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Geisha, entre mythe et réalité !

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Geishas ou geikos !

Geisha, entre mythe et réalité !

 

Selon la geisha Mineko Iwasaki (héroïne et co-auteur du livre « Ma vie de geisha »), elles appartiennent au « monde des fleurs et des saules », et  doivent avoir la délicatesse d’une fleur ainsi que la force et la souplesse d’un saule !

 

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Geiko !

Le nom « geisha » (芸者) signifie « personne de l’art », « gei, 芸 » art et « sha者 » personne. Une geisha est donc littéralement une « personne qui pratique les arts ». Elles doivent être très raffinées, maîtriser de nombreux arts traditionnels japonais (musique, danse, cérémonie du thé, art floral…), posséder une excellente culture générale et prendre part à tous types de conversations pour divertir leurs riches clients tout en les valorisant. Leur rôle est en quelque sorte semblable à celui d’une dame de compagnie de prestige, principalement pour des diners entre riches hommes d’affaires ou d’hommes politiques importants. Une tradition nippone qui perdure jusqu’à aujourd’hui…

 

 

 

Il faut définir le concept de geisha dans la société japonaise dont elles sont un des symboles !

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Obi !

En Occident, le rôle de geishas est confus, elles véhiculent un certain nombre d’idées reçues et de fantasmes, par exemple elles sont fréquemment comparées à des escort girls voire des prostituées… L’imaginaire occidental a créé cette dérive « exotique » qui peut s’expliquer de plusieurs façons. D’abord par leur tenue, le maquillage blanc sur leur visage et le port du kimono avec le « obi » (la ceinture de soie portée sur le kimono et formant un nœud dans le dos) peuvent être confondus avec la tenue des « Tayû » ou  « Oiran » (des courtisanes de haut rang ou prostituées de luxe) de l‘ère Edo (1600 – 1868). Mais aussi et surtout à cause des romans et des films comme « Mémoires d’une geisha » portés maladroitement à l’écran à la sauce hollywoodienne qui ont propagé des idées fausses ou exagérées. Et, de façon plus anecdotique, l’accessoire sexuel « boules de geisha », n’est connu sous ce nom qu’en Occident, alors que son origine relève du taoïsme et du tantrisme (philosophie chinoise et indienne) !

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Geishas et pousse-pousse !

Cette confusion s’explique aussi par la relation particulière qu’entretiennent les geishas avec leur mécène appelé « danna ». Il est leur protecteur censé les « parrainer » et leur apporter la stabilité financière. Il doit subvenir à l’ensemble de leurs besoins, leurs faire de somptueux cadeaux (kimonos dont le coût dépasse fréquemment 500.000¥  +/- 4 100 € …), payer leurs loyers … ou leur donner une rente couvrant tous leurs frais. Devenir un danna est un investissement très onéreux, mais qui confère un prestige social très important. La geisha, en échange, accorde à son danna toute son attention ! Il faut dire aussi que le danna achetait (ce n’est plus vraiment le cas maintenant!) la virginité d’une geisha, officiellement pour des questions de réputation et pas forcément pour en « bénéficier » physiquement. De nos jours, elles ont toujours des mécènes, mais le célibat, qui auparavant était une condition obligatoire, semble de moins en moins respecté.

Il faut également signaler que, depuis 1779, un décret du Shogun qui officialise le métier de geisha indique clairement que, selon la loi, seules les prostituées pouvaient avoir des relations sexuelles avec leurs clients, et donc pas les geishas. En même temps, cette interdiction est toujours restée officieuse pour des questions de prestige et d’élégance envers ces garantes de la délicatesse et de la tradition nippone.  De plus, avoir des relations sexuelles avec un client peut avoir des conséquences graves pour la geisha, elle pouvait perdre sa position honorable, être « destituée » et ne plus être considérée que comme une prostituée.

Si vous souhaitez passer une soirée en leur honorable compagnie, il faut être recommandé par une personne de confiance, un habitué en quelque sorte. Elles doivent être en confiance et connaitre les personnes avec qui elles partagent « leur art ». D’ailleurs, si quelqu’un les aborde elles appliquent à la lettre la règle du « ichigensan okotowari » (le refus poli) !  Elles ne parlent jamais d’argent avec les « clients », ils ne paient rien sur place, ils recevront la facture chez eux quelques jours plus tard. Et il leur faudra débourser beaucoup !

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Ne pas toucher aux geishas !

Il est vrai que pour devenir « geisha » il faut suivre un enseignement long, rigoureux et très difficile. Aujourd’hui c’est une démarche volontaire de la part des jeunes filles de suivre cet enseignement, même si elles commencent leur formation alors qu’elles sont encore des enfants ! Auparavant, certaines familles modestes vendaient leurs enfants à des maisons de Geisha et ces maisons veillaient alors à leur éducation, à leur gîte et à leur couvert. Une stricte éducation commençait alors sous la direction d’une « matrone » (Okaasan).

 

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Geishas d’antan !

 

Historiquement :

On trouve des « traces » des geishas dès le XVe siècle. Étonnamment, les premières geishas étaient des hommes, dont le travail était principalement de divertir, par des chants et de la musique, les clients des maisons de thé (お茶屋, ochaya), ils étaient l’équivalent au Japon des bouffons ou troubadours du Moyen Âge en Europe. Au XVIIIe siècle, apparaissent les premières geishas de sexe féminin appelées « Onna geisha » (女芸者), littéralement : femme geisha. Elles devinrent rapidement plus nombreuses que les hommes et le processus s’inversa. Ce furent alors les hommes qui prirent le nom d’ « otoko geisha » (男芸者), homme geisha, pour se différencier des femmes. Et à partir de 1800, toutes les geishas étaient des femmes.

En 1779, un décret du Shogun officialisa le métier de geisha et les obligea à résider dans des « quartiers réservés ».

Au début du XXe siècle, certaines voulurent faire évoluer le métier en s’occidentalisant,  mais la majorité des geishas s’opposèrent à cette modernisation et se posèrent en gardiennes de la tradition.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elles durent aller travailler en usine pour soutenir l’effort de guerre.

