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Circuit du Tibet au Népal, sur la route de l’Amitié !

Au Tibet avec Planète Découverte.

Lac Yamdrok vu du col de Kambala (4979 m d'altitude)
Lac Yamdrok vu du col de Kambala (4979 m d’altitude)

 

Circuit du Tibet au Népal, sur la route de l’Amitié où j’accompagnais un groupe de Planète Découverte.  

(1ere partie)

 

1ére étape : Où nous découvrons Lhassa.

Potala, Palais du Dalaï-lama à Lhassa
Potala, Palais du Dalaï-lama à Lhassa

Nous sommes arrivés au Tibet par le train le plus haut du monde, après 24 heures de trajet à travers les monts et plateaux de Xining à Lhassa. Avant cela, nous avions traversé la Chine, visité Pékin, la Grande Muraille, l’armée enterrée de Xi’an, les Bouddhas de Bingli Si et j’en passe…

Une des grandes attentes du voyage était ce que nous découvrions ce matin de septembre : Lhassa, la capitale historique du Tibet qui, malgré tous les « outrages » qu’elle a subis et continue de subir, reste toujours aussi magique, à l’image de son imposant Potala.

Pèlerins se prosternant devant le Jokhang
Pèlerins se prosternant devant le Jokhang

Nous nous sommes installés pour quelques jours à Lhassa dans un hôtel plein de charme qui fut d’ailleurs l’ancien Ambassade du Népal. L’hôtel est situé dans le quartier Barhkor à quelques pas du temple du Jokhang (cœur et âme du Tibet) où, malgré les contrôles très sévères, les interdits et les travaux de «rénovation», les tibétains viennent toujours effectuer immuablement le Kora, le pèlerinage rituel tout autour du temple en psalmodiant, en faisant tourner les moulins de prière ou en se prosternant. Ce spectacle est assez étonnant, mais surtout très émouvant.

 

Notre objectif, après ces quelques jours dans la vallée de Lhassa, était de rejoindre le Népal par la route. Pour cela, il nous faut emprunter la « Route de l’Amitié » (ou freindship higway ou Arniko Rajmarg) qui rejoint ces deux villes mythiques que sont Lhassa et Katmandou, distantes de 920 km.  C’est une des routes légendaires de notre planète et une des plus spectaculaires au monde. Elle traverse l’Himalaya en franchissant trois cols à plus de 5 000 m d’altitude (Gyatso La : 5 260 m, Lalung La : 5 050 m, Tong La : 5 150 m), tout cela dans des paysages grandioses! Elle offre, en plus, un itinéraire touristique remarquable du Tibet tant pour son intérêt culturel que pour la beauté des paysages, c’est aussi une route commerciale fort importante.

 

2e étape : Où l’on rencontre  les origines du peuple tibétain.

Majestueux fleuve Yarlung, du Tibet au Népal, sur la route de l'Amitié
Majestueux fleuve Yarlung, du Tibet au Népal, sur la route de l’Amitié

Nous nous sommes lancés sur la route de l’Amitié, grâce à notre minibus et son chauffeur tibétain Norbu. Après quelques kilomètres, nous longeons le majestueux fleuve Yarlung  ཡར་ཀླུངས་གཙང་པོ་« eau de neige » en tibétain, qui prendra ensuite le nom de Brahmapoutre « fils de Brahmâ » en Inde.

La vallée du Yarlung que nous traversons est considérée par les tibétains comme le berceau de leur civilisation et d’après ce que je me suis laissé dire, c’est ici qu’une démone et un grand singe engendrèrent les premiers Tibétains!

 

 

Palais du Yumbulagang
Palais du Yumbulagan

Plus loin, l’ancien Palais Royal des premiers rois du Tibet, le Yumbulagang nous apparut, féérique depuis son promontoire escarpé. C’est ici que les premiers rois du Tibet trouvent leur origine qui remonterait au IIe siècle av. J.-C. De palais, il devient un monastère dédié au Bouddha Sâkyamuni, le fondateur du Bouddhisme sous le règne du Vème Dalaï-Lama. Aujourd’hui encore, il domine la vallée depuis son piton rocheux et servirait même comme lieu d’observation pour l’armée chinoise pour surveiller la vallée.

 

 

Monastère de Samye
Monastère de Samye

 

 

Nous sommes ensuite allés à   Samye, premier monastère du Tibet datant du VIIIe siècle, qui a pour originalité d’être construit dans 3 styles d’architecture différents, 1erétage en style indien, le second en style Han (Chinois) et le 3éme en style tibétain, le tout formant et symbolisant le Mont Meru (le centre de l’univers pour les Bouddhistes et les Hindouistes!).

 

 

 

 

3éme étape : Où l’on tente la conquête de notre premier 5000, en minibus, mais tout de même !

Mais avant le 5000, il y a le col de Kambala (4797m d’alt.) avec une vue époustouflante (surtout par cette altitude!) et hallucinante (mais pas lié seulement aux effets l’altitude!) sur le lac Yamdrok- tso  ཡར་འབྲོག་གཡུ་མཚོ. Le lac nous apparait comme un mirage après une longue montée sur une route très raide avec de nombreux lacets à travers les paysages de haute montagne à la fois aride et grandiose.

