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Planète Découverte vous emmène au Pays du Manga
L'univers des Mangas !
L’univers des Mangas !

Planète Découverte vous emmène au Pays du Manga

 

Manga en Kanji
Manga en Kanji

Manga 漫画 En japonais, on peut le traduire littéralement par « image dérisoire », « image légère », ou encore « esquisse rapide » ! Il  est composé de « man » (漫), « divertissant », « involontaire », mais aussi « exagéré » (qui peut être interprété comme caricature) et de « ga » (画), qui désigne le « dessin », la « peinture » ou toute image dessinée (comme l’estampe). Au Japon, « Manga »  désigne les bandes dessinées en général. En Occident, on emploie la plupart du temps ce terme pour désigner les bandes dessinées japonaises ou pour nommer des produits visuels s’y référant (dessins animés, style graphique, etc.). Des légendes racontent que le premier Manga aurait été envoyé par un amoureux à sa fiancée qui, pour lui plaire, décida d’écrire une lettre d’amour avec des images! Historiquement, dès l’époque médiévale, les Japonais reproduisent de longs récits peints sur des rouleaux de papier appelés e-makimono, sorte de prototypes du Manga ! À la fin du XVIIIe siècle, le terme « Manga » est employé par des artistes pour décrire leurs dessins. Au début du XIXe siècle, Hokusai, le peintre de la célèbre « vague de Kanagawa», utilise ce mot et donne à ses estampes le titre « Hokusai Manga ». Il y caricature des personnages populaires qui ont fini par donner naissance à une forme d’expression graphique à part entière. C’est d’ailleurs son œuvre qui fit connaître ce mot en Occident.

Vague de Kanawaga, Hokusaï
Vague de Kanawaga, Hokusaï
Kitazawa Rakuten, journal Jijishinpô
Kitazawa Rakuten, journal Jijishinpô

 

Mais il faut attendre le XXe siècle pour que le mot «Manga » prenne le sens spécifique de « bande dessinée» d’abord pendant l’ère Meiji (1868-1912) avec la publication en 1902 d’une véritable bande dessinée japonaise créée par Kitazawa Rakuten dans le supplément du dimanche « Jiji » paru dans le journal Jijishinpô, puis après la Seconde Guerre mondiale et l’occupation américaine où le Manga va s’inspirer des techniques de dessin des comics américains des années 50.

 

Notons ici l’étonnante influence des « gros yeux » ! En effet Osamu Tezuka, Mangaka fondateur du Manga moderne, qui va imposer le terme pour qu’il ne désigne plus que les bandes dessinées, était tombé sous le charme des grands yeux de la Blanche Neige de Disney qu’il trouvait très expressifs et il décida de les intégrer à ses dessins : le concept est resté !

Pendant les années 1960-1970, le marché du Manga tel que nous le connaissons aujourd’hui s’impose et crée ses codes et caractéristiques. Son importance ne cesse de grandir, aujourd’hui l’édition du Manga représente plus d’un tiers de l’ensemble de l’édition japonaise par ses tirages et près d’un quart par ses revenus.

Les Mangas ont donc maintenant chacun leur code graphique et sont définis en fonction du public auquel ils sont destinés.

Voici les principaux genres de Manga :

Pokémon de Hidenori Kusaka
Pokémon de Hidenori Kusaka

 

Le « Kodomo » : Ces Mangas ciblent un public très jeune, de 6 à 11 ans ; Kodomo signifiant enfant. Il est censé avant tout divertir les petites filles et les petits garçons. Certain ont un grand succès comme « Pokémon » de Hidenori Kusaka ou « Astro boy » de Osamu Tesuka…

 

Naruto !
Naruto

 

