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Les temples d’Angkor

 

Angkor Vat
Angkor Vat

Les temples d’Angkor 

 

 

Les temples d'Angkor
Les temples d’Angkor

Les temples d’Angkor ប្រាសាទអង្គរវត្ត (« Angkor Vat ») sont avant tout un apogée de beauté et de splendeur dans l’Histoire humaine donc un incontournable pour tout voyageur curieux du Monde. En sanskrit, « Angkor » signifie « résidence royale » et vat ou wat signifie « temple, monastère » en Khmer.

Le site se trouve au cœur d’une forêt vierge dans la province de Siem Reap, proche du lac de Tonlé Sap dans le nord du Cambodge. Sur environ 400 kilomètres carrés recouverts de végétation luxuriante, on explore ce site grandiose qui recèle des centaines de bâtiments, de multitude de temples, de bassins, de canaux, de réservoirs d’eau, reliés par des chemins à travers la jungle. Ils sont les vestiges d’une civilisation disparue, l’Empire Khmer qui, depuis Angkor, étendit son pouvoir sur toute la péninsule indochinoise. Du IXe au XVe siècle, des rois successifs y installèrent leur capitale et firent construire d’admirables monastères avec un système sophistiqué d’irrigation. Parmi les temples les plus célèbres, on trouve le gigantesque Angkor Vat, construit au début du XIIe siècle par le roi Suryavarman II. Il est l’un des plus grands édifices religieux construits dans le monde. Son architecture harmonieuse et ses sculptures raffinées illustrent les valeurs culturelles, religieuses et symboliques du royaume Khmer et témoignent de ce que fut cette civilisation exceptionnelle. Les temples d’abord Hindouistes dédiés à Vishnou et conçus pour représenter le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue, furent à partir du XIVe siècle « convertis» au Bouddhisme.

Moine Bouddhiste
Moine Bouddhiste

C’est un des principaux sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est et un site majeur de l’Histoire humaine…  Oubliés des hommes, ils étaient enfouis depuis des siècles sous une végétation luxuriante jusqu’à ce que l’explorateur français Henri Mouhot le « redécouvre » en 1860 et le fasse connaitre au monde entier. En effet, ce tranquille érudit, amoureux des voyages et de la chasse aux papillons, découvrit par hasard, dans la jungle cambodgienne, les temples d’Angkor alors qu’il était sur les traces d’un papillon rare!

 

 

 

Il est aujourd’hui le symbole du Cambodge et le seul site qui figure sur un drapeau national.

Drapeau du Cambodge
Drapeau du Cambodge

Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992 et malheureusement depuis 2004 sur la liste du patrimoine mondial en péril!

« Angkor est d’une telle construction extraordinaire qu’il n’est pas possible de le décrire sur papier, d’autant plus qu’il n’est pas comme les autres bâtiments dans le monde. Il a des tours, des décorations et tous les raffinements que le génie humain peut concevoir ».

Antonio Da Madalena.

 

Angkor dans la jungle !
Angkor dans la jungle !

 

Suivez-nous pour découvrir au cœur de la jungle cambodgienne, le sublime site d’Angkor.

 

 

 

 

 

Légende d’Angkor :

Vers le IIe siècle de notre ère, alors qu’au Cambodge le roi Devunagshar (« protecteur de la lignée divine ») ne pouvait pas avoir d’héritier, Indra, le roi des dieux, décida de descendre sur terre donner un fils à la reine Vong. Le garçon, qui prendra le nom de Preah Kêt Meala (« lumière fleurie »), sera élevé à la cour des souverains Khmers jusqu’à ce que devenu adolescent, Indra l’invite à venir passer une semaine en son royaume des cieux. À la fin de son séjour et alors que le jeune homme lui avait fait part de son admiration pour les richesses qu’il avait pu observer, Indra propose de lui envoyer son architecte personnel – issu de l’union d’un simple mortel et d’une devi — pour construire sur terre une reproduction de son choix d’un des bâtiments qu’il a pu apprécier. Soucieux de ne pas susciter la jalousie du roi des dieux par une demande trop luxueuse, Preah Kêt Meala se contente de demander une copie des écuries d’Indra. L’architecte s’exécute et Angkor Vat sort de terre.

