Blog de Planète Découverte
+33 9 86 76 66 15
Le Groenland !

Nous sommes très nombreux à avoir pris l’avion entre le « vieux continent » et le « Nouveau Monde ». Nous sommes également nombreux (un peu moins !) à avoir survolé la Grande-Île arctique lors d’un vol transatlantique qui se devait d’emprunter une route plus au Nord que celles suivies habituellement. Certains (encore un peu moins nombreux) ont peut-être eu l’opportunité de regarder au bon moment par un hublot et ont ainsi pu admirer les icebergs et l’immense entendue blanche qui se déployait sous leurs yeux ébahis ! Ceux qui ont eu cette chance ont probablement ressenti la curiosité et l’envie d’aller faire un tour sur cette insolite île boréale !? J’ai eu cette chance et le spectacle magnifique lors de son survol fut encore plus extraordinaire lors de sa découverte !

Avant d’aborder et de visiter cette île surprenante, pourquoi pas en apprendre un peu sur elle et ses habitants!

 

Le Groenland est la plus grande île au monde (2,18 millions de km²), si l’on ne compte pas l’Australie comme une île, mais comme un continent ! Elle est bordée par l’océan Arctique au Nord, l’Atlantique et la mer du Labrador au Sud, la mer du Groenland et le détroit de Danemark à l’Est et le détroit de Davis et la baie de Baffin à l’Ouest. Ses voisins les plus proches sont d’un côté les Canadiens (­environ 35 km) et de l’autre les Islandais (environ 320 km) !

Elle est recouverte à 80% par un inlandsis (« calotte glaciaire »). Cet immense glacier d’eau douce (le deuxième sur Terre après l’Antarctique) peut atteindre les 3 kilomètres d’épaisseur. Il existe depuis 3 millions d’années, il fond cependant tragiquement depuis ces dernières décennies. La fonte de ses glaciers a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013 et ce mouvement s’accélère dramatiquement d’année en année ! Entre ses montagnes, dont le sommet est le Gunnbjørn (3700 mètres), dévalent des glaciers formant des icebergs (« blocs de glace composés d’eau douce ») qui se détachent et dérivent dans les mers emportées par les courants, causant parfois des naufrages (dont celui du Titanic en 1912). Nul doute que cela offre aux voyageurs des spectacles hallucinants et inoubliables !

               

L’Histoire du Groenland – qui est une démonstration étonnante de l’adaptabilité des Humains aux milieux même les plus inhospitaliers – commença autour de 2500 av. J.-C. avec l’arrivée de vagues migratoires venues d’Amériques du Nord. Plusieurs peuples venus de l’Ouest se succédèrent au Groenland : les Saqqaqiens, les Dorsétiens ou Tuniit, les Thuléens et les Inuits.

Le peuple Inuit actuel arriva au Groenland au XIIe siècle depuis l’Alaska et le Nunavut (Nord du Canada).

Les Européens connaissaient l’existence de ces terres glacées depuis le milieu du Xe siècle, date à laquelle le Viking Norvégien Gunnbjørn aperçut ses rivages depuis son drakkar. Et dès la fin de ce même siècle, vers 985, Erik le Rouge (un autre Norvégien, également Viking !) y fit bâtir une petite colonie.

Les Historiens ne sont pas d’accord entre eux sur le fait que les Inuits et les Vikings se seraient rencontrés !?

Les colonies vikings vont progressivement disparaitre vers le XVe siècle. Les Inuits eux surent s’adapter et vont se retrouver le seul peuple à demeurer au Groenland pendant plusieurs siècles. Dans ce milieu difficile et apriori hostile, ils ont appris à utiliser ce que leur offrait la nature. Ils chassèrent et péchèrent pour se nourrir, mais aussi pour se vêtir, pour fabriquer des outils, des habitations… sans toutefois ne jamais déséquilibrer le milieu qui les accueillait !

Depuis une cinquantaine d’années, leur mode de vie a beaucoup changé. Ce peuple nomade s’est sédentarisé, les motoneiges ont remplacé (en partie !) les traineaux à chiens, les kayaks (mot inuit) ont été convertis en embarcations à moteur, les igloos (autre mot inuit) ont été transformés en habitations en dur…

On trouve aujourd’hui sur les côtes de charmantes petites villes et villages aux maisons colorées qui font face à la mer et aux icebergs. Nuuk, la capitale et plus grande ville du pays, compte 20 000 habitants, soit plus d’un tiers de la population du Groenland ! Elle se situe sur la côte Ouest à l’embouchure du fjord du même nom sur les rives de la mer du Labrador qui se transforme en hiver en banquise (« étendue marine ou côtière couverte par une couche de glace »). Ce port de pêche est distant de 240 km du cercle polaire arctique, ce qui en fait la capitale la plus septentrionale du monde.