Le « Shônen » : Destiné aux garçons, de 10 à 15 ans environ ; Shônen signifiant adolescent. Il est censé encourager et développer des énergies positives telles que le courage, l’amitié ou encore l’altruisme. Il met en avant un garçon adolescent auquel le lecteur s’identifie, mais la plupart du temps il possède un talent caché qui lui permettra d’accomplir de grandes choses. Exemples: « Dragon Ball » de Akira Toriyama ou « Naruto » de Masashi Kishimoto

 

L’académie Alice de Tachibana Higuchi
L’académie Alice de Tachibana Higuchi

 

 

Le « Shôjo » : Il s’adresse aux écolières, collégiennes; Shôjo signifiant jeune fille. Il est un peu la version du Shônen pour les filles adolescentes. Les récits parlent de sujets variés tels que la musique, le sport, la mode avec toujours des histoires d’amour ! La plupart du temps ils sont réalisés par des dessinatrices. Exemples : « L’académie Alice » de Tachibana Higuchi ou « Tôkyô mew mew » de Reiko Yoshida ou « Nana » de Ai Yazawa…  NB : on peut parfois même trouver des mélanges de style Shōjo/Shōnen .

 

 

Le Sommet des dieux de Jiro Taniguchi
Le Sommet des dieux de Jiro Taniguchi

Le « Seinen » : destiné à un public plus adulte ; Seinen signifiant jeune adulte. Il aborde des thèmes très variés tels que le thriller, la guerre, les sports de combat… souvent orientés vers l’apprentissage et la difficulté de la transition adolescent / adulte. On retrouve des sujets abordés dans les Shômens, mais les intrigues sont plus complexes et les personnages plus subtils, les scénarii sont moins idéalisés et graphiquement ils sont beaucoup plus réalistes, plus sobres. Exemples : « Akira » de Katsuhiro Ōtomo ou « L’Homme qui marche » ou le «Sommet des dieux» de Jiro Taniguchi ou « La vie de Bouddha » de Osamu Tezuka ou « Samurai Champloo » de Shinichirō Watanabe et Sato Dai, « Tueur » de Hiroshi Hirata…

 

 

Le roi des ronces de Yuji Iwahara
Le roi des ronces de Yuji Iwahara

Le « Young Seinen » : Entre le Shômen et le Seinen, il s’adresse à un public de lycéens et d’étudiants. Il traite pour la plupart du temps de science-fiction ou de sport ou de combat. Les dessins sont souvent plus réalistes, et on y trouve souvent des jeunes filles plus dénudées ! Exemples : « Gunnm » de Yukito Jishiro ou « Hajime no Ippo » de George Morikawa ou « Le roi des ronces » de Yuji Iwahara…

 

 

Danse vers les étoiles de Masahito Soda
Danse vers les étoiles de Masahito Soda

Le « Josei » : L’équivalent féminin du Seinen, surnommé «ladies comics» avec des intrigues plus complexes que dans le Shôjo. Les sujets de prédilections de ce style de Manga sont les préoccupations des jeunes femmes modernes sur le célibat, le travail, le partenaire idéal, les relations amoureuses… Exemples : « Intrigues au pays du matin calme » de Natsuki Sumeragi ou « Nonamour » de Kyoko Okazaki ou « Danse vers les étoiles » de Masahito Soda…

 

 

 

Astro Boy d'Osamu Tezuka
Astro Boy d’Osamu Tezuka
Albator de Leiji Matsumoto
Albator de Leiji Matsumoto

 

L’ « Anime » : Prononcé animé, il s’agit de films d’animation japonais. Ils ont fait connaitre en Europe et en Amérique le style Manga. Au Japon, ils ont connu un grand succès dès la sortie de la série, « Astro Boy », en 1963. Elle est suivie en 1965 du « Roi Léo » puis des films de science-fiction comme « Goldorak » et « Albator ». Ceux-ci arrivent en Europe en 1978 suivi de « Candy » et de « Tom Sawyer ».

