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Planète Découverte vous emmène au Japon, le pays du Shintoïsme.

Torii sur l'île de Miyajima (porte Shintoïste du Japon!)
Torii sur l’île de Miyajima (porte Shintoïste du Japon)

Planète Découverte vous emmène au Japon,

le pays du Shintoïsme.

 

Avant de boucler nos valises pour l’archipel nippon, nous vous proposons – afin de préparer ce voyage adéquatement – de revenir à l’essence même du Japon : le Shintoïsme !

Toujours pratiqué par plus de 70% de la population, il fait partie du quotidien des Japonais depuis des temps immémoriaux. Le Shintoïsme et ses Kamis (divinités ou esprits) rythment leur vie de la naissance à la mort, ils sont présents dans tous les moments de leurs existences qu’ils soient futiles ou capitaux, ils sont invoqués tant pour trouver l’amour que pour réussir des études ou pour faire prospérer des entreprises. Ils réconfortent face aux puissances effrayantes et destructrices de la nature (typhons, tremblements de terre…), ils sont partout dans l’Univers, dans les temples, les maisons, les industries, dans l’esprit des morts et l’Empereur lui-même en est l’incarnation…

 

Déesse Amaterasu, lumière céleste
Déesse Amaterasu, lumière céleste

Le Shintoïsme ou shinto (神道, shintō, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») est à la fois une religion et une philosophie de vie qui mélange des éléments polythéistes, chamaniques et animistes.

Il compterait actuellement plus de 100 millions de fidèles repartis presque exclusivement dans l’archipel nippon. Il a su s’adapter, cohabiter et coexister face aux autres courants religieux venus d’ailleurs, comme le confucianisme, le bouddhisme ou encore le taoïsme. À la différence de ceux-ci, le Shintoïsme est une religion autochtone, sa naissance remonte aux origines du peuplement des îles japonaises.

 

Moines et nonnes Shintoïstes
Moines et nonnes Shintoïstes

Le Shintoïsme est une religion sans fondateur, ni dogme, ni code moral, ni commandements, ni doctrine. Il est basé sur le respect des Kamis (des esprits) qui sont honorés, beaucoup plus qu’adorés. À proprement parler, ils ne sont pas vénérés, mais il faut s’assurer de leur protection et de leur bienveillance. Il faut en prendre soin et surtout ne pas les froisser, car ils peuvent être à la fois bons et mauvais. Attention, si vous vexez un Kami, il faut alors procéder à des rites de purification pour que l’ordre des choses soit rétabli.

 

Tengu, Kami des montagnes et des forêts
Tengu, Kami des montagnes et des forêts

Les Kamis (il en existerait autour de 8 millions) sont des esprits présents dans toutes choses : dans les forces terrestres comme dans les puissances célestes, dans les végétaux comme dans les minéraux. Certains lieux sont ainsi sacrés et considérés comme des Kamis, par exemple certaines cascades ou certains rochers. Le mont Fuji, en plus d’être le symbole de la nation japonaise, est considéré comme un Kami…               À travers eux, c’est la puissance et les caprices de la nature que les croyants tentent d’apprivoiser.

Fuji San ou Mont Fuji
Fuji San ou Mont Fuji

Un Kami qui a connu une renommée tristement célèbre est le « Kamikaze » ! Son origine remonte au XIIIe siècle, époque où des hordes de Mongols balayèrent l’Asie et fondèrent un empire qui s’étendait de l’Europe orientale jusqu’en Corée. Après la chute de la Chine impériale, les Mongols commencèrent à regarder plus loin vers l’est, vers le Japon. Les Mongols tentèrent à deux reprises d’envahir l’archipel Nippon, mais à chaque fois un typhon détruisit une grande partie de leur flotte et les envahisseurs en déroute durent regagner le continent. Ils n’attaquèrent jamais plus le Japon. Ce typhon fut appelé kamikaze « le vent divin ou l’esprit du vent » – et devint le symbole de la victoire dans l’esprit des Japonais. Le mot fut repris vers la fin de la Seconde Guerre mondiale par les pilotes japonais qui dirigeaient délibérément leurs avions sur les bateaux ennemis qu’ils frappaient de plein fouet…