Lac Yamdrok
Lac Yamdrok

Le Yamdrok-Tso est un des 3 grands lacs sacrés du Tibet, né de la transformation d’une déesse en eau douce, mais aussi de la neige qui ruisselle des hauts sommets himalayens. Après ce moment d’émerveillement, nous redescendons vers le lac qui, par beau temps (et il faisait beau ce jour-là), prend une couleur turquoise. Il mesure 72 km de long et se trouve à 4488 m d’altitude avec pour horizon les pics enneigés de l’Himalaya! Petit arrêt pour « toucher » le lac et se tremper les pieds dans ses eaux magiques, qui ne sont curieusement pas si froides que ça!  On pourrait presque se baigner si l’on ne craignait pas la colère des dieux et déesses qui n’aiment pas que les mortels s’y baignent!

Nous poursuivons donc notre route, le long de ce superbe lac de haute altitude. Quand tout à coup, pour éviter une voiture qui arrivait en face et du même côté de la route que nous, le chauffeur donne un coup de volant et ne peut éviter un des gros trous que l’on trouve sur ces routes tibétaines qui résistent aux efforts des ponts des chaussées chinois pour aplanir les routes (au Tibet chacun résiste à sa façon !). Résultat de ce petit coup de volant, le radiateur est percé! Nous nous retrouvons sur le bord de la route, avec un minibus qui fuit lamentablement! La mécanique nous trahit alors nous employons la technologie moderne pour nous sortir de là! Le guide prend son téléphone portable et appelle un autre chauffeur qui va venir avec un autre minibus, mais dans plusieurs heures! Nous décidons de faire du stop pour le prochain bourg afin d’y attendre le nouveau bus dans une auberge ou un restaurant.

Lac Yamdrok, sur la route de l'Amitié
Lac Yamdrok, sur la route de l’Amitié

Nous attendons une vingtaine de minutes (après avoir essuyé les refus et le mépris de gros 4×4 chinois et de bus de touristes) quand une grosse voiture conduite par 2 Tibétains s’arrête. Après leur avoir fait comprendre notre situation, ils descendent leur chargement sur le bord de la route qu’un des 2 restera garder et nous embarquons à 12 à bord de cette voiture conçue pour 7 personnes…!

Le tibétain qui nous conduit est un homme souriant et jovial qui a l’air de s’amuser beaucoup à l’idée de transporter 11 Occidentaux entassés dans sa voiture. Tout le long du trajet (3/4 heure), il me raconta quelques histoires avec beaucoup de gestes, auxquelles je ne comprenais pas tout (!), mettra de la musique tibétaine, chantera, s’arrêtera de temps en temps pour saluer des gens ou pour montrer à ses amis son nouveau « chargement »! Nous finissons par arriver dans un gros village tibétain aux confins du lac nommé Nagacarze. Après avoir remercié chaleureusement notre hôte qui repartira en sens inverse chercher son collègue et son chargement laissé au bord de la route, nous nous installons dans un restaurant sympathique pour goûter les spécialités locales et attendre notre nouveau minibus. Le minibus finira par arriver, nous devrons tout de même passer la nuit-là dans un hôtel qui s’avéra très correct, car la police (chinoise) refuse que nous partions avant le lendemain pour des raisons que j’ignore toujours !

De cette journée, en plus de l’éblouissant lac Yamdrok, la rencontre avec ce généreux et sympathique chauffeur, je garde le souvenir d’un coucher de soleil hallucinant sur les montagnes qui culminent à plus de 7000 mètres depuis le village de Nagcarze. Cet incident malheureux nous a permis, comme souvent d’ailleurs, de vivre des expériences mémorables.

 

4ème étape : Où l’on va vraiment à la conquête de notre premier 5000 m., avec un nouveau minibus !

Col de Karo-La (5039 m d'altitude)
Col de Karo-La (5039 m d’altitude)

Dès l’aube, pour voir un lever de soleil sur l’Himalaya, car on ne s’en lasse pas, et après avoir pris le petit déjeuner, car il faut bien se restaurer, nous prenons la route vers le col de Karo-Là qui culmine à 5010, 5013 ou 5039 mètres d’altitude!? Les avis divergents, en tout cas il est à plus de 5000 mètres !

Nous franchissons (enfin!) le col sous le frais soleil matinal de septembre. On trouve au Tibet aux passages des cols ainsi qu’au sommet des montagnes, aux croisements des chemins, sur les toits des maisons, sur les ponts, sur les temples, bref dans tous les endroits « stratégiques », des petits drapeaux de prière. Sur ces petits morceaux de tissus sont inscrites des formules sacrées que les vents envoient directement vers les dieux.  Ici le spectacle est grandiose!

Un glacier depuis le col de Karo-La
Un glacier depuis le col de Karo-La

De hautes montagnes enneigées, qui culminent à plus de 7000 mètres avec des glaciers qui descendent jusqu’à nos pieds, nous dominent et s’imposent à nous merveilleusement. Autour de nous, des yacks aux longs poils, pèsent nonchalamment et des dogues tibétains, gros molosses impassibles, nous regardent l’air quelque peu ahuri! Mais plus inconcevable pour nous, quelques Tibétains « survivent » ici dans des baraques misérables, ils ont la peau tannée par le soleil, les cheveux hirsutes et portent de longs manteaux en poils de yack râpés. Ils se dégagent de ces Tibétains, malgré le dénuement total dans lequel ils vivent, une impression de grande fierté.