 

 

Personnages de Hayao Miyazaki
Personnages de Hayao Miyazaki

 

En 1997, en Europe, le public découvre fasciné les réalisations de Hayao Miyazaki telles que « Princesse Mononoké », « le Voyage de Chihiro » ou « le château dans le ciel », « le tombeau des lucioles »…

 

 

Ghost in the shell !
Ghost in the shell !

Mais aussi « Ghost in the shell » de Mamoru Oshii et les personnages « Pokémons » créés par Satoshi Tajiri.

 

 

 

Urotsukidoji de Toshio Maeda o
Urotsukidoji de Toshio Maeda o

 

Le « Hentai » : ce mot peut être traduit par perversion en Japonais. Ce sont les Mangas réservés aux adultes, interdit au moins de 18 ans ! Pour un public très averti ! Exemple : « Urotsukidoji » de Toshio Maeda ou « Dragon Pink » …

 

 

 

Il existe aussi des créateurs de Manga hors du Japon:

Les nourritures de l’âme de Kim Dong Hwa
Les nourritures de l’âme de Kim Dong Hwa

En Corée, on trouve les « Manhwa » (la traduction de Manga en Coréens).  L’auteur de manhwa est appelé manhwaga. Ils apparaissent sous l’occupation japonaise où des Mangas nippons étaient importés! Les auteurs vont s’en servir pour réveiller l’esprit patriotique du peuple coréen pendant la guerre de Corée. Le manhwa va servir la propagande des deux côtés du conflit. Le « soldat Todori » de Kim Yong-Hwan exalte le courage des soldats et rencontre un énorme succès. Aujourd’hui, la Corée du Sud est l’un des premiers pays producteurs et exportateurs de bandes dessinées. Les jeunes auteurs recherchent des innovations radicales tant dans le style des dessins que dans les supports choisis (multimédias). Ils cherchent à faire connaître les manhwas, en se démarquant du Manga japonais auxquels ils sont trop souvent assimilés. Exemple : « La bicyclette rouge » ou « Les nourritures de l’âme » de Kim Dong Hwa ou « Priest » de Hyung Min Woo …

 

Le Fils du Marchand de Xiao Pan
Le Fils du Marchand de Xiao Pan

 

En Chine, c’est le « Manhua », terme désigne la bande dessinée chinoise. Le Manhuajia est l’équivalent du Mangaka japonais. Mais le Manhuajia possède des codes graphiques différents de celui du Mangaka : le dessin y est très souvent très réaliste avec beaucoup de planches en pleine page. On y sent une volonté de ses auteurs de se démarquer du Manga japonais et de se tourner vers la tradition européenne et américaine. Exemple : « My way » de Ji Di Remember de Benjamin ou « Le Fils du Marchand » de Xiao Pan ou « Pourquoi j’veux manger mon chien » de Ah Ko…

 

 

 

 

Les Mangas font partie de la vie des Japonais, ils les accompagnent de l’enfance à l’âge adulte. Le phénomène touche toutes les classes, tous les âges, tous les sexes. On en trouve partout, dans des librairies spécialisées ou non, sur les quais des gares, dans les cybercafés, les salles d’attente des dentistes… On les lit partout dans les Convenience store ouvert 24h/24 avant de les acheter ou pas, à demi éveillés dans les Shinkansen ou les nuits d’insomnie dans sa chambre… Ils ont conquis le monde, les librairies, les salles de cinéma, les télévisons, les écrans d’ordinateur…

Dragon Ball
Dragon Ball

Alors, suivez-nous et partez au Japon avec Planète Découverte pour voir le pays des origines des Mangas grandeur nature !      

 

 

Pierre B

Bordeaux, l’un des vignobles les plus réputés à travers le monde ne s’est pas fait en un jour.
chai
chai

 

Bordeaux, l’un des vignobles les plus réputés à travers le monde ne s’est pas fait en un jour.

