L’Ouest américain, le « Far West », deux mots qui nous transportent immédiatement dans l’ambiance des films de John Ford ou de Sergio Leone! C’est l’Amérique mythique des Montagnes Rocheuses évoquées par des déserts rouges à perte de vue et des montagnes sculptées par l’érosion, où s’affrontent les tribus amérindiennes et les pionniers venus fonder les États-Unis. Le terme Far West (qui n’est pas employé aux États-Unis, où on lui préfère le terme Wild West, « Ouest sauvage ») est popularisé par le cinéma, la littérature, le folklore et la télévision. Il est pourtant assez vague et ne correspond ni à une période de l’histoire américaine ni à un domaine géographique bien défini. Il désigne l’ouest extrême et les diverses phases de l’extension de cette nation. Ces phases de colonisation sont communément appelées « la conquête de l’Ouest ».
Monument valley Utah
L’épopée du Far West, qui se termine au début du XXe siècle, est devenue une véritable mythologie qui sert de base à la civilisation américaine. La littérature a fait connaitre au monde cette épopée avec les récits d’aventures dans le Wild West, comme James Fenimore Cooper (Le dernier des Mohicans) ou Mark Twain (Les Aventures de Tom Sawyer et sa suite Les Aventures de Huckleberry Finn) ou encore Laura Ingalls, qui publie un récit autobiographique, La Petite Maison dans la prairie! Dans la bande dessinée, Marvel Comics s’empare du genre (Lonesome Dove de Larry McMurtry et Blood Meridian de Cormac McCarthy). Pour la bande dessinée francophone, le western tient aussi une place de choix avec notamment Lucky Luke, Blueberry, Les Tuniques bleues…
Mais c’est assurément le cinéma et Hollywood qui ont le plus popularisé le Far West avec les fameux Westerns! Le western a d’ailleurs été inventé presque en même temps que le cinéma (le premier film considéré comme tel étant Le Vol du grand rapide en 1903). Les films de western dit « classique », avec des acteurs comme Gary Cooper (Le train sifflera trois fois) ou John Wayne (La Chevauchée fantastique, La Charge héroïque, La Prisonnière du désert, Rio Bravo…), mettent en scène des héros vertueux et stéréotypés. Il nous relate un Far West mythique et héroïque. Plus tard, le western dit « spaghetti » renouvelle le genre, avec des situations plus violentes et des personnages plus cyniques, mais aussi plus réalistes, avec les films de Sergio Leone (Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une fois dans l’Ouest…). Puis enfin, les westerns dits «crépusculaires » dans lesquels les personnages principaux sont des antihéros, des films plus réalistes ou le sort tragique des Amérindiens est réhabilité. Car dans les « westerns classiques », à quelques exceptions près (La Flèche brisée), les Indiens sont dans le rôle des méchants. La situation s’inverse dans les années 1960, et les Indiens sont représentés comme des victimes et des résistants, et comme un peuple dont la culture et le lien à la nature méritent le respect, dans des films comme Little Big Man ou Jeremiah Johnson. Certains évènements participent à la légende du Far West comme la fusillade d’OK Corral popularisé par le film Règlements de comptes à OK Corral et Wyatt Earp ; la bataille de Little Big Horn qui oppose lieutenant-colonel Custer à une coalition de Cheyenne et de Sioux rassemblés par Sitting Bull ; Fort Alamo et David Crockett, ou La ruée vers l’or… Des personnages comme Butch Cassidy, Jessie James, les frères Dalton, Calamity Jane, Wild Bill Hickok, Buffalo Bill, Crazy Horse ont été mainte fois incarnés au cinéma…
La conquête de l’Ouest au cinéma
Les séries télévisées se sont aussi intéressées à l’épopée de l’Ouest. Elles sont populaires aux États-Unis dès la fin des années 1940. À la fin des années 1950, alors que la production de western au cinéma décline, la présence des séries télévisées de western aux États-Unis augmente. Les séries les plus célèbres sont Au nom de la loi (1958-1961), Bonanza (1959-1973), Rawhide (1959-1965), Les Mystères de l’Ouest (1965-1969), La Petite Maison dans la prairie (1974-1983), Deadwood (2004-2006), Into the West (2005).
