Blog de Planète Découverte
+33 9 86 76 66 15.
L’Australie pays de vin et de vignobles!

L'Australie pays du vin et des vignobles!

L’Australie pays de vin et de vignobles!

L’Australie est bien sûr connue pour ses kangourous de toutes les tailles, ses Koalas nonchalants, son grandiose opéra dans la baie de Sydney, son gros rocher rouge sacré (l’Ayers Rock/Uluru), son Out-back où l’on rencontre les véritables et rudes « Aussies !»… mais l’Australie, c’est aussi un pays de vins et de vignobles !

Uluru ou Ayers Rock
Uluru ou Ayers Rock

À l’origine, les Aborigènes d’Australie ne connaissaient ni la vigne ni le vin. Ils fabriquaient des boissons fermentées, à base de plantes ou de miel, qu’ils buvaient lors de cérémonies. Les premières vignes sont arrivées en Australie en 1788 en provenance du Cap de Bonne-Espérance dans les cales du navire du Capitaine Arthur Philip. Ce capitaine « œnologue » les planta solennellement à l’emplacement de l’actuel Jardin botanique de Sydney. Mais il faut attendre 1830 pour parler d’une véritable viticulture, époque à laquelle l’Écossais James Busby, considéré comme le père du vignoble australien (et également un des « fondateurs » de la Nouvelle-Zélande), va développer la viticulture et produire du vin dans la Hunter valley (Nouvelle-Galles-du-Sud) et dans la Barossa valley (Australie-Méridionale). En 1831, il fait un voyage en Europe pour recueillir des cépages (type de plant de vigne) principalement en France et en Espagne afin de bonifier le vignoble australien. Une des variétés collectées était la Syrah, que Busby appelle Scyras ou Shiraz. Ce cépage est devenu une des variétés les plus importantes en Australie. Encore aujourd’hui, le Syrah domine, bien qu’on trouve également en quantité importante du Cabernet Sauvignon, du Chardonnay, du Pinot noir, du Riesling et du Sémillon (liste non exhaustive!). Dès 1854, les Australiens réalisent la première exportation de vin vers le Royaume-Uni, qui a longtemps considéré l’Australie comme leur vignoble.

Vignoble du Sud de l'Australie
Vignoble du Sud de l’Australie

En Australie, le vin a longtemps été l’apanage de la grande bourgeoisie, la bière étant la boisson populaire par excellence. Il faut attendre la 2e guerre mondiale pour que le vin se « démocratise ». Aujourd’hui on trouve dans tous les pubs australiens, à côté de la bière, des vins rouges ou blancs. Les Australiens consomment en moyenne autour de 24 litres de vin par habitant par an, mais encore loin derrière les Français (premier consommateur avec en moyenne autour plus de 50 litres par habitant par an!).

La viticulture australienne a fait ses débuts voilà à peine un siècle et demi alors que l’Europe a deux millénaires de tradition dans ce domaine. Comme d’autres pays du Nouveau Monde, l’Australie apprend vite et progresse à pas de géant.

Les vins australiens, notamment les rouges, sont considérés comme des vins « pleins, corsés voir musclé, avec un goût du fruit, direct et sans détour ». En un mot, on peut définir ces vins comme « pleins de saveur »!

Les vignerons « Aussies » produisent un bon nombre d’excellents vins, dont quelques-uns de classe mondiale avec un degré d’alcoolémie de 13 à 13,5% vol. voir 14% vol. Cette haute teneur en alcool, qui n’est pas une exclusivité australienne, ne nuit aucunement à sa qualité.

Vignoble Australien près d'Adelaïde
Vignoble Australien près d’Adelaïde

Grâce à un bon marketing, une technologie de pointe et une très grande qualité,  les ventes de vins ont décuplé sur les marchés d’exportation ces dix dernières années. L’Australie est le sixième pays producteur derrière l’Italie et la France (qui se battent régulièrement pour la première place), l’Espagne, les États-Unis et l’Argentine, alors qu’en superficie elle possède que le 11e vignoble mondial (selon l’OIV, organisation du vin et de la vigne).

Il est à signaler que l’industrie vinicole australienne est extrêmement concentrée, car 80% du vin est produit par quatre sociétés viticoles importantes : Penfold’s, BRL Hardy, Orlando et Mildara Blass.