 

L’histoire commence au deuxième siècle après JC, lors de la période gallo-romaine. Les Romains ont fait voyager la vigne et l’ont importée avec eux jusque sur la rive droite de la Gironde. Le sol calcaire ne se prêtant guère à la culture, ils y ont planté de la vigne qui s’est très bien accommodée de ce sol pauvre sur lequel elle pouvait puiser ses ressources en profondeur.

Depuis donc près de 2000 ans, de Saint-Emilion à Blaye, l’homme a su comprendre son terroir et maîtriser les techniques de vinification qui permettent aux vins de cette région de rayonner à travers le monde par leur qualité.

De l’autre côté de l’estuaire, sur la rive gauche de la Gironde, l’histoire commence bien plus tard, au treizième siècle. Dans le Médoc, les berges de la Gironde sont sableuses et marécageuses. La rivière a recouvert cette terre durant des millions d’années, et elle y a déposé des sédiments, des alluvions et surtout cette pierre ronde typique de la région que l’on appelle la ʺgraveʺ. L’homme, au fil des siècles, a su tirer profit de cette richesse : il a commencé par drainer le sol afin de l’assécher, puis a planté des forêts afin de lutter contre l’érosion et, enfin, y a fait pousser la vigne.

On dit que les grands terroirs regardent toujours vers une rivière ! Cela n’en est que plus vrai pour le Médoc. Le carbernet sauvignon est le roi mais il s’assemble parfaitement avec son cousin, le cabernet franc, ainsi que le merlot.

Le Médoc, c’est la terre des ʺ Grands ʺ : Grands vignobles, Grands vins et Grands Châteaux.

Château du Bordelais
Château du Bordelais

Parmi les domaines les plus réputés, il y a bien sûr Latour, Lafite Rothschild, Margaux, Mouton Rothschild, Palmer. Ces grands noms du vin, qui dominent par leur notoriété, leur excellence … et aussi leur prix, font partie des Premiers Grands Crus Classés.

D’ailleurs d’où vient cette classification ? Remontons au milieu du XIXe siècle, en 1855, pour en trouver l’origine. Napoléon III demande que les vins de Bordeaux soient représentés à l’exposition universelle de Paris. Il est donc décidé de sélectionner, parmi les meilleurs crus du Bordelais, 60 d’entre eux qui deviendront les ambassadeurs du vignoble à travers le monde et les siècles car ce classement fait toujours autorité aujourd’hui .

L’architecture des Châteaux est aussi à l’image de ceux qui les ont fait. Chacun raconte une histoire, celle d’un homme, d’une famille, d’une passion ou d’une vie.

Xavier

www.bordeaux-tours.com » 33Tour Bordeaux & Chateaux, vous ouvre les portes des Grands Crus Classés ainsi que celles de plus petites propriétés familiales. Venez découvrir ce patrimoine exceptionnel et ses secrets lors d’une visite suivie d’une dégustation.

L’Australie pays de vin et de vignobles!

L'Australie pays du vin et des vignobles!

L’Australie pays de vin et de vignobles!

L’Australie est bien sûr connue pour ses kangourous de toutes les tailles, ses Koalas nonchalants, son grandiose opéra dans la baie de Sydney, son gros rocher rouge sacré (l’Ayers Rock/Uluru), son Out-back où l’on rencontre les véritables et rudes « Aussies !»… mais l’Australie, c’est aussi un pays de vins et de vignobles !