Aller à Angkor !
Aller à Angkor !

Planète Découverte vous fait voyager en Asie , du Cambodge au Vietnam

 

Bon voyage avec nous.

 

 

Planète Découverte vous fait découvrir le goût de l’Asie

 

Le goût de l'Asie
Le goût de l’Asie

 

Planète Découverte vous fait découvrir

le goût de l’Asie !

 

Des rives du Yang-Tsé au delta du Mékong, des sommets de l’Himalaya aux volcans de Java, l’Asie nous ouvre un univers de goûts et de saveurs délicates et parfumées. La cuisine asiatique regroupe des styles gastronomiques extrêmement variés avec leurs propres spécificités. Issu d’une identité commune, notamment par l’utilisation d’aliments de base comme le riz ou les nouilles, mais aussi par la cuisson.

Nous vous proposons un petit tour d’horizon des principales cuisines d’Extrême Orient.

En Chine, la nourriture est toujours pleine d’importance et de sens. Elle est liée à la philosophie et à la médecine. Un repas doit donc non seulement harmoniser les goûts, mais également trouver un équilibre entre yīn et yáng, le froid et le chaud, les couleurs et les consistances, tout en étant agréable d’un point de vue esthétique. Les aliments yīn (阴) féminins, sont les légumes et les fruits.Les aliments yáng (阳), masculins, sont frits, épicés ou à base de viande. La cuisine chinoise (zhōngguó cài, 中国菜) est l’une des plus réputées au monde, car elle possède la plus grande variété. Il faut parler de cuisines chinoises car selon les régions elle diffère beaucoup. En Chine, les plats sont souvent mis en commun et partagés. Les Chinois mangent à l’aide de baguettes ou de cuillères. Aucun couteau n’est présent à table. Tous les aliments sont prédécoupés en cuisine, à l’exception des fruits de mer qui sont parfois servis non-décortiqués. La succession de plats « entrée-plats-desserts » que l’on connait en Occident n’existe pas en Chine.

Tsampa
Tsampa

Dans les plateaux du Tibet et de l’Himalaya où le climat est rude et l’altitude moyenne est de 4 000 m, peu de plantes poussent. La cuisine a su s’adapter à ces conditions climatiques et même si elle a des influences chinoise et indienne, elle possède des spécificités comme la viande et le beurre de yak ou l’orge (aliment de base du Tibet), céréale avec laquelle on fait la tsampa, farine d’orge grillée.

Pho !
Pho !

 

Au Vietnam, l’ingrédient principal de sa cuisine est bien sûr le nước mắm, une sauce d’anchois ou de différents poissons fermentés dans du sel, alors que la cuisine chinoise utilise principalement la sauce soja. La cuisine vietnamienne varie aussi selon les régions : la cuisine du Nord, du Centre et celle du Sud.

 

 

 

Kimchi
Kimchi

La cuisine coréenne, quant à elle, se distingue de celle des pays voisins car elle utilise beaucoup de piment notamment dans le kimchi (김치) ou avec le kochujang (고추장).

 

 

 

Sushi
Sushi

La cuisine japonaise est constituée de viandes ou de poissons, de riz ou de nouilles, de légumes et d’algues, généralement assaisonnés avec des condiments locaux. Les plats les plus typiques sont les sushi et sashimi, les nouilles udon et soba, les plats à la sauce teriyaki, les fritures et les beignets tels que les tempuras, ainsi que le tōfu et le nattō.

 

 

 

 

La cuisine birmane a été influencée par les cuisines indienne, chinoise et thaïlandaise ainsi que par celle des ethnies locales. Elle n’est pas très connue à l’étranger et peut être caractérisée par son goût moyennement épicé par un usage limité des épices.

Sous l’appellation cuisine indienne, on trouve une grande variété de cuisines régionales du sous-continent indien. Elles sont marquées par les épices, herbes, fruits et légumes que l’on trouve dans chaque région du pays mais également par la religion et l’Histoire. La consommation de bœuf ou de porc étant limitée par les interdits de l’Hindouisme et de l’Islam, le végétarisme est très répandu dans la société indienne, résultat d’un précepte religieux Hindou ou Jaïn.