Aujourd’hui, la « culture » geisha est toujours d’actualité. Et même si leur nombre n’a cessé de décroître depuis le début du XXe siècle, on assiste ces dernières années à un très léger regain. Elles seraient entre 600 et 1000 au Pays du Soleil Levant (selon différentes sources). La plupart vivent à Kyoto, où elles sont connues sous le nom de « geiko » (芸妓), alors que leurs apprenties sont appelées des « maiko » (舞妓, enfant qui danse). Elles sont regroupées dans les cinq Hanamachi (花町)  (« villes de fleurs »), Gion, Pontochô, Miyagawachô, Kamishichiken et Shimabara.

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Geisha et maiko ?!

Pourtant dans le Japon contemporain, on les retrouve partout ( !) sur les affiches publicitaires dès qu’on atterrit au Japon, sur les cartes postales ou les éventails en tissu des boutiques où se pressent les touristes… A Kyoto, elles hantent les rues pavées du quartier de Gion notamment dans la rue Hanam-Koji qui est bordée de restaurants chics et traditionnels où les touristes les attendent fébrilement en espérant croiser une geiko ou une maiko. Soudainement et fugacement on en voit une passer à pas rapide chaussée de sandales de bois (geta), sortant d’une machya (maison traditionnelle en bois) ou d’une maison de thé, inaccessible et superbe comme des mirages tout droit sortis de l’époque Edo.

Chacun a son opinion sur les geishas et leur fonction dans le Japon moderne, mais il est sûr qu’elles sont des témoins et des symboles de la tradition multiséculaire nippone. Il faut définitivement se rendre au Japon et particulièrement à Kyoto pour se faire une opinion de visu et rencontrer ses témoins délicats et élégants d’une époque qui semble appartenir au passé !

 

Geiko !
Geiko !

 

 

 

« Elle peint son visage pour cacher son visage, ses yeux sont une eau profonde, la geisha est l’artiste d’un monde flottant, elle danse, elle chante, elle vous diverti, tout ce que vous voulez, le reste ce sont des ombres, le reste c’est un secret. » Mémoires d’une geisha, de Yuki Inoue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre

 

 

Avec Planète Découverte au pays des Samouraïs

 

Avec Planète Découverte au pays des Samouraïs

 

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Samouraïs

Le Japon d’hier et d’aujourd’hui fascine ! Il évoque à lui seul la performance, l’organisation tout autant que la stupeur et le tremblement ! Plusieurs curiosités s’imposent et le Samouraï fait assurément partie de l’image emblématique du Pays du Soleil levant ! Mais qui était-il vraiment ?

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La Pierre et le Sabre.

En Occident, le mot Samouraï est passé dans le langage courant. Il est devenu populaire grâce au cinéma dans des films comme « les 7 Samouraïs »,  « les 47 Rônins », « le dernier Samouraï » (…), mais aussi par des romans comme « La Pierre et le Sabre » de Eiji Yoshikawa,  « Shogun » de James Clavell, « Le Clan des Otori » de Lian Hearn (…) et, bien sûr, par la culture manga…

 

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Manga de Samouraï!

Étymologiquement, Samouraï (侍) vient du verbe « saburau » qui signifie « servir ». Le Samouraï est un guerrier qui combat pour l’Empereur, pour un Shôgun (chef de guerre qui détenait le pouvoir militaire au nom de l’Empereur) ou pour un Daymio (seigneurs). Il est avant tout au service d’un maître auquel il est uni par un code qui exige une totale loyauté. Depuis son enfance, il est éduqué et formé pour le servir et il doit être prêt à lui donner sa vie. En échange de ses services, le Samouraï recevait des terres ou un salaire fixe en boisseaux de riz, ainsi qu’un rang social et le droit de porter un nom. Lorsque celui-ci perdait son maître, sa vie n’avait plus de sens et il devenait un rônin ce qui signifie « vagabond » ou un ninja, mercenaire qui se vend au plus offrant.

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Samouraï devant son Shogun.

Leur vie est régie par le Bushido (« la voie du guerrier »), un code d’honneur comprenant 47 principes moraux influencés par le bouddhisme zen qu’il est tenu d’observer. Ce recueil fut élaboré au fil des siècles, mais réellement codifié qu’au XVIIe siècle par le samouraï Taïra Shigésuké. Leur éthique repose sur des valeurs fortes comme l’endurance, la fidélité sans faille, la sincérité, la maîtrise de soi, l’ascétisme, le détachement et le sacrifice. Son unique finalité demeure la mort, qu’il accepte avec sérénité et qu’il espère avec splendeur.

« Si seulement, nous pouvions tomber comme les fleurs de cerisier au printemps…si pures, si lumineuses ! ».

Ces valeurs extrêmes expliquent que, pour ces hommes, la guerre n’était pas perçue négativement, car elle était avant tout l’expression de l’éternel combat de l’Ordre contre le Chaos.

« …Un Samouraï n’aime ni ne hait aucune créature. Il est sans passion, sans doute, et n’éprouve ni regret dans la défaite ni joie dans la victoire. Il est un Univers de Paix et accompli avec Sérénité, les devoirs de son état… ».

Lorsque ceux-ci étaient déshonorés, ils devaient pratiquer le suicide rituel appelé Seppuku, plus connu en Occident sous le nom d’Hara-kiri, consistant à s’éventrer avec son tanto (un petit poignard), aidé généralement par un ami qui devait lui trancher la tête d’un rapide coup de sabre. Ce rituel devait révéler la pureté de leur âme qui résidait, selon la croyance de l’époque, dans leur ventre.

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Armes de Samouraï.

