Le monastère de Tatev, vue lors du voyage en Arménie
Voyage en Arménie
Nous vous proposons ce nouveau voyage pour vous permettre de découvrir une terre trop longtemps méconnue. Un voyage en Arménie d’exception pour vivre toutes les facettes de ce beau pays aussi bien par ses visites culturelles qu’en vous faisant partager le mode de vie de ses habitants, en logeant chez eux ou encore en partageant leur table. Vous serez fasciné par l’histoire et la culture de l’Arménie grâce à notre guide-accompagnateur qui vous assiste depuis Paris et tout au long du séjour ainsi qu’une guide locale francophone, toujours en petit groupe de 12 personnes maximum. Découvrons d’urgence l’Arménie avec notre voyage en Arménie de 12 jours / 11 Nuits.
Il faut aller dès maintenant dans ce pays fort accueillant où les touristes étrangers, encore rares, sont fréquemment invités à partager la vie des Arméniens en trinquant autour d’un verre de cognac ou de vodka, car rien de plus facile que de lier connaissance avec un Arménien même sans parler la même langue.
Ainsi, au-delà de la découverte d’un patrimoine architectural unique fait de sanctuaires vénérés depuis des siècles et de paysages somptueux et variés, vous irez, lors de votre voyage, à la rencontre d’un peuple à l’hospitalité légendaire et aux traditions vivantes. Bien sûr les Arméniens restent marqués par les tragédies qui les ont frappés au début du XXe siècle, mais cela ne transparait pas lorsqu’on y voyage. L’accueil chaleureux que l’on reçoit partout dément à chaque instant la réputation de malheur attachée à ce pays. Et ce sont les Arméniens avec leur tempérament ouvert et affable, qui vous laisseront l’impression la plus durable.
L’Arménie ou République d’Arménie, est située au cœur du Caucase entre la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaïdjan à l’est et l’Iran au sud. Géographiquement située en Asie, l’Arménie est souvent considérée comme faisant culturellement, historiquement et politiquement partie de l’Europe.
Drapeau arménien
L’Arménie est un petit pays qui est doté d’un important héritage culturel et il est l’héritier d’une des plus anciennes civilisations au monde. Il s’est bâtit au carrefour des empires perse, grec et romain et devint, à l’aube du IVe siècle, le premier royaume chrétien du monde et la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État. La religion chrétienne y tient donc une place importante et c’est à travers cette foi chrétienne que l’identité et la culture arméniennes se sont épanouies et d’un bout à l’autre du pays. Des monastères ont donc été édifiés, dont plusieurs sont classés au Patrimoine mondial de l’Unesco dont certains que vous pourrez découvrir lors de ce voyage.
Voyage en Arménie, le cimetière de Noradouz
L’âge des édifices surprend souvent et il n’est pas rare de croiser en Arménie des églises des VIIe ou VIIIe siècles, des monastères du IXe ou Xe siècle. À leur apogée au XIIIe siècle, des centaines de moines, de théologiens, de scientifiques et d’artistes y résidaient. Ce riche patrimoine architectural est très original avec ses propres règles et avec une ornementation des sanctuaires qui étonne avec ses entrelacs et khatchkars (croix sculptées) aux motifs toujours renouvelés qui ornent chaque mur, chaque paroi rocheuse.