Nasi goreng
Nasi goreng

En Indonésie, le riz et les nouilles sont là aussi les aliments de base, les plats nationaux sont le nasi goreng (du riz frit avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes ou encore des crevettes) et le mie goreng (nouilles frites avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes ou encore des crevettes). On y mange aussi beaucoup de poissons et de crustacés qui sont le plus souvent séchés, fumés ou même réduit en pâte. Les épices jouent aussi un rôle très important dans la préparation de nombreux plats, notamment le curry.

 

 

Planète Découverte vous fait voyager en Chine, au Tibet, en Birmanie, en Inde, en Corée, au Japon, en Indonésie… pour déguster les saveurs et les goûts de l’Asie.

 

« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain

que la découverte d’une étoile. »
Brillat-savarin

 

Bon voyage et bon appétit

 

Voyage en Arménie avec Planète Découverte

Le monastère de Tatev, vue lors du voyage en Arménie
Le monastère de Tatev, vue lors du voyage en Arménie

Voyage en Arménie

Nous vous proposons ce nouveau voyage pour vous permettre de découvrir une terre trop longtemps méconnue. Un voyage en Arménie d’exception pour vivre toutes les facettes de ce beau pays aussi bien par ses visites culturelles qu’en vous faisant partager le mode de vie de ses habitants, en logeant chez eux ou encore en partageant leur table. Vous serez fasciné par l’histoire et la culture de l’Arménie grâce à notre guide-accompagnateur qui vous assiste depuis Paris et tout au long du séjour ainsi qu’une guide locale francophone, toujours en petit groupe de 12 personnes maximum. Découvrons d’urgence l’Arménie avec notre voyage en Arménie de 12 jours / 11 Nuits.

Il faut aller dès maintenant dans ce pays fort accueillant où les touristes étrangers, encore rares, sont fréquemment invités à partager la vie des Arméniens en trinquant autour d’un verre de cognac ou de vodka, car rien de plus facile que de lier connaissance avec un Arménien même sans parler la même langue.

Ainsi, au-delà de la découverte d’un patrimoine architectural unique fait de sanctuaires vénérés depuis des siècles et de paysages somptueux et variés, vous irez, lors de votre voyage, à la rencontre d’un peuple à l’hospitalité légendaire et aux traditions vivantes. Bien sûr les Arméniens restent marqués par les tragédies qui les ont frappés au début du XXe siècle, mais cela ne transparait pas lorsqu’on y voyage. L’accueil chaleureux que l’on reçoit partout dément à chaque instant la réputation de malheur attachée à ce pays.  Et ce sont les Arméniens avec leur tempérament ouvert et affable, qui vous laisseront l’impression la plus durable.

L’Arménie ou République d’Arménie, est située au cœur du Caucase entre la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaïdjan à l’est et l’Iran au sud. Géographiquement située en Asie, l’Arménie est souvent considérée comme faisant culturellement, historiquement et politiquement partie de l’Europe.

Drapeau arménien
Drapeau arménien

L’Arménie est un petit pays qui est doté d’un important héritage culturel et il est l’héritier d’une des plus anciennes civilisations au monde. Il s’est bâtit au carrefour des empires perse, grec et romain et devint, à l’aube du IVe siècle, le premier royaume chrétien du monde et la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État. La religion chrétienne y tient donc une place importante et c’est à travers cette foi chrétienne que l’identité et la culture arméniennes se sont épanouies et d’un bout à l’autre du pays. Des monastères ont donc été édifiés, dont plusieurs sont classés au Patrimoine mondial de l’Unesco dont certains que vous pourrez découvrir lors de ce voyage.

 

Voyage en Arménie, lecimetière de Noradouz
Voyage en Arménie, le cimetière de Noradouz

L’âge des édifices surprend souvent et il n’est pas rare de croiser en Arménie des églises des VIIe ou VIIIe siècles, des monastères du IXe ou Xe siècle. À leur apogée au XIIIe siècle, des centaines de moines, de théologiens, de scientifiques et d’artistes y résidaient. Ce riche patrimoine architectural est très original avec ses propres règles et avec une ornementation des sanctuaires qui étonne avec ses entrelacs et khatchkars (croix sculptées) aux motifs toujours renouvelés qui ornent chaque mur, chaque paroi rocheuse.