Les Samouraïs appartenaient au plus haut rang de la caste militaire des Bushis (guerriers) qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans. Il combattait à cheval revêtu d’un casque (kabuto) qui pouvait être décoré afin d’impressionner l’adversaire avec des représentations des Kamis (divinités) ou le blason du clan et d’une armure souple faite généralement d’étroites bandes d’acier liées entre elles par des cordes ou des pinces. Son arme favorite est l’arc (yumi) et il avait le droit et le privilège de porter les sabres appelés Katana « l’âme du samouraï » et le wakizashi « la lame d’honneur », un petit sabre qu’il obtenait à l’âge de 15 ans lors d’une cérémonie appelée genpuku où il prenait son nom d’adulte et devenait Samouraï. Devenir Samouraï était chose très difficile, et pour la petite histoire, le premier étranger à avoir obtenu ce privilège était un esclave africain du Mozambique.

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Yasuke, premier Samouraï étranger.

En plus d’être des combattants, ils occupent en temps de paix des fonctions administratives, ils sont chargés de faire respecter la loi pour le suzerain. Ce sont aussi des hommes cultivés qui excellent dans les arts comme la calligraphie (Shodo), l’art floral (Ikebana), la cérémonie du thé (chado) ou la poésie.

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Historiquement les Samouraïs apparaissent dans le Japon du XIIe siècle. Ils sont d’abord une milice créée pour protéger le nord de Honshu, alors menacée par les Aïnous (peuple aborigène de l’île d’Hokkaido). Les Samouraïs ont rapidement, grâce à leur discipline et à leur force de frappe, imposé la loi du sabre partout à travers le pays.

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Samouraï au combat!

Les empereurs ont fait appel à leur science du combat ainsi qu’à l’efficacité de leur entraînement pour défendre leur royaume. Avec l’arrivée de l’ère moderne en 1868 (restauration Meiji), l’empereur et son gouvernement (qui comportait pourtant de nombreux samouraïs) pensent qu’une armée avec des fusils et des canons serait plus adaptée. La caste des Samouraïs devient alors obsolète et le port du sabre sera désormais réservé aux officiers. La propagande nippone pendant la 2de guerre mondiale a par ailleurs ravivé les valeurs associées au Samouraï.

Encore aujourd’hui, à l’image du chevalier médiéval occidental, le Samouraï demeure le modèle l’idéal de la société traditionnelle japonaise et en constitue, de par son éthique, la figure héroïque. Certains considèrent même que ce modèle ainsi que la fidélité et le respect qu’ils ont pour la hiérarchie est à l’origine du dynamisme du Japon durant les deux derniers siècles, et plus particulièrement celui de son économie dans la seconde moitié du XXe siècle.

Le « Traité des Cinq Roues » établi par le plus fameux des Samouraïs Miyamoto Musashi (1584-1645) est encore scrupuleusement appliqué par de nombreux chefs d’entreprise.

Samouraï à cheval.

Dans le monde contemporain de l’économie, les salariés se réfèrent à l’esprit Samouraï de servitude et de fidélité au chef et à leur entreprise. Ainsi 92% des salariés nippons déclarent ne pas prendre toutes leurs vacances et renoncent au moins à la moitié de leurs jours pour en faire « don » à leur société. Le Karoshi (littéralement « la mort de fatigue au travail ») est un véritable fléau au Japon, il est reconnu comme une maladie professionnelle depuis les années 1970. Les salariés se tuent de toute évidence à la tâche et l’esprit d’appartenance à une entreprise est encore très fort.

Le Japon est avant tout un pays fidèle à ses traditions qu’il intègre dans son ultra modernité. C’est ce qui rend le Pays du Soleil Levant fascinant.

 

 

Pierre B.

Planète Découverte vous emmène au Pays du Manga
L'univers des Mangas !
L’univers des Mangas !

Planète Découverte vous emmène au Pays du Manga

 

Manga en Kanji
Manga en Kanji

Manga 漫画 En japonais, on peut le traduire littéralement par « image dérisoire », « image légère », ou encore « esquisse rapide » ! Il  est composé de « man » (漫), « divertissant », « involontaire », mais aussi « exagéré » (qui peut être interprété comme caricature) et de « ga » (画), qui désigne le « dessin », la « peinture » ou toute image dessinée (comme l’estampe). Au Japon, « Manga »  désigne les bandes dessinées en général. En Occident, on emploie la plupart du temps ce terme pour désigner les bandes dessinées japonaises ou pour nommer des produits visuels s’y référant (dessins animés, style graphique, etc.). Des légendes racontent que le premier Manga aurait été envoyé par un amoureux à sa fiancée qui, pour lui plaire, décida d’écrire une lettre d’amour avec des images! Historiquement, dès l’époque médiévale, les Japonais reproduisent de longs récits peints sur des rouleaux de papier appelés e-makimono, sorte de prototypes du Manga ! À la fin du XVIIIe siècle, le terme « Manga » est employé par des artistes pour décrire leurs dessins. Au début du XIXe siècle, Hokusai, le peintre de la célèbre « vague de Kanagawa», utilise ce mot et donne à ses estampes le titre « Hokusai Manga ». Il y caricature des personnages populaires qui ont fini par donner naissance à une forme d’expression graphique à part entière. C’est d’ailleurs son œuvre qui fit connaître ce mot en Occident.

Vague de Kanawaga, Hokusaï
Vague de Kanawaga, Hokusaï
Kitazawa Rakuten, journal Jijishinpô
Kitazawa Rakuten, journal Jijishinpô

 

Mais il faut attendre le XXe siècle pour que le mot «Manga » prenne le sens spécifique de « bande dessinée» d’abord pendant l’ère Meiji (1868-1912) avec la publication en 1902 d’une véritable bande dessinée japonaise créée par Kitazawa Rakuten dans le supplément du dimanche « Jiji » paru dans le journal Jijishinpô, puis après la Seconde Guerre mondiale et l’occupation américaine où le Manga va s’inspirer des techniques de dessin des comics américains des années 50.

 

Notons ici l’étonnante influence des « gros yeux » ! En effet Osamu Tezuka, Mangaka fondateur du Manga moderne, qui va imposer le terme pour qu’il ne désigne plus que les bandes dessinées, était tombé sous le charme des grands yeux de la Blanche Neige de Disney qu’il trouvait très expressifs et il décida de les intégrer à ses dessins : le concept est resté !