 

 

Drapeaux de prière sur la route de l'Amitié
Drapeaux de prière sur la route de l’Amitié

Nous continuons notre route (car il faut bien continuer! c’est la loi des voyageurs), vers la ville tibétaine de Gyantsé (3 977 mètres d’altitude).

En arrivant à Gyantsé, on aperçoit son dzong (sa forteresse) qui domine la ville, il fut mis à sac pendant la révolution culturelle et reconstruite quelques années après, ainsi va l’histoire et les révolutions! Gyantsé est une des villes du Tibet où « l’influence » chinoise se fait le moins sentir.

 

 

 

 

Dzong (forteresse) de Gyantsé
Dzong (forteresse) de Gyantsé

Ce qu’il faut visiter absolument ici, c’est le monastère bouddhiste appelé Pelkor Chöde et surtout son fameux Kumbum, c’est ce que nous sommes allés faire bien sûr. Le monastère fait partie de l’école des bonnets jaune ou Gélugpa dont les chefs spirituels sont le Dalaï-Lama et le Panchen Lama.  Le Kumbum (qui signifie : 100 000 images), qui est le plus grand chortëm du Tibet, est grandiose et date du XVe siècle, en plus de contenir 77 chapelles réparties sur 6 étages couvertes de fresques fabuleuses qui sont sûrement l’œuvre d’artistes Newar (un peuple népalais). L’influence népalaise est frappante dans les yeux des Bouddhas qui sur les 4 faces en son sommet rappellent ceux de Katmandou.

Kumbum de Gyantsé
Kumbum de Gyantsé, sur la route de l’Amitié

C’est aussi ici qu’eut lieu une grande bataille entre un corps expéditionnaire Britannique et les Tibétains, car les Britanniques envahirent le Tibet en 1903, soit un peu moins de 50 ans avant les Chinois. C’est à cette époque que les Chinois commencèrent à « aider » les Tibétains avec peut-être quelques arrières pensées!? Le Dalaï-Lama (le XIIIe) dut s’enfuir pour trouver refuge en Mongolie puis … en Chine!

On trouve à Gyantsé, outre ce fabuleux Kumbum et de très beaux tapis tibétains typiques, de bons restaurants qui préparent de la succulente cuisine tibéto-népalaise, arrosé d’une «Lhasa beer, the beer from the roof of the world». C’est là que nous allâmes après la visite du monastère, et avant de continuer sur la route de l’amitié, à travers l’Himalaya en direction de Katmandou.

 

Sur la route de l'Amitié
Sur la route de l’Amitié

A suivre …

 

 

 

 

Pierre

Circuit îles de la Sonde, à la rencontre des dragons de Komodo
Circuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons !

Dragon de komdo en balade, lors du ircuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons

 

Circuit dans les îles de la Sonde,

à la recherche des dragons !

 

Rencontre étonnante d’un groupe  Planète Découverte  lors d’un circuit dans les îles de la Sonde,  en Indonésie  du côté de Komodo ! Sape est une petite ville portuaire surannée, entourée par la jungle et les rizières qui, malgré son apparence décrépite, possède le charme des ports des tropiques. Il se trouve sur la partie orientale de l’île de Sumbawa, au cœur des îles de la Sonde en Indonésie.

Si nous nous trouvions là par un matin d’octobre, en provenance de Bali et Lombok, c’est que nous avions rendez-vous avec un bateau pour embarquer vers les îles de Komodo, Rinca et Florès.

Départ pour Komodo, lors du ircuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons
Départ pour Komodo, lors du ircuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons

Notre embarcation est bien là au rendez-vous, amarrée au bout d’un quai arrivant de l’île de Florès. C’est un grand bateau en bois, une sorte de boutre, le style de navire que l’on trouve dans cette partie du globe depuis des siècles. Celui-ci est aménagé pour accueillir des touristes.

En voyant ce beau bateau, la légère inquiétude du groupe fait vite place à l’excitation de prendre la mer ! Nous embarquons et commençons par faire une visite du bateau, nous découvrons nos cabines particulières, petites certes, mais avec douches et airs conditionnés; il y a le «carré» composé d’une table et de bancs avec cousins, pour manger, boire ou lire; nous disposons également sur le pont supérieur d’un coin aménagé avec des transats pour prendre un bain de soleil ou faire une sieste.

 

Notre bateau au mouillage dans les îles de la Sonde
Notre bateau au mouillage dans les îles de la Sond

 

L’équipage est composé d’un capitaine, style loup de mer avec anneaux dans l’oreille et tatouages, de 2 marins toujours souriants et d’un cuisinier qui, à partir d’une petite cabine transformée en cuisine, réussit à faire des plats succulents !

Je fais une petite inspection du bateau : il y a des gilets de sauvetage, une annexe, le plein de carburants, de l’eau et de la nourriture pour plusieurs jours… Nous sommes fin prêts pour larguer les amarres et faire la traversée de la mer de Florès.

 

 

Eaux transparentes de la mer de Flores, au cœur des îles de la Sonde
Eaux transparentes de la mer de Flores, au cœur des îles de la Sonde

Le ciel est bleu avec juste quelques nuages au loin qui couvrent les îles et le sommet du majestueux volcan Tambora (2850 m d’alt); la mer est calme, parfaite pour naviguer, profiter du paysage, manger les plats que nous sert le cuisinier du bord… En fin de journée, le vent se lève, la mer devient plus houleuse, il est temps de mouiller dans une crique bien abritée, dans une des nombreuses îles qui abondent dans cette partie de la mer de Florès. Nous sommes à quelques «encablures» de l’île de Komodo, seul dans cette baie avec juste un autre bateau de plongeurs venus admirer les fonds marins grandioses.