L’Arménie possède aussi des paysages magnifiques. C’est un pays de hauts plateaux et les montagnes sont omniprésents (90 % du pays est situé à plus de 1 000 mètres d’altitude). Aux abords d’Erevan, sa capitale, se dressent les deux montagnes phares du pays : le biblique et emblématique mont Ararat (5 160 m) où l’arche de Noé se serrait échouée avant de repeupler le monde, celui-ci fut concédé à la Turquie par l’URSS en 1921 ; et le mont Aragats moins haut (4 090 m), mais qui lui ressemble beaucoup. Plus loin s’étendent le lac Sevan, l’un des plus grands lacs d’altitude au monde, des forêts, des alpages, des steppes et, au sud, dans la vallée de l’Arpa, de véritables oasis où prospèrent vignes, pêchers et abricotiers…
Mont Ararat vue au cours du voyage en Arménie
« Je voudrais voir quelle force au monde peut détruire cette race, cette petite tribu de gens sans importance dont l’histoire est terminée, dont les guerres ont été perdues, dont les structures se sont écroulées, dont la littérature n’est plus lue, la musique n’est pas écoutée, et dont les prières ne sont pas exaucées. Allez-y. détruisez l’Arménie. Voyez si vous pouvez le faire. Envoyez-les dans le désert. Laissez-les sans pain ni eau. Brûlez leurs maisons et leurs églises. Voyez alors s’ils ne riront pas de nouveau, voyez s’ils ne chanteront ni ne prieront de nouveau. Car il suffirait que deux d’entre eux se rencontrent, n’importe où dans le monde. pour qu’ils créent une nouvelle Arménie. ». William Saroyan
A la découverte des secrets de la fabrication du Saké
Il faut tout d’abord définir ce que signifie le mot «Saké» ! En japonais, «saké» 酒お酒désigne les boissons alcoolisées obtenues après fermentation du riz, par extension le terme « saké » va désigner toutes les boissons alcoolisées. Il a un double sens, car jusqu’au milieu du XIXe siècle, avant l’ouverture du pays aux produits occidentaux, il était jusque alors pour les Japonais, la seule boisson alcoolisée connue.
Dans la culture japonaise,il occupe depuis plusieurs siècles une place très importante, il est d’ailleurs également appelé «Nihonshu» littéralement « alcool japonais ». Le saké, au sens strict de «Nihonshu», est une « bière de riz », c’est-à-dire une eau de source dans laquelle on a fait étuver et fermenter du riz, après saccharification à l’aide d’une moisissure appelée Koji-Kin 麹菌, « microbe-levure ». Ce Koji entre pour environ 15 % dans la composition du saké final. La fermentation alcoolique a lieu ensuite grâce à l’action de différentes levures sur le mélange eau/riz/koji, et dure de quinze jours à un mois, selon le type de levures employées et la qualité finale du saké. Le saké est très différent des alcools servis dans nos restaurants chinois et vietnamiens d’Europe, que les consommateurs ou même les serveurs appellent abusivement «saké».
Saké
La qualité d’un saké dépend de trois facteurs essentiels définis par la formule «waza-mizu-kome» : -D’abord le savoir-faire «waza» du maître brasseur ; -Ensuite la qualité de l’eau «mizu». -Et enfin la qualité du riz «kome» et son degré de son polissage pour le débarrasser des graisses et de l’albumine. Les proportions requises sont 80 % d’eau et 20 % de riz. Les riz sont soigneusement sélectionnés parmi une cinquantaine de variétés à saké, les plus prestigieux étant le Yamada-nishiki (山田錦 ), Omachi (雄町), Gohyakuman-goku (五百万石 ) et Miyama-nishiki (美山錦 ).
Historiquement, la technique de fabrication du saké aurait été introduite de Chine au Japon juste après la culture du riz, au IIIème siècle (époque Yayoi), d’abord sur l’île de Kyushu. Aux origines, la fermentation en vue de faire du saké était une tache réservée aux prêtresses, les femmes sont donc à l’origine de sa fabrication. Il était alors fermenté par «inoculation» du ferment, technique appelée kuchikami (littéralement « mâché dans la bouche »).
La méthode de fabrication consistait à bien mâcher les céréales cuites dans sa bouche qui se saccharifiées par l’enzyme de la salive, et la faire fermenter à l’aide de levure sauvage, une technique encore pratiquée dans certain endroit du monde. La fabrication du saké se disait alors «kamosu», dérivé du verbe kamu (mâcher, mordre)! Au VIIème siècle (époque de Nara), le saké reçoit ses premières lettres de noblesse grâce à un édit de la cour impérial, qui codifie son caractère sacré en l’intégrant à certains rites religieux shintoïstes. Depuis cette époque le saké est toujours très lié à la religion shintoïste et il est la boisson impériale par excellence.
Au IXème siècle, le livre « Engishiki » commandé par l’empereur Daigo va consigner les lois et traditions de l’époque, et donne une description plus précise des méthodes de production du saké. Du XIIème au XVème siècle, les temples bouddhistes et les sanctuaires Shinto sont devenus les principaux lieux de brassage du saké. C’est également durant cette période que les méthodes de brassage moderne ont été développées.