La vie végétale dans cette île arctique est assez pauvre, on trouve des lichens et quelques arbustes qui arrivent à survivre dans un paysage de Toundra. On peut cependant y observer plusieurs espèces de mammifères terrestres (ours polaire, bœuf musqué, caribou, renard arctique, lièvre arctique, hermine et lemming) et des mammifères marins (phoques, baleines).

   

Au XVIIe siècle, le royaume du Danemark et la Norvège reprirent leurs expéditions au Groenland à la recherche de leurs ancêtres vikings ! Ils n’en trouvèrent aucun, mais ils vont tout de même revendiquer ces terres, y établirent des colonies le long des côtes et tenter de convertir les Inuits au christianisme (évangélique luthérien).

Le Groenland passa ainsi sous domination scandinave jusqu’en 1953, date à laquelle il fut intégré dans « la communauté du royaume du Danemark ». En 1973, le Danemark et sa division administrative autonome (appellation officielle du Groenland) rentrèrent dans la Communauté économique européenne. Puis en 1982 après un référendum, le Groenland décida de sortir de la CEE. En 1979, le Danemark accorda au Kalaallit Nunaat (le Groenland en kalaallisutle, le langue groenlandaise) un début d’autonomie ; autonomie qui fut renforcée en 2009 quand le Danemark céda « 32 domaines de compétences » dont la justice et la police, mais il garda la défense et la politique étrangère ainsi que la monnaie (qui est la couronne danoise, le Danemark n’ayant pas voulu de l’euro). La Reine Margrethe II du Danemark reste leur souveraine et le pays est dirigé conjointement par un Haut-commissaire (Danois) et un Premier ministre (Groenlandais).

Les Inuits seraient actuellement environ 50 000 sur les 56 800 habitants que compte cette grande île arctique. On retrouve également ce peuple au-delà de ses frontières : ils occupent un espace gigantesque qu’ils appellent « Inuit Nunangat ». Ce « pays Inuit » va de l’extrémité orientale de la Sibérie (où l’on trouve le peuple Yupik apparenté aux Inuits) au Groenland (les Inuits Kalaallits), en passant par l’Alaska (les Inuits Inupiakset), le Grand Nord canadien (les Inuits Inuvialut). Sur ce territoire considérable, ils seraient environ 150 000.

   

Le terme « Inuit » est de nos jours préféré à « Esquimau » qui est un exonyme (« nom donné à un groupe de gens par un autre groupe »). « Esquimau » (ou « Eskimo ») n’est plus utilisé, il est même considéré comme péjoratif, surtout au Canada. Il faut dire que le mot « esquimau » signifierait, selon certaines sources, quelque chose comme « mangeur de chair crue » ou encore « parlant la langue d’une terre étrangère ». Alors qu’« Inuit » signifie « humains » ou « personnes » en inuktitut ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ ainsi qu’en kalaallisut (Groenlandais), les deux langues inuites majoritairement parlées. Lors de la première Conférence inter-inuit, qui se tint en Alaska en 1977, il fut décidé qu’« Inuit » serait l’appellation officielle de leur peuple.

De nombreux explorateurs et ethnologues se sont rendus au Groenland, des Danois comme Knud Johan Victor Rasmussen (1879 – 1933) surnommé « le père de l’esquimaulogie » ou Ejnar Mikkelsen (1880 -1971), des Français comme le Commandant Charcot (1867 – 1936), Paul-Émile Victor (1907 – 1995) ou Jean Malaurie (1922), ces deux derniers vécurent sur de longues périodes avec les Inuits et contribuèrent à la connaissance de ce pays et de ses habitants…

À la suite de ces grands explorateurs, suivez-nous afin de découvrir le Groenland !   

Un voyage unique et exceptionnel sur cette île arctique !

 

Pierre

Voyage en Alaska, la dernière frontière.

Mendenhall glacier à Juneau
Mendenhall glacier à Juneau

Alaska, la dernière frontière !

 

L’Alaska est surnommé « la dernière frontière » ou « la terre du soleil de minuit » .Il doit ces surnoms à sa situation géographique : il se situe à l’extrême limite du continent nord-américain juste avant l’Asie, avant les océans Pacifiques et Arctiques, avant les terres gelées du pôle Nord… là où le soleil ne se couche jamais au printemps, en résumé c’est le bout du monde !

