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À la découverte d’Aotearoa, «le pays du long nuage blanc»
Aotearoa!!!
Aotearoa

À la découverte d’Aotearoa,

«le pays du long nuage blanc»

 

C’est ainsi que la baptisèrent les premiers habitants des lieux, les Maoris. La légende veut que les premiers Maoris arrivant en pirogue depuis la Polynésie eurent comme première image de la Nouvelle-Zélande un long nuage blanc qui enveloppait l’île. D’où le nom qu’ils lui donnèrent.

Dotée d’un patrimoine naturel exceptionnel, mais aussi de valeurs et traditions qui ont traversé le temps malgré la colonisation européenne, la Nouvelle-Zélande n’est pas que le pays du rugby !

«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.
«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.

La Nouvelle-Zélande compte deux îles principales, très différentes l’une de l’autre, et ce à tout point de vue: celle du nord «l’île fumante», avec ses volcans et ses forêts subtropicales, et l’île du sud «l’île de Jade» très montagneuse avec ses pics enneigés et sa chaine de montagnes appelée «Alpes néo-zélandaises ».

Cette géographie singulière met en valeur les forces en présence, d’un côté l’océan dans toute sa puissance qui apporte avec lui des vents qui viennent de l’Antarctique (pas très éloigné, un peu plus de 2 000 km) et de l’autre une végétation luxuriante, un soleil subtropical. Autant d’éléments qui permettent de vivre 4 saisons en un seul jour, comme disent les « Kiwis » (surnom des habitants de la Nouvelle-Zélande) lorsqu’ils évoquent le climat de leur pays.

Sur l'ïle Fumante !
Sur l’ïle Fumante

Il existe donc de nombreuses raisons de se rendre au «pays du long nuage blanc», en voici quelques-unes:

Ses paysages étonnants et fantastiques, car peu de pays possèdent une telle diversité. On y trouve des volcans, des geysers et sources chaudes, des glaciers, des lacs cristallins où se reflètent les monts enneigés, des forêts aux essences rares ainsi que d’immenses plages de sable désertes…

 

Fous de Bassan (Ganets)!
Fous de Bassan (Ganets)

Sa faune: extrêmement riche et endémique, vous aurez l’occasion d’y voir des phoques, pingouins, albatros, cachalots, fous de Bassan et certainement même des dauphins … Dans ce pays où les espèces animales ont évolué en totale autarcie et sans grands prédateurs, certains oiseaux ont perdu l’habitude de voler entrainant une atrophie de leurs ailes. C’est le cas du fameux Kiwi, oiseau timide et nocturne qui se cache la journée, emblème de la Nouvelle-Zélande et surnom de ses habitants. Sans oublier les animaux importés comme les moutons, on en compte 60 millions soit 15 fois plus que de Néo-zélandais.

La pratique de toutes sortes de sports de plein air: la marche, l’équitation, le VTT ou même le saut à l’élastique !

Pour sa flore, tout aussi endémique: comme les Kapongas, sorte de fougères arborescentes autre symbole de la Nouvelle-Zélande que l’on retrouve sur le maillot des All Blacks ou encore les superbes Kauris, des arbres géants considérés comme sacrés par les Maoris…

 

Mais aussi et surtout pour ses chaleureux et sympathiques habitants : les ou le peuple autochtone, de la Nouvelle-Zélande.
D’une part les Maoris – les tangata whenua  ou le peuple « autochtone » – qui peuplèrent ces îles après leurs découvertes par le légendaire navigateur polynésien Kupe en 950. Les Maoris sont arrivés par vagues successives des îles Cook et des îles de la Société, du IXe au XIVe siècle. Ils s’opposèrent à la colonisation britannique lors des Guerres maories de 1842 à 1860. Ils sont aujourd’hui 730 000 (environ 15 % de la population néo-zélandaise).
Et d’autre part les Européens  – les Pakeha ou Papa’a – arrivés au XVIIIe siècle après l’exploration des îles Néo-Zélandaises par le Capitaine Cook en 1769. À ces deux groupes culturels dominants s’ajoutent des immigrés plus récents venant de Polynésie, des Indes ou de Chine.

Haka des All Blacks!
Haka des All Blacks

Bien sûr il existe toujours de grandes différences culturelles entre ces communautés, mais au-delà de leurs différences tous les «Kiwis» partagent le même respect de la nature, des loisirs de plein air et le goût du sport. L’équipe des All Blacks, qui a fait chaque fois vibrer le pays tout entier lors des coupes du monde de rugby, est un bel exemple de rassemblement entre ces communautés. Le rugby est dans ce pays la fierté de tout un peuple et un symbole d’unité entre les traditions maories et les règles apportées par les Britanniques, en témoigne le rituel du «Haka» avant les matchs de l’équipe nationale.