Bryce canyon, à la conquête de l’Ouest
Nous vous invitons à vivre dans ces décors naturels cette épopée mythique au cœur des contrées lointaines du Far West à travers nos 2 circuits originaux, afin de vous plonger dans la légende de la conquête de l’Ouest. À travers ces paysages grandioses et ces villes créées par les pionniers et les chercheurs d’or, vous découvrirez d’une part des villes incontournables, telles que San Francisco où fit rage la ruée vers l’or et berceau du Jeans, mais également à Las Vegas, bien connue pour ses multiples casinos. Vous traverserez également de petites villes ayant conservé le charme et l’esprit western, comme Jackson ou Cheyenne. Des voyages créées pour vous immerger dans les paysages fascinants et variés de cette région à travers les parcs nationaux de Yosemite, Sequoia, Kings Canyon, la Vallée de la Mort, Zion, Bryce Canyon, Anteloppe Canyon, le Grand Canyon du Colorado, la Monument Valley, Canyonlands, Arches, Rocky Mountain, Grand Teton et l’incontournable Yellowstone…
Yellowstone national park, à la conquête de l’Ouest
« La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre ».
Aucun autre voyage au monde n’a autant fait rêver, que la Route de la soie !
Caravane sur la Route de la Soie
Route mythique par excellence, elle doit cette dénomination de « route de la soie » à Ferdinand Von Richthofen, un géographe allemand du XIXe siècle. Elle désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe qui reliait la ville de Chang’an (actuelle Xi’an) en Chine à la Turquie. Son nom provient de la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication.
Mais la soie ne représentait qu’une faible partie du commerce effectué et cette « route » permit pendant des siècles de nombreux échanges. Les caravanes qui partaient vers l’Orient emportaient de l’or, des pierres et des métaux précieux, des textiles, de l’ivoire et du corail, alors que celes qui allaient en Occident étaient chargées de fourrures, de céramiques, d’épices et d’armes en bronze.
Caravansérail sur la route de la Soie en IranIspahan, ancienne Perse
Elle servit aussi à l’échange de technologies, comme la fabrication du papier venu de Chine. Par elle transitèrent également des idées philosophiques, religieuses et artistiques, véhiculées par les hommes qui accompagnaient les caravanes. Ainsi, elle amena le nestorianisme, le manichéisme, le bouddhisme et l’islam en Asie centrale et en Chine. Elle fut donc un formidable instrument d’échange international qui lia entre eux un ensemble de peuples très divers qui vivaient auparavant isolés et qui purent s’ouvrir au monde extérieur grâce à elle.
Historiquement, elle aurait été « reconnue » pour la première fois par le général chinois ZhangQian au IIe siècle av. JC qui avait été chargé par l’Empereur de Chine de faire alliance à l’ouest du désert du Taklamakan avec les nomades contre les Huns. Alexandre le Grand s’était arrêté aux portes de l’Inde bien avant d’atteindre le Turkestan chinois. Les Parthes (Perses), les Sogdiens (Ouzbèks et Iraniens actuels) furent les principaux intermédiaires dans le commerce de la soie entre l’est et l’ouest, achetant le tissu aux marchands chinois qui l’acheminaient à Dunhuang pour la revendre aux Syriens et aux Grecs. Chaque transaction augmentait considérablement le prix du produit qui aboutissait dans l’Empire romain par le biais d’intermédiaires grecs et juifs. Les Romains quant à eux étaient convaincus que les Sères (« peuple de la soie », c’est-à-dire les Chinois) récoltaient la soie sur les arbres !
Pagode de l’Oie sauvage à Xian, fin où début de la Route de la Soie!
Vers la fin de sa gloire, la Route de la Soie contribua à l’édification du plus grand empire de tous les temps, l’Empire Mongol, qui fut fondé au début au XIIIe siècle par Gengis Khan et qui éclata au XIVe siècle avant d’être partiellement rétabli par Tamerlan sous le nom d’Empire Timouride.