 

 

La nuit est superbe à bord sous la lune et les étoiles qui éclairent la mer et les îles qui nous entourent !

Programme du matin : Réveil de bonne heure pour profiter du matin calme et du paysage magnifique, puis bain de mer depuis le bateau dans l’eau translucide et petit déjeuner à bord …

Paysage du parc National de Komodo, lors du ircuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons
Paysage du parc National de Komodo, lors du ircuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons

Puis nous levons l’ancre, pour aller à la découverte de l’île de Komodo, de son parc national et de ses fameux dragons …

L’île de Komodo se dessine au loin, nous approchons ses rivages. Elle semble plutôt aride, bordées de plages de sable blanc et rose (dû au corail rouge), à la saison sèche (de mai à octobre) elle prend une couleur dans les tons de rouge et pendant la saison des pluies (de novembre à avril) elle devient verte comme du Jade.

Entrée du parc national de Komodo
Entrée du parc national de Komodo

Nous nous amarrons au ponton et débarquons pour nous rendre au bureau des gardes du parc. Le parc national est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il englobe les îles de Komodo, Rinca, les îles environnantes ainsi que leur écosystème marin. Nous sommes accueillies par un guide (car il est impératif d’en prendre un!), qui nous propose différents parcours sur l’île, tous conçus bien sûr pour voir les dragons de Komodo !!! Nous choisissons une balade de 3 heures qui semble bien appropriée pour rencontrer les gros lézards!

Le guide est simplement «armé» d’un grand bâton avec 2 pointes au bout, et après quelques explications et consignes nous le suivons confiants !

Nous marchons depuis 20 minutes quand SOUDAIN, le guide nous dit de faire silence (alors que personne ne parlait!), il a aperçu un dragon !!!

Dragon de komdo en balade, lors du ircuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragonsLes dragons ou varans de Komodo, également appelés Ora par les habitants de la région, furent aperçus pour la première fois par les Occidentaux en 1910 par une expédition néerlandaise. Il courait à l’époque de nombreuses légendes sur des créatures monstrueuses, aux griffes énormes, aux mâchoires redoutables… Cet animal existait bel et bien et nous l’avions en face de nous !

Patte d'un varan de Komodo
Patte d’un varan de Komodo

Ils possèdent bien : des pattes robustes qui leur permettent de courir jusqu’à 18 km/h, terminées par 5 orteils armés de griffes acérées; une puissante mâchoire avec laquelle il peut avaler d’un trait une chèvre et qui contient (en plus) des bactéries qui infectent lentement les grosses proies auxquelles ils s’attaquent (cerfs, sangliers, buffles…) et qui meurent aux alentour d’une semaine après la morsure; ainsi que d’une longue queue épaisse qui leur sert de gouvernail, mais aussi d’arme …

Ces «charmantes» bestioles ne sont pas des rescapés de l’ère des dinosaures, mais des reptiles très évolués qui posent encore beaucoup de questions aux zoologues, comme le fait qu’on ne les trouve nulle part ailleurs ou que les mâles sont 3 ou 4 fois plus nombreux que les femelles !?…

Dragon de Komodo se désaltérant !
Dragon de Komodo se désaltérant !

Cette espèce est maintenant protégée, ils seraient actuellement plus de 1300 sur l’île de Komodo et 1100 sur Rinca et une cinquantaine sur Florès, car ils nagent bien et peuvent aller de Rinca à Florès

Mais revenons à nos dragons ! Ce que le guide a aperçu, c’est bien un varan de Komodo, un mâle de presque 3 mètres de long en train de boire. Nous nous approchons de lui, prudemment jusqu’à quelques mètres, lui impassible continue à boire, et de temps en temps il lève la tête ce qui nous permet de prendre une photo, de lui et de sa langue jaune fourchue !

Megapode
Megapode

Puis il s’en retourne dans les buissons et nous continuons notre balade… Nous en verrons 4 autres, 3 mâles et une femelle, dont 2 près des baraquements des guides du parc. Ils possèdent un odorat très développé et sont attirés par l’odeur des cuisines, les guides du parc les retrouvent souvent en bas de leur maison sur pilotis. Dans le parc, on peut voir également des buffles, des cerfs, des sangliers et de nombreux oiseaux comme les mégapodes.

 

 

Nous regagnons notre bateau, content de nos rencontres étonnantes! Et nous reprenons la mer pour poursuivre la découverte du monde animal, mais aquatique cette fois-ci. La pratique du snorkling et de la plongée sont absolument magiques entre les îles de Komodo et Florès, les fonds sont magnifiques avec de très nombreux coraux et poissons multicolores.

Nouvelle nuit dans une crique, sous le ciel étoilé avant de nous rendre sur l’île de Rinca. Sur cette île, les varans sont un peu plus petits, mais les paysages sont plus beaux, il y a en effet plus de forêts, de cours d’eau… Nous apercevrons 5 varans adultes, dont une mère qui couvait ses œufs et 1 petit qui vit dans les arbres. Les petits vivent pendant leurs 3 premières années de leur vie dans les arbres, par obligation sinon les mâles adultes pourraient les manger, car ils peuvent aussi se manger entre eux !