Au XVème siècle, la fabrication de grandes cuves donne de l’ampleur à la production de saké et de nombreux jisaké (saké du terroir) naquirent. Enfin à l’époque Meiji (1868-1912), l’institut national des fermentations est fondé et la chimie prend désormais une place importante dans le processus de fabrication du saké moderne.
Bouteilles de saké
Comme pour le vin en France, chaque région a son saké. Les sakés produits dans la région du Tohoku (nord d’Honshu) sont particulièrement renommés. Le climat plus froid et la qualité de l’eau sont généralement mis en avant pour expliquer l’excellence de leurs crus. Inversement, dans le sud du pays, les préfectures de Kyoto et de Kobe, historiquement les premières à avoir développé les méthodes de fabrication modernes pour approvisionner la Cour impériale et les grands sanctuaires, gardent une haute tradition liée à un savoir-faire ancien. À une échelle locale, c’est la présence de sources et la qualité de l’eau qui permet d’établir des différences. L’eau fait d’ailleurs l’objet d’une législation spécifique concernant son origine géographique et sa pureté.
Le saké ou «nihonshu» se divise en quatre grandes catégories en fonction de leur nature :
– Nigorizake 濁り酒 , « trouble, nuageux » est un saké non filtré, à l’ancienne. Il est moins alcoolisé et de saveur douceâtre.
-Namazake 生酒, « cru » désigne tout saké non pasteurisé (chauffé qu’une seule fois). Ceci est rendu possible grâce aux progrès de la filtration. De saveur piquante et rafraîchissante, il se consomme froid. -Futsūshu 普通酒« standard, de table » est le saké le plus consommé (deux tiers de la production). Il est le plus souvent consommé chaud (kan, hitohada, atsukan)
-Tokutei-meishōshu 特定名称酒, équivalent de l’« appellation contrôlée, de qualité supérieure », en fonction du seimai-buai :pourcentage de riz restant après polissage, de l’addition ou non d’alcool et de la technique de brassage.
On conserve le saké dans des tonneaux en bois appelés Komodaru. On peut aussi le conserver dans des bouteilles traditionnelles appelées Heishi, mais sauf exception, le saké ne se conserve pas plus d’un an après sa mise en bouteille.
Le saké est servi à l’aide d’un Shuki, un service composé de pièces variées :
-un Tokkuri un pichet à saké en porcelaine, parfois en verre ou souvent en bambou.
–un Choshi 銚子: pichet à saké en céramique ou plus souvent en métal, avec une anse et un bec verseur.
-Un Sakazuki (杯 ) : petite coupe à saké très évasée en porcelaine ou plus rarement en bois. Utilisé essentiellement pour les situations formelles notamment lors du mariage shintoïste. -Un Guinomi ou un Choko: coupe à saké. Il est préféré au sakazuki dans les situations informelles. Gui signifie boire d’un trait ! -Un Masu (枡 ) : gobelet cubique en bois.
Verres de saké, que l’on trouve en allant à la découverte des secrets de la fabrication du Saké nippon…
Il peut être servi à des températures très différentes :
-Le Hiya (冷 ) le saké servi froid (8 à 12 °C), surtout pour les grands crus ou les jizake servis principalement à l’apéritif.
-Le Kan (燗 ) : le saké chauffé traditionnellement au bain-marie, mais de plus en plus au four à micro-ondes (qui disposent au Japon d’un programme spécifique appelé «kanzake»).
-L’Hitohada (人肌 littéralement « peau humaine ») : le saké est chauffé à température du corps, soit 36-37 °C.
Dans la restauration, il est possible de préciser, à la commande : Atsukan (熱燗) : il est chauffé à 50 °C. Semblable au grog en hiver, il contient alors moins d’alcool, en partie perdu par évaporation. Cette préparation est généralement réservée aux sakés de table.
Statuette du légendaire Tanuki inspiré du chien viverrin que l’on retrouve devant certaines brasseries à Saké
Planète Découvertevous amène à la découverte du Japon et de ses traditions dont le saké fait partie (à boire avec modération bien entendu !!!). Il existe de nombreuses brasseries et de musées consacrés au saké qui représentent des façons agréables de découvrir la culture nippone.