Au XVe siècle, l’essor du commerce maritime supplanta progressivement les voies terrestres. De plus, l’art de la sériciculture avait été maîtrisé par les Perses et, même si la soie ne fut pas produite en Europe avant le XIIe siècle, l’apogée de la Route de la Soie tirait à sa fin. L’Asie centrale restera longtemps en dehors des préoccupations de l’Orient et de l’Occident jusqu’à l’arrivée des explorateurs russes et anglais au XIXe siècle.
Aujourd’hui, elle reste un voyage fabuleux dans le temps et l’espace que tout voyageur digne de ce nom rêve d’effectuer!
La calligraphie appelée «Shodo » – l’art de la « belle écriture » – est considéré au Japon et en Orient comme un art majeur. Shodo signifie la voie de la Calligraphie japonaise (Sho pour calligraphie et do pour la voie). C’est une des « voies » menant vers la compréhension du sens de la vie et des vérités éternelles. Cet art est aussi une « science » qui exige une connaissance approfondie du style et de la manière de tracer les signes d’une écriture! Cette pratique, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, les civilisations orientales la considèrent souvent comme un art initiatique et philosophique, voire même ésotérique. En effet, le pinceau et le trait sont étroitement liés à la pensée et la philosophie. Par le « trait du pinceau » tracé par l’artiste (l’élément central de la calligraphie) s’incarne le processus dans lequel l’homme dessinant rejoint les gestes de la Création. Pour la philosophie Zen le papier blanc personnifie le vide, les signes noirs le plein, le Yin et de Yang de la dualité et la complémentarité, du féminin et du masculin…
yin-yang
Dans la calligraphie japonaise il n’y a rien de fortuit, chaque ligne et chaque point sont importants ; la direction, la forme et la finesse des lignes, la balance entre les éléments, et même l’espace vide sont porteurs de sens. Elle incarne la recherche du beau, l’harmonie et l’élégance pour procurer une jouissance esthétique et une sagesse millénaire. À travers les travaux calligraphiques s’exprime le rapport entre simplicité et élégance, un des principes de base de l’esthétique japonaise « Wabi-sabi ».
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !
La calligraphie japonaise est une des pratiques Zen, comme le Chado (la cérémonie du thé), l’ikebana (l’arrangement floral), le budo (la voie des arts martiaux japonais : karaté-do, judo, aïkido et kendo)… La pratique du shodo s’avère primordiale pour les maîtres de la cérémonie du thé qui étudient la calligraphie aussi longtemps et soigneusement que l’action du thé. Il en va de même pour les maitres des arts martiaux qui se servent de l’écriture pour transmettre et démontrer leur aptitude.
Pour pratiquer son art, le calligraphe utilise des pinceaux (fude) généralement en bambou et la pointe en laine ou en poil de blaireau. L’encre est produite en frottant un bâton d’encre de Chine (sumi: amalgame de noir de carbone, ou de suie, et de colle) dans le creux d’une pierre à encre (suzuri) rempli d’eau. Le papier approprié est le papier de riz japonais appelé hanshi.
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !
Kûkai, dit Kôbô DaishiSelon une ancienne légende chinoise, la calligraphie japonaise aurait été inventée par Cang Jie, un ministre de l’Empereur jaune (IIIe millénaire av. J.-C.), lui-même mythique inventeur des caractères chinois. Cet art arrivera au Japon en même temps que les idéogrammes chinois au VIe siècle. Ils furent rapportés par des moines qui allaient étudier le Bouddhisme en Chine. Ces mêmes moines furent les premiers à pratiquer cet art au Japon à partir des textes bouddhiques rédigés en Chinois.
Selon une légende, de grands calligraphes comme Kûkai, dit Kôbô Daishi (774-835), le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingon, aurait, munie d’un pinceau dans chaque main, d’un pinceau entre ses dents et d’un autre à chaque pied, exécuté une œuvre sublime qui impressionna l’empereur du Japon. Ces maitres Zen vont donner au Shodo ses lettres de noblesse et en faire un art reconnu. La pratique de la calligraphie va donc se répandre parmi les lettrés de la cour impériale, elle est étudiée par les aristocrates et les samouraïs à partir du Xe siècle.