 

Entrée d'un sanctuaire Shintoïste à Nikko
Entrée d’un sanctuaire Shintoïste à Nikko

Le Shintoïsme, à travers ses traditions, ses coutumes et ses légendes, établit une mythologie qui légitime le pouvoir des empereur japonais.
Selon la légende : Deux divinités, Izanagi et Izanami (qui étaient frère et sœur), créèrent un monde constitué de toutes les divinités de la nature, notamment Amaterasu (déesse du Soleil), Tsukiyoni (dieu de la lune) et Susanoo (dieu de la tempête) … Plus tard, Ninigi, le petit fils d’Amaterasu, sera à l’origine de la lignée des empereurs qui incarneront les seuls Kamis humains.

À la demande de l’empereur, cette mythologie a été rédigé au VIIIe siècle dans deux ouvrages appelés le Kojiki et le Nihon-shoki qui forment les Chroniques japonaises. Ces « chroniques » insistent sur l’origine divine des empereurs et justifient ainsi son pouvoir !

En 1868, le pouvoir impérial s’imposera aux Shoguns (seigneurs de guerre) et en 1871, le Shintoïsme devient alors la religion officielle de l’état japonais. En 1945, après la Seconde Guerre mondiale et la capitulation du Japon, l’empereur Hirohito dû renoncer à se prétendre d’origine divine ainsi qu’à la plupart de ses pouvoirs politiques et le Shintoïsme perdit ainsi son statut de religion d’état.

Baril de saké, nectar des dieux
Baril de saké, nectar des dieux
Prêtre Shintoïste
Prêtre Shintoïste

 

Au Japon, Shintoïsme et Bouddhisme exercent encore aujourd’hui une influence d’égale importance, d’autant qu’ils ne s’excluent pas l’un l’autre et cohabitent souvent dans les mêmes temples. La plupart des Japonais sont à la fois shintoïstes (pour les grands événements de la vie comme la naissance, le mariage…) et bouddhistes (pour la mort et les cérémonies funéraires).

 

Rites Shinto essentiels comme la visite d’un sanctuaire, que nous ferons au cour des circuits, doit suivre trois étapes successives :
– la purification dans la fontaine placée devant le temple où les fidèles se lavent les mains et se rincent la bouche, purifiant ainsi leur corps à l’intérieur et à l’extérieur.
– le don d’offrandes (quelques Yens, des fruits, du Saké…)
– et la récitation de prières et/ou la sollicitation du vœu.

Jeune fille en kimono devant un petit autel shintoïste
Jeune fille en kimono devant un petit autel shintoïste

Les sanctuaires ne sont pas que des lieux de prières, ce sont aussi des lieux de fête shinto – appelées Matsuri 祭り- et de divertissements destinés à réjouir les Kamis.

Encore aujourd’hui le Shintoïsme est omniprésent dans la société japonaise : dans les représentations et les spectacles comme le théâtre Nô ou le Kabuki, dans les danses Nihon Buyo ou dans le Buto, dans les sports comme le Sumo ou le tir à l’arc (kyūdō). Dans les grandes entreprises, même les plus modernes où la coutume veut qu’elles offrent des Torii (portique ornemental de couleur rouge) aux sanctuaires pour que leurs affaires soient fructueuses. Dans les alcools, comme le saké qui est le « nectar des dieux shinto » consommé en plus ou moins grande quantité pendant les Matsuris. Dans tous les foyers comme dans tous les quartiers, on trouve des autels dédiés à un ou plusieurs Kamis !

 

 

Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto
Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto

 

Pendant votre voyage au Japon, vous les rencontrerez à maintes reprises, car ils sont incontournables !