Un des lieux de notre planète dont l’évocation du nom suffit à faire rêver !
Cette ville du Nord de l’Inde est bâtie sur les contreforts de l’Himalaya, dans l’état du Bengale Occidental. Elle est le centre d’une région du même nom et se situe entre 2 000 et 3000 mètres d’altitude. Son nom vient du tibétain Dorje Ling qui signifie la « cité de la foudre »! Elle est dominée par l’impressionnant pic Kangchenjunga « les cinq trésors des neiges » en tibétain, qui culmine à 8586 mètres d’altitude (3e plus haut sommet du monde).
Un peu d’histoire…
Au XIXe siècle, lorsque l’Inde est sous domination anglaise, son climat tempéré attire les Britanniques de Calcutta. Ceux-ci y prennent leurs quartiers d’été pour échapper aux fortes chaleurs des plaines. On trouve encore de nombreuses traces de cette époque : cottages, manoirs, églises, tous plus « british » les uns que les autres.
Train Darjeeling
Nous retrouvons aussi l’étonnant chemin de fer himalayen de Darjeeling, surnommé « Toy Train ». Le train relie Siliguri à Darjeeling sur un parcours de 82 kilomètres. La ligne grimpe de 121 à 2076 mètres d’altitude. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une expérience originale que vous pouvez tester au cours de notre circuit« Bouthan – Sikkim – Népal : les royaumes himalayens »…
D’ où vient la renommée de Darjeeling ?
Ce qui rend cette région particulièrement célèbre, c’est le thé de Darjeeling, un des plus prestigieux thés au monde qui se cultive en altitude, dans une zone délimitée qui ne peut être étendue (contrairement à l’Assam). Il y a près de 90 plantations de thé (divisées en jardins) dans la région de Darjeeling. Leur terrain varie de 80 à500 hectares. La visite de l’une d’elle est d’ailleurs prévue au troisième jour de notre circuit.
Depuis le XIXe siècle, le thé de Darjeeling est l’un des plus reconnus et des plus appréciés des thés noirs, en particulier en Grande-Bretagne et dans les pays de l’ancien Empire britannique. Dans ces pays, il est toujours considéré comme le « champagne des thés noirs ». Bien préparé, ce thé offre selon les connaisseurs : « Un corps léger et une couleur pâle. Son goût est composé d’arômes floraux, d’une certaine amertume caractéristique des tannins qui sont libérés lors de son infusion et d’une note épicée très souvent identifiée comme étant du muscat ». En marge du thé noir, les thés verts ou Oolongs sont de plus en plus cultivés dans cette région.
Les récoltes de thé
Les récoltes suivent le rythme des saisons. Il y a en a plusieurs dans l’année. Elles diffèrent d’une saison à l’autre et d’un jardin à l’autre par leurs parfums et leurs saveurs. De nombreux facteurs entrent en jeu comme les conditions climatiques, la période de la récolte et de la finesse de la cueillette.
cueillette du thé
Les récoltes les plus recherchées sont les récoltes de printemps (ou first flush):
–La 1re récolte a lieu entre mars et avril, juste après les pluies du printemps. Son arôme et sa couleur sont très légers (les spécialistes l’appellent « muscat frais »). Les thés obtenus ont un parfum très végétal et contiennent peu de tannins. Il est recommandé de les faire infuser plus légèrement que les autres. La première semaine de récolte est mondialement convoitée et donc très chère, elle représente souvent un tiers du chiffre d’affaires de certaines plantations.
–La récolte dite « intermédiaire », entre les récoltes de mars et de juin. Son arôme se situe entre ces deux principales récoltes.
–La 2e récolte, (récolte d’été ou second flush) en juin/juillet représente la plus grosse partie de la récolte annuelle. Elle possède une couleur plus ambrée et a davantage d’amertume au goût du à la couleur des feuilles, plus brunes, avec de nombreux bourgeons (les spécialistes l’appellent « muscat mûr »).