Uluru ou Ayers Rock
Uluru ou Ayers Rock

À l’origine, les Aborigènes d’Australie ne connaissaient ni la vigne ni le vin. Ils fabriquaient des boissons fermentées, à base de plantes ou de miel, qu’ils buvaient lors de cérémonies. Les premières vignes sont arrivées en Australie en 1788 en provenance du Cap de Bonne-Espérance dans les cales du navire du Capitaine Arthur Philip. Ce capitaine « œnologue » les planta solennellement à l’emplacement de l’actuel Jardin botanique de Sydney. Mais il faut attendre 1830 pour parler d’une véritable viticulture, époque à laquelle l’Écossais James Busby, considéré comme le père du vignoble australien (et également un des « fondateurs » de la Nouvelle-Zélande), va développer la viticulture et produire du vin dans la Hunter valley (Nouvelle-Galles-du-Sud) et dans la Barossa valley (Australie-Méridionale). En 1831, il fait un voyage en Europe pour recueillir des cépages (type de plant de vigne) principalement en France et en Espagne afin de bonifier le vignoble australien. Une des variétés collectées était la Syrah, que Busby appelle Scyras ou Shiraz. Ce cépage est devenu une des variétés les plus importantes en Australie. Encore aujourd’hui, le Syrah domine, bien qu’on trouve également en quantité importante du Cabernet Sauvignon, du Chardonnay, du Pinot noir, du Riesling et du Sémillon (liste non exhaustive!). Dès 1854, les Australiens réalisent la première exportation de vin vers le Royaume-Uni, qui a longtemps considéré l’Australie comme leur vignoble.

Vignoble du Sud de l'Australie
Vignoble du Sud de l’Australie

En Australie, le vin a longtemps été l’apanage de la grande bourgeoisie, la bière étant la boisson populaire par excellence. Il faut attendre la 2e guerre mondiale pour que le vin se « démocratise ». Aujourd’hui on trouve dans tous les pubs australiens, à côté de la bière, des vins rouges ou blancs. Les Australiens consomment en moyenne autour de 24 litres de vin par habitant par an, mais encore loin derrière les Français (premier consommateur avec en moyenne autour plus de 50 litres par habitant par an!).

La viticulture australienne a fait ses débuts voilà à peine un siècle et demi alors que l’Europe a deux millénaires de tradition dans ce domaine. Comme d’autres pays du Nouveau Monde, l’Australie apprend vite et progresse à pas de géant.

Les vins australiens, notamment les rouges, sont considérés comme des vins « pleins, corsés voir musclé, avec un goût du fruit, direct et sans détour ». En un mot, on peut définir ces vins comme « pleins de saveur »!

Les vignerons « Aussies » produisent un bon nombre d’excellents vins, dont quelques-uns de classe mondiale avec un degré d’alcoolémie de 13 à 13,5% vol. voir 14% vol. Cette haute teneur en alcool, qui n’est pas une exclusivité australienne, ne nuit aucunement à sa qualité.

Vignoble Australien près d'Adelaïde
Vignoble Australien près d’Adelaïde

Grâce à un bon marketing, une technologie de pointe et une très grande qualité,  les ventes de vins ont décuplé sur les marchés d’exportation ces dix dernières années. L’Australie est le sixième pays producteur derrière l’Italie et la France (qui se battent régulièrement pour la première place), l’Espagne, les États-Unis et l’Argentine, alors qu’en superficie elle possède que le 11e vignoble mondial (selon l’OIV, organisation du vin et de la vigne).

Il est à signaler que l’industrie vinicole australienne est extrêmement concentrée, car 80% du vin est produit par quatre sociétés viticoles importantes : Penfold’s, BRL Hardy, Orlando et Mildara Blass.

À noter aussi qu’il n’y a pas encore là, comme en Europe, de réel système d’appellation contrôlée bien que depuis 1993 les choses ont pris une tournure plus sérieuse sous l’égide de l’AWBC (Australian Wine and Brandy Corporation). Ainsi, sous le contrôle de l’AWBC, les vignerons doivent se soumettre au LIP (Label Integrity Program), un label qui s’efforce de garantir le millésime, le cépage et la région de production. Les vins sont aussi parfois identifiés par un numéro de cuvée (Vat ou Bin). Ils sont issus majoritairement de mélanges en provenance des diverses régions de production.