La picarde à tête blanche, symbole des USA
La picarde à tête blanche, symbole des USA

Il est actuellement le 49e état des États-Unis d’Amérique. Sa capitale est Juneau et sa plus grande ville Anchorage où habite environ 40 % de la population de l’État !

C’est l’État de tous les superlatifs : le plus grand, le plus austral, le plus froid, le plus sauvage… et en même temps le moins peuplé ! On y trouve aussi le plus haut sommet des États-Unis, le Mont Denali qui culmine à une altitude de 6190 m au cœur du Parc national du même nom, avec 5 000 glaciers, dont un plus grand que la Suisse…

Un grizzli péchant le saumon vers Skagway
Un grizzli péchant le saumon vers Skagway

L’Alaska possède une nature grandiose et quasi vierge, une faune sauvage tant sous l’eau (baleines, phoques, morses…) qu’au-dessus (grizzlis, caribous, orignaux, ours blancs…).

 Un beau caribou dans le parc de Denali
Un beau caribou dans le parc de Denali

Bordé par l’océan Pacifique et la mer de Béring au Sud, l’océan Arctique et la mer de Beaufort au Nord, il est séparé du continent asiatique et de la Russie par le détroit de Béring (le Kamtchatka Russe se trouve à quelques dizaines de kilomètres de l’autre côté du détroit). Avec Hawaï, ils sont les deux seuls états séparés du « Mainland ». En effet, l’Alaska est séparé du reste des É.-U. par le Canada (la province de Colombie-Britannique et le territoire du Yukon) qui borde la totalité de sa frontière Est.

Le nom Alaska ou « Alakshak » vient des Esquimaux Aléoutes et signifie « grandes terres » ou « grande péninsule ». Cette terre fut d’abord peuplées par les Esquimaux Aléoutes. Les Aléoutes sont un peuple des premières nations (ou autochtone) rattaché à la culture inuits. Selon les dernières découvertes archéologiques, ils seraient venus d’Asie Orientale (Sibérie) il y a environ 40 000 ans. Leur arrivée serait bien antérieure aux autres peuples premiers (« Amérindiens ») : une théorie qui se vérifie par leur langue qui est totalement différente de celle des autres peuples qui arrivèrent en Alaska bien plus tard. Les « autochtones d’Alaska » arrivèrent par vagues successives toujours depuis l’Asie orientale et sont répartis par le gouvernement fédéral en 13 groupes (Alaska Native Regional Corporations) définis par leurs langues.

Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park
Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park

En 1890, l’Alaska compte environ 30 000 habitants, dont les ¾ sont issus des premières nations. De nos jours, on recense 7000 Aléoutes, 40 000 Inuits et Yupiks et 22 000 autres peuples premiers sur les 730 000 habitants que compte l’Alaska.

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Russes furent les premiers Occidentaux à traverser le détroit de Béring pour explorer ces terres. À la même époque, les trappeurs Russes établissent des comptoirs de traite permanents sur les îles Aléoutiennes et sur la côte américaine du Pacifique. Cette région fût même appelée l’Amérique russe ! À cette époque, l’Alaska s’établit autour du commerce du bois et de la traite des fourrures.

En 1867, la Russie vend l’Alaska aux États-Unis pour la somme de 7,2 millions de dollars (environ 120 millions de dollars actuels). Et, ironie de l’Histoire pendant la Guerre froide, l’Alaska devient une position stratégique des États-Unis face à l’Union soviétique.

Jack London et la ruée vers l'or !
Jack London et la ruée vers l’or

Juste après cette « vente » se produisit de 1897 à 1900 une des plus célèbres ruées vers l’Or de la planète qui attira environ 100 000 prospecteurs ! Ruée vers l’or rendue célèbre par l’un des plus grands écrivains américains, Jack London.

Le futur grand écrivain s’embarque à San Francisco, le 25 juillet 1897 à bord du « SS Umatoilla » à la recherche de cet El Dorado du Grand Nord qui se trouverait sur les bords du fleuve Klondike. En fait, il ne prospecte que très peu, il passe la plupart du temps de son séjour en Alaska dans les saloons et cabarets à écouter les histoires des prospecteurs. Il finit par abandonner cette recherche de l’or pour des raisons de santé et s’en retourne via le Yukon jusqu’à l’océan Pacifique d’où il embarque en 1868 pour San Francisco. Si de cette aventure il ne ramène pas ou presque pas d’or, il va en tirer des chefs d’œuvre littéraire. En janvier 1899, le magazine « The Overland Monthly » publie sa première nouvelle « À l’homme sur la piste », puis il publiera toujours sur l’Alaska et le Grand Nord « Belliou la fumée », « Filles des neiges », le « Fils du loup », « Construire un feu » … Mais le véritable succès arrivera avec « l’appel de la forêt » en 1903 (« The Call of the Wild »).