 

 

Légendes maories: le demi-dieu Maui aurait créé l’île du nord en la pêchant au fond des océans et son canoë pétrifié serait devenu l’île du Sud. Kupe le premier maori serait arrivé en 950 depuis Hawaiki, terre sacrée qui correspondrait à l’île de Raiatea près de Tahiti. Il nomma cette immense terre Aotearoa littéralement « le pays du long nuage blanc ».

 

L'île de Jade !
L’île de Jade

 

Planète Découverte vous propose un circuit complet à travers les 2 principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande, pour découvrir ce pays aux paysages grandioses et stupéfiants de façon authentique et toujours en petit groupe (6 à 11 personnes maximum). Haere mai! (bienvenu)

Pierre

Grand voyage Spiti Ladakh et Zanskar : vallées de culture tibétaine du nord de l’Inde.

Nous vous proposons un circuit d’exception : « Grand voyage Spiti Ladakh et Zanskar : vallées de culture tibétaine du nord de l’Inde », titre à la fois évocateur et énigmatique !

Ce périple fabuleux est destiné tant aux voyageurs curieux et épris d’aventures qu’aux amateurs de culture tibétaine et de paysages grandioses. Son itinéraire de 26 ou 32 jours (extension au Zanskar qui explique les 6 jours supplémentaires) aux confins septentrionaux de l’Inde a été conçu pour vous transporter au cœur des vallées les plus fabuleuses de l’Himalaya indien, toujours en petit groupe (12 participants max).

Monastère de Stakna Pano au Ladakh
Monastère de Stakna Pano au Ladakh

Après une escale à Delhi, direction l’Himalaya ! D’abord le Spiti, une vallée aride située aux confins du Tibet (Spiti signifie « la terre du milieu », c’est-à-dire la terre entre l’Inde et le Tibet) avec ses falaises sculptées et ses villages accrochés à des versants abrupts. Puis le Ladakh, le « petit Tibet indien », royaume des monastères perchés qui semblent irréels et des hauts plateaux balayés par le vent. Enfin le Zanskar, longtemps inaccessible, une vallée recluse entre des murailles de roches et de glace, où l’on atteint encore certains hameaux à pied, dans des décors vertigineux.

Kibber, Spiti
Kibber, Spiti

 

 

Ce voyage en haute altitude est une traversée des plus hauts cols carrossables du monde, vestiges des antiques routes caravanières où l’on croisait jadis des files de yaks chargés de sel et de laine. Vous franchirez le Khardung-La (5 602 m), longtemps considéré comme le plus haut col routier du monde, le Chang-La (5 360 m), le Baralacha-La (4 892 m) ou encore le Pensi-La (4 400 m) pour rejoindre le Zanskar. Chacun de ces passages est une expérience, mais aussi une récompense : le sentiment grisant d’avancer sur le toit du monde.

 

Vallée de Spiti
Vallée de Spiti

Les paysages traversés sont d’une grande variété. Dans le Changtang, on admire des lacs turquoise — Tsokar, Tsomoriri, Pangong — qui se dressent comme des mirages au milieu des hauts plateaux désertiques. Plus loin, la vallée de la Nubra surprend avec ses dunes de sable balayées par le vent, entre deux chaînes aux sommets enneigés. Le Spiti dévoile des vallées arides, sculptées comme des cathédrales de pierre, tandis que le Zanskar offre ses gorges vertigineuses et ses villages troglodytes blottis dans la roche. Des sommets légendaires attirent irrésistiblement notre regard : le Nun-Kun (7 135 m), montagnes jumelles dressées comme des gardiennes, ou encore le Kang Yatze dont la silhouette se découpe sur l’horizon.

 

Monastère de Chemrey, Ladakh
Monastère de Chemrey, Ladakh

Au-delà des paysages, la dimension spirituelle donne à ce voyage une réelle intensité. Accrochés aux montagnes, les monastères bouddhistes hors du temps se succèdent, chacun porteur d’une énergie et d’histoires étonnantes. À Tabo, surnommé « l’Ajanta des Himalayas », les fresques millénaires plongent le visiteur dans une atmosphère mystique. Le monastère de Key, sentinelle du Spiti, domine les vallées comme une forteresse. Alchi, au Ladakh, surprend par ses fresques aux influences indo-kashmiriennes. Quant au mythique Phuktal, blotti dans une grotte et accessible uniquement à pied, il incarne « l’essence de la méditation ».