Pendant les années 1960-1970, le marché du Manga tel que nous le connaissons aujourd’hui s’impose et crée ses codes et caractéristiques. Son importance ne cesse de grandir, aujourd’hui l’édition du Manga représente plus d’un tiers de l’ensemble de l’édition japonaise par ses tirages et près d’un quart par ses revenus.

Les Mangas ont donc maintenant chacun leur code graphique et sont définis en fonction du public auquel ils sont destinés.

Voici les principaux genres de Manga :

Pokémon de Hidenori Kusaka
Pokémon de Hidenori Kusaka

 

Le « Kodomo » : Ces Mangas ciblent un public très jeune, de 6 à 11 ans ; Kodomo signifiant enfant. Il est censé avant tout divertir les petites filles et les petits garçons. Certain ont un grand succès comme « Pokémon » de Hidenori Kusaka ou « Astro boy » de Osamu Tesuka…

 

Naruto !
Naruto

 

Le « Shônen » : Destiné aux garçons, de 10 à 15 ans environ ; Shônen signifiant adolescent. Il est censé encourager et développer des énergies positives telles que le courage, l’amitié ou encore l’altruisme. Il met en avant un garçon adolescent auquel le lecteur s’identifie, mais la plupart du temps il possède un talent caché qui lui permettra d’accomplir de grandes choses. Exemples: « Dragon Ball » de Akira Toriyama ou « Naruto » de Masashi Kishimoto

 

L’académie Alice de Tachibana Higuchi
L’académie Alice de Tachibana Higuchi

 

 

Le « Shôjo » : Il s’adresse aux écolières, collégiennes; Shôjo signifiant jeune fille. Il est un peu la version du Shônen pour les filles adolescentes. Les récits parlent de sujets variés tels que la musique, le sport, la mode avec toujours des histoires d’amour ! La plupart du temps ils sont réalisés par des dessinatrices. Exemples : « L’académie Alice » de Tachibana Higuchi ou « Tôkyô mew mew » de Reiko Yoshida ou « Nana » de Ai Yazawa…  NB : on peut parfois même trouver des mélanges de style Shōjo/Shōnen .

 

 

Le Sommet des dieux de Jiro Taniguchi
Le Sommet des dieux de Jiro Taniguchi

Le « Seinen » : destiné à un public plus adulte ; Seinen signifiant jeune adulte. Il aborde des thèmes très variés tels que le thriller, la guerre, les sports de combat… souvent orientés vers l’apprentissage et la difficulté de la transition adolescent / adulte. On retrouve des sujets abordés dans les Shômens, mais les intrigues sont plus complexes et les personnages plus subtils, les scénarii sont moins idéalisés et graphiquement ils sont beaucoup plus réalistes, plus sobres. Exemples : « Akira » de Katsuhiro Ōtomo ou « L’Homme qui marche » ou le «Sommet des dieux» de Jiro Taniguchi ou « La vie de Bouddha » de Osamu Tezuka ou « Samurai Champloo » de Shinichirō Watanabe et Sato Dai, « Tueur » de Hiroshi Hirata…

 

 

Le roi des ronces de Yuji Iwahara
Le roi des ronces de Yuji Iwahara

Le « Young Seinen » : Entre le Shômen et le Seinen, il s’adresse à un public de lycéens et d’étudiants. Il traite pour la plupart du temps de science-fiction ou de sport ou de combat. Les dessins sont souvent plus réalistes, et on y trouve souvent des jeunes filles plus dénudées ! Exemples : « Gunnm » de Yukito Jishiro ou « Hajime no Ippo » de George Morikawa ou « Le roi des ronces » de Yuji Iwahara…

 

 

Danse vers les étoiles de Masahito Soda
Danse vers les étoiles de Masahito Soda

Le « Josei » : L’équivalent féminin du Seinen, surnommé «ladies comics» avec des intrigues plus complexes que dans le Shôjo. Les sujets de prédilections de ce style de Manga sont les préoccupations des jeunes femmes modernes sur le célibat, le travail, le partenaire idéal, les relations amoureuses… Exemples : « Intrigues au pays du matin calme » de Natsuki Sumeragi ou « Nonamour » de Kyoko Okazaki ou « Danse vers les étoiles » de Masahito Soda…

 

 

 

Astro Boy d'Osamu Tezuka
Astro Boy d’Osamu Tezuka
Albator de Leiji Matsumoto
Albator de Leiji Matsumoto

 

L’ « Anime » : Prononcé animé, il s’agit de films d’animation japonais. Ils ont fait connaitre en Europe et en Amérique le style Manga. Au Japon, ils ont connu un grand succès dès la sortie de la série, « Astro Boy », en 1963. Elle est suivie en 1965 du « Roi Léo » puis des films de science-fiction comme « Goldorak » et « Albator ». Ceux-ci arrivent en Europe en 1978 suivi de « Candy » et de « Tom Sawyer ».

 

 

Personnages de Hayao Miyazaki
Personnages de Hayao Miyazaki

 

En 1997, en Europe, le public découvre fasciné les réalisations de Hayao Miyazaki telles que « Princesse Mononoké », « le Voyage de Chihiro » ou « le château dans le ciel », « le tombeau des lucioles »…

 

 

Ghost in the shell !
Ghost in the shell !

Mais aussi « Ghost in the shell » de Mamoru Oshii et les personnages « Pokémons » créés par Satoshi Tajiri.

