ou à base de viande. La cuisine chinoise (zhōngguó cài, 中国菜) est l’une des plus réputées au monde, car elle possède la plus grande variété. Il faut parler de cuisines chinoises car selon les régions elle diffère beaucoup. En Chine, les plats sont souvent mis en commun et partagés. Les Chinois mangent à l’aide de baguettes ou de cuillères. Aucun couteau n’est présent à table. Tous les aliments sont prédécoupés en cuisine, à l’exception des fruits de mer qui sont parfois servis non-décortiqués. La succession de plats « entrée-plats-desserts » que l’on connait en Occident n’existe pas en Chine.

Tsampa
Tsampa

Dans les plateaux du Tibet et de l’Himalaya où le climat est rude et l’altitude moyenne est de 4 000 m, peu de plantes poussent. La cuisine a su s’adapter à ces conditions climatiques et même si elle a des influences chinoise et indienne, elle possède des spécificités comme la viande et le beurre de yak ou l’orge (aliment de base du Tibet), céréale avec laquelle on fait la tsampa, farine d’orge grillée.

Pho !
Pho !

 

Au Vietnam, l’ingrédient principal de sa cuisine est bien sûr le nước mắm, une sauce d’anchois ou de différents poissons fermentés dans du sel, alors que la cuisine chinoise utilise principalement la sauce soja. La cuisine vietnamienne varie aussi selon les régions : la cuisine du Nord, du Centre et celle du Sud.

 

 

 

Kimchi
Kimchi

La cuisine coréenne, quant à elle, se distingue de celle des pays voisins car elle utilise beaucoup de piment notamment dans le kimchi (김치) ou avec le kochujang (고추장).

 

 

 

Sushi
Sushi

La cuisine japonaise est constituée de viandes ou de poissons, de riz ou de nouilles, de légumes et d’algues, généralement assaisonnés avec des condiments locaux. Les plats les plus typiques sont les sushi et sashimi, les nouilles udon et soba, les plats à la sauce teriyaki, les fritures et les beignets tels que les tempuras, ainsi que le tōfu et le nattō.

 

 

 

 

La cuisine birmane a été influencée par les cuisines indienne, chinoise et thaïlandaise ainsi que par celle des ethnies locales. Elle n’est pas très connue à l’étranger et peut être caractérisée par son goût moyennement épicé par un usage limité des épices.

Sous l’appellation cuisine indienne, on trouve une grande variété de cuisines régionales du sous-continent indien. Elles sont marquées par les épices, herbes, fruits et légumes que l’on trouve dans chaque région du pays mais également par la religion et l’Histoire. La consommation de bœuf ou de porc étant limitée par les interdits de l’Hindouisme et de l’Islam, le végétarisme est très répandu dans la société indienne, résultat d’un précepte religieux Hindou ou Jaïn.

Nasi goreng
Nasi goreng

En Indonésie, le riz et les nouilles sont là aussi les aliments de base, les plats nationaux sont le nasi goreng (du riz frit avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes ou encore des crevettes) et le mie goreng (nouilles frites avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes ou encore des crevettes). On y mange aussi beaucoup de poissons et de crustacés qui sont le plus souvent séchés, fumés ou même réduit en pâte. Les épices jouent aussi un rôle très important dans la préparation de nombreux plats, notamment le curry.

 

 

Planète Découverte vous fait voyager en Chine, au Tibet, en Birmanie, en Inde, en Corée, au Japon, en Indonésie… pour déguster les saveurs et les goûts de l’Asie.

 

« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain

que la découverte d’une étoile. »
Brillat-savarin

 

Bon voyage et bon appétit

 

A la découverte de Darjeeling et son thé
Plantations de thé
Plantations de thé

Darjeeling दार्जीलिङ जिल्ला

Un des lieux de notre planète dont l’évocation du nom suffit à faire rêver !

 

Cette ville du Nord de l’Inde est bâtie sur les contreforts de l’Himalaya, dans l’état du Bengale Occidental. Elle est le centre d’une région du même nom et se situe entre 2 000 et  3000 mètres d’altitude. Son nom vient du tibétain Dorje Ling qui signifie la « cité de la foudre »! Elle est dominée par l’impressionnant pic Kangchenjunga « les cinq trésors des neiges » en tibétain, qui culmine à 8586 mètres d’altitude (3e plus haut sommet du monde).

 

Un peu d’histoire…

Au XIXe siècle, lorsque l’Inde est sous domination anglaise,  son climat tempéré attire les Britanniques de Calcutta. Ceux-ci y prennent leurs quartiers d’été pour échapper aux fortes chaleurs des plaines. On trouve encore de nombreuses traces de cette époque : cottages, manoirs, églises, tous plus « british » les uns que les autres.