Viennent ensuite les récoltes de la mousson et de l’automne qui sont beaucoup moins courues. Les thés obtenus sont plus forts, plus « boisés » avec des notes moins délicates et donc moins recherchées que récoltes précédentes.
Les « Darjeeling » sont souvent présentés en mélange, avec des proportions plus ou moins élevées de chaque saison afin de proposer des goûts d’intensité diverse. Afin de connaître l’origine exacte, le jour de la récolte et la composition d’un thé, un système de notation particulier, avec des grades est mis en place. Pour la récolte de printemps par exemple, un noté DJ01 signifie qu’il a été cueilli le premier jour de récolte et sera donc très recherché).
Victime de sa popularité et sa qualité, on trouve de nombreuses contrefaçons et un marché noir qui pose de sérieux problèmes pour le marché du thé de cette région. Le volume de thé actuellement vendu dans le monde sous l’appellation de « Darjeeling » dépasse les 40 000 tonnes, alors que la production annuelle de la région de Darjeeling elle-même est estimée à seulement 8 000 à 11 000 tonnes, incluant la consommation locale! Pour remédier à cette situation, le « Tea Board of India » a crée le« Darjeeling certification mark and logo ». Le Darjeeling est également le premier produit indien à bénéficier, depuis 2011, d’une « indication géographique contrôlée ».
Ce circuit de 20 jours est principalement axé sur la rencontre des peuples himalayens. Il vous fera d’une découvrir Darjeeling, ses vestiges coloniaux et ses plantations mais également les sites religieux sacrés des anciens royaumes.
La musique cubaine fait partie intégrante de quotidien des habitants. Partir à sa découverte c’est remonter cinq siècles d’histoire. Elle est le résultat d’un métissage magnifique entre des musiques autochtones, et d’autres, venues d’Europe, d’Afrique, d’Asie et du continent américain. Cuba a su intégrer les civilisations les plus diverses. Ce mélange a donné naissance à cette identité particulière dont la musique en est le symbole.
Musiciens à la Casa Trova
Avant l’arrivée des colons, vivent à Cuba les Indiens Gauanajatabey, Ciboneys et Taïnos. Ils laissent des instruments de percussion comme les maracas (des calebasses remplies de graines), et le guiro (une coque striée et évidée que l’on frotte avec une baguette). Au XVe siècle le conquistador Diego Velasquez investit l’île, pensant y trouver de l’or. Ces mêmes conquistadors massacrent les Indiens qui disparaissent complètement. Les premiers esclaves africains venus principalement d’Afrique de l’Ouest sont déportés sur l’île pour travailler dans les plantations de canne à sucre. Ils perdurent leurs traditions à travers le chant et la danse et contribuent grandement à l’histoire de la musique cubaine.
La guitare, indispensable pour la musique cubaine.
Cette musique naît de la rencontre progressive entre les traditions des esclaves d’Afrique et celles des populations venues d’Europe. On y trouve pêle-mêle des influences des romances espagnoles, des airs français et italiens, des quadrilles, du tango, du flamenco qui se mélangent à la musique africaine, amérindienne (percussions et polyphonies)… Mais la musicalité typiquement cubaine n’apparaît qu’au début du XXe siècle avec la «contradanza cubana» et son dérivé le «danzon». C’est dans cet environnement que se développe le «son» (prononcé « sonne ») qui est la première véritable création musicale cubaine à part entière. La première révolution cubaine est donc musicale avant la révolution castriste qui va bouleverser tout le pays. La musique cubaine et son évolution ne s’arrête as et continue d’évoluer. Les styles musicaux continuent à se mélanger : guaracha-son, boléro-son, guaguanco-son et toutes les audaces sont permises: boléro-blues de Compay Segundo, son-afro pour les Afro Cuban All Stars, le cha-flamenco, samba-cha, swing-cha de l’Orquesta Aragon… Elle est redevenue à la mode grâce à Compay Segundo, Ibrahim Ferrer… La musique cubaine est l’une des plus exportée à travers le monde grâce à des talents et des tubes connus sur toute la planète.