 

 

 

Urotsukidoji de Toshio Maeda o
Urotsukidoji de Toshio Maeda o

 

Le « Hentai » : ce mot peut être traduit par perversion en Japonais. Ce sont les Mangas réservés aux adultes, interdit au moins de 18 ans ! Pour un public très averti ! Exemple : « Urotsukidoji » de Toshio Maeda ou « Dragon Pink » …

 

 

 

Il existe aussi des créateurs de Manga hors du Japon:

Les nourritures de l’âme de Kim Dong Hwa
Les nourritures de l’âme de Kim Dong Hwa

En Corée, on trouve les « Manhwa » (la traduction de Manga en Coréens).  L’auteur de manhwa est appelé manhwaga. Ils apparaissent sous l’occupation japonaise où des Mangas nippons étaient importés! Les auteurs vont s’en servir pour réveiller l’esprit patriotique du peuple coréen pendant la guerre de Corée. Le manhwa va servir la propagande des deux côtés du conflit. Le « soldat Todori » de Kim Yong-Hwan exalte le courage des soldats et rencontre un énorme succès. Aujourd’hui, la Corée du Sud est l’un des premiers pays producteurs et exportateurs de bandes dessinées. Les jeunes auteurs recherchent des innovations radicales tant dans le style des dessins que dans les supports choisis (multimédias). Ils cherchent à faire connaître les manhwas, en se démarquant du Manga japonais auxquels ils sont trop souvent assimilés. Exemple : « La bicyclette rouge » ou « Les nourritures de l’âme » de Kim Dong Hwa ou « Priest » de Hyung Min Woo …

 

Le Fils du Marchand de Xiao Pan
Le Fils du Marchand de Xiao Pan

 

En Chine, c’est le « Manhua », terme désigne la bande dessinée chinoise. Le Manhuajia est l’équivalent du Mangaka japonais. Mais le Manhuajia possède des codes graphiques différents de celui du Mangaka : le dessin y est très souvent très réaliste avec beaucoup de planches en pleine page. On y sent une volonté de ses auteurs de se démarquer du Manga japonais et de se tourner vers la tradition européenne et américaine. Exemple : « My way » de Ji Di Remember de Benjamin ou « Le Fils du Marchand » de Xiao Pan ou « Pourquoi j’veux manger mon chien » de Ah Ko…

 

 

 

 

Les Mangas font partie de la vie des Japonais, ils les accompagnent de l’enfance à l’âge adulte. Le phénomène touche toutes les classes, tous les âges, tous les sexes. On en trouve partout, dans des librairies spécialisées ou non, sur les quais des gares, dans les cybercafés, les salles d’attente des dentistes… On les lit partout dans les Convenience store ouvert 24h/24 avant de les acheter ou pas, à demi éveillés dans les Shinkansen ou les nuits d’insomnie dans sa chambre… Ils ont conquis le monde, les librairies, les salles de cinéma, les télévisons, les écrans d’ordinateur…

Dragon Ball
Dragon Ball

Alors, suivez-nous et partez au Japon avec Planète Découverte pour voir le pays des origines des Mangas grandeur nature !      

 

 

Pierre B

La Calligraphie japonaise

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
La Calligraphie, un art japonais !

La Calligraphie japonaise

 

La calligraphie appelée « Shodo » – l’art de la « belle écriture » – est considéré au Japon et en Orient comme un art majeur. Shodo signifie la voie de la Calligraphie japonaise (Sho pour calligraphie et do pour la voie). C’est une des « voies » menant vers la compréhension du sens de la vie et des vérités éternelles.
Cet art est aussi une « science » qui exige une connaissance approfondie du style et de la manière de tracer les signes d’une écriture! Cette pratique, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, les civilisations orientales la considèrent souvent comme un art initiatique et philosophique, voire même ésotérique. En effet, le pinceau et le trait sont étroitement liés à la pensée et la philosophie. Par le « trait du pinceau » tracé par l’artiste (l’élément central de la calligraphie) s’incarne le processus dans lequel l’homme dessinant rejoint les gestes de la Création. Pour la philosophie Zen le papier blanc personnifie le vide, les signes noirs le plein, le Yin et de Yang de la dualité et la complémentarité, du féminin et du masculin…

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Dans la calligraphie japonaise il n’y a rien de fortuit, chaque ligne et chaque point sont importants ; la direction, la forme et la finesse des lignes, la balance entre les éléments, et même l’espace vide sont porteurs de sens. Elle incarne la recherche du beau, l’harmonie et l’élégance pour procurer une jouissance esthétique et une sagesse millénaire. À travers les travaux calligraphiques s’exprime le rapport entre simplicité et élégance, un des principes de base de l’esthétique japonaise « Wabi-sabi ».

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !

La calligraphie japonaise est une des pratiques Zen, comme le Chado (la cérémonie du thé), l’ikebana (l’arrangement floral), le budo (la voie des arts martiaux japonais : karaté-do,  judo, aïkido et kendo)… La pratique du shodo s’avère primordiale pour les maîtres de la cérémonie du thé qui étudient la calligraphie aussi longtemps et soigneusement que l’action du thé. Il en va de même pour les maitres des arts martiaux qui se servent de l’écriture pour transmettre et démontrer leur aptitude.

Pour pratiquer son art, le calligraphe utilise des pinceaux (fude) généralement en bambou et la pointe en laine ou en poil de blaireau. L’encre est produite en frottant un bâton d’encre de Chine (sumi: amalgame de noir de carbone, ou de suie, et de colle) dans le creux d’une pierre à encre (suzuri) rempli d’eau. Le papier approprié est le papier de riz japonais appelé hanshi.

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !

Kûkai, dit Kôbô Daishi

Kûkai, dit Kôbô DaishiSelon une ancienne légende chinoise, la calligraphie japonaise aurait été inventée par Cang Jie, un ministre de l’Empereur jaune (IIIe millénaire av. J.-C.), lui-même mythique inventeur des caractères chinois. Cet art arrivera au Japon en même temps que les idéogrammes chinois au VIe siècle. Ils furent rapportés par des moines qui allaient étudier le Bouddhisme en Chine. Ces mêmes moines furent les premiers à pratiquer cet art au Japon à partir des textes bouddhiques rédigés en Chinois.