La législation, comparable à celle des États-Unis, tient en quatre points :

1) si l’étiquette mentionne une origine, au moins 80% du raisin doit provenir de cette origine;

2) si l’étiquette mentionne un cépage, le vin doit contenir au moins 80% de ce cépage;

3) si le millésime est indiqué, au moins 95% du raisin doit être de ce millésime;

4) si plusieurs cépages sont mentionnés, le cépage dominant doit être mentionné en tête, à moins que les deux cépages soient présents en proportions égales.

Dans ce système typique des pays du Nouveau Monde, les vignerons ont plus de liberté pour concocter des mélanges, que sûrement les organismes de contrôle européens réprouveraient… Le plus souvent cette pratique concerne les vins bon marché, mais les grandes maisons l’emploient aussi pour des vins de qualité, avec des résultats parfois excellents. Par exemple, un des meilleurs vins du pays est obtenu par mélange de cabernet du Coonawarra et de syrah de Barossa…

Vignoble de la Barossa valley
Vignoble de la Barossa valley

Alors, n’hésitez pas à partir avec Planète Découverte en Australie, pour visiter les vignobles et déguster ces étonnants et succulents vins australiens. À déguster avec modération bien sûr!

 

« En voyage, je regarde la carte des vins pour éviter les bouchons. » – Raymond Devos

 

 

Pierre

À la rencontre des peuples du Vietnam

 

À la rencontre des peuples du Vietnam

(Ou de l’importance des Minorités pour un pays).

À la rencontre des peupless du Vietnam
À la rencontre des peuples du Vietnam

Au Vietnam, on trouve des paysages grandioses et mythiques comme la baie d’Ha Long ou le delta du Mekong, mais voyager au Vietnam c’est avant tout aller à la rencontre de ses peuples divers et variés. En effet, on y trouve un éventail unique de langues et de peuples d’Asie du Sud-Est qui font la richesse de ce pays.

Ce pays de la péninsule indochinoise a toujours été un carrefour de migrations et, contrairement à une croyance assez répandue, c’est une nation multiethnique et multiconfessionnelle.

Femme et enfant Hmong du nord Vietnam
Femme et enfant Hmong du nord Vietnam

Selon une légende, une Immortelle et un Dragon tombèrent amoureux et s’établirent à Ha Long. Ainsi, pour prouver leur amour, ils décidèrent de fonder une famille et de leur union naquirent quelques mois plus tard 100 œufs de dragons, mais leur famille respective n’acceptant pas cette union les obligea à se séparer. Alors que l’Immortelle se réfugia sur les hauts plateaux, le Dragon s’engouffra dans les eaux profondes de la baie, emportant chacun 50 de leurs enfants. C’est ainsi que, selon la légende, naquirent les ethnies du Vietnam.

 

Baie d'Ha Long
Baie d’Ha Long

 

Les Vietnamiens sont une « fusion » de plusieurs peuples, de langues et de cultures différentes.

En effet, même si certains ethnologues inventorient jusqu’à 75 ethnies, le gouvernement vietnamien reconnaît officiellement 54 groupes ethniques distincts. La population vietnamienne est majoritairement composée de Viêt, appelés Kinh (86 %), et de minorités qui représentent que 15 % de la population du pays, mais dans les montagnes du Nord leur proportion moyenne s’élève à 30 % et à 40 % et à plus de 80 % dans certaines provinces comme à Cao Bang, Hà Giang, Lạng Sơn, Lai Chau et Sơn La.

 

Les minorités occupent donc une superficie très importante au Vietnam, qui correspond aux deux tiers du pays. Les Kinh (Viêt) vivent en majorité sur le littoral, les plaines et les villes, mais dès que l’on s’en éloigne, que l’on parcoure les montagnes de l’intérieur, ce sont les minorités que l’on rencontre partout, avec leurs langues, leurs cultures, leurs traditions, etc.