Planète Découverte vous propose un voyage dans les immensités de l’Alaska qui exercent toujours leur puissant magnétisme sur les voyageurs contemporains. On vient encore y chercher, à défaut d’or au fond des rivières, quelque chose de puissant et de sauvage qui aurait le goût de la liberté. Suivez-nous pour découvrir cette dernière frontière !

Pierre

 

Las Vegas
Las Vegas !!!
Las Vegas

Découvrez LAS VEGAS

Le Grand Ouest des USA c’est bien sûr des paysages grandioses (Death Valley, Zion, Yosemite, Grand Canyon, etc.) mais c’est aussi la sulfureuse Las Vegas, surnommée « Sin City » (la ville du péché) !

Las Vegas est l’une des premières destinations touristiques au monde. La ville compte près de 650 000 habitants et accueille environ 37 millions de visiteurs par an. On y trouve plus de 120 000 chambres d’hôtel, ce qui en fait la deuxième ville hôtelière du monde après Londres… Son économie est évidemment basée sur les jeux d’argent (on ne compte pas moins de 120 casinos !) mais aussi les spectacles et l’organisation de grands congrès. Las Vegas est également le temple du shopping, des divertissements et des fêtes en tous genres ( Elvis Presley peut vous marier en moins d’une heure !).

Elle est actuellement la plus grande ville du Nevada, mais elle n’est pas la capitale de l’État, qui est Carson City. Située dans une vallée entourée de montagnes enneigées en hiver et au centre du plus sec des déserts Nord-Américains (le désert de Mojaves), elle est devenue une gageure complètement folle à la nature et à l’environnement !

Historiquement les Amérindiens furent les premiers à vivre dans cette vallée qui s’appellera plus tard Las Vegas, il y a environ 10 000 ans. Différents peuples vont se succéder, les Anasazis, les Païutes…

En 1829 un éclaireur mexicain nommé Raphael Rivera, qui faisait partie d’une caravane espagnole chargée d’ouvrir une route commerciale (« Old Spanish trail ») entre le Nouveau Mexique et Los Angeles, fut le premier Occidental à découvrir cette vallée. Ce sont les Mexicains qui la nommèrent « Las Vegas » en raison de ses prairies fertiles alimentées par des sources artésiennes qui jaillissent au milieu du désert.

Las Vegas fût habité en 1855 par les Mormons qui en firent une bourgade agricole. En effet, William Bringhurst et un groupe de 29 missionnaires Mormons vont y construire un fort et y pratiquer l’irrigation par inondation des cultures (un processus encore utilisé dans le parc actuel). Toutefois, 2 années plus tard, ils durent abandonner l’endroit en raison des fortes chaleurs estivales et de tensions à l’intérieur de la communauté et avec les Amérindiens des alentours.

En 1864, l’armée américaine va à son tour occuper le fort construit par les Mormons le rebaptisant fort Baker. Grâce à ses sources d’eau, Las Vegas devient une étape sur la route entre Los Angeles et Albuquerque. Une voie de chemin de fer bientôt vint traverser le village ce qui va activer sa croissance.
Le « village » de Las Vegas est officiellement fondée le 15 mai 1905, il obtient son statut de ville le 16 mars 1911.

Paris in Las Vegas !
Paris in Las Vegas !

Dans les années 30, l’aménagement du barrage Hoover situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de la ville (Las Vegas ayant été choisie pour être le quartier général de la construction du barrage) et surtout la légalisation des jeux d’argent en 1931 vont accélérer rapidement l’essor de la ville et en faire la ville du Jeu ! Très vite elle va acquérir une renommée mondiale avec ses casinos dont la plupart sont aussi d’immenses hôtels. Les casinos sont ouverts à tous (les jeux d’argent restent cependant interdits aux moins de 21 ans aux États-Unis).

La ville devient la « City without Clocks » (« la Ville sans horloge »), les casinos n’ayant ni fenêtre ni horloge afin de ne pas distraire les joueurs.

Dans les années 70, derrière ces « investisseurs » telles que Bugsy Siegek ou Meyer Lansky on trouve souvent la mafia de la côte Est, les casinos servant à blanchir l’argent et à le faire fructifier.
Dans les années 80, la ville du péché se tourne vers le tourisme ce qui va accroître son économie pour devenir « The Entertainment Capital of the World » (« la capitale mondiale du divertissement »), grâce notamment aux casinos gigantesques d’Howard Hughes et Steve Wynn.