 

Puis après un coucher de soleil hallucinant, la visite de quelques dauphins et une troisième nuit à bord, nous avons accosté sur l’île de Florès. Notre traversée à bord de ce navire se termine ici, au port de Labuhan Bajo qui possède une baie grandiose parsemée d’îles et d’ilots où des bâteaux de toutes formes attendent sagement au mouillage.

coucher de soleil sur la mer de Florès, lors du ircuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons
coucher de soleil sur la mer de Florès, lors du circuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons

 

 

Coucher de soleil sur la baie de Labuhan Bajo
Coucher de soleil sur la baie de Labuhan Bajo

Nous saluâmes le capitaine et son équipage avant de continuer notre aventure à la découverte de la magnifique île de Florès…

 

 

 

Suivez-nous dans notre circuit dans les îles de la Sonde, à la recherche des dragons !

 

 

 

Bateaux de pêche sur la mer de Florès
Bateaux de pêche sur la mer de Florès

Pierre B

 

 

 

 

Entrée dans le parc naturel « Shiratani Unsukyo »
Circuit îles du sud du Japon: embarquement Yakushima
Yakushima sous le soleil !
Yakushima sous le soleil !

Récit d’un accompagnateur Planète Découverte, lors d’un Circuit îles du sud du Japon: embarquement Yakushima: Longitude : N 30° 19 ’ 60’’  Latitude :  E 130° 31’ 60’’

 

Circuit îles du sud du Japon: embarquement pour Yakushima
la ville de Kagoshima et le volcan Sakurajima, photo prise pendant le circuit: Grande découverte du Japon et ses îles du sud .

 

Depuis le port de Kagoshima, à l’extrême sud de l’île la plus au sud (kyushu) des 4 principales îles de l’archipel nippon (!), nous avons embarqué  sur un ferry qui a dû connaitre de nombreuses traversées en mer et des temps plus glorieux ! Ce gros ferry se nomme « Yakushima 2 », il effectue tous les jours la traversée de Kagoshima à Miyanoura le port principal de Yakushima (sauf demain, jour où nous comptions justement le prendre pour rentrer de notre excursion !).

 

 

 

Volcan Sakurajima et son panache de fumée depuis le pont du ferry. Circuit dans les îles du sud du Japon: Yakushima.
Volcan Sakurajima et son panache de fumée depuis le pont du ferry.Circuit dans les îles du sud du Japon: Yakushima.

 

Dans un bruit de sirène et d’haussières que l’on remonte, le « navire » quitte son amarrage et commence sa sortie du port. Depuis le pont du ferry, le spectacle est grandiose, sur bâbord se dresse le volcan Sakurajimaqui « crache » presque tous les jours de la cendre sur la ville de Kagoshima. Les habitants de la « Naples japonaise » ramassent, balaient, nettoient quotidiennement les cendres de leur volcan, ils vivent en quelque sorte en harmonie avec lui ! Il n’est donc pas rare d’assister en direct à une fantastique éruption volcanique, car il est un des volcans les plus actifs au monde, mais aussi un des plus surveillés et un des mieux étudiés.

 

 

Circuit îles du sud du Japon: embarquement Yakushima
Volcans, Îlots et la Grande découverte du Japon et ses îles du sud

 

Ce matin, il fait très beau et, en longeant la baie de Kagoshima entre la péninsule de Satsuma et celle d’Osumi, nous découvrons un paysage fantastique, d’îles, d’îlots et de volcans qui émergent de l’eau çà et là. Après environ 2 h de descente de la baie et après avoir croisé le Cap Sata, on se retrouve dans l’Océan Pacifique.

 

 

 

Circuit îles du sud du Japon: embarquement Yakushima
Au loin Yakushima, photo prise sur le circuit «Grande découverte du Japon et ses îles du sud».

 

Nous naviguons encore 1 h avant d’apercevoir au loin les monts de Yakushima. Petit à petit, on découvre les contours de ses paysages montagneux, on aperçoit au centre de l’île les monts Miyanoura-dake (1935m) et Nagata-dake (1886 m) qui sont les deux plus hauts sommets du sud du Japon, ils sont entourés par des monts avoisinant les 1800 m d’altitude que l’on devine entourés de leur ceinture de nuages. Après presque 4 h en mer, on débarque au petit port de Miyanoura, la « capitale » de Yakushima qui doit compter quelques centaines d’habitants.

Première chose, aller déposer nos sacs dans notre pension le « Minshuku Yawakawa », où nous passerons la nuit de façon traditionnelle, sur tatami et futon. Puis nous partons à la découverte de l’île. Yakushima est une île de forme circulaire, d’une circonférence de 135 km, et d’une superficie d’environ 505 km². Recouverte en grande partie d’une forêt primaire, l’île de Yaskushima fut le premier site japonais inscrit au Patrimoine mondial de la nature.Ses reliefs très montagneux font passer brusquement d’une zone subtropicale à une zone subarctique, comme si toutes les variations du climat japonais s’y trouvaient condensées! Grâce à un bus local, nous allons faire la quasi-totalité du tour de l’île. Le spectacle est magnifique, d’un côté les hautes montagnes couvertes de forêts denses où tous les tons de verts sont présents, des plus clairs au plus foncés et de l’autre la côte de l’océan Pacifique avec ses baies, ses plages de sable où de grandes rivières descendent des montagnes pour se jeter dans la mer. Tout au long de la route, le chauffeur avec sa casquette, ses gants blancs et son micro, s’évertue à nous expliquer des choses sûrement très intéressantes, mais auxquelles nous ne comprenons pas grand-chose, pour ne pas dire rien, et cela tout le long de la route soit pendant 1h30 non-stop! Il s’arrête de temps en temps pour prendre des écoliers en uniforme qui rentrent de l’école et des « Yakushimites », qui sont allés faire des courses dans un des villages côtiers. Le bus fait quelques arrêts pour les « onsen », des sources chaudes naturelles où l’on peut prendre un bain, ils se trouvent en bordure de mer sur cette île, certaines plages sont également des lieux de ponte de tortues « Caouanne ». On peut aussi s’arrêter pour se baigner dans l’océan, aller voir les coraux et observer des dauphins.