L’Arménie possède aussi des paysages magnifiques. C’est un pays de hauts plateaux et les montagnes sont omniprésents (90 % du pays est situé à plus de 1 000 mètres d’altitude). Aux abords d’Erevan, sa capitale, se dressent les deux montagnes phares du pays : le biblique et emblématique mont Ararat (5 160 m) où  l’arche de Noé se serrait échouée avant de repeupler le monde, celui-ci fut concédé à la Turquie par l’URSS en 1921 ; et le mont Aragats moins haut (4 090 m), mais qui lui ressemble beaucoup. Plus loin s’étendent le lac Sevan, l’un des plus grands lacs d’altitude au monde,  des forêts, des alpages, des steppes et, au sud, dans la vallée de l’Arpa, de véritables oasis où prospèrent vignes, pêchers et abricotiers…

Mont Ararat vue au cours du voyage en Arménie
Mont Ararat vue au cours du voyage en Arménie

« Je voudrais voir quelle force au monde peut détruire cette race, cette petite tribu de gens sans importance dont l’histoire est terminée, dont les guerres ont été perdues, dont les structures se sont écroulées, dont la littérature n’est plus lue, la musique n’est pas écoutée, et dont les prières ne sont pas exaucées. Allez-y. détruisez l’Arménie. Voyez si vous pouvez le faire. Envoyez-les dans le désert. Laissez-les sans pain ni eau. Brûlez leurs maisons et leurs églises. Voyez alors s’ils ne riront pas de nouveau, voyez s’ils ne chanteront ni ne prieront de nouveau. Car il suffirait que deux d’entre eux se rencontrent, n’importe où dans le monde. pour qu’ils créent une nouvelle Arménie. ». William Saroyan

 

A la découverte des secrets de la fabrication du Saké
A la découverte des secrets de la fabrication du Saké…
Baril de saké, nectar des dieux
Baril de saké, nectar des dieux

A la découverte des secrets de la fabrication du Saké

 

Il faut tout d’abord définir ce que signifie le mot «Saké» ! En japonais, «saké»    お酒 désigne les boissons alcoolisées obtenues après fermentation du riz, par extension le terme « saké » va désigner toutes les boissons alcoolisées. Il a un double sens, car jusqu’au milieu du XIXe siècle, avant l’ouverture du pays aux produits occidentaux, il était jusque alors pour les Japonais, la seule boisson alcoolisée connue.

Dans la culture japonaise,il occupe depuis plusieurs siècles une place très importante, il est d’ailleurs également appelé «Nihonshu» littéralement « alcool japonais ». Le saké, au sens strict de «Nihonshu», est une « bière de riz », c’est-à-dire une eau de source dans laquelle on a fait étuver et fermenter du riz, après saccharification à l’aide d’une moisissure appelée Koji-Kin 麹菌,  « microbe-levure ». Ce Koji entre pour environ 15 % dans la composition du saké final. La fermentation alcoolique a lieu ensuite grâce à l’action de différentes levures sur le mélange eau/riz/koji, et dure de quinze jours à un mois, selon le type de levures employées et la qualité finale du saké. Le saké est très différent des alcools servis dans nos restaurants chinois et vietnamiens d’Europe, que les consommateurs ou même les serveurs appellent abusivement «saké».

Saké
Saké

La qualité d’un saké dépend de trois facteurs essentiels définis par la formule «waza-mizu-kome» : -D’abord le savoir-faire «waza» du maître brasseur ; -Ensuite la qualité de l’eau «mizu». -Et enfin la qualité du riz «kome» et son degré de son polissage pour le débarrasser des graisses et de l’albumine.   Les proportions requises sont 80 % d’eau et 20 % de riz. Les riz sont soigneusement sélectionnés parmi une cinquantaine de variétés à saké, les plus prestigieux étant le Yamada-nishiki (山田錦 ), Omachi (雄町), Gohyakuman-goku (五百万石 ) et Miyama-nishiki (美山錦 ).