Selon une légende, de grands calligraphes comme Kûkai, dit Kôbô Daishi (774-835), le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingon, aurait, munie d’un pinceau dans chaque main, d’un pinceau entre ses dents et d’un autre à chaque pied, exécuté une œuvre sublime qui impressionna l’empereur du Japon.
Ces maitres Zen vont donner au Shodo ses lettres de noblesse et en faire un art reconnu. La pratique de la calligraphie va donc se répandre parmi les lettrés de la cour impériale, elle est étudiée par les aristocrates et les samouraïs à partir du Xe siècle.

Au cœur de l’ère Heian (794-1185), les calligraphes japonais commencèrent à inventer des styles proprement japonais sur la base des canons de la calligraphie chinoise. Ils créèrent un style basé sur les kana (caractères des deux syllabaires japonais, l’hiragana et le katakana).
De l’époque Kamakura (1185-1333) à l’ère Meiji (1868-1912), l’art de la calligraphie continue à se développer au Japon. De nos jours, l’art de la calligraphie est toujours très en vogue. On la pratique à tous âges, dans tous les milieux et il existe même de nombreux concours de calligraphie, notamment dans les écoles.

Shodo
Shodo

La pratique de la calligraphie japonaise n’a pas que pour but le développement d’une belle écriture suivant une graphie standardisée des lettres comme en Occident. L’art de la calligraphie japonaise (Shodô) vise à donner vie aux idéogrammes d’origine chinoise et aux kana (signes japonais) en leur conférant du caractère. Cette approche orientale de l’art calligraphique ne fait donc pas seulement appel à l’habileté manuelle, mais aussi à la créativité individuelle. Au pays du Soleil Levant, c’est un des Beaux-Arts les plus populaires.

 

« Le calligraphe et sa calligraphie mûrissent ensemble ».
Sun Guoting
Découverte de la calligraphie japonaise en circuit avec Pascal
Carnets Japonais

 

 

 

 

Suivez-nous au Japon pour vous initier à cet art millénaire.

Bon voyage avec nous.

 

 

Pierre

Planète Découverte sous le signe de la Chèvre de bois!

2015 Année sous le signe de la chèvre de bois
2015 Année sous le signe de la chèvre de bois

Planète Découverte sous le signe de la Chèvre de bois !

 

Cette année nous rentrons dans l’« année de la Chèvre » ou « du Mouton » ?!

En effet, comme tous les 12 ans, la même problématique revient lors du Nouvel An : faut-il célébrer l’année de la Chèvre ou du Mouton? Il y a polémique!

Pour mieux cerner la « problématique », il faut se tourner vers la langue chinoise. En effet, en Chine, on célèbre l’année du 羊 (yáng) et selon les dictionnaires chinois – français pour ce caractère, le résultat proposé sera au choix : « chèvre » et/ou « mouton ». Or si l’on regarde la définition de 羊 dans les dictionnaires chinois – chinois, on se rend compte qu’il s’agit en réalité plus d’une sorte de famille d’animaux que d’un animal spécifique. Il est généralement convenu de célébrer l’année de la Chèvre, mais ceux qui fêteront l’année du Mouton n’auront pas fondamentalement tort!

Yang: signe de la chèvre ou du mouton !
Yang: signe de la chèvre ou du mouton !

Donc l’année de la Chèvre de Bois, car on associe toujours un de ces cinq éléments (métal, eau, bois, feu, terre) au signe, a commencé le 19 février 2015 et elle se terminera le 7 février 2016, laissant alors place au signe chinois du Singe de Feu (sans polémique on ne confond le singe avec personne!).

Du signe de la chèvre au signe du Singe !
Du signe de la chèvre au signe du Singe !

Mais la question que tout le monde se pose, c’est que va-t-il se passer cette année qu’elle sera notre destin?

Selon les « spécialistes » de l’horoscope chinois, en cette année de la chèvre, du mouton ou du bouc, on doit s’attendre à tout et surtout à l’inattendu!!! Voilà une prédiction impressionnante!  Des coups de théâtre se produiront tout au long de l’année, il y aura des rebondissements,  des pirouettes en tout genre, bref, l’année sera surprenante, on ne va pas s’ennuyer! Plutôt une bonne nouvelle! Que ce soit les simples péripéties ou les situations terribles qui surviendront, elles finiront de toute façon par s’arranger et il y aura toujours un retournement qui interviendra juste à temps pour prévenir le désastre qu’on croyait inévitable !!!

Comme disait le romancier et dramaturge français Alfred Capus : « Tout s’arrange dans la vie, même mal.»!

Celles et ceux qui vont naître cette année, comme celles et ceux qui sont nés sous le signe de la Chèvre, sont décrits comme étant libres, travailleurs, efficaces, faisant preuve de souplesse, ayant une capacité d’adaptation étonnante, créatifs, doux, sensibles (ce sont des artistes dans l’âme, car ce sont des années propices au développement de tous les arts et plus particulièrement à celui de la musique et du théâtre). Ce signe est aussi le plus doux et le plus féminin des signes chinois. La Chèvre est une grande romantique devant l’éternel! Mais ils sont également, hésitants, capricieux, pessimistes, indisciplinés, opportunistes, dépensiers. Personne n’est parfait!

La couleur des « chèvres » est le rose et le violet et ses nombres porte-bonheur sont les 3, 4, 5, 12, 34, 45 et 54. Elles s’entendent bien avec les gens nés sous le signe du Chat (ou Lapin ou Lièvre, là aussi il y a polémique!) et du Cochon, et très mal avec ceux nés sous le signe du Bœuf et du Serpent! Les goûts et les couleurs…?!

Vous ne le savez peut-être pas, mais vous êtes peut-être une chèvre? Pour être une chèvre, il faut être né une de ces année-là : (de 1907 à 2015) du 13/02/1907 au 01/02/1908 Chèvre de Feu, du 01/02/1919 au 19/02/1920 Chèvre de Terre, du 17/02/1931 au 05/02/1932 Chèvre de Métal, du 05/02/1943 au 24/01/1944 Chèvre d’Eau, du 24/01/1955 au 11/02/1956 Chèvre de Bois, du 09/02/1967 au 29/01/1968 Chèvre de Feu, du 28/01/1979 au 15/02/1980 Chèvre de Terre, du 15/02/1991 au 03/02/1992 Chèvre de Métal, du 01/02/2003 au 21/01/2004 Chèvre d’Eau et du 19/02/2015 au 07/02/2016 Chèvre de Bois.