 

Les chants rituels, les moulins à prières tournant au vent, les débats philosophiques des moines, les drapeaux de prière claquant dans le ciel bleu : tout ici rappelle que la foi imprègne chaque geste du quotidien, et que le bouddhisme tibétain, héritier d’un Tibet ancien, a trouvé dans ces vallées un sanctuaire inviolé.

Moines du Zanskar
Moines du Zanskar

Ces montagnes furent aussi le terrain de jeu des explorateurs et des alpinistes. On pense à Alexandra David-Néel, pionnière intrépide, partie seule vers Lhassa en franchissant cols et glaciers ; à Marco Pallis, alpiniste et écrivain ; et à ces générations de grimpeurs venus défier les cimes du Nun, du Kun ou du Kang Yatze. Chaque jour passé sur ses chemins, chaque nuit sous les étoiles, chaque col franchi, chaque rencontre dans un village isolé évoque ces récits d’expéditions, où la route était aventure à part entière.

Ce voyage se transforme en initiation ! Ici la montagne touche le ciel, les villages préservent encore un art de vivre immuable, les monastères rappellent la force d’une spiritualité millénaire. C’est une invitation à contempler. Un parcours dans des paysages qui deviennent des méditations, où l’on découvre que voyager, c’est parfois apprendre à se perdre pour mieux se retrouver.

Monastère du Ladakh
Monastère du Ladakh

Nous vous proposons un départ unique (le 31 juillet), sous la conduite d’un guide expérimenté de Planète Découverte pour que ce voyage devienne une traversée géographique autant que spirituelle.

 

 

Pierre

 

 

Une Amérique avant les Américains ! Les États-Unis avant les Étatsuniens !

 

Planète Découverte conçoit ses circuits (toujours en petits groupes) aux États-Unis pour vous permettre une découverte complète des parcs de l’Ouest Américain, d’une partie des montagnes Rocheuses, des villes incontournables, telles que San Francisco ou Las Vegas, de plus petites villes ayant conservées le charme et l’esprit western comme Cody, Jackson ou Sonora… notons que lors de ces voyages dans ces états de l’Amérique, nous gardons à l’esprit que des peuples dits « autochtones » y vivaient bien avant les Étatsuniens actuels et qu’ils ont laissé un héritage fondamental.

Ces voyages permettent donc la découverte des peuples autochtones de l’Ouest américain. Situons tout d’abord quels états nous traversons lors de nos circuits : nous parcourrons le Wyoming, le Nouveau-Mexique, le Dakota du Sud, le Colorado, l’Utah, l’Arizona, le Nevada, et la Californie. États qui sont les foyers de certaines des plus anciennes et des plus diverses communautés autochtones du continent.

Mais avant tout, faisons un petit rappel !

On évite de dire « Indien d’Amérique », un terme issu d’une erreur historique. Christophe Colomb pensait être arrivé aux Indes quand il a accosté sur le continent américain, et il a donc appelé les peuples autochtones « Indiens ». Aujourd’hui, en plus d’être inexact, ce mot est considéré comme péjoratif, car il réduit une immense diversité de nations et de cultures à une étiquette incorrecte (les Indiens sont les habitants de l’Inde ou des personnes issues du sous-continent indien !).

À la demande des « indiens d’Amériques », il faut employer :

-Autochtones ou Peuples autochtones.

-Premières Nations.

-Amérindiens (dans certains contextes, même si le terme reste imprécis).

-Ou encore le nom spécifique de chaque nation (Navajo, Hopi, Mohawk, Cree, etc.).

Cela permet de respecter l’identité culturelle et l’histoire propre de chaque peuple.

Autre notion importante, la notion de « territoire non cédé » est employée aux États-Unis et au Canada dans le contexte de la reconnaissance territoriale et de la relation complexe avec les peuples premiers. Cette expression indique « que des terres ont été occupées par des nations autochtones et que leur souveraineté sur ces terres n’a jamais été reconnue ou légalement cédée aux gouvernements par un traité ou une entente ».

Ainsi, avant l’arrivée des colons venus d’Europe, ce que l’on appelle l’Amérique[1] était un vaste territoire peuplé par les « Premières Nations » dont les histoires et les cultures remontent à des milliers d’années.