 

Historiquement, la technique de fabrication du saké aurait été introduite de Chine au Japon juste après la culture du riz, au IIIème siècle (époque Yayoi), d’abord sur l’île de Kyushu. Aux origines, la fermentation en vue de faire du saké était une tache réservée aux prêtresses, les femmes sont donc à l’origine de sa fabrication. Il était alors fermenté par «inoculation» du ferment, technique appelée kuchikami (littéralement « mâché dans la bouche »).

La méthode de fabrication consistait à bien mâcher les céréales cuites dans sa bouche qui se saccharifiées par l’enzyme de la salive, et la faire fermenter à l’aide de levure sauvage, une technique encore pratiquée dans certain endroit du monde. La fabrication du saké se disait alors «kamosu», dérivé du verbe kamu (mâcher, mordre)! Au VIIème siècle (époque de Nara), le saké reçoit ses premières lettres de noblesse grâce à un édit de la cour impérial, qui codifie son caractère sacré en l’intégrant à certains rites religieux shintoïstes. Depuis cette époque le saké est toujours très lié à la religion shintoïste et il est la boisson impériale par  excellence.

Au IXème siècle, le livre « Engishiki » commandé par l’empereur Daigo  va consigner les lois et traditions de l’époque, et donne une description plus précise des méthodes de production du saké. Du XIIème au XVème siècle, les temples bouddhistes et les sanctuaires Shinto sont devenus les principaux lieux de brassage du saké. C’est également durant cette période que les méthodes de brassage moderne ont été développées.

Au XVème siècle, la fabrication de grandes cuves donne de l’ampleur à la production de saké et de nombreux jisaké (saké du terroir) naquirent.         Enfin à l’époque Meiji (1868-1912), l’institut national des fermentations est fondé et la chimie prend désormais une place importante dans le processus de fabrication du saké moderne.

Bouteilles de saké
Bouteilles de saké

Comme pour le vin en France, chaque région a son saké. Les sakés produits dans la région du Tohoku (nord d’Honshu) sont particulièrement renommés. Le climat plus froid et la qualité de l’eau sont généralement mis en avant pour expliquer l’excellence de leurs crus. Inversement, dans le sud du pays, les préfectures de Kyoto et de Kobe, historiquement les premières à avoir développé les méthodes de fabrication modernes pour approvisionner la Cour impériale et les grands sanctuaires, gardent une haute tradition liée à un savoir-faire ancien. À une échelle locale, c’est la présence de sources et la qualité de l’eau qui permet d’établir des différences. L’eau fait d’ailleurs l’objet d’une législation spécifique concernant son origine géographique et sa pureté.

 

Le saké ou «nihonshu» se divise en quatre grandes catégories en fonction de leur nature :

– Nigorizake 濁り酒 , « trouble, nuageux » est un saké non filtré, à l’ancienne. Il est moins alcoolisé et de saveur douceâtre.

-Namazake 生酒, « cru » désigne tout saké non pasteurisé (chauffé qu’une seule fois). Ceci est rendu possible grâce aux progrès de la filtration. De saveur piquante et rafraîchissante, il se consomme froid. -Futsūshu 普通酒« standard, de table » est le saké le plus consommé (deux tiers de la production). Il est le plus souvent consommé chaud (kan, hitohada, atsukan)

-Tokutei-meishōshu 特定名称酒, équivalent de l’« appellation contrôlée, de qualité supérieure », en fonction du seimai-buai :pourcentage de riz restant après polissage, de l’addition ou non d’alcool et de la technique de brassage.

On conserve le saké dans des tonneaux en bois appelés Komodaru. On peut aussi le conserver dans des bouteilles traditionnelles appelées Heishi, mais sauf exception, le saké ne se conserve pas plus d’un an après sa mise en bouteille.

Le saké est servi à l’aide d’un Shuki, un service composé de pièces variées :

-un Tokkuri  un pichet à saké en porcelaine, parfois en verre ou souvent en bambou.

–un Choshi 銚子: pichet à saké en céramique ou plus souvent en métal, avec une anse et un bec verseur.