Chemin pour les chutes Okho no Taki
Chemin pour les chutes Okho no Taki

Arrivés au bout de la route praticable par le bus, on descend pour rejoindre le but final de notre périple, les chutes d’« Okho no Taki » (littéralement : « les grandes chutes »). Selon l’office du tourisme : « ces chutes de 88 m de hauteur sont les plus importantes de l’île, elles sont considérées comme faisant partie des cents plus belles du Japon et le bassin d’eau claire, située juste au pied des chutes et lui aussi classé parmi les cent plus beaux monuments d’eau du Japon ». Curieux classement! Après 15 minutes de marche dans la forêt, nous allons nous rendre compte par nous-mêmes si ce classement est fondé. On découvre en effet une superbe cascade avec son voile blanc et son bassin où, s’il faisait plus chaud, il serait vraiment agréable de se baigner! Nous restons en admiration devant ce spectacle superbe (en faisant, en bon touriste, quelques photos pour immortaliser l’instant).

Chutes Okho no Taki, photo prise pendant le circuit: Grande découverte du Japon et ses îles du sud .
Chutes Okho no Taki, photo prise pendant le circuit: Grande découverte du Japon et ses îles du sud .

Puis vient le moment de retrouver notre bus qui retourne en sens inverse vers Miyanoura, avec le même chauffeur qui continuera imperturbable à nous raconter plein de choses captivantes! Les soirées sont calmes à Miyanoura, on est bien loin de l’effervescence de Tokyo ou d’Osaka, pourtant on trouve facilement de petits restaurants où l’on a mangé des pâtes aux algues succulentes. Ainsi qu’un petit bar (qui ouvre à 20 h) au décor de style « Amérique des années 60, 70 » (Marilyn Monroe, photos de G.I., maquette de voiture américaine dont celle de Starsky et Hutch, etc.) où l’on peut écouter de la musique rock et country en buvant une bière. On ira prendre le petit déjeuner ici même le lendemain matin, le patron qui fait des petits déjeuners à partir de 10 h du matin (!?), accepte d’ouvrir son restaurant ½ h avant pour nous. Après une nuit calme sur nos futons et un « American breakfast », nous partons dans un autre bus local (avec un chauffeur nettement moins bavard!) pour les montagnes et les forêts de Yakushima. Là encore le spectacle est grandiose, à travers cette route sinueuse et tortueuse qui compte parfois qu’une seule voie, où le bus grimpe difficilement, mais sûrement. Nous finissons par arriver au parc naturel de « Shiratani Unsukyo » (littéralement « gorge d’eau et de nuage »), il est situé à plus de 800 m d’altitude au cœur de cette grandiose forêt primaire.

Ticket d'entrée pour le parc Shiratani Unsuikyo.Circuit dans les îles du sud du Japon: Yakushima.
Ticket d’entrée pour le parc Shiratani Unsuikyo.Circuit dans les îles du sud du Japon: Yakushima.

C’est un lieu idéal pour faire des balades et des randonnées. Plusieurs parcours de durée différente sont proposés : de 1 heure à 4 heures, voir même de plus de 10 heures. Nous optons pour celui de 3 heures. La forêt dense de ce parc naturel est traversée par de nombreux cours d’eau, dont la rivière Shiritani bordée d’azalées, de cerisiers et de rochers géants encastrés les uns aux autres, mais on vient ici avant tout pour y admirer les imposants cèdres millénaires appelés Yakusugi 屋久杉(les stars de l’île), plus exactement une variété de sugi (杉 cryptomeria japonica ou cèdre japonais) dont le plus connu est le « Jomon Sugi » (縄文杉) en raison de son âge estimé à 7 000 ans (selon la légende), 2 600 ans selon l’estimation scientifique : il daterait donc de la période Jomon (petite leçon d’Histoire japonaise! cette période préhistorique remonte à l’origine de la civilisation japonaise, 10000 à 400ans av J.C. c’est pendant cette période que pour la première fois la poterie fut utilisée). Ainsi plusieurs de ces cèdres auraient atteint l’âge respectable de quelques milliers d’années, comme le yayoi-sugi (re-rappel historique : l’époque Yayoi se situe du Vème siècle av J.C. au IIIe ap J.C. période du développement de l’agriculture au Japon).

Circuit îles du sud du Japon: embarquement Yakushima
Cèdre geant, «Yakusugi» sur l’île de Yakushima, photo prise pendant le circuit: Grande découverte du Japon et ses îles du sud .