Strip !
Strip !

La ville va attirer les plus grandes stars qui vont s’y produire : Franck Sinatra, Dean Martin, Sammys Davis Jr, Shirley Mac Laine, Elvis Presley… Plus récemment Céline Dion, Britney Spears ou encore Elton John…

Les casinos (qui sont souvent des hôtels-casinos) ont progressivement beaucoup changé d’allure. Les anciens saloons ont laissé la place à d’immenses constructions ultra-modernes où il est possible de jouer 24h/24 et 7 jours/7 aux machines à sous, roulette, black-jack, keno, baccarat, poker, paris sportifs…  Il faut savoir que presque 90% de visiteurs jouent à quelque chose pendant leur séjour et en moyenne ils perdent 500 dollars ! Cela représente donc plusieurs milliards de gain chaque année pour les casinos.
Les casinos se répartissent principalement sur deux zones :
-Dans un premier temps sur Downtown (le centre-ville), où l’on trouve les casinos les plus anciens et l’attraction lumineuse « Fremont Street Expérience ».
-Et aussi le Strip ou South Strip (officiellement, Las Vegas Boulevard), un long boulevard qui s’étend du centre-ville vers le sud. C’est ici que se situent les plus grands hôtels-casinos, les plus récents et les plus excentriques. Leurs architectures sont surprenantes et féériques avec leurs salles de spectacles utilisées pour de grands shows à thèmes…

Les plus fameux sont sûrement :
– Le « Caesars Palace » avec ses 12 000 m2 consacrés aux jeux dans un décor de style romain antique.
– Le « Venitian » qui s’étend sur 10 000 m2, avec sa spectaculaire salle de machines à sous (un jackpot est proposé à un million de dollar !) dans un décor de statue de marbre.
– Le « Wynn », (également 10 000 m2) dans un décor de luxe et de prestige (avec ses 1900 machines à sous).
– Le « Bellagio » et ses 2400 machines à sous accessibles pour tous les budgets (de 1 cents à 1000 dollars, avec là aussi un jackpot à 1 million de dollars). Différentes salles de poker pour les petits et les gros joueurs (au bobby’s room le droit d’entrée est de 20 000 dollars !).

Las Vegas by night !
Las Vegas by night !

Las Vegas a aussi inspirée les cinéastes et les romanciers. Il existe une liste très impressionnante de films et de romans dont le héros est « Sin city » …
Des films comme « Ocean’s Eleven » de Steven Soderbergh, « Casino » de Martin Scorcese, « Las Vegas Parano » de Terry Guilliam, « Very Bad Trip » de Todd Phillips, « Rain Man » de Barry Lewinson, « Proposition indécente » d’Adrian Lyne, « Show Girl » de Peter Verhoeven, etc.
Des romans comme « Sous les néons » de Matthew O’Brien, « Zéropolis » de Bruce Bégout, « Sinatra Confidential – Showbis & mafia » de Shawn Levy, « Las Vegas parano » de Hunter S.Thompson, « Babylone Vegas » de José Luis Muños, « Le festin de l’araignée » de Maud Tabachnik, « American Tabloïd » de James Ellroy, « La lune était noire » de Michael Connelly etc.

« On Las Vegas : I love that town. No clocks. No restrictions ». Marlene Dietrich.

 

On the road !
On the road !

Planète Découverte vous propose 3 voyages dans l’Ouest Américain, qui font tous escale dans cette étape incontournable qu’est à Las Vegas pour aller goûter à la démesure ! Partez avec nous aux Etats-Unis dans un de nos voyages conçus pour permettre une immersion complète dans les endroits clefs du Far West !

Pierre.

Les mystérieuses lignes de Nazca ! 

Géoglyphe dit du "Colibri" !
Géoglyphe dit du « Colibri »

Les mystérieuses lignes de Nazca

Les géoglyphes de Nazca ou lignes de Nazca sont un des plus grands mystères archéologiques au monde! Elles sont le plus exceptionnel exemple de géoglyphes qui soit sur terre, incomparable par leur étendue, leur ampleur, leur quantité, leur diversité, leur nature et leur taille !

L’énigmatique « astronaute » à tête d’oiseau ?
L’énigmatique « astronaute » à tête d’oiseau ?