Il y a des « chèvres » célèbres : Carla Bruni, Bruce Willis, Johnny Hallyday, Julia Roberts, Nicolas Hulot, Nicolas Sarkozy, Nicole Kidman…

Mais rassurez-vous, si vous n’êtes pas une chèvre ou un bouc, vous êtes quand même un animal astrologique!
Mais quel est votre signe dans l’astrologie chinoise?

Vous aurez la réponse dans le tableau qui se trouve à la fin de cet article!

 

Signes du zodiaque d'Asie
Signes du zodiaque d’Asie

Bon à savoir!

L’astrologie occidentale est basée sur le soleil, c’est-à-dire sur une astrologie mensuelle. L’astrologie chinoise, elle, se base sur un cycle lunaire donc à l’année (la seule ressemblance entre les douze signes du zodiaque occidentale est le fait qu’ils soient 12!). L’astrologie chinoise a comme référence 111 étoiles, dont certaines sont des planètes classiques, d’autres des points fictifs (?!) et d’autres sont liées à des légendes ou à des animaux célestes (pourquoi pas!). Chaque cycle lunaire s’établit sur une période de douze ans, elle associe un animal à chaque année de naissance. Un total donc de douze animaux forment la base de l’astrologie chinoise et, de par leurs caractéristiques propres, assurent la nature distincte de chacun d’eux. L’influence de chaque animal sur l’homme est donc capitale! Les 12 animaux sont dans l’ordre d’arrivée: Rat (ou Souris), Bœuf (ou Buffle), Tigre, Lapin (ou Lièvre ou Chat), Dragon, Serpent, Cheval, Chèvre (ou Bouc ou Mouton), Singe, Coq (ou Phénix), Chien, Cochon (ou Sanglier ou Porc).

Selon une légende populaire : Bouddha aurait, au moment de quitter le monde terrestre, convié tous les animaux à venir le rejoindre, mais seulement 12 prirent la décision de l’honorer de leur présence : le chien, le rat, le bœuf, le tigre, le dragon, le lapin, le serpent, le cheval, le mouton, le cochon, le singe et le coq. Honoré par la démarche de ces douze animaux, il leur fit une fabuleuse offrande: chacun d’entre eux se vit offrir une année lunaire à son effigie.

Yin et Yang
Yin et Yang

 

Chaque signe chinois est influencé par le Yin et le Yang. Complémentaires et unis, ils donnent à chacun d’entre nous une facette Yin ou Yang ancrée, mais jamais en opposition. Chaque signe astrologique chinois a donc son pendant Yin ou Yang.

Le Yin révèle notre partie féminine, l’inconscient, la nuit, le froid. Les signes associés sont le bœuf, le chat, le serpent, la chèvre, le coq et le cochon.
Le Yang révèle notre partie masculine, le conscient, le jour, le soleil. Les signes associés sont le rat, le tigre, le dragon, le cheval, le singe et le chien.

 

 

Dans la société chinoise et dans beaucoup de pays d’Asie, l’astrologie occupe encore aujourd’hui une place importante, régissant les faits et gestes. Plus qu’un simple horoscope, c’est souvent un mode de vie. Les Empereurs chinois avaient conscience de son pouvoir et ils avaient interdit sa pratique afin de ne pas dévoiler leurs faiblesses à de potentiels ennemis! De nos jours l’importance des fêtes du Nouvel An (basé sur l’astrologie) en témoigne: Losar au Tibet, Têt au Vietnam

Fête du Nouvel An en Chine
Fête du Nouvel An en Chine

En tout cas, que l’on croit ou pas dans l’astrologie, que l’on soit chèvre ou bouc, l’Asie est de toutes les façons fascinante dans ses coutumes et dans toutes ces formes de cultures.

Planète Découverte vous invite à aller explorer l’Asie : la Chine, le Tibet, le Vietnam, le Cambodge, la Birmanie, le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, le Bhoutan, etc. à la rencontre de l’Orient!

« Croyez ce que vous-même aurez expérimenté et reconnu raisonnable, qui sera conforme à votre bien et à celui des autres. » Bouddha

Bon voyage avec nous!

Pierre

 

Pour connaitre votre signe dans l’horoscope asiatique:

Années chinoises

Début

Fin

Début

Fin

Élément

Signe

1900 jan. 31 1901 fév. 18 1960 jan. 28 1961 fév. 14 金 Metal 鼠 rat
1901 fév. 19 1902 fév. 07 1961 fév. 15 1962 fév. 04 金 Metal 牛 buffle
1902 fév. 08 1903 jan. 28 1962 fév. 05 1963 jan. 24 水 Eau 虎 tigre
1903 jan. 29 1904 fév. 15 1963 jan. 25 1964 fév. 12 水 Eau 兔 lièvre
1904 fév. 16 1905 fév. 03 1964 fév. 13 1965 fév. 01 木 Bois 龍 dragon
1905 fév. 04 1906 jan. 24 1965 fév. 02 1966 jan. 20 木 Bois 蛇 serpent
1906 jan. 25 1907 fév. 12 1966 jan. 21 1967 fév. 08 火 Feu 馬 cheval
1907 fév. 13 1908 fév. 01 1967 fév. 09 1968 jan. 29 火 Feu 羊 chèvre
1908 fév. 02 1909 jan. 21 1968 jan. 30 1969 fév. 16 土 Terre 猴 singe
1909 jan. 22 1910 fév. 09 1969 fév. 17 1970 fév. 05 土 Terre 鷄 coq
1910 fév. 10 1911 jan. 29 1970 fév. 06 1971 jan. 26 金 Metal 狗 chien
1911 jan. 30 1912 fév. 17 1971 jan. 27 1972 fév. 14 金 Metal 猪 porc
1912 fév. 18 1913 fév. 05 1972 fév. 15 1973 fév. 02 水 Eau 鼠 rat
1913 fév. 06 1914 jan. 25 1973 fév. 03 1974 jan. 22 水 Eau 牛 buffle
1914 jan. 26 1915 fév. 13 1974 jan. 23 1975 fév. 10 木 Bois 虎 tigre
1915 fév. 14 1916 fév. 02 1975 fév. 11 1976 jan. 30 木 Bois 兔 lièvre
1916 fév. 03 1917 jan. 22 1976 jan. 31 1977 fév. 17 火 Feu 龍 dragon
1917 jan. 23 1918 fév. 10 1977 fév. 18 1978 fév. 06 火 Feu 蛇 serpent
1918 fév. 11 1919 jan. 31 1978 fév. 07 1979 jan. 27 土 Terre 馬 cheval
1919 fév. 01 1920 fév. 19 1979 jan. 28 1980 fév. 15 土 Terre 羊 chèvre
1920 fév. 20 1921 fév. 07 1980 fév. 16 1981 fév. 04 金 Metal 猴 singe
1921 fév. 08 1922 jan. 27 1981 fév. 05 1982 jan. 24 金 Metal 鷄 coq
1922 jan. 28 1923 fév. 15 1982 jan. 25 1983 fév. 12 水 Eau 狗 chien
1923 fév. 16 1924 fév. 04 1983 fév. 13 1984 fév. 01 水 Eau 猪 porc
1924 fév. 05 1925 jan. 24 1984 fév. 02 1985 fév. 19 木 Bois 鼠 rat
1925 jan. 25 1926 fév. 12 1985 fév. 20 1986 fév. 08 木 Bois 牛 buffle
1926 fév. 13 1927 fév. 01 1986 fév. 09 1987 jan. 28 火 Feu 虎 tigre
1927 fév. 02 1928 jan. 22 1987 jan. 29 1988 fév. 04 火 Feu 兔 lièvre
1928 jan. 23 1929 fév. 09 1988 fév. 04 1989 fév. 05 土 Terre 龍 dragon
1929 fév. 10 1930 jan. 29 1989 fév. 06 1990 jan. 26 土 Terre 蛇 serpent
1930 jan. 30 1931 fév. 16 1990 jan. 27 1991 fév. 14 金 Metal 馬 cheval
1931 fév. 17 1932 fév. 05 1991 fév. 15 1992 fév. 03 金 Metal 羊 chèvre
1932 fév. 06 1933 jan. 25 1992 fév. 04 1993 jan. 22 水 Eau 猴 singe
1933 jan. 26 1934 fév. 13 1993 jan. 23 1994 fév. 09 水 Eau 鷄 coq
1934 fév. 14 1935 fév. 03 1994 fév. 10 1995 jan. 30 木 Bois 狗 chien
1935 fév. 04 1936 jan. 23 1995 jan. 31 1996 fév. 18 木 Bois 猪 porc
1936 jan. 24 1937 fév. 10 1996 fév. 19 1997 fév. 06 火 Feu 鼠 rat
1937 fév. 11 1938 jan. 30 1997 fév. 07 1998 jan. 27 火 Feu 牛 buffle
1938 jan. 31 1939 fév. 18 1998 jan. 28 1999 fév. 15 土 Terre 虎 tigre
1939 fév. 19 1940 fév. 07 1999 fév. 16 2000 fév. 04 土 Terre 兔 lièvre
1940 fév. 08 1941 jan. 26 2000 fév. 05 2001 jan. 23 金 Metal 龍 dragon
1941 jan. 27 1942 fév. 14 2001 jan. 24 2002 fév. 11 金 Metal 蛇 serpent
1942 fév. 15 1943 fév. 04 2002 fév. 12 2003 jan. 31 水 Eau 馬 cheval
1943 fév. 05 1944 jan. 24 2003 fév. 01 2004 jan. 21 水 Eau 羊 chèvre
1944 jan. 25 1945 fév. 12 2004 jan. 22 2005 fév. 8 木 Bois 猴 singe
1945 fév. 13 1946 fév. 01 2005 fév. 9 2006 jan. 28 木 Bois 鷄 coq
1946 fév. 02 1947 jan. 21 2006 jan. 29 2007 fév. 17 火 Feu 狗 chien
1947 jan. 22 1948 fév. 09 2007 fév. 18 2008 fév. 6 火 Feu 猪 porc
1948 fév. 10 1949 jan. 28 2008 fév. 7 2009 jan. 25 土 Terre 鼠 rat
1949 jan. 29 1950 fév. 16 2009 jan. 26 2010 fév. 13 土 Terre 牛 buffle
1950 fév. 17 1951 fév. 05 2010 fév. 14 2011 fév. 2 金 Metal 虎 tigre
1951 fév. 06 1952 jan. 26 2011 fév. 3 2012 jan. 22 金 Metal 兔 lièvre
1952 jan. 27 1953 fév. 13 2012 jan. 23 2013 fév. 09 水 Eau 龍 dragon
1953 fév. 14 1954 fév. 02 2013 fév. 10 2014 jan. 30 水 Eau 蛇 serpent
1954 fév. 03 1955 jan. 23 2014 jan. 31 2015 fév. 18 木 Bois 馬 cheval
1955 jan. 24 1956 fév. 11 2015 fév. 19 2016 fév. 7 木 Bois 羊 chèvre
1956 fév. 12 1957 jan. 30 2016 fév. 8 2017 jan. 27 火 Feu 猴 singe
1957 jan. 31 1958 fév. 17 2017 jan. 28 2018 Fév 15 火 Feu 鷄 coq
1958 fév. 18 1959 fév. 07 2018 fév. 16 2019 fév. 4 土 Terre 狗 chien
1959 fév. 08 1960 jan. 27 2019 fév. 5 2020 jan. 24 土 Terre 猪 porc