Découvrir Cuba
La musique et la danse sont une des nombreuses raisons de se rendre à Cuba, il y a aussi les splendides villes coloniales, les paysages montagneux magnifiques, les plages paradisiaques, le rhum … et surtout la rencontre avec les Cubains
Pour partir à la découverte de la musique cubaine, nous vous proposons deux circuits :
– Une évasion cubaine de 17 jours / 15 jours qui vous donne un aperçu complet du pays et de ses nombreux attraits. Pour votre voyage, l’accent est mis sur la rencontre avec la population.
– Une grande découverte de Cuba de 24 jours / 22 nuits qui vous permet d’explorer Cuba plus en profondeur grâce à un itinéraire original. Vous découvrez ainsi des aspects méconnus de cette grand île.
Nous sommes arrivés au Tibet par le train le plus haut du monde, après 24 heures de trajet à travers les monts et plateaux de Xining à Lhassa. Avant cela, nous avions traversé la Chine, visité Pékin, la Grande Muraille, l’armée enterrée de Xi’an, les Bouddhas de Bingli Si et j’en passe…
Une des grandes attentes du voyage était ce que nous découvrions ce matin de septembre : Lhassa, la capitale historique du Tibet qui, malgré tous les « outrages » qu’elle a subis et continue de subir, reste toujours aussi magique, à l’image de son imposant Potala.
Pèlerins se prosternant devant le Jokhang
Nous nous sommes installés pour quelques jours à Lhassa dans un hôtel plein de charme qui fut d’ailleurs l’ancien Ambassade du Népal. L’hôtel est situé dans le quartier Barhkor à quelques pas du temple du Jokhang (cœur et âme du Tibet) où, malgré les contrôles très sévères, les interdits et les travaux de «rénovation», les tibétains viennent toujours effectuer immuablement le Kora, le pèlerinage rituel tout autour du temple en psalmodiant, en faisant tourner les moulins de prière ou en se prosternant. Ce spectacle est assez étonnant, mais surtout très émouvant.
Notre objectif, après ces quelques jours dans la vallée de Lhassa, était de rejoindre le Népal par la route. Pour cela, il nous faut emprunter la « Route de l’Amitié » (ou freindship higway ou Arniko Rajmarg) qui rejoint ces deux villes mythiques que sont Lhassa et Katmandou, distantes de 920 km. C’est une des routes légendaires de notre planète et une des plus spectaculaires au monde. Elle traverse l’Himalaya en franchissant trois cols à plus de 5 000 m d’altitude (Gyatso La : 5 260 m, Lalung La : 5 050 m, Tong La : 5 150 m), tout cela dans des paysages grandioses! Elle offre, en plus, un itinéraire touristique remarquable du Tibet tant pour son intérêt culturel que pour la beauté des paysages, c’est aussi une route commerciale fort importante.
2e étape : Où l’on rencontreles origines du peuple tibétain.
Majestueux fleuve Yarlung, du Tibet au Népal, sur la route de l’Amitié
Nous nous sommes lancés sur la route de l’Amitié, grâce à notre minibus et son chauffeur tibétain Norbu. Après quelques kilomètres, nous longeons le majestueux fleuve Yarlung ཡར་ཀླུངས་གཙང་པོ་« eau de neige » en tibétain, qui prendra ensuite le nom de Brahmapoutre « fils de Brahmâ » en Inde.
La vallée du Yarlung que nous traversons est considérée par les tibétains comme le berceau de leur civilisation et d’après ce que je me suis laissé dire, c’est ici qu’une démone et un grand singe engendrèrent les premiers Tibétains!
Palais du Yumbulagan
Plus loin, l’ancien Palais Royal des premiers rois du Tibet, le Yumbulagang nous apparut, féérique depuis son promontoire escarpé. C’est ici que les premiers rois du Tibet trouvent leur origine qui remonterait au IIe siècle av. J.-C. De palais, il devient un monastère dédié au Bouddha Sâkyamuni, le fondateur du Bouddhisme sous le règne du Vème Dalaï-Lama. Aujourd’hui encore, il domine la vallée depuis son piton rocheux et servirait même comme lieu d’observation pour l’armée chinoise pour surveiller la vallée.