Ce sont de gigantesques figures tracées sur le sol de la « Pampa Colorada » dans le désert de Nazca au Sud du Pérou, à 400 kms au Sud de Lima. Pendant plus de 1 000 ans sans interruption, les anciens habitants de la région ont dessiné sur le sol aride une grande variété de figures sur une superficie de 500 km². Les archéologues dénombrent actuellement 800 lignes, 300 figures géométriques plus ou moins complexes (en spirales, ellipses, trapèzes, triangles…) dont certaines font plus d’un kilomètre de long ; 70 dessins d’animaux stylisés (singe, colibri, condor, jaguar, araignée, orque, héron, pélican…) ; des êtres fantastiques (comme l’énigmatique « astronaute » à tête d’oiseau) et des représentations de plantes biomorphes de 5 à 230 mètres de long.

Le singe !
Le singe

Et on découvre encore de nouvelles figures ! Par exemple celles mises à jour à la suite d’une tempête de sable et observées par le pilote et archéologue Eduardo Herrán Gómez de la Torre en août 2014. Lors d’un vol, il aperçut avec stupéfaction les figures d’un serpent, d’un camélidé et d’un oiseau jamais recensés ! Également, en avril 2018, furent détectés grâce à des drones et des données satellitaires 50 nouveaux géoglyphes, dont les lignes étaient trop fines pour être vues à l’œil nu…

Oiseau et calendrier astronomique !?
Oiseau et calendrier astronomique

Un des mystères de ces géoglyphes c’est que ces figures sont invisibles depuis le sol, on n’y distingue que des lignes ! Ainsi, quand le conquistador Pedro Cieza de León se rend dans cette région en 1553, il fait mention dans son livre « chronique du Pérou » uniquement de traces de pistes ! L’archéologue Toribio Mejia Xesspe, qui explorait la zone en 1927 à la recherche des civilisations pré-incas, fut le premier à faire état de l’observation de ces lignes dans une revue scientifique, mais son histoire n’eut aucun succès et elle tomba rapidement dans l’oubli ! Il faut attendre 1939 pour qu’un scientifique américain Paul Kosok, qui travaillait sur les réseaux d’aqueducs des environs, les observe depuis un avion et qu’il effectue des clichés de ces fameuses lignes. Il en déduit d’abord que ces lignes font partie d’un système d’irrigation, puis émet l’hypothèse d’un calendrier astronomique géant…

Entrée sur le site des lignes de Nasca ...
Entrée sur le site des lignes de Nasca …

Dès lors, ces géoglyphes vont fasciner de nombreux archéologues et savants du monde entier. La plus célèbre et la plus extraordinaire est Maria Reiche, une mathématicienne Allemande qui consacra une grande partie de sa vie (45 années) à l’étude de ces lignes du désert de Nazca. Née à Dresde en 1903, elle se rend au Pérou en 1932 pour faire l’éducation du fils du consul allemand à Cuzco. Fascinée par ce pays, elle décide d’y rester. A Lima, elle fait la rencontre de l’archéologue américain Paul Kosok, dont elle devient l’assistante dans ses recherches sur les lignes de Nazca. En 1948, quand Kosok repart aux États-Unis, elle reste seule et continue les recherches.  Elle vit dans une petite cabane en bois dans le désert, au milieu des lignes. A sa mort, cette petite cabane devient un petit musée qui permet de rentrer dans son univers, avec des photos, ses croquis, ses notes… Elle publie en 1949 « Le Mystère dans le Désert » où elle explique sa théorie : selon elle, ces lignes représentent un calendrier astrologique (qui pointe dans la direction de plusieurs constellations) utilisé pour l’agriculture. En effet, certaines lignes montrent la position exacte du soleil levant et couchant pendant les solstices d’hiver et d’été… Nazca lui doit la préservation du site, sa renommée, ainsi que sa préservation et sa nomination au Patrimoine Mondiale de l’Humanité.

Maria Reiche.
Maria Reiche.

D’autres théories plus ou moins pertinentes :
Le documentariste Tony Morrison pensa que les lignes étaient conçues pour relier des Huacas (sites de cérémonies). Jim Woodman avança l’idée que les Nazcas connaissaient la montgolfière, leur permettant d’observer les lignes. Selon Georges Von Breunig, les lignes seraient de gigantesques pistes de course à pied. Henri Stierlin voit dans ces mystérieux tracés une fonction précise : la création de vastes tissus funéraires de dimensions extraordinaires qui servaient d’enveloppe aux défunts dans leur Voyage vers l’au-delà.

D’autres avancent que les lignes auraient été destinées à être vues par les dieux depuis le ciel. Comme l’anthropologue Johann Reinhard qui émet l’hypothèse qu’elles correspondent au culte de l’eau et de la fertilité (divinités qui étaient forcément très importantes dans une région aride) les lignes auraient été des chemins sacrés pour les invoquer.

Piste d'atterrissage pour ET !
Piste d’atterrissage pour ET !