Les premiers habitants du continent nord-américain sont arrivés il y a environ 15 000 à 20 000 ans, après avoir traversé le détroit de Béring, lorsque celui-ci était une terre émergée. Ces premiers peuples se sont divisés en milliers d’ethnies, ont évolué au fil des siècles et développés des cultures complexes adaptées à leur environnement.

Little monument valley
Little monument valley

L’Ouest américain, avec ses paysages variés de montagnes, de déserts et de plateaux, a vu l’émergence de nombreuses nations puissantes.

Ses peuples de l’Ouest américain sont profondément liés à la terre et, tout comme d’autres communautés autochtones, ont une vision du monde profondément spirituelle, en harmonie avec la nature. Leur rapport à la terre, aux animaux, aux plantes et aux éléments est basé sur un respect mutuel, presque sacré.

Leur spiritualité se reflète dans des cérémonies liées aux cycles naturels, comme les récoltes ou les changements de saisons. Plusieurs de ses ethnies ont des rituels pour honorer les esprits, les éléments (terre, eau, vent, feu) et les animaux, souvent considérés comme des guides spirituels ou des ancêtres (animaux totems).

Dans les espaces immenses de l’Ouest américain, des peuples gardent encore aujourd’hui la mémoire de la terre et des esprits qui l’habitent :

Les Navajos, ou Diné, peuple des canyons et des plateaux d’Arizona et du Nouveau-Mexique, voient en Asdzą́ą́ Nádleehi, la Terre-Mère, un être sacré. Leurs hogan orientés vers le soleil levant, leurs tapis aux motifs symboliques et leurs cérémonies guidées par les rêves témoignent de leur quête d’harmonie, le Hózhó.

Non loin d’eux, les Hopis ont bâti leurs villages au sommet des mesas, dans le désert. Cultivateurs patients, ils ont fait du maïs leur plante vénérable. Selon leur mythe, Tawa, le dieu du Soleil leur confia la mission de préserver l’équilibre du monde. Leurs danses de la pluie, leurs chants et leurs prières pour appeler les nuages, rappellent la fragilité et la beauté de cet équilibre.

Plus au nord, dans les Rocheuses, les Utes vivaient entre vallées et plateaux, suivant les troupeaux et honorant les forces animales. Leur danse de l’Ours affirme le lien sacré entre l’homme et la puissance des esprits.

Les Shoshones, nomades des grandes plaines, parcouraient les terres du Nevada au Wyoming. Pour eux, chaque créature, du loup à l’aigle, porte une sagesse transmise à travers les rêves et les récits, guidant les hommes dans leurs choix et leurs destins.

Dans les déserts du Nevada et de l’Utah, les Paiutes apprenaient à survivre dans le dénuement, transformant chaque rituel en acte de gratitude. Leurs chants invoquent la pluie et leurs danses remercient la terre pour ses dons fragiles.

Mesas Hopi
Mesas Hopi

Aujourd’hui, ces nations existent toujours. Les Navajos conservent une langue vivante et un territoire encore vaste, les Hopis poursuivent leurs cérémonies agricoles, les Utes gardent le lien avec leurs montagnes, tandis que Shoshones et Paiutes s’attachent à transmettre leurs récits et à revitaliser leurs langues.

Bien sûr l’arrivée des colons a marqué un tournant dramatique pour ces peuples. Les guerres, les maladies, les déplacements forcés, le vol des terres, l’exil, l’assimilation forcée, la misère ont eu des effets dévastateurs. Cependant, malgré ces épreuves, les nations autochtones de l’Ouest perpétuent une mémoire, un savoir ancestral et ont su maintenir leur culture vivante. Entre traditions et modernité, ils rappellent qu’une autre manière d’habiter le monde est possible : dans le respect des cycles, des esprits et de la terre. On assiste même depuis quelques décennies à une renaissance culturelle : revitalisation des langues, transmission des traditions, affirmation politique et sociale.

Les peuples autochtones sont non seulement les premiers habitants de cette terre, mais aussi les gardiens d’une histoire et d’une culture qui, aujourd’hui plus que jamais, méritent d’être respectés et célébrés.

Yellowstone National park et ses couleurs magiques
Yellowstone National park et ses couleurs magiques

Visiter l’Ouest américain, doit être aussi une invitation à découvrir cet héritage. Vous pouvez aller à leur rencontre dans les « réserves », comme celle de la nation Navajo ; ou encore contempler les monuments naturels que les peuples autochtones considèrent comme sacrés, comme le Monument Valley en Arizona… Les musées et les centres culturels dans des villes comme à Salt Lake City (Utah) offrent une immersion profonde dans l’histoire et la culture de ces peuples.