A la rencontre des peuples du Vietnam
A la rencontre des peuples du Vietnam

Parmi ces ethnies, quatre comptent plus d’un million de représentants (Tày, Thaï, Muong et Khmer), treize comptent de 100 000 à 900 000 représentants et 36 en comptent moins de 100 000. Certaines comptent seulement quelques centaines de représentants, comme les Brâun environ 300.

Jeunes filles Hmong du Nord Vietnam
Jeunes filles Hmong du Nord Vietnam

Le Vietnam possède un riche patrimoine linguistique. Ces différentes ethnies parlent une des langues des cinq grandes familles linguistiques d’Asie du Sud-Est : austro- asiatique, sino-tibétaine, thaï-kadai, hmong-mien et austronésienne.

Cela apporte au Vietnam un riche patrimoine linguistique et permet à ce pays une ouverture privilégiée aux autres pays de l’Asie du Sud-Est et à son grand voisin la Chine.

 

A la rencontre des peuples du Nord Vietnam
A la rencontre des peuples du Nord Vietnam

 

Les différentes ethnies ont un avantage significatif sur les Kinh, car elles enjambent les frontières, ce qui n’est pas le cas des Kinh. Elles relient donc le pays à l’extérieur et reflètent une gamme parfaite des langues parlées dans ces régions du monde; du sud de la Chine au nord de l’Inde (Laos, Cambodge, Thaïlande, Birmanie…).

 

 

 

Les minorités du Vietnam s’avèrent donc un atout important pour le pays et le gouvernement vietnamien commence à se rendre compte de cette richesse à l’intérieur même de ses frontières.

A la découverte du Vietnam!
A la découverte du Vietnam!

 

Planète Découverte vous emmène dans un voyage dans les montagnes du Nord Vietnam, une occasion magnifique de rencontrer ses minorités qui ont su garder leurs cultures, leurs coutumes et leurs traditions intactes.

 

Chuyến đi vui vẻ, Bon voyage

Pierre

 

 

Planète Découverte à la conquête de l’Ouest.

Monument valley, à la conquête de l'Ouest
Monument valley, à la conquête de l’Ouest

Planète Découverte à la conquête de l’Ouest.

 

L’Ouest américain, le « Far West », deux mots qui nous transportent immédiatement dans l’ambiance des films de John Ford ou de Sergio Leone! C’est l’Amérique mythique des Montagnes Rocheuses évoquées par des déserts rouges à perte de vue et des montagnes sculptées par l’érosion, où s’affrontent les tribus amérindiennes et les pionniers venus fonder les États-Unis. Le terme Far West (qui n’est pas employé aux États-Unis, où on lui préfère le terme Wild West, « Ouest sauvage ») est popularisé par le cinéma, la littérature, le folklore et la télévision. Il est pourtant assez vague et ne correspond ni à une période de l’histoire américaine ni à un domaine géographique bien défini. Il désigne l’ouest extrême et les diverses phases de l’extension de cette nation. Ces phases de colonisation sont communément appelées « la conquête de l’Ouest ».

Monument valley Utah
Monument valley Utah

L’épopée du Far West, qui se termine au début du XXe siècle, est devenue une véritable mythologie qui sert de base à la civilisation américaine.
La littérature a fait connaitre au monde cette épopée avec les récits d’aventures dans le Wild West, comme James Fenimore Cooper (Le dernier des Mohicans) ou Mark Twain (Les Aventures de Tom Sawyer et sa suite Les Aventures de Huckleberry Finn) ou encore Laura Ingalls, qui publie un récit autobiographique, La Petite Maison dans la prairie!
Dans la bande dessinée, Marvel Comics s’empare du genre (Lonesome Dove de Larry McMurtry et Blood Meridian de Cormac McCarthy). Pour la bande dessinée francophone, le western tient aussi une place de choix avec notamment Lucky Luke, Blueberry, Les Tuniques bleues…