Sans oublier, bien sûr, la fameuse théorie « populaire » des pistes d’atterrissage pour engins spatiaux extraterrestres !!!

Ce que l’on sait :
D’abord, l’authenticité des lignes et géoglyphes de Nazca est indiscutable, la communauté scientifique est d’accord sur ce point. Les lignes de Nazca auraient été créées par les peuples des civilisations de Paracas puis de Nazca, des civilisations pré-incaïques, sur une période allant de 500 av. J.-C. à l’an 500 apr. J.-C.

Concernant le mode de fabrication, la plupart des scientifiques s’accordent à dire qu’il reposait sur des méthodes géométriques comme le quadrillage. Une technique qui consiste à mettre des repères au sol afin de reproduire les figures désirées à grande échelle.

L'araignée !
L’araignée !

Quant à la réalisation des dessins, les Nazcas retiraient les pierres noircies par le soleil et les disposaient en tas de part et d’autre des lignes de manière à laisser apparaître le sol en dessous plus clair, riche en gypse. Le climat aride (Nazca est un des endroits les plus secs de la planète, il pleut environ ½ heure par an !) a par la suite permis de conserver ces motifs en parfait état au fil des siècles.

Dans tous les cas, quand les Paracas puis les Nazcas firent de leur désert une gigantesque œuvre d’art, ils ne pensaient pas qu’ils étaient en train de créer un des plus fabuleux débats archéologiques des temps modernes ! Débat qui n’a pas fini de fasciner les scientifiques, les mystiques et tous les voyageurs qui ont la chance de se rendre à Nazca.

Planète Découverte vous propose de vous faire découvrir ces fantastiques lignes de Nazca l’une des zones archéologiques les plus impressionnantes au monde et un exemple extraordinaire de l’univers magico-religieux traditionnel dans un magnifique et authentique voyage au Pérou.

Pierre

 

Planète Découverte vous guide sur les traces de la civilisation Maya.
palenque-palacio-mexique
Site Maya de Palenque.

Planète Découverte vous guide sur les traces de la civilisation Maya.

Les Mayas sont certainement le plus légendaire des peuples « des Amériques ». Beaucoup de mystères entourent encore cet étonnant peuple du Yucatan qui continue à nourrir de nombreux fantasmes !

Pendant plus de deux siècles, on ne savait presque rien des Mayas…la forêt tropicale avait repris ses droits, leurs cités étaient alors englouties sous une végétation luxuriante. De plus, après la conquête espagnole du XVIe et XVIIe siècle, les prêtres occidentaux brulèrent la quasi-totalité des livres en écorce de figuier des ,Mayas seulement quatre d’entre eux ont été miraculeusement sauvés !

uxmal-2
Pyramide maya d’Uxmal.

L’intérêt pour ces civilisations précolombiennes commence seulement au XIXe siècle avec les premiers explorateurs et archéologues qui vont partir à la découverte de ces vestiges perdus. Ils donneront à ces peuples une image romantique : un peuple pacifique possédant de grandes connaissances et qui, protégé par leur forêt impénétrable, passait leur temps à contempler les étoiles et à décrypter les mystères de l’univers !

L’évolution des connaissances a permis de changer cette vision fort romanesque. Car si les anciens Mayas étaient de grands bâtisseurs, de fabuleux artistes et de remarquables savants, ils étaient aussi de terribles guerriers qui se battaient régulièrement entre cités voisines. Les sacrifices humains (exécutés comme un rituel dont le but métaphysique était de nourrir les dieux) sont aussi attestés, même s’ils ne furent jamais pratiqués à la même échelle que chez les Aztèques, qui eux aimaient se « vautrer » dans le sang !

Leur religion, fondement de leur culture, joua un grand rôle. Elle était fondée sur le principe de l’influence du cosmos sur les Humains, d’où l’importance de rendre hommage aux dieux par des rituels. Certains de ces rites anciens et traditions ancestrales continuent de s’exprimer aujourd’hui dans un syncrétisme de foi chrétienne et maya.