 

On y trouve aussi 1 900 espèces et sous-espèces végétales, dont une cinquantaine de sortes de fleurs particulières à l’île ainsi que plusieurs centaines de mousses rares, dont certaines recouvrent entièrement des arbres et même des parties entières de forêt; ainsi que le curieux « himeshara », un arbre de couleur orangée, dont la sève est froide ! D’ailleurs en été lorsqu’il fait chaud, il est conseillé par les guides à l’entrée du parc de serrer l’arbre dans ses bras pour se rafraichir, au risque de paraitre bizarre, voir un peu ridicule aux yeux des gens qui ne connaissent pas cette coutume ! Le spectacle qu’offre cette forêt avec ses arbres gigantesques est assez fabuleux, elle crée une atmosphère très mystérieuse, on a l’impression de pénétrer dans un monde étrange ! Cette forêt a d’ailleurs inspiré le magnifique film d’animation japonais « Princesse Mononoké, la Princesse des esprits vengeurs », réalisé par le maitre de l’animation mondiale Hayao Miyazaki. À sa sortie en 1997, ce film fut salué par la critique au Japon et dans le monde entier, il fut également un grand succès commercial que je vous conseille de voir si ce n’est déjà fait. On peut aussi y croiser des animaux comme des singes « Yakuzaru » (des macaques japonais) et des « Yakushika » (cerfs Sika), des animaux nullement craintifs, attention à la nourriture qui dépasse des sacs !

singes « Yakuzaru» qui vivent sur l'île de Yakushima au sud du Japon
singes « Yakuzaru» qui vivent sur l’île de Yakushima au sud du Japon

Plus sauvage et plus difficile à voir on trouve aussi des « Tanuki » sorte de chien viverins, qui ressemblent à un raton-laveur; très présents dans la mythologie japonaise, ils sont l’un des « Yokai » (esprit de la forêt). Les Japonais leur attribuent des pouvoirs magiques, comme ayant la possibilité de changer de forme à volonté. Ils sont souvent représentés portant un chapeau de paille et une gourde de saké, avec un ventre rebondi qu’ils utilisent comme un tambour et des testicules de grande taille. Ils sont aussi symbole de chance et de prospérité, on le trouve dans l’art populaire et les contes japonais depuis le Moyen Âge et de nombreux dessins et légendes humoristiques leur sont dédiés.

Représentation humoristique du Tanuki qui habite les forêts de Yakushima.
Représentation humoristique du Tanuki qui habite les forêts de Yakushima.

Mais l’heure est venue de sortir de cette forêt magique et de redescendre au port, car nous devons reprendre la mer et quitter cette île étonnante. Pour cela nous devons prendre un « Jetfoil », surnommé « the rocket»(le ferry ne partait pas aujourd’hui, voir le suspens indiqué dans l’introduction de cette petite histoire !!! Ce fût la solution trouvée à la défection du ferry). Ce Jetfoil est une sorte de bateau sur des spatules, rapide, mais, comme il fait des escales dans des îles, au final on met quasiment le même temps qu’avec le ferry. Aujourd’hui l’océan est houleux et nous devrons passer le trajet assis avec la ceinture de sécurité bouclée sous l’œil vigilant de l’hôtesse.

 

 

«Jet foil», qui relie Kaghoshima et les îles du sud
«Jet foil», qui relie Kaghoshima et les îles du sud

Nous sommes donc retournés avec cet engin bizarre sur la grande île de Kyushu, pour continuer notre voyage vers d’autres îles du sud et d’autres aventures.

 

 

 

 

 

Je ne serais que trop vous conseiller d’embarquer avec nous vers Yakushima, dans notre circuit accompagné (en petit groupe) : «Grande découverte du Japon et ses îles du sud».

 

Pierre

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Katmandou
Katmandou

Suite du récit d’une de nos accompagnatrice lors du circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens, découvrez les espaces magiques et encore préservés himalayens lors de l’un de nos voyage en 2012.

3é partie : Le Népal

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens n3
Les yeux du Bouddha sur un des principaux sanctuaires bouddhistes, Bodnath à Katamandou.

Depuis le Bhoutan, nous nous envolèrent pour le Népal.  Le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens se poursuit dans cet autre (ancien) Royaume Himalayen, nous avons parcouru des paysages verdoyants et des vallées qui nous font faire, chaque fois, un nouveau voyage dans le temps, avec de charmants villages comme à Bandipur qui est un havre de paix, à Newars Bungamati où le temps semble s’être arrêté, à Khokana, un petit joyau méconnu où la vue sur les montagnes est grandiose…

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens n3
Paysage du Bhoutan, vue sur l’Himalaya.

Nous avons dormi dans de beaux endroits comme dans l’auberge traditionnelle de Newa Chen restaurée avec l’aide de l’UNESCO à Patan. Ce périple se termina dans la mythique Katmandou et sa vallée, on y visita Pashupathinath avec son temple Hindou dédié à Shiva, surnommé le «petit Bénarès du Népal», Bodnath avec son célèbre stupa qui est le plus grand du monde, haut lieu du Bouddhisme où se concentrent les réfugiés Tibétains. Nous avons exploré le centre historique de Katmandou : l’immense place royale, appelée Durbar Square, avec ses nombreux temples-pagode comme celui de Kasthmandap construit au XVIe siècle dans le bois d’un seul arbre et de Taleju, du nom de la déesse principale de la vallée et symbole de puissance,où, en quelques mètres, on fait un bond de plusieurs siècles dans l’histoire.