Monastère de Samye
Nous sommes ensuite allés à Samye, premier monastère du Tibet datant du VIIIe siècle, qui a pour originalité d’être construit dans 3 styles d’architecture différents, 1erétage en style indien, le second en style Han (Chinois) et le 3éme en style tibétain, le tout formant et symbolisant le Mont Meru (le centre de l’univers pour les Bouddhistes et les Hindouistes!).
3éme étape : Où l’on tente la conquête de notre premier 5000, en minibus, mais tout de même !
Mais avant le 5000, il y a le col de Kambala (4797m d’alt.) avec une vue époustouflante (surtout par cette altitude!) et hallucinante (mais pas lié seulement aux effets l’altitude!) sur le lac Yamdrok- tso ཡར་འབྲོག་གཡུ་མཚོ. Le lac nous apparait comme un mirage après une longue montée sur une route très raide avec de nombreux lacets à travers les paysages de haute montagne à la fois aride et grandiose.
Lac Yamdrok
Le Yamdrok-Tso est un des 3 grands lacs sacrés du Tibet, né de la transformation d’une déesse en eau douce, mais aussi de la neige qui ruisselle des hauts sommets himalayens. Après ce moment d’émerveillement, nous redescendons vers le lac qui, par beau temps (et il faisait beau ce jour-là), prend une couleur turquoise. Il mesure 72 km de long et se trouve à 4488 m d’altitude avec pour horizon les pics enneigés de l’Himalaya! Petit arrêt pour « toucher » le lac et se tremper les pieds dans ses eaux magiques, qui ne sont curieusement pas si froides que ça! On pourrait presque se baigner si l’on ne craignait pas la colère des dieux et déesses qui n’aiment pas que les mortels s’y baignent!
Nous poursuivons donc notre route, le long de ce superbe lac de haute altitude. Quand tout à coup, pour éviter une voiture qui arrivait en face et du même côté de la route que nous, le chauffeur donne un coup de volant et ne peut éviter un des gros trous que l’on trouve sur ces routes tibétaines qui résistent aux efforts des ponts des chaussées chinois pour aplanir les routes (au Tibet chacun résiste à sa façon !). Résultat de ce petit coup de volant, le radiateur est percé! Nous nous retrouvons sur le bord de la route, avec un minibus qui fuit lamentablement! La mécanique nous trahit alors nous employons la technologie moderne pour nous sortir de là! Le guide prend son téléphone portable et appelle un autre chauffeur qui va venir avec un autre minibus, mais dans plusieurs heures! Nous décidons de faire du stop pour le prochain bourg afin d’y attendre le nouveau bus dans une auberge ou un restaurant.
Lac Yamdrok, sur la route de l’Amitié
Nous attendons une vingtaine de minutes (après avoir essuyé les refus et le mépris de gros 4×4 chinois et de bus de touristes) quand une grosse voiture conduite par 2 Tibétains s’arrête. Après leur avoir fait comprendre notre situation, ils descendent leur chargement sur le bord de la route qu’un des 2 restera garder et nous embarquons à 12 à bord de cette voiture conçue pour 7 personnes…!
Le tibétain qui nous conduit est un homme souriant et jovial qui a l’air de s’amuser beaucoup à l’idée de transporter 11 Occidentaux entassés dans sa voiture. Tout le long du trajet (3/4 heure), il me raconta quelques histoires avec beaucoup de gestes, auxquelles je ne comprenais pas tout (!), mettra de la musique tibétaine, chantera, s’arrêtera de temps en temps pour saluer des gens ou pour montrer à ses amis son nouveau « chargement »! Nous finissons par arriver dans un gros village tibétain aux confins du lac nommé Nagacarze. Après avoir remercié chaleureusement notre hôte qui repartira en sens inverse chercher son collègue et son chargement laissé au bord de la route, nous nous installons dans un restaurant sympathique pour goûter les spécialités locales et attendre notre nouveau minibus. Le minibus finira par arriver, nous devrons tout de même passer la nuit-là dans un hôtel qui s’avéra très correct, car la police (chinoise) refuse que nous partions avant le lendemain pour des raisons que j’ignore toujours !
De cette journée, en plus de l’éblouissant lac Yamdrok, la rencontre avec ce généreux et sympathique chauffeur, je garde le souvenir d’un coucher de soleil hallucinant sur les montagnes qui culminent à plus de 7000 mètres depuis le village de Nagcarze. Cet incident malheureux nous a permis, comme souvent d’ailleurs, de vivre des expériences mémorables.