À noter aussi qu’il n’y a pas encore là, comme en Europe, de réel système d’appellation contrôlée bien que depuis 1993 les choses ont pris une tournure plus sérieuse sous l’égide de l’AWBC (Australian Wine and Brandy Corporation). Ainsi, sous le contrôle de l’AWBC, les vignerons doivent se soumettre au LIP (Label Integrity Program), un label qui s’efforce de garantir le millésime, le cépage et la région de production. Les vins sont aussi parfois identifiés par un numéro de cuvée (Vat ou Bin). Ils sont issus majoritairement de mélanges en provenance des diverses régions de production.

La législation, comparable à celle des États-Unis, tient en quatre points :

1) si l’étiquette mentionne une origine, au moins 80% du raisin doit provenir de cette origine;

2) si l’étiquette mentionne un cépage, le vin doit contenir au moins 80% de ce cépage;

3) si le millésime est indiqué, au moins 95% du raisin doit être de ce millésime;

4) si plusieurs cépages sont mentionnés, le cépage dominant doit être mentionné en tête, à moins que les deux cépages soient présents en proportions égales.

Dans ce système typique des pays du Nouveau Monde, les vignerons ont plus de liberté pour concocter des mélanges, que sûrement les organismes de contrôle européens réprouveraient… Le plus souvent cette pratique concerne les vins bon marché, mais les grandes maisons l’emploient aussi pour des vins de qualité, avec des résultats parfois excellents. Par exemple, un des meilleurs vins du pays est obtenu par mélange de cabernet du Coonawarra et de syrah de Barossa…

Vignoble de la Barossa valley
Vignoble de la Barossa valley

Alors, n’hésitez pas à partir avec Planète Découverte en Australie, pour visiter les vignobles et déguster ces étonnants et succulents vins australiens. À déguster avec modération bien sûr!

 

« En voyage, je regarde la carte des vins pour éviter les bouchons. » – Raymond Devos

 

 

Pierre

À la rencontre des peuples du Vietnam

 

À la rencontre des peuples du Vietnam

(Ou de l’importance des Minorités pour un pays).

À la rencontre des peupless du Vietnam
À la rencontre des peuples du Vietnam

Au Vietnam, on trouve des paysages grandioses et mythiques comme la baie d’Ha Long ou le delta du Mekong, mais voyager au Vietnam c’est avant tout aller à la rencontre de ses peuples divers et variés. En effet, on y trouve un éventail unique de langues et de peuples d’Asie du Sud-Est qui font la richesse de ce pays.

Ce pays de la péninsule indochinoise a toujours été un carrefour de migrations et, contrairement à une croyance assez répandue, c’est une nation multiethnique et multiconfessionnelle.

Femme et enfant Hmong du nord Vietnam
Femme et enfant Hmong du nord Vietnam

Selon une légende, une Immortelle et un Dragon tombèrent amoureux et s’établirent à Ha Long. Ainsi, pour prouver leur amour, ils décidèrent de fonder une famille et de leur union naquirent quelques mois plus tard 100 œufs de dragons, mais leur famille respective n’acceptant pas cette union les obligea à se séparer. Alors que l’Immortelle se réfugia sur les hauts plateaux, le Dragon s’engouffra dans les eaux profondes de la baie, emportant chacun 50 de leurs enfants. C’est ainsi que, selon la légende, naquirent les ethnies du Vietnam.

 

Baie d'Ha Long
Baie d’Ha Long

 

Les Vietnamiens sont une « fusion » de plusieurs peuples, de langues et de cultures différentes.

En effet, même si certains ethnologues inventorient jusqu’à 75 ethnies, le gouvernement vietnamien reconnaît officiellement 54 groupes ethniques distincts. La population vietnamienne est majoritairement composée de Viêt, appelés Kinh (86 %), et de minorités qui représentent que 15 % de la population du pays, mais dans les montagnes du Nord leur proportion moyenne s’élève à 30 % et à 40 % et à plus de 80 % dans certaines provinces comme à Cao Bang, Hà Giang, Lạng Sơn, Lai Chau et Sơn La.

 

Les minorités occupent donc une superficie très importante au Vietnam, qui correspond aux deux tiers du pays. Les Kinh (Viêt) vivent en majorité sur le littoral, les plaines et les villes, mais dès que l’on s’en éloigne, que l’on parcoure les montagnes de l’intérieur, ce sont les minorités que l’on rencontre partout, avec leurs langues, leurs cultures, leurs traditions, etc.