Planète Découverte vous propose 3 voyages dans l’Ouest Américain, qui sont l’occasion d’aller sur les traces de ses peuples et de s’intéresser à leur culture ancestrale.

Partez avec nous aux États-Unis dans un de nos voyages conçus pour permettre une immersion dans les territoires autochtones !

 

[1] L’Amérique s’appelle l’Amérique depuis 1507, date à laquelle le cartographe Martin Waldseemüller a nommé ainsi ce continent en l’honneur de l’explorateur Amerigo Vespucci sur un planisphère. Ce nom a ensuite été adopté et généralisé pour désigner le « Nouveau Monde ».

 

Pierre

 

Oman, la perle de l’Arabie !
Oasis Al Hamra
Oasis Al Hamra

Le Sultanat d’Oman est un pays encore étrangement méconnu. Bien niché entre mer et désert, montagnes et oasis, ce pays de la péninsule arabique est une destination qui ne peut que séduire par sa beauté sauvage, son authenticité préservée et l’hospitalité chaleureuse de son peuple. Encore loin du tourisme de masse, il offre un voyage hors du temps, entre traditions millénaires et paysages à couper le souffle.

Oasis à Oman
Oasis à Oman

Oman est une terre de contrastes ! À l’est, de longues plages sauvages bordent la mer d’Arabie où viennent pondre les tortues marines. À l’Ouest, les dunes ocre, jaune, orange et rouge de Wahiba Sands s’étendent à perte de vue dans ce désert où des familles bédouines continuent à vivre en perpétuant les traditions ancestrales du nomadisme. Et, entre les deux, les montagnes escarpées du Hajar dominent le paysage, révélant des villages perchés, des wadis (vallées) verdoyants et de superbes sentiers de randonnée. On ne peut rester indifférent devant cette nature grandiose et toujours intacte !

L’histoire « d’Oman et Mascate » (ancienne appellation du sultanat actuel) qui était alors connu comme la région du « précieux encens » remonte à l’Antiquité. Il jouait également le rôle de trait d’union entre l’Inde et l’Afrique au cœur des routes commerciales maritimes reliant l’Orient à l’Occident.

Baignade salvatrice au retour à Muscat
Baignade salvatrice au retour à Muscat

Ce pays possède une longue histoire de navigation et de commerce maritime, que ce soit sur la côte Est de l’Afrique (notamment à Zanzibar), dans le golfe Persique et jusque dans l’océan Indien.

Terre de marins et de navigateurs, Oman fut autrefois le point de départ d’expéditions vers l’Afrique, l’Inde et au-delà. Le célèbre navigateur Ahmed Ibn Majid, mentor supposé de Vasco de Gama, était d’origine omanaise. Des récits et des légendes, comme ceux de Sinbad le marin (« Mille et une nuits ») ont été associés à la région, évoquant des voyages et des aventures en mer, parfois périlleuses.

Dans la ville côtière de Sur, on fabrique encore les boutres, ces bateaux en bois traditionnels qui sillonnaient jadis l’océan Indien.

Dans le souk à Muscat
Dans le souk à Musca

Aujourd’hui encore, la richesse de ce passé se dévoile dans les forts imposants qui jadis défendirent le pays (comme ceux de Nizwa et Bahla), dans les vieux souks et dans les traditions préservées qui rythment la vie quotidienne.

Le Sultanat est un pays profondément ancré dans ses valeurs. La religion ibadite, branche modérée de l’islam, y prône la tolérance, la paix et le respect. Cela se ressent dans l’accueil chaleureux que réservent les Omanais aux visiteurs.

Grande mosquée d'Oman
Grande mosquée d’Oman

Ici, les coutumes sont vivantes. Les hommes portent encore le dishdasha blanc et les femmes arborent des robes colorées souvent brodées. La cérémonie du café omanais, servi avec des dattes, est un rituel incontournable pour toutes rencontres.

Ce pays arabique possède aussi un artisanat d’une finesse rare. Dans les souks où il est bon de flâner, on trouve des khanjars (dagues traditionnelles en argent), des poteries façonnées à la main, des encensoirs sculptés, des bijoux ethniques, des tissus colorés etc.

Souk omanais
Souk omanais

La musique traditionnelle, les danses tribales et les festivités religieuses, toujours très présentes, offrent également un aperçu important de la richesse culturelle du pays.

Sa cuisine est à l’image de son histoire : un mélange raffiné d’influences arabes, indiennes et africaines.