Mais c’est assurément le cinéma et Hollywood qui ont le plus popularisé le Far West avec les fameux Westerns! Le western a d’ailleurs été inventé presque en même temps que le cinéma (le premier film considéré comme tel étant Le Vol du grand rapide en 1903). Les films de western dit « classique », avec des acteurs comme Gary Cooper (Le train sifflera trois fois) ou John Wayne (La Chevauchée fantastique, La Charge héroïque, La Prisonnière du désert, Rio Bravo…), mettent en scène des héros vertueux et stéréotypés. Il nous relate un Far West mythique et héroïque. Plus tard, le western dit « spaghetti » renouvelle le genre, avec des situations plus violentes et des personnages plus cyniques, mais aussi plus réalistes, avec les films de Sergio Leone (Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une fois dans l’Ouest…). Puis enfin, les westerns dits «crépusculaires » dans lesquels les personnages principaux sont des antihéros, des films plus réalistes ou le sort tragique des Amérindiens est réhabilité. Car dans les « westerns classiques », à quelques exceptions près (La Flèche brisée), les Indiens sont dans le rôle des méchants. La situation s’inverse dans les années 1960, et les Indiens sont représentés comme des victimes et des résistants, et comme un peuple dont la culture et le lien à la nature méritent le respect, dans des films comme Little Big Man ou Jeremiah Johnson.
Certains évènements participent à la légende du Far West comme la fusillade d’OK Corral popularisé par le film Règlements de comptes à OK Corral et Wyatt Earp ; la bataille de Little Big Horn qui oppose lieutenant-colonel Custer à une coalition de Cheyenne et de Sioux rassemblés par Sitting Bull ; Fort Alamo et David Crockett, ou La ruée vers l’or… Des personnages comme Butch Cassidy, Jessie James, les frères Dalton, Calamity Jane, Wild Bill Hickok, Buffalo Bill, Crazy Horse ont été mainte fois incarnés au cinéma…

La conquête de l'Ouest au cinéma
La conquête de l’Ouest au cinéma

Les séries télévisées se sont aussi intéressées à l’épopée de l’Ouest. Elles sont populaires aux États-Unis dès la fin des années 1940. À la fin des années 1950, alors que la production de western au cinéma décline, la présence des séries télévisées de western aux États-Unis augmente. Les séries les plus célèbres sont Au nom de la loi (1958-1961), Bonanza (1959-1973), Rawhide (1959-1965), Les Mystères de l’Ouest (1965-1969), La Petite Maison dans la prairie (1974-1983), Deadwood (2004-2006), Into the West (2005).

 

 

 

 

 

Bryce canyon
Bryce canyon, à la conquête de l’Ouest

Nous vous invitons à vivre dans ces décors naturels cette épopée mythique au cœur des contrées lointaines du Far West à travers nos 2 circuits originaux, afin de vous plonger dans la légende de la conquête de l’Ouest. À travers ces paysages grandioses et ces villes créées par les pionniers et les chercheurs d’or, vous découvrirez d’une part des villes incontournables, telles que San Francisco où fit rage la ruée vers l’or et berceau du Jeans, mais également à Las Vegas, bien connue pour ses multiples casinos. Vous traverserez également de petites villes ayant conservé le charme et l’esprit western, comme Jackson ou Cheyenne. Des voyages créées pour vous immerger dans les paysages fascinants et variés de cette région à travers les parcs nationaux de Yosemite, Sequoia, Kings Canyon, la Vallée de la Mort, Zion, Bryce Canyon, Anteloppe Canyon, le Grand Canyon du Colorado, la Monument Valley, Canyonlands, Arches, Rocky Mountain, Grand Teton et l’incontournable Yellowstone…

 

 

Yellowstone national park, à la conquête de l'Ouest
Yellowstone national park, à la conquête de l’Ouest

 

« La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre ».

Sitting Bull, Chef sioux.

 

 

 

 

Alors, partez avec nous à la conquête de l’Ouest avec Planète Découverte

 

Pierre