A la rencontre des peuples du Vietnam
A la rencontre des peuples du Vietnam

Parmi ces ethnies, quatre comptent plus d’un million de représentants (Tày, Thaï, Muong et Khmer), treize comptent de 100 000 à 900 000 représentants et 36 en comptent moins de 100 000. Certaines comptent seulement quelques centaines de représentants, comme les Brâun environ 300.

Jeunes filles Hmong du Nord Vietnam
Jeunes filles Hmong du Nord Vietnam

Le Vietnam possède un riche patrimoine linguistique. Ces différentes ethnies parlent une des langues des cinq grandes familles linguistiques d’Asie du Sud-Est : austro- asiatique, sino-tibétaine, thaï-kadai, hmong-mien et austronésienne.

Cela apporte au Vietnam un riche patrimoine linguistique et permet à ce pays une ouverture privilégiée aux autres pays de l’Asie du Sud-Est et à son grand voisin la Chine.

 

A la rencontre des peuples du Nord Vietnam
A la rencontre des peuples du Nord Vietnam

 

Les différentes ethnies ont un avantage significatif sur les Kinh, car elles enjambent les frontières, ce qui n’est pas le cas des Kinh. Elles relient donc le pays à l’extérieur et reflètent une gamme parfaite des langues parlées dans ces régions du monde; du sud de la Chine au nord de l’Inde (Laos, Cambodge, Thaïlande, Birmanie…).

 

 

 

Les minorités du Vietnam s’avèrent donc un atout important pour le pays et le gouvernement vietnamien commence à se rendre compte de cette richesse à l’intérieur même de ses frontières.

A la découverte du Vietnam!
A la découverte du Vietnam!

 

Planète Découverte vous emmène dans un voyage dans les montagnes du Nord Vietnam, une occasion magnifique de rencontrer ses minorités qui ont su garder leurs cultures, leurs coutumes et leurs traditions intactes.

 

Chuyến đi vui vẻ, Bon voyage

Pierre

 

 

Planète Découverte à la conquête de l’Ouest.

Monument valley, à la conquête de l'Ouest
Monument valley, à la conquête de l’Ouest

Planète Découverte à la conquête de l’Ouest.

 

L’Ouest américain, le « Far West », deux mots qui nous transportent immédiatement dans l’ambiance des films de John Ford ou de Sergio Leone! C’est l’Amérique mythique des Montagnes Rocheuses évoquées par des déserts rouges à perte de vue et des montagnes sculptées par l’érosion, où s’affrontent les tribus amérindiennes et les pionniers venus fonder les États-Unis. Le terme Far West (qui n’est pas employé aux États-Unis, où on lui préfère le terme Wild West, « Ouest sauvage ») est popularisé par le cinéma, la littérature, le folklore et la télévision. Il est pourtant assez vague et ne correspond ni à une période de l’histoire américaine ni à un domaine géographique bien défini. Il désigne l’ouest extrême et les diverses phases de l’extension de cette nation. Ces phases de colonisation sont communément appelées « la conquête de l’Ouest ».

Monument valley Utah
Monument valley Utah

L’épopée du Far West, qui se termine au début du XXe siècle, est devenue une véritable mythologie qui sert de base à la civilisation américaine.
La littérature a fait connaitre au monde cette épopée avec les récits d’aventures dans le Wild West, comme James Fenimore Cooper (Le dernier des Mohicans) ou Mark Twain (Les Aventures de Tom Sawyer et sa suite Les Aventures de Huckleberry Finn) ou encore Laura Ingalls, qui publie un récit autobiographique, La Petite Maison dans la prairie!
Dans la bande dessinée, Marvel Comics s’empare du genre (Lonesome Dove de Larry McMurtry et Blood Meridian de Cormac McCarthy). Pour la bande dessinée francophone, le western tient aussi une place de choix avec notamment Lucky Luke, Blueberry, Les Tuniques bleues…