Au cœur de l’ère Heian (794-1185), les calligraphes japonais commencèrent à inventer des styles proprement japonais sur la base des canons de la calligraphie chinoise. Ils créèrent un style basé sur les kana (caractères des deux syllabaires japonais, l’hiragana et le katakana). De l’époque Kamakura (1185-1333) à l’ère Meiji (1868-1912), l’art de la calligraphie continue à se développer au Japon. De nos jours, l’art de la calligraphie est toujours très en vogue. On la pratique à tous âges, dans tous les milieux et il existe même de nombreux concours de calligraphie, notamment dans les écoles.
Shodo
La pratique de la calligraphie japonaise n’a pas que pour but le développement d’une belle écriture suivant une graphie standardisée des lettres comme en Occident. L’art de la calligraphie japonaise (Shodô) vise à donner vie aux idéogrammes d’origine chinoise et aux kana (signes japonais) en leur conférant du caractère. Cette approche orientale de l’art calligraphique ne fait donc pas seulement appel à l’habileté manuelle, mais aussi à la créativité individuelle. Au pays du Soleil Levant, c’est un des Beaux-Arts les plus populaires.
« Le calligraphe et sa calligraphie mûrissent ensemble ».
Taïwan台湾est une île dont la beauté avait saisi les premiers navigateurs portugais qui l’avaient surnommée « Formose » (la Belle). Elle est bordée à l’est par l’océan Pacifique, au sud et au nord par la mer de Chine, à l’ouest par le détroit de Taïwan. L’île est traversée par le tropique et se situe au sud-est de la Chine continentale, au sud du Japon et de la Corée du Sud ce qui en fait un des « 4 dragons asiatiques » (Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et Taïwan). Cette expression fait référence à ces pays d’Asie qui ont eu une forte croissance industrielle dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Shopping à Taïwan !
Taïwan offre bien plus que son célèbre « made in Taïwan » avec son matériel informatique dernier cri, son « high-tech », etc. Taïwan, c’est aussi une île encore « sauvage » où la nature est encore intacte, avec des plages tropicales (1 500 km de littoral très contrasté entre falaises et plages de sable fin), ses petits villages de pêcheurs, ses sommets enneigés la majeure partie de l’année (qui culminent à plus de 3 000 mètres d’altitude), ses gorges encaissées en marbre blanc et noir comme celle de Taroko et, partout, une végétation abondante et variée (recouverte à 70 % de végétation).
Pont suspendu sur les gorges de Taroko
Elle possède aussi des villes étonnantes comme sa capitale Taipei une attractive mégapole, moderne et cosmopolite symbolisée par la « tour 101 » qui domine la ville du haut de ses 509,2 m (4e plus grand gratte-ciel du monde).
Tour 101 à Taipei
Sa population se compose de trois grands groupes ethniques : les « Taïwanais » (environ 84 %), descendants des Chinois émigrés des provinces de Fujian et de Guangdong, à partir du XVIIe siècle appelés les Hokkiens et les Hakkas; les « Chinois » (environ 14 %) qui ont fui les troupes communistes de la République populaire de Chine en 1949 avec les dirigeants du Kuomintang et une partie de l’armée nationaliste; et les « Aborigènes » (moins de 2% de la population) d’origine protomalaise apparentés aux peuples des Philippines ou d’Indonésie qui se subdivisent en une vingtaine d’ethnies qui, à l’exception de l’ethnie Yami, tous furent des chasseurs de têtes (!).
Temples et dragons !
Taïwan se comporte comme un État indépendant autoproclamé République de Chine (nom officiel de Taïwan), avec son gouvernement élu démocratiquement et sa propre constitution qui précise d’ailleurs qu’elle est le seul gouvernement légal chinois (Taïwan et Chine continentale inclus). Mais la République populaire de Chine (RPC) considère l’île comme sa 23e province et affirme qu’elle doit revenir sous l’autorité du gouvernement de Pékin. Bien que n’ayant actuellement aucun pouvoir, Pékin exerce une forte pression sur l’île et sur la communauté internationale (seulement 23 États membres de l’ONU reconnaissent officiellement le gouvernement de Taipei, bien que nombreux conservent des relations non officielles avec lui). Sur l’île, c’est le sujet politique par excellence, les différents partis (coalition pan-bleue, coalition pan-verte et les autres partis) de l’île se définissent principalement à partir de cette question.