Parmi les plats à ne pas manquer:Le shuwa : un agneau lentement cuit dans un four creusé dans le sol, cuisiné lors des grandes fêtes. Le majboos : du riz parfumé aux épices, souvent accompagné de poisson ou de viande. Sans oublier l’halwa omanais : un dessert aux noix et à la cardamome, servi avec du café aux épices.

On peut en conclure que dans ce pays le « patrimoine immatériel » est bel et bien préservé avec soin et de maintes façons !

Sable et rochers dans le Wahiba
Sable et rochers dans le Wahiba

Oman est surement le secret le mieux gardé du Moyen-Orient.

Si vous cherchez une destination qui allie aventure, culture et sérénité, mettez alors le cap sur Oman. Laissez-vous surprendre et suivez-nous dans un voyage hors du temps vers cette « perle méconnue de l’Arabie » qui vous accueillera avec chaleur et authenticité.

 

 

« Comme celui qui cherche le chameau de sa tante ; s’il le trouve, il monte et chante ; et s’il ne le trouve pas, il marche et chante » !? Proverbe omanais.

 

Pierre

 

Taïwan, l’île Formosa !
Sun Moon Lake !
Sun Moon Lake !

 

Planète Découverte vous propose une superbe et grande traversée de 3 semaines dans l’Orient extrême ! Un voyage original et exclusif à Taïwan avec, en plus, la Corée du Sud et l’archipel japonais d’Okinawa.

 

Tour 101 à Taipei.
Tour 101 à Taipei.

Entre traditions millénaires, technologie de pointe, gastronomie fameuse et paysages spectaculaires, Taïwan est une destination étonnamment encore aujourd’hui méconnue du grand public ! Elle a pourtant tout pour plaire, elle est authentique, accueillante, surprenante et a mille histoires à raconter !

En 1542, des marins portugais qui naviguaient au large des côtes chinoises aperçurent depuis leur navire une île et ils s’écrièrent « Formosa » ce qui signifie « belle île ». Le nom de Formose resta et fut repris par d’autres Européens dans les siècles suivants, notamment les Hollandais, les Espagnols, puis les missionnaires et les cartographes. Il est donc resté en usage dans les langues occidentales pendant plusieurs siècles.

Le nom « Taïwan » quant à lui trouve son origine au XVIe siècle, dans le mot « Tayouan », utilisé par les Siraya, un peuple autochtone du sud de l’île (région de Tainan). Ce terme désignait à l’origine un village côtier. Au XVIIe siècle, les Hollandais adoptent ce nom pour désigner leur comptoir, et il s’étend progressivement à l’ensemble de l’île.

Sous la dynastie Qing (à partir de 1683), puis pendant la période coloniale japonaise (1895–1945), « Taiwan » devient le nom administratif officiel de l’île. Depuis 1945, et surtout après 1949, Taïwan désigne à la fois l’île et l’entité politique distincte de la Chine continentale, bien que le nom officiel de l’État reste « République de Chine ».

De nos jours, même si Taïwan a une capitale (Taipei), un nom officiel (République de Chine – ROC), un drapeau (connu sous le nom de « ciel bleu, soleil blanc, terre rouge »), une monnaie (le nouveau dollar de Taïwan), un hymne national (« Zhōnghuá Mínguó Guógē »), un gouvernement élu démocratiquement (régime unitaire semi-présidentiel), une langue officielle (le chinois traditionnel) et plusieurs langues appelées les « langues nationales autochtones » (16 langues nationales autochtones officielles, qui comprennent un total de 42 dialectes, selon le ministère des Peuples autochtones), une équipe olympique (qui participent aux JO), une armée (22e puissance militaire), un système juridique (indépendant), un passeport (qui ouvre, avec ou sans visas, les portes du monde entier, même de la Chine Populaire !)… ce pays n’existe pas pour la grande majorité des États dans le monde !

Mausolée de Tchang kai chek, Taipei.
Mausolée de Tchang kai chek, Taipei.

 

En effet Taiwan, avec qui nombre de pays font du commerce et ont des « relations informelles actives » (économiques, culturelles, technologiques…) via des « bureaux de représentation », n’est reconnu diplomatiquement que par seulement 12 États souverains. Ni les États-Unis, ni le Japon, ni l’Union Européenne… ni l’ONU ne reconnaissent Taïwan comme pays, mais certains d’entre eux sont tout de même prêts à le défendre en cas de remise en question de leur intégrité territoriale !