4ème étape : Où l’on va vraiment à la conquête de notre premier 5000 m., avec un nouveau minibus !
Col de Karo-La (5039 m d’altitude)
Dès l’aube, pour voir un lever de soleil sur l’Himalaya, car on ne s’en lasse pas, et après avoir pris le petit déjeuner, car il faut bien se restaurer, nous prenons la route vers le col de Karo-Là qui culmine à 5010, 5013 ou 5039 mètres d’altitude!? Les avis divergents, en tout cas il est à plus de 5000 mètres !
Nous franchissons (enfin!) le col sous le frais soleil matinal de septembre. On trouve au Tibet aux passages des cols ainsi qu’au sommet des montagnes, aux croisements des chemins, sur les toits des maisons, sur les ponts, sur les temples, bref dans tous les endroits « stratégiques », des petits drapeaux de prière. Sur ces petits morceaux de tissus sont inscrites des formules sacrées que les vents envoient directement vers les dieux. Ici le spectacle est grandiose!
Un glacier depuis le col de Karo-La
De hautes montagnes enneigées, qui culminent à plus de 7000 mètres avec des glaciers qui descendent jusqu’à nos pieds, nous dominent et s’imposent à nous merveilleusement. Autour de nous, des yacks aux longs poils, pèsent nonchalamment et des dogues tibétains, gros molosses impassibles, nous regardent l’air quelque peu ahuri! Mais plus inconcevable pour nous, quelques Tibétains « survivent » ici dans des baraques misérables, ils ont la peau tannée par le soleil, les cheveux hirsutes et portent de longs manteaux en poils de yack râpés. Ils se dégagent de ces Tibétains, malgré le dénuement total dans lequel ils vivent, une impression de grande fierté.
Drapeaux de prière sur la route de l’Amitié
Nous continuons notre route (car il faut bien continuer! c’est la loi des voyageurs), vers la ville tibétaine de Gyantsé (3 977 mètres d’altitude).
En arrivant à Gyantsé, on aperçoit son dzong (sa forteresse) qui domine la ville, il fut mis à sac pendant la révolution culturelle et reconstruite quelques années après, ainsi va l’histoire et les révolutions! Gyantsé est une des villes du Tibet où « l’influence » chinoise se fait le moins sentir.
Dzong (forteresse) de Gyantsé
Ce qu’il faut visiter absolument ici, c’est le monastère bouddhiste appelé Pelkor Chöde et surtout son fameux Kumbum, c’est ce que nous sommes allés faire bien sûr. Le monastère fait partie de l’école des bonnets jaune ou Gélugpa dont les chefs spirituels sont le Dalaï-Lama et le Panchen Lama. Le Kumbum (qui signifie : 100 000 images), qui est le plus grand chortëm du Tibet, est grandiose et date du XVe siècle, en plus de contenir 77 chapelles réparties sur 6 étages couvertes de fresques fabuleuses qui sont sûrement l’œuvre d’artistes Newar (un peuple népalais). L’influence népalaise est frappante dans les yeux des Bouddhas qui sur les 4 faces en son sommet rappellent ceux de Katmandou.
Kumbum de Gyantsé, sur la route de l’Amitié
C’est aussi ici qu’eut lieu une grande bataille entre un corps expéditionnaire Britannique et les Tibétains, car les Britanniques envahirent le Tibet en 1903, soit un peu moins de 50 ans avant les Chinois. C’est à cette époque que les Chinois commencèrent à « aider » les Tibétains avec peut-être quelques arrières pensées!? Le Dalaï-Lama (le XIIIe) dut s’enfuir pour trouver refuge en Mongolie puis … en Chine!
On trouve à Gyantsé, outre ce fabuleux Kumbum et de très beaux tapis tibétains typiques, de bons restaurants qui préparent de la succulente cuisine tibéto-népalaise, arrosé d’une «Lhasa beer, the beer from the roof of the world». C’est là que nous allâmes après la visite du monastère, et avant de continuer sur la route de l’amitié, à travers l’Himalaya en direction de Katmandou.