Train Darjeeling
Train Darjeeling

 

Nous retrouvons aussi l’étonnant chemin de fer himalayen de Darjeeling, surnommé « Toy Train ». Le train relie Siliguri à Darjeeling sur un parcours de 82 kilomètres. La ligne grimpe de 121 à 2076 mètres d’altitude. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une expérience originale que vous pouvez  tester au cours de notre circuit « Bouthan – Sikkim – Népal : les royaumes himalayens »…

 

D’ où vient  la  renommée de Darjeeling ?      

Ce qui rend cette région particulièrement célèbre, c’est le thé de Darjeeling, un des plus prestigieux thés au monde qui se cultive en altitude, dans une zone délimitée qui ne peut être étendue (contrairement à l’Assam). Il y a près de 90 plantations de thé (divisées en jardins) dans la région de Darjeeling. Leur terrain varie de 80 à500 hectares. La visite de l’une d’elle est d’ailleurs prévue au troisième jour de notre circuit.

Depuis le XIXe siècle, le thé de Darjeeling est l’un des plus reconnus et des plus appréciés des thés noirs, en particulier en Grande-Bretagne et dans les pays de l’ancien Empire britannique. Dans ces pays, il est toujours considéré comme le « champagne des thés noirs ». Bien préparé, ce thé offre selon les connaisseurs : « Un corps léger et une couleur pâle. Son goût est composé d’arômes floraux, d’une certaine amertume caractéristique des tannins qui sont libérés lors de son infusion et d’une note épicée très souvent identifiée comme étant du muscat ». En marge du thé noir, les thés verts ou Oolongs sont de plus en plus cultivés dans cette région.

Les récoltes de thé

Les récoltes suivent le rythme des saisons. Il y a en a plusieurs dans l’année. Elles diffèrent d’une saison à l’autre et d’un jardin à l’autre par leurs parfums et leurs saveurs. De nombreux facteurs entrent en jeu comme les conditions climatiques, la période de la récolte et de la finesse de la cueillette.

cueillette du thé
cueillette du thé

Les récoltes les plus recherchées sont les récoltes de printemps (ou first flush):

La 1re récolte a lieu entre mars et avril, juste après les pluies du printemps. Son arôme et sa couleur sont très légers (les spécialistes l’appellent « muscat frais »). Les thés obtenus ont un parfum très végétal et contiennent peu de tannins. Il est recommandé de les faire infuser plus légèrement que les autres.
La première semaine de récolte est mondialement convoitée et donc très chère, elle représente souvent un tiers du chiffre d’affaires de certaines plantations.

La récolte dite « intermédiaire », entre les récoltes de mars et de juin. Son arôme se situe entre ces deux principales récoltes.

La 2e récolte, (récolte d’été ou second flush) en juin/juillet  représente la plus grosse partie de la récolte annuelle. Elle possède une couleur plus ambrée et a davantage d’amertume au goût du à la couleur des feuilles, plus brunes, avec de nombreux bourgeons (les spécialistes l’appellent « muscat mûr »).

Viennent ensuite les récoltes de la mousson et de l’automne qui sont beaucoup moins courues. Les thés obtenus sont plus forts, plus « boisés » avec des notes moins délicates et donc moins recherchées que récoltes précédentes.

Les « Darjeeling » sont souvent présentés en mélange, avec des proportions plus ou moins élevées de chaque saison afin de proposer des goûts d’intensité diverse. Afin de  connaître l’origine exacte, le jour de la récolte et la composition d’un thé, un système de notation particulier, avec des grades  est mis en place. Pour la récolte de printemps par exemple, un noté DJ01 signifie qu’il a été cueilli le premier jour de récolte et sera donc très recherché).

Victime de sa popularité et sa qualité, on trouve de nombreuses contrefaçons et un marché noir qui pose de sérieux problèmes pour le marché du thé de cette région. Le volume de thé actuellement vendu dans le monde sous l’appellation de « Darjeeling » dépasse les 40 000 tonnes, alors que la production annuelle de la région de Darjeeling elle-même est estimée à seulement 8 000 à 11 000 tonnes, incluant la consommation locale!  Pour remédier à cette situation, le « Tea Board of India » a crée le« Darjeeling certification mark and logo ». Le Darjeeling est également le premier produit indien à bénéficier, depuis 2011, d’une « indication géographique contrôlée ».

 

Découvrir Darjeeling

Darjeeling vue sur le Kangchenjunga

 

Planète Découverte vous emmène dans les contreforts de l’Himalaya avec le circuit Bouthan – Sikkim – Népal.

Ce circuit de 20 jours est principalement axé sur la rencontre des peuples himalayens. Il vous fera d’une découvrir Darjeeling, ses vestiges coloniaux et ses plantations  mais également les sites religieux sacrés des anciens royaumes.

 

 

 

 

Pour en savoir plus sur l’histoire du thé dans le monde lire le blog de Lisa Gautier, une experte en thé.