En 1945, la République de Chine (ROC), alors basée sur le continent chinois, fut un membre fondateur de l’ONU. En 1949, après la guerre civile chinoise, le gouvernement « ROC » de Tchang Kai cheik se réfugie à Taïwan d’où il continue de représenter officiellement la « Chine » à l’ONU. Mais en 1971, tout va basculer pour l’ancienne Formose, l’ONU adopte la « résolution 2758 » qui reconnaît la République populaire de Chine de Mao Zedong (RPC) comme le seul représentant légitime de la Chine. Depuis, Taïwan est exclu de l’ONU et de ses agences, bien qu’il fonctionne comme un État de facto !

 

 

 

Alors, dans ce contexte insolite et dans cette situation singulière, on ne saurait trop que vous conseiller d’aller découvrir ce pays qui n’existe pas !

 Bouddha du monastère de Fo Guang Shan !
Bouddha du monastère de Fo Guang Shan !

Pourquoi ? Pour de très nombreuses raisons !  D’abord parce qu’elle combine le meilleur de l’Asie : une hospitalité légendaire, une sécurité rassurante, des paysages grandioses, et une culture aussi riche qu’accueillante. Que vous soyez amateur d’histoire ou passionné de culture et de nature, Taïwan offre un condensé qui vous impressionnera à coup sûr.

Le Pont du Dragon à Sanxiantai!
Le Pont du Dragon à Sanxiantai

Pour sa nature spectaculaire et variée ! Taïwan étonne pour la diversité de ses paysages. L’île est traversée par une chaîne de montagnes culminant à plus de 3 000 mètres, avec des sommets impressionnants comme le Yushan, plus haut point d’Asie de l’Est. Sur la côte est, de vertigineuses falaises plongent dans l’océan Pacifique, tandis que le sud dévoile des plages tropicales aux eaux turquoise, comme celles du parc national de Kenting.

Un patrimoine culturel riche et vivant ! Taïwan est un mélange harmonieux d’influences chinoises, japonaises et aborigènes. Les temples taoïstes, confucianistes et bouddhistes, richement décorés, ponctuent les visites des villes et des campagnes. Le pays compte aussi une population autochtone, dont les traditions, les chants et l’artisanat sont toujours bien vivants.

Une gastronomie fameuse ! Taïwan avec ses innombrables marchés de nuit et ses restaurants divers et variés (aux influences chinoises, japonaises, aborigènes et occidentales) permettent de déguster des plats typiques et savoureux : soupe de bœuf mijoté, raviolis à la vapeur (Xiao Long Bao), omelette aux huîtres, tofu fermenté… Sans oublier le célèbre bubble tea, originaire de l’île !

Art Music Center Kaohsiung.
Art Music Center Kaohsiung.

Des villes dynamiques et accueillantes ! La capitale Taipei allie modernité et tradition : entre ses gratte-ciels impressionnants (dont la célèbre Tour Taipei 101), ses temples anciens, ses cafés créatifs et ses musées grandioses (comme le « Musée national du Palais ») offrent une immersion urbaine pleine de contrastes. Plus au sud, la ville de Kaohsiung charme par son art de rue, son atmosphère détendue et son port animé avec ses édifices inattendus (comme le site du « Pop Music Center », un complexe architectural remarquable conçu pour la musique, le « National Center for the Arts », un autre complexe majeur dédié aux arts de la scène et aux arts visuels).

Un voyage sûr et agréable ! Taïwan est l’un des pays les plus sûrs d’Asie, avec une population chaleureuse et respectueuse. Les infrastructures sont modernes, les transports en commun efficaces (métros, trains à grande vitesse) et l’île est facilement accessible sans visa pour de nombreux pays, dont la France.

Et bien d’autres raisons… que l’on vous laisse le plaisir de découvrir avec nous!

Sanctuaire du Printemps Éternel!
Sanctuaire du Printemps Éternel!

 

Suivez-nous à Taïwan, dans ce concentré d’Asie dans une seule île : des montagnes à la mer, des temples aux gratte-ciels, du thé aux nouilles fumantes… un pays à découvrir sans tarder.

 

 

 

 

 

 

Pierre B

 

 

Grand voyage en Patagonie
Fitz Roy !
Fitz Roy !

 

Planète Découverte vous propose un voyage au bout du monde, entre Andes, glaciers et terres australes.

Il y a des noms qui font rêver : Patagonie – Terre de Feu – Ushuaia… Des mots, qui évoquent des paysages fantastiques, des aventures hors du temps et, en prime, la sensation étrange d’être au bout du monde !