Mais c’est assurément le cinéma et Hollywood qui ont le plus popularisé le Far West avec les fameux Westerns! Le western a d’ailleurs été inventé presque en même temps que le cinéma (le premier film considéré comme tel étant Le Vol du grand rapide en 1903). Les films de western dit « classique », avec des acteurs comme Gary Cooper (Le train sifflera trois fois) ou John Wayne (La Chevauchée fantastique, La Charge héroïque, La Prisonnière du désert, Rio Bravo…), mettent en scène des héros vertueux et stéréotypés. Il nous relate un Far West mythique et héroïque. Plus tard, le western dit « spaghetti » renouvelle le genre, avec des situations plus violentes et des personnages plus cyniques, mais aussi plus réalistes, avec les films de Sergio Leone (Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une fois dans l’Ouest…). Puis enfin, les westerns dits «crépusculaires » dans lesquels les personnages principaux sont des antihéros, des films plus réalistes ou le sort tragique des Amérindiens est réhabilité. Car dans les « westerns classiques », à quelques exceptions près (La Flèche brisée), les Indiens sont dans le rôle des méchants. La situation s’inverse dans les années 1960, et les Indiens sont représentés comme des victimes et des résistants, et comme un peuple dont la culture et le lien à la nature méritent le respect, dans des films comme Little Big Man ou Jeremiah Johnson.
Certains évènements participent à la légende du Far West comme la fusillade d’OK Corral popularisé par le film Règlements de comptes à OK Corral et Wyatt Earp ; la bataille de Little Big Horn qui oppose lieutenant-colonel Custer à une coalition de Cheyenne et de Sioux rassemblés par Sitting Bull ; Fort Alamo et David Crockett, ou La ruée vers l’or… Des personnages comme Butch Cassidy, Jessie James, les frères Dalton, Calamity Jane, Wild Bill Hickok, Buffalo Bill, Crazy Horse ont été mainte fois incarnés au cinéma…

La conquête de l'Ouest au cinéma
La conquête de l’Ouest au cinéma

Les séries télévisées se sont aussi intéressées à l’épopée de l’Ouest. Elles sont populaires aux États-Unis dès la fin des années 1940. À la fin des années 1950, alors que la production de western au cinéma décline, la présence des séries télévisées de western aux États-Unis augmente. Les séries les plus célèbres sont Au nom de la loi (1958-1961), Bonanza (1959-1973), Rawhide (1959-1965), Les Mystères de l’Ouest (1965-1969), La Petite Maison dans la prairie (1974-1983), Deadwood (2004-2006), Into the West (2005).

 

 

 

 

 

Bryce canyon
Bryce canyon, à la conquête de l’Ouest

Nous vous invitons à vivre dans ces décors naturels cette épopée mythique au cœur des contrées lointaines du Far West à travers nos 2 circuits originaux, afin de vous plonger dans la légende de la conquête de l’Ouest. À travers ces paysages grandioses et ces villes créées par les pionniers et les chercheurs d’or, vous découvrirez d’une part des villes incontournables, telles que San Francisco où fit rage la ruée vers l’or et berceau du Jeans, mais également à Las Vegas, bien connue pour ses multiples casinos. Vous traverserez également de petites villes ayant conservé le charme et l’esprit western, comme Jackson ou Cheyenne. Des voyages créées pour vous immerger dans les paysages fascinants et variés de cette région à travers les parcs nationaux de Yosemite, Sequoia, Kings Canyon, la Vallée de la Mort, Zion, Bryce Canyon, Anteloppe Canyon, le Grand Canyon du Colorado, la Monument Valley, Canyonlands, Arches, Rocky Mountain, Grand Teton et l’incontournable Yellowstone…

 

 

Yellowstone national park, à la conquête de l'Ouest
Yellowstone national park, à la conquête de l’Ouest

 

« La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre ».

Sitting Bull, Chef sioux.

 

 

 

 

Alors, partez avec nous à la conquête de l’Ouest avec Planète Découverte

 

Pierre

Planète Découverte sur la Route de la Soie
Sur la Route de la Soie !
Sur la Route de la Soie !

Planète Découverte sur la Route de la Soie.

 

Aucun autre voyage au monde n’a autant fait rêver, que la Route de la soie !

Caravane sur la Route de la Soie
Caravane sur la Route de la Soie

Route mythique par excellence, elle doit cette dénomination de « route de la soie » à Ferdinand Von Richthofen, un géographe allemand du XIXe siècle. Elle désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe qui reliait la ville de Chang’an (actuelle Xi’an) en Chine à la Turquie. Son nom provient de la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication.