Contrairement à la civilisation andine des Incas, les Mayas ne constituaient pas un « empire » uni avec à sa tête, un seul souverain. Leur organisation politique en cités indépendantes et rivales chacune gouvernée par sa propre hiérarchie (organisation qui rappelle celle des Grecs antiques) donnait lieu à de nombreux conflits entre ces cités-états.

temple-maya
Temple maya au cœur de la forêt

Chaque société maya est divisée en trois ordres : la noblesse, le clergé et le peuple. La noblesse et les prêtres vivaient dans de grandes villes édifiées autour de centres cérémoniels (pyramides). Le peuple était constitué majoritairement de paysans qui vivaient autour de ces cités dans des communautés agricoles. A leur apogée leur population globale a été estimée à 20 millions, certaines villes comme Tikal pouvaient atteindre les 70 000 habitants.

chichen-itaza
Chichen Itza et tortue

Tout en s’inspirant des découvertes et des idées héritées des civilisations plus anciennes comme celle des Olmèques, les Mayas avaient acquis une grande maîtrise de l’astronomie. Ils avaient mis au point des calendriers perfectionnés avec des années de 365 jours et ils étaient parvenus à construire des observatoires d’une précision telle qu’ils pouvaient prévoir un évènement à quelques secondes près. Grands mathématiciens, leur système mathématique n’était pas décimal (c’est-à-dire de 0 à 9), mais vigésimal (le changement de « dizaine » se fait à 20). L’ensemble des symboles mathématiques permettait, même aux gens privés d’instruction, d’effectuer des additions et des soustractions à des fins commerciales. Selon les Mayas, certains chiffres étaient plus sacrés que d’autres en raison du rôle spécial qu’ils jouaient. Le 20 en faisait partie, car il correspondait au nombre de doigts et d’orteils sur lesquels les humains pouvaient compter ! Ils possédaient une écriture hiéroglyphique qui n’a pas encore pu être complètement déchiffré, car ces cités-états ne parlaient pas forcement la même langue.

chichen-itza-temple-maya-mexique
Chichen Itza

Ils furent aussi de grands bâtisseurs, avec une conception de l’architecture comme le prolongement de la nature, elle doit reproduire l’ordre du monde. En respectant ce concept, ils bâtirent des temples-pyramides imposants, des palais grandioses et des cités majestueuses.  Ils tracèrent dans la jungle et les marais de vastes réseaux d’échanges commerciaux avec des cités lointaines. Ils défrichèrent de vastes étendues de forêts tropicales pour bâtir d’imposantes structures, mais aussi pour aménager des terres cultivables et, là où l’eau de surface était rare, ils bâtirent d’immenses réservoirs souterrains d’eau de pluie. La base de leur économie était l’agriculture et ils avaient toujours besoin de plus de terres arables. Ils cultivaient principalement le maïs, d’ailleurs le mot « maya » viendrait du mot «maïs», une céréale qui tient une place capitale dans la vie quotidienne des Mayas et dans les mythologies précolombiennes au point qu’ils se sont désignés eux-mêmes comme des « hommes de maïs »! Ils cultivaient aussi le coton et le cacao autre culture importante, car elle leur servait de monnaie.

fresques-maya
Fresque maya

Leur origine serait dans la région du Yucatan, on retrouve des traces des Mayas dès 2600 avant J.-C. Leur territoire serait aujourd’hui le sud du Mexique, le Guatemala, le nord de Belize et l’ouest du Honduras et du Salvador. L’Histoire maya se caractérise par des cycles de grandeur et de décadence: des cités florissantes qui subissent un déclin rapide, remplacées par d’autres.  Ils atteignent leur apogée autour du IIIe siècle ap. J.-C. et le déclin de la civilisation maya a commencé vers 900 ap. J.-C. pour des motifs mystérieux !?  L’hypothèse la plus vraisemblable serait que la région commença à souffrir d’une sécheresse prolongée. La nourriture se fit plus rare, les villes se firent la guerre entre elles… Inexorablement, cette civilisation déclina et sombra. Les Mayas du sud vont abandonner leurs villes et les Mayas du nord vont intégrer la civilisation Toltèque vers 1200 ap. J.-C. Quand les conquistadors espagnols débarquèrent en pays Maya début XVIe siècle, ils ne rencontrèrent jamais la florissante civilisation!

plage-de-tulum-yucatan-mexique
Plage du Yucatan

De nos jours, la population maya est estimée entre 6 et 10 millions d’individus. Certains sont intégrés dans les cultures modernes des pays où ils résident, d’autres continuent à mener une vie plus traditionnelle et distincte culturellement, souvent en parlant toujours l’une des langues mayas.

Planète Découverte vous invite à nous suivre à la découverte des Mayas d’hier et d’aujourd’hui à travers les sites ancestraux du Yucatan, à la rencontre des derniers descendants de cette grande civilisation.

« Quand les hommes de Cortés ont débarqué ici, ils ont demandé en espagnol: Comment s’appelle cet endroit ? Les Mayas leur ont à chaque fois donné la même réponse: Yucatán ! Dans leur langue ce mot signifie: Je ne vous comprends pas ». Un autre monde – Barbara Kingsolver

Pierre