Lac de Sun Moon lake
Taïwan possède à la fois ces « clichés » de modernisme et de « High Tech », mais aussi tout le contraire, une authenticité préservée, des paysages superbes et étonnants…
Cette année nous rentrons dans l’« année de la Chèvre » ou « du Mouton » ?!
En effet, comme tous les 12 ans, la même problématique revient lors du Nouvel An : faut-il célébrer l’année de la Chèvre ou du Mouton? Il y a polémique!
Pour mieux cerner la « problématique », il faut se tourner vers la langue chinoise. En effet, en Chine, on célèbre l’année du 羊 (yáng) et selon les dictionnaires chinois – français pour ce caractère, le résultat proposé sera au choix : « chèvre » et/ou « mouton ». Or si l’on regarde la définition de 羊 dans les dictionnaires chinois – chinois, on se rend compte qu’il s’agit en réalité plus d’une sorte de famille d’animaux que d’un animal spécifique. Il est généralement convenu de célébrer l’année de la Chèvre, mais ceux qui fêteront l’année du Mouton n’auront pas fondamentalement tort!
Yang: signe de la chèvre ou du mouton !
Donc l’année de la Chèvre de Bois, car on associe toujours un de ces cinq éléments (métal, eau, bois, feu, terre) au signe, a commencé le 19 février 2015 et elle se terminera le 7 février 2016, laissant alors place au signe chinois du Singe de Feu (sans polémique on ne confond le singe avec personne!).
Du signe de la chèvre au signe du Singe !
Mais la question que tout le monde se pose, c’est que va-t-il se passer cette année qu’elle sera notre destin?
Selon les « spécialistes » de l’horoscope chinois, en cette année de la chèvre, du mouton ou du bouc, on doit s’attendre à tout et surtout à l’inattendu!!! Voilà une prédiction impressionnante! Des coups de théâtre se produiront tout au long de l’année, il y aura des rebondissements, des pirouettes en tout genre, bref, l’année sera surprenante, on ne va pas s’ennuyer! Plutôt une bonne nouvelle! Que ce soit les simples péripéties ou les situations terribles qui surviendront, elles finiront de toute façon par s’arranger et il y aura toujours un retournement qui interviendra juste à temps pour prévenir le désastre qu’on croyait inévitable !!!
Comme disait le romancier et dramaturge français Alfred Capus : « Tout s’arrange dans la vie, même mal.»!
Celles et ceux qui vont naître cette année, comme celles et ceux qui sont nés sous le signe de la Chèvre, sont décrits comme étant libres, travailleurs, efficaces, faisant preuve de souplesse, ayant une capacité d’adaptation étonnante, créatifs, doux, sensibles (ce sont des artistes dans l’âme, car ce sont des années propices au développement de tous les arts et plus particulièrement à celui de la musique et du théâtre). Ce signe est aussi le plus doux et le plus féminin des signes chinois. La Chèvre est une grande romantique devant l’éternel! Mais ils sont également, hésitants, capricieux, pessimistes, indisciplinés, opportunistes, dépensiers. Personne n’est parfait!
La couleur des « chèvres » est le rose et le violet et ses nombres porte-bonheur sont les 3, 4, 5, 12, 34, 45 et 54. Elles s’entendent bien avec les gens nés sous le signe du Chat (ou Lapin ou Lièvre, là aussi il y a polémique!) et du Cochon, et très mal avec ceux nés sous le signe du Bœuf et du Serpent! Les goûts et les couleurs…?!