Mais la soie ne représentait qu’une faible partie du commerce effectué et cette « route » permit pendant des siècles de nombreux échanges. Les caravanes qui partaient vers l’Orient emportaient de l’or, des pierres et des métaux précieux, des textiles, de l’ivoire et du corail, alors que celes qui allaient en Occident étaient chargées de fourrures, de céramiques, d’épices et d’armes en bronze.

Caravansérail sur la route de la Soie en Iran
Caravansérail sur la route de la Soie en Iran
Ispahan, ancienne Perse
Ispahan, ancienne Perse

Elle servit aussi à l’échange de technologies, comme la fabrication du papier venu de Chine. Par elle transitèrent également des idées philosophiques, religieuses et artistiques, véhiculées par les hommes qui accompagnaient les caravanes. Ainsi, elle amena le nestorianisme, le manichéisme, le bouddhisme et l’islam en Asie centrale et en Chine.
Elle fut donc un formidable instrument d’échange international qui lia entre eux un ensemble de peuples très divers qui vivaient auparavant isolés et qui purent s’ouvrir au monde extérieur grâce à elle.

Historiquement, elle aurait été « reconnue » pour la première fois par le général chinois ZhangQian au IIe siècle av. JC qui avait été chargé par l’Empereur de Chine de faire alliance à l’ouest du désert du Taklamakan avec les nomades contre les Huns. Alexandre le Grand s’était arrêté aux portes de l’Inde bien avant d’atteindre le Turkestan chinois. Les Parthes (Perses), les Sogdiens (Ouzbèks et Iraniens actuels) furent les principaux intermédiaires dans le commerce de la soie entre l’est et l’ouest, achetant le tissu aux marchands chinois qui l’acheminaient à Dunhuang pour la revendre aux Syriens et aux Grecs. Chaque transaction augmentait considérablement le prix du produit qui aboutissait dans l’Empire romain par le biais d’intermédiaires grecs et juifs. Les Romains quant à eux étaient convaincus que les Sères (« peuple de la soie », c’est-à-dire les Chinois) récoltaient la soie sur les arbres !

Pagode de l'Oie sauvage à Xian, fin où début de la Route de la Soie!
Pagode de l’Oie sauvage à Xian, fin où début de la Route de la Soie!

Vers la fin de sa gloire, la Route de la Soie contribua à l’édification du plus grand empire de tous les temps, l’Empire Mongol, qui fut fondé au début au XIIIe siècle par Gengis Khan et qui éclata au XIVe siècle avant d’être partiellement rétabli par Tamerlan sous le nom d’Empire Timouride.

Au XVe siècle, l’essor du commerce maritime supplanta progressivement les voies terrestres. De plus, l’art de la sériciculture avait été maîtrisé par les Perses et, même si la soie ne fut pas produite en Europe avant le XIIe siècle, l’apogée de la Route de la Soie tirait à sa fin.
L’Asie centrale restera longtemps en dehors des préoccupations de l’Orient et de l’Occident jusqu’à l’arrivée des explorateurs russes et anglais au XIXe siècle.

Aujourd’hui, elle reste un voyage fabuleux dans le temps et l’espace que tout voyageur digne de ce nom rêve d’effectuer!

Yourtes de nomades sur la route de la Soie
Yourtes de nomades sur la route de la Soie

 

Planète Découverte, vous entraîne sur la Route de le Soie, en Turquie, en Iran, en Ouzbékistan, au Kirghizistan et en Chine.

 

Bon voyage ! Güle güle ! Oq yo’l ! المةّالس ! ! 路順風 !…

Pierre B

 

 

 

La Calligraphie japonaise

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
La Calligraphie, un art japonais !

La Calligraphie japonaise

 

La calligraphie appelée « Shodo » – l’art de la « belle écriture » – est considéré au Japon et en Orient comme un art majeur. Shodo signifie la voie de la Calligraphie japonaise (Sho pour calligraphie et do pour la voie). C’est une des « voies » menant vers la compréhension du sens de la vie et des vérités éternelles.
Cet art est aussi une « science » qui exige une connaissance approfondie du style et de la manière de tracer les signes d’une écriture! Cette pratique, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, les civilisations orientales la considèrent souvent comme un art initiatique et philosophique, voire même ésotérique. En effet, le pinceau et le trait sont étroitement liés à la pensée et la philosophie. Par le « trait du pinceau » tracé par l’artiste (l’élément central de la calligraphie) s’incarne le processus dans lequel l’homme dessinant rejoint les gestes de la Création. Pour la philosophie Zen le papier blanc personnifie le vide, les signes noirs le plein, le Yin et de Yang de la dualité et la complémentarité, du féminin et du masculin…