-Un Sakazuki (杯 ) : petite coupe à saké très évasée en porcelaine ou plus rarement en bois. Utilisé essentiellement pour les situations formelles notamment lors du mariage shintoïste. -Un Guinomi ou un Choko: coupe à saké. Il est préféré au sakazuki dans les situations informelles. Gui signifie boire d’un trait ! -Un Masu (枡 ) : gobelet cubique en bois.

 Verres de saké, que l'on trouve en allant à la découverte des secrets de la fabrication du Saké nippon...
Verres de saké, que l’on trouve en allant à la découverte des secrets de la fabrication du Saké nippon…

 

Il peut être servi à des températures très différentes :

-Le Hiya (冷 ) le saké servi froid (8 à 12 °C), surtout pour les grands crus ou les jizake servis principalement à l’apéritif.

-Le Kan (燗 ) : le saké chauffé  traditionnellement au bain-marie, mais de plus en plus au four à micro-ondes (qui disposent au Japon d’un programme spécifique appelé «kanzake»).

-L’Hitohada (人肌 littéralement « peau humaine ») : le saké est chauffé à température du corps, soit 36-37 °C.

Dans la restauration, il est possible de préciser, à la commande : Atsukan (熱燗) : il est chauffé à 50 °C.  Semblable au grog en hiver, il contient alors moins d’alcool, en partie perdu par évaporation. Cette préparation est généralement réservée aux sakés de table.          

 

Statuette du légendaire Tanuki inspiré du chien viverrin que l'on retrouve devant certaines brasseries à Saké
Statuette du légendaire Tanuki inspiré du chien viverrin que l’on retrouve devant certaines brasseries à Saké

 

Planète Découverte vous amène à la découverte du Japon et de ses traditions dont le saké fait partie (à boire avec modération bien entendu !!!). Il existe de nombreuses brasseries et de musées consacrés au saké qui représentent des façons agréables de découvrir la culture nippone.

Grande Découverte du Japon et ses îles du sud 21 jours/19nuits

Un circuit exclusif qui permet une visite de trois des quatre îles principales de l’archipel japonais, avec un itinéraire hors des sentiers battus.

Découverte du Japon    15jours /13 nuits

Un  circuit original et complet en petit groupe à travers le Japon contemporain et futuriste.

A la découverte de Darjeeling et son thé
Plantations de thé
Plantations de thé

Darjeeling दार्जीलिङ जिल्ला

Un des lieux de notre planète dont l’évocation du nom suffit à faire rêver !

 

Cette ville du Nord de l’Inde est bâtie sur les contreforts de l’Himalaya, dans l’état du Bengale Occidental. Elle est le centre d’une région du même nom et se situe entre 2 000 et  3000 mètres d’altitude. Son nom vient du tibétain Dorje Ling qui signifie la « cité de la foudre »! Elle est dominée par l’impressionnant pic Kangchenjunga « les cinq trésors des neiges » en tibétain, qui culmine à 8586 mètres d’altitude (3e plus haut sommet du monde).

 

Un peu d’histoire…

Au XIXe siècle, lorsque l’Inde est sous domination anglaise,  son climat tempéré attire les Britanniques de Calcutta. Ceux-ci y prennent leurs quartiers d’été pour échapper aux fortes chaleurs des plaines. On trouve encore de nombreuses traces de cette époque : cottages, manoirs, églises, tous plus « british » les uns que les autres.

Train Darjeeling
Train Darjeeling

 

Nous retrouvons aussi l’étonnant chemin de fer himalayen de Darjeeling, surnommé « Toy Train ». Le train relie Siliguri à Darjeeling sur un parcours de 82 kilomètres. La ligne grimpe de 121 à 2076 mètres d’altitude. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une expérience originale que vous pouvez  tester au cours de notre circuit « Bouthan – Sikkim – Népal : les royaumes himalayens »…

 

D’ où vient  la  renommée de Darjeeling ?      

Ce qui rend cette région particulièrement célèbre, c’est le thé de Darjeeling, un des plus prestigieux thés au monde qui se cultive en altitude, dans une zone délimitée qui ne peut être étendue (contrairement à l’Assam). Il y a près de 90 plantations de thé (divisées en jardins) dans la région de Darjeeling. Leur terrain varie de 80 à500 hectares. La visite de l’une d’elle est d’ailleurs prévue au troisième jour de notre circuit.