Vous ne le savez peut-être pas, mais vous êtes peut-être une chèvre? Pour être une chèvre, il faut être né une de ces année-là : (de 1907 à 2015) du 13/02/1907 au 01/02/1908 Chèvre de Feu, du 01/02/1919 au 19/02/1920 Chèvre de Terre, du 17/02/1931 au 05/02/1932 Chèvre de Métal, du 05/02/1943 au 24/01/1944 Chèvre d’Eau, du 24/01/1955 au 11/02/1956 Chèvre de Bois, du 09/02/1967 au 29/01/1968 Chèvre de Feu, du 28/01/1979 au 15/02/1980 Chèvre de Terre, du 15/02/1991 au 03/02/1992 Chèvre de Métal, du 01/02/2003 au 21/01/2004 Chèvre d’Eau et du 19/02/2015 au 07/02/2016 Chèvre de Bois.
Il y a des « chèvres » célèbres : Carla Bruni, Bruce Willis, Johnny Hallyday, Julia Roberts, Nicolas Hulot, Nicolas Sarkozy, Nicole Kidman…
Mais rassurez-vous, si vous n’êtes pas une chèvre ou un bouc, vous êtes quand même un animal astrologique! Mais quel est votre signe dans l’astrologie chinoise?
Vous aurez la réponse dans le tableau qui se trouve à la fin de cet article!
Signes du zodiaque d’Asie
Bon à savoir!
L’astrologie occidentale est basée sur le soleil, c’est-à-dire sur une astrologie mensuelle. L’astrologie chinoise, elle, se base sur un cycle lunaire donc à l’année (la seule ressemblance entre les douze signes du zodiaque occidentale est le fait qu’ils soient 12!). L’astrologie chinoise a comme référence 111 étoiles, dont certaines sont des planètes classiques, d’autres des points fictifs (?!) et d’autres sont liées à des légendes ou à des animaux célestes (pourquoi pas!). Chaque cycle lunaire s’établit sur une période de douze ans, elle associe un animal à chaque année de naissance. Un total donc de douze animaux forment la base de l’astrologie chinoise et, de par leurs caractéristiques propres, assurent la nature distincte de chacun d’eux. L’influence de chaque animal sur l’homme est donc capitale! Les 12 animaux sont dans l’ordre d’arrivée: Rat (ou Souris), Bœuf (ou Buffle), Tigre, Lapin (ou Lièvre ou Chat), Dragon, Serpent, Cheval, Chèvre (ou Bouc ou Mouton), Singe, Coq (ou Phénix), Chien, Cochon (ou Sanglier ou Porc).
Selon une légende populaire : Bouddha aurait, au moment de quitter le monde terrestre, convié tous les animaux à venir le rejoindre, mais seulement 12 prirent la décision de l’honorer de leur présence : le chien, le rat, le bœuf, le tigre, le dragon, le lapin, le serpent, le cheval, le mouton, le cochon, le singe et le coq. Honoré par la démarche de ces douze animaux, il leur fit une fabuleuse offrande: chacun d’entre eux se vit offrir une année lunaire à son effigie.
Yin et Yang
Chaque signe chinois est influencé par le Yin et le Yang. Complémentaires et unis, ils donnent à chacun d’entre nous une facette Yin ou Yang ancrée, mais jamais en opposition. Chaque signe astrologique chinois a donc son pendant Yin ou Yang.
Le Yin révèle notre partie féminine, l’inconscient, la nuit, le froid. Les signes associés sont le bœuf, le chat, le serpent, la chèvre, le coq et le cochon. Le Yang révèle notre partie masculine, le conscient, le jour, le soleil. Les signes associés sont le rat, le tigre, le dragon, le cheval, le singe et le chien.
Dans la société chinoise et dans beaucoup de pays d’Asie, l’astrologie occupe encore aujourd’hui une place importante, régissant les faits et gestes. Plus qu’un simple horoscope, c’est souvent un mode de vie. Les Empereurs chinois avaient conscience de son pouvoir et ils avaient interdit sa pratique afin de ne pas dévoiler leurs faiblesses à de potentiels ennemis! De nos jours l’importance des fêtes du Nouvel An (basé sur l’astrologie) en témoigne: Losar au Tibet, Têt au Vietnam…
Fête du Nouvel An en Chine
En tout cas, que l’on croit ou pas dans l’astrologie, que l’on soit chèvre ou bouc, l’Asie est de toutes les façons fascinante dans ses coutumes et dans toutes ces formes de cultures.