yin-yang
yin-yang

Dans la calligraphie japonaise il n’y a rien de fortuit, chaque ligne et chaque point sont importants ; la direction, la forme et la finesse des lignes, la balance entre les éléments, et même l’espace vide sont porteurs de sens. Elle incarne la recherche du beau, l’harmonie et l’élégance pour procurer une jouissance esthétique et une sagesse millénaire. À travers les travaux calligraphiques s’exprime le rapport entre simplicité et élégance, un des principes de base de l’esthétique japonaise « Wabi-sabi ».

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !

La calligraphie japonaise est une des pratiques Zen, comme le Chado (la cérémonie du thé), l’ikebana (l’arrangement floral), le budo (la voie des arts martiaux japonais : karaté-do,  judo, aïkido et kendo)… La pratique du shodo s’avère primordiale pour les maîtres de la cérémonie du thé qui étudient la calligraphie aussi longtemps et soigneusement que l’action du thé. Il en va de même pour les maitres des arts martiaux qui se servent de l’écriture pour transmettre et démontrer leur aptitude.

Pour pratiquer son art, le calligraphe utilise des pinceaux (fude) généralement en bambou et la pointe en laine ou en poil de blaireau. L’encre est produite en frottant un bâton d’encre de Chine (sumi: amalgame de noir de carbone, ou de suie, et de colle) dans le creux d’une pierre à encre (suzuri) rempli d’eau. Le papier approprié est le papier de riz japonais appelé hanshi.

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !

Kûkai, dit Kôbô Daishi

Kûkai, dit Kôbô DaishiSelon une ancienne légende chinoise, la calligraphie japonaise aurait été inventée par Cang Jie, un ministre de l’Empereur jaune (IIIe millénaire av. J.-C.), lui-même mythique inventeur des caractères chinois. Cet art arrivera au Japon en même temps que les idéogrammes chinois au VIe siècle. Ils furent rapportés par des moines qui allaient étudier le Bouddhisme en Chine. Ces mêmes moines furent les premiers à pratiquer cet art au Japon à partir des textes bouddhiques rédigés en Chinois.

Selon une légende, de grands calligraphes comme Kûkai, dit Kôbô Daishi (774-835), le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingon, aurait, munie d’un pinceau dans chaque main, d’un pinceau entre ses dents et d’un autre à chaque pied, exécuté une œuvre sublime qui impressionna l’empereur du Japon.
Ces maitres Zen vont donner au Shodo ses lettres de noblesse et en faire un art reconnu. La pratique de la calligraphie va donc se répandre parmi les lettrés de la cour impériale, elle est étudiée par les aristocrates et les samouraïs à partir du Xe siècle.

Au cœur de l’ère Heian (794-1185), les calligraphes japonais commencèrent à inventer des styles proprement japonais sur la base des canons de la calligraphie chinoise. Ils créèrent un style basé sur les kana (caractères des deux syllabaires japonais, l’hiragana et le katakana).
De l’époque Kamakura (1185-1333) à l’ère Meiji (1868-1912), l’art de la calligraphie continue à se développer au Japon. De nos jours, l’art de la calligraphie est toujours très en vogue. On la pratique à tous âges, dans tous les milieux et il existe même de nombreux concours de calligraphie, notamment dans les écoles.

Shodo
Shodo

La pratique de la calligraphie japonaise n’a pas que pour but le développement d’une belle écriture suivant une graphie standardisée des lettres comme en Occident. L’art de la calligraphie japonaise (Shodô) vise à donner vie aux idéogrammes d’origine chinoise et aux kana (signes japonais) en leur conférant du caractère. Cette approche orientale de l’art calligraphique ne fait donc pas seulement appel à l’habileté manuelle, mais aussi à la créativité individuelle. Au pays du Soleil Levant, c’est un des Beaux-Arts les plus populaires.

 

« Le calligraphe et sa calligraphie mûrissent ensemble ».
Sun Guoting
Découverte de la calligraphie japonaise en circuit avec Pascal
Carnets Japonais

 

 

 

 

Suivez-nous au Japon pour vous initier à cet art millénaire.

Bon voyage avec nous.

 

 

Pierre