Depuis le XIXe siècle, le thé de Darjeeling est l’un des plus reconnus et des plus appréciés des thés noirs, en particulier en Grande-Bretagne et dans les pays de l’ancien Empire britannique. Dans ces pays, il est toujours considéré comme le « champagne des thés noirs ». Bien préparé, ce thé offre selon les connaisseurs : « Un corps léger et une couleur pâle. Son goût est composé d’arômes floraux, d’une certaine amertume caractéristique des tannins qui sont libérés lors de son infusion et d’une note épicée très souvent identifiée comme étant du muscat ». En marge du thé noir, les thés verts ou Oolongs sont de plus en plus cultivés dans cette région.

Les récoltes de thé

Les récoltes suivent le rythme des saisons. Il y a en a plusieurs dans l’année. Elles diffèrent d’une saison à l’autre et d’un jardin à l’autre par leurs parfums et leurs saveurs. De nombreux facteurs entrent en jeu comme les conditions climatiques, la période de la récolte et de la finesse de la cueillette.

cueillette du thé
cueillette du thé

Les récoltes les plus recherchées sont les récoltes de printemps (ou first flush):

La 1re récolte a lieu entre mars et avril, juste après les pluies du printemps. Son arôme et sa couleur sont très légers (les spécialistes l’appellent « muscat frais »). Les thés obtenus ont un parfum très végétal et contiennent peu de tannins. Il est recommandé de les faire infuser plus légèrement que les autres.
La première semaine de récolte est mondialement convoitée et donc très chère, elle représente souvent un tiers du chiffre d’affaires de certaines plantations.

La récolte dite « intermédiaire », entre les récoltes de mars et de juin. Son arôme se situe entre ces deux principales récoltes.

La 2e récolte, (récolte d’été ou second flush) en juin/juillet  représente la plus grosse partie de la récolte annuelle. Elle possède une couleur plus ambrée et a davantage d’amertume au goût du à la couleur des feuilles, plus brunes, avec de nombreux bourgeons (les spécialistes l’appellent « muscat mûr »).

Viennent ensuite les récoltes de la mousson et de l’automne qui sont beaucoup moins courues. Les thés obtenus sont plus forts, plus « boisés » avec des notes moins délicates et donc moins recherchées que récoltes précédentes.

Les « Darjeeling » sont souvent présentés en mélange, avec des proportions plus ou moins élevées de chaque saison afin de proposer des goûts d’intensité diverse. Afin de  connaître l’origine exacte, le jour de la récolte et la composition d’un thé, un système de notation particulier, avec des grades  est mis en place. Pour la récolte de printemps par exemple, un noté DJ01 signifie qu’il a été cueilli le premier jour de récolte et sera donc très recherché).

Victime de sa popularité et sa qualité, on trouve de nombreuses contrefaçons et un marché noir qui pose de sérieux problèmes pour le marché du thé de cette région. Le volume de thé actuellement vendu dans le monde sous l’appellation de « Darjeeling » dépasse les 40 000 tonnes, alors que la production annuelle de la région de Darjeeling elle-même est estimée à seulement 8 000 à 11 000 tonnes, incluant la consommation locale!  Pour remédier à cette situation, le « Tea Board of India » a crée le« Darjeeling certification mark and logo ». Le Darjeeling est également le premier produit indien à bénéficier, depuis 2011, d’une « indication géographique contrôlée ».

 

Découvrir Darjeeling

Darjeeling vue sur le Kangchenjunga

 

Planète Découverte vous emmène dans les contreforts de l’Himalaya avec le circuit Bouthan – Sikkim – Népal.

Ce circuit de 20 jours est principalement axé sur la rencontre des peuples himalayens. Il vous fera d’une découvrir Darjeeling, ses vestiges coloniaux et ses plantations  mais également les sites religieux sacrés des anciens royaumes.

 

 

 

 

Pour en savoir plus sur l’histoire du thé dans le monde lire le blog de Lisa Gautier, une experte en thé.