Circuit accompagné au Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens n3
Durban Square à Katmandou où se termine le Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens

 

Véritable invitation au rêve, ce Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens, nous a amené vers les sites naturels et culturels parmi les plus enchanteurs de l’Himalaya, et privilégie la rencontre avec ses habitants.

 

 

 

 

 

 

Un voyage inoubliable, dans les Royaumes Himalayens !

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens récit de notre accompagnatrice (2nd partie)
Paysage du Bhoutan
Paysage du Bhoutan

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens. Récit d’une accompagnatrice Planète Découverte dans les espaces magiques et encore préservés himalayens lors d’un voyage en 2012.

 

Deuxième partie : Le Bhoutan

 

Drapeau du Bhoutan
Drapeau du Bhoutan

Dès notre arrivée, à Phuntsoling, la ville frontière bhoutanaise, notre correspondant au Bhoutan nous a annoncé que le logement serait très précaire pendant le festival. C’est toujours le cas pendant les festivals, car il afflue plus de 4 000 touristes et le pays possède seulement une capacité d’hébergement pour 3200 personnes ! Où mettre les 800 supplémentaires et leur attribuer des logements, mystères !  Même en réservant à l’avance, on a toutes les chances de se retrouver éparpillés chez des habitants qui n’ont pas l’habitude de recevoir des étrangers et de dormir dans des chambres de fortune. Un pays comme le Bhoutan, qui n’a pas la vocation ni la volonté de gérer un afflux trop important de touristes, va paradoxalement perdre beaucoup de son authenticité pendant les festivals!

Tout cela pour dire qu’il vaut mieux visiter le Bhoutan, hors festivals. D’ailleurs, notre correspondant  nous a suppliés d’éviter de venir à ces périodes : «Le Bhoutan est tellement plus agréable hors festival, paisible et plus vrai, et l’on vous fait dormir dans de jolis endroits typiquement bhoutanais, dans une atmosphère bhoutanaise…».

De plus, le petit conseil d’une de nos accompagnatrices sur le circuit Bhoutan-Sikkhim-Népal, les royaumes himalayens et qui voyage dans l’Himalaya et au Bhoutan depuis plus de 15 ans : les festivals de danses masquées dans les monastères bhoutanais comme à Kalimpong, on retrouve les mêmes en moins fréquentés au Ladakh ! Alors, allez au Bhoutan bien sûr, c’est magique, mais hors festival, pour les festivals préférez le Laddak !Cela dit, notre séjour au Bhoutan fut (comme chaque fois) merveilleux !

Le Bhoutan, étonnant et mystérieux, a conservé ses traditions et son authenticité. Il est soucieux de préserver son environnement, sa culture et ses valeurs religieuses et possède toujours un vrai pouvoir enchanteur. Il faut dire que le Bhoutan est resté fermé aux étrangers jusqu’en 1970 !

Paysage du Bhoutan, bhoutan dzong de Punakha, Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Bhoutan dzong de Punakha

Nous avons visité Thimphu la capitale qui se trouve à 2300m d’altitude, le village de Tongsa que l’on atteint par une très belle route de montagne. Puis la ville de Bhumtang qui a un air de «Far West» avec ses petites maisons et échoppes qui donnent sur une rue principale. C’est dans la vallée de Bhumtang que l’on trouve les monastères les plus importants et où ont lieu de grands pèlerinages. C’est aussi ici que Padmasambhava Guru Rinpoché, « né du lotus», grand maître Bouddhiste du VIII siècle, fondateur du Bouddhisme tantrique himalayen, considéré comme le second Bouddha est venu méditer.

Nous avons poursuivi vers la riante vallée de Punakha avec ses plantations d’agrumes et de bananiers. La ville de Punakha fut longtemps la résidence d’hiver des rois du Bhoutan, elle est connue pour son célèbre dzong et son magnifique monastère.

 

Paysage du Bhoutan, monastère de Takatsang, circuit au Bhoutan.

Puis nous avons continué notre chemin pour faire une excursion dans la bucolique vallée de Paro vers le monastère le plus célèbre et le plus vénéré du pays, le fameux monastère de Taktshang. Surnommé la tanière du tigre, ce monastère est accroché à une falaise à 3 120 mètres d’altitude et à environ 700 mètres au-dessus de la vallée. C’est un ermitage où certains moines vont s’isoler pour trois ans, 3 mois, 3 jours selon la coutume Bouddhiste lamaïste. Pendant cette période, un frère lai leur apporte chaque jour leur nourriture devant leur porte, ils ne voient personne et ne parlent à personne. Même la montée au monastère se mérite! Il y a quand même la possibilité de prendre un cheval.

 

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Piments sur les toits des maisons

Le Bhoutan c’est aussi les piments ! Les Bhoutanais les adorent, ils en accrochent 3   sur leurs portes pour porter bonheur et on en voit partout sécher sur les toits. D’ailleurs, le plat national Ema tadshi se compose de piments dans une sauce au fromage. Un plat qui plait rarement aux touristes, mais on peut avoir la même sauce au fromage avec des légumes et des champignons et c’est très bon! (Quand je vois ces piments sécher, j’ai chaque fois une pensée pour le capitaine Haddock et son expérience culinaire à Katmandou !!! Cf. Tintin au Tibet!)

L’aventure continue sur les chemins de Katmandou, dans les royaumes himalayens.
A suivre …