Ce « grand voyage en Patagonie », que vous propose Planète découverte, est une traversée magique de l’Amérique australe ; un périple au long cours qui vous emportera à la rencontre de la puissance de la nature. Ce circuit suit un itinéraire fabuleux de Santiago à Buenos Aires à travers la Patagonie chilienne et argentine, d’un océan à l’autre, des glaciers des Andes à la Terre de Feu. Il est un condensé de nature brute, de rencontres inoubliables, et de paysages à couper le souffle.

Valparaiso
Valparaiso

Le voyage commence par la ville moderne de Santiago du Chili, nichée entre les sommets andins, pour ensuite se rendre à la mythique Valparaiso (joyau bohème de la côte pacifique). À deux heures de bus de la capitale chilienne, cette cité portuaire dévoile un arc-en-ciel de maisons perchées, de ruelles labyrinthiques et colorées, de fresques murales et de graffitis poétiques … L’atmosphère y est à la fois artistique et surannée. Nous découvrirons ce port légendaire entre tours en funiculaire, galeries d’art alternatives et verres de pisco sour en terrasse face à l’océan.

Un court vol vous mènera à Punta Arenas & Puerto Natales : bienvenue en Patagonie !

MSM Beagle
MSM Beagle

À Punta Arenas, nous sommes en Patagonie chilienne. Le vent austral souffle et s’impose en maitre, la sensation d’immensité commence à nous entourer. Vous voilà sur les traces des grands explorateurs. En effet, Punta Arenas est la porte d’entrée vers les confins du monde. Elle fut un point de passage stratégique pour les grandes expéditions maritimes. C’est ici que Ferdinand Magellan franchit pour la première fois en 1520 le détroit qui porte aujourd’hui son nom. Charles Darwin y fit escale à bord du « HMS Beagle », il raconte avoir été émerveillé par la richesse naturelle de la région. Ernest Shackleton y trouva également refuge en 1916, après l’extraordinaire et héroïque épopée de l’Endurance (c’est depuis Punta Arenas qu’il organisa le sauvetage héroïque de son équipage resté sur l’île de l’Éléphant).

Puis cap sur Puerto Natales, petite ville paisible, très prisée des randonneurs. C’est la porte d’entrée du fameux parc Torres del Paine, joyau naturel de la région avec ses paysages parmi les plus spectaculaires du monde. Difficile de décrire Torres del Paine sans tomber dans la démesure. Des lacs turquoise, des sommets déchirés, des glaciers suspendus, des guanacos et des condors en liberté… Ce parc est un condensé de tout ce que la nature peut offrir d’exceptionnel.

Ushuaia, fin del mundo !
Ushuaia, fin del mundo !

 

Finalement nous atteindrons « le bout du monde » :  Ushuaia & le parc Tierra del Fuego!

Ici, vous êtes en Argentine, plus précisément Ushuaia, la ville la plus australe du monde ! Un endroit superbe entourée de montagnes enneigées et bordées par le canal Beagle. Non loin de là, le Parc national Tierra del Fuego, offre de magnifiques balades entre forêts, rivières et lagunes. Une sortie en bateau sur le canal permet d’approcher des colonies de lions de mer, de cormorans et de manchots.

 

 

Perito Moreno
Perito Moreno

De là, direction le Nord, pour cela vous emprunterez un vol pour El Calafate. Cette petite ville est célèbre pour le spectaculaire glacier Perito Moreno. Vous verrez cette immense langue de glace craquer et s’effondrer avec fracas dans les eaux du lac, une expérience saisissante ! Vous pourrez même marcher dessus lors d’un mini-trekking inoubliable.

 

Parc national Torres del Paine
Parc national Torres del Paine

 

 

 

Non loin de là, El Chaltén, haut lieu du trekking et de l’escalade. Ce charmant village est le point de départ pour découvrir le massif du Fitz Roy (dont certains sommets portent les noms des héros de l’aéropostale : Saint-Exupéry, Mermoz, Guillaumet) ainsi que les paysages grandioses de la région.

 

 

 

 

Nous clôturerons ce voyage en beauté à Buenos Aires. La capitale argentine « aux mille visages » est une ville intense et passionnée. Entre tango, architecture européenne et ambiance populaire, elle offre un contraste saisissant avec les paysages traversés et une transition parfaite entre nature et culture.

Sur la route pour Torres des Paines!
Sur la route pour Torres des Paines!

Suivez le guide accompagnateur conférencier de Planète Découverte qui vous emportera dans ce grand voyage au bout du monde !

 

Pierre B