 

 

 

 

 

Pierre B

À la découverte d’Aotearoa, «le pays du long nuage blanc»
Aotearoa!!!
Aotearoa

À la découverte d’Aotearoa,

«le pays du long nuage blanc»

 

C’est ainsi que la baptisèrent les premiers habitants des lieux, les Maoris. La légende veut que les premiers Maoris arrivant en pirogue depuis la Polynésie eurent comme première image de la Nouvelle-Zélande un long nuage blanc qui enveloppait l’île. D’où le nom qu’ils lui donnèrent.

Dotée d’un patrimoine naturel exceptionnel, mais aussi de valeurs et traditions qui ont traversé le temps malgré la colonisation européenne, la Nouvelle-Zélande n’est pas que le pays du rugby !

«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.
«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.

La Nouvelle-Zélande compte deux îles principales, très différentes l’une de l’autre, et ce à tout point de vue: celle du nord «l’île fumante», avec ses volcans et ses forêts subtropicales, et l’île du sud «l’île de Jade» très montagneuse avec ses pics enneigés et sa chaine de montagnes appelée «Alpes néo-zélandaises ».

Cette géographie singulière met en valeur les forces en présence, d’un côté l’océan dans toute sa puissance qui apporte avec lui des vents qui viennent de l’Antarctique (pas très éloigné, un peu plus de 2 000 km) et de l’autre une végétation luxuriante, un soleil subtropical. Autant d’éléments qui permettent de vivre 4 saisons en un seul jour, comme disent les « Kiwis » (surnom des habitants de la Nouvelle-Zélande) lorsqu’ils évoquent le climat de leur pays.

Sur l'ïle Fumante !
Sur l’ïle Fumante

Il existe donc de nombreuses raisons de se rendre au «pays du long nuage blanc», en voici quelques-unes:

Ses paysages étonnants et fantastiques, car peu de pays possèdent une telle diversité. On y trouve des volcans, des geysers et sources chaudes, des glaciers, des lacs cristallins où se reflètent les monts enneigés, des forêts aux essences rares ainsi que d’immenses plages de sable désertes…

 

Fous de Bassan (Ganets)!
Fous de Bassan (Ganets)

Sa faune: extrêmement riche et endémique, vous aurez l’occasion d’y voir des phoques, pingouins, albatros, cachalots, fous de Bassan et certainement même des dauphins … Dans ce pays où les espèces animales ont évolué en totale autarcie et sans grands prédateurs, certains oiseaux ont perdu l’habitude de voler entrainant une atrophie de leurs ailes. C’est le cas du fameux Kiwi, oiseau timide et nocturne qui se cache la journée, emblème de la Nouvelle-Zélande et surnom de ses habitants. Sans oublier les animaux importés comme les moutons, on en compte 60 millions soit 15 fois plus que de Néo-zélandais.

La pratique de toutes sortes de sports de plein air: la marche, l’équitation, le VTT ou même le saut à l’élastique !

Pour sa flore, tout aussi endémique: comme les Kapongas, sorte de fougères arborescentes autre symbole de la Nouvelle-Zélande que l’on retrouve sur le maillot des All Blacks ou encore les superbes Kauris, des arbres géants considérés comme sacrés par les Maoris…

 

Mais aussi et surtout pour ses chaleureux et sympathiques habitants : les ou le peuple autochtone, de la Nouvelle-Zélande.
D’une part les Maoris – les tangata whenua  ou le peuple « autochtone » – qui peuplèrent ces îles après leurs découvertes par le légendaire navigateur polynésien Kupe en 950. Les Maoris sont arrivés par vagues successives des îles Cook et des îles de la Société, du IXe au XIVe siècle. Ils s’opposèrent à la colonisation britannique lors des Guerres maories de 1842 à 1860. Ils sont aujourd’hui 730 000 (environ 15 % de la population néo-zélandaise).
Et d’autre part les Européens  – les Pakeha ou Papa’a – arrivés au XVIIIe siècle après l’exploration des îles Néo-Zélandaises par le Capitaine Cook en 1769. À ces deux groupes culturels dominants s’ajoutent des immigrés plus récents venant de Polynésie, des Indes ou de Chine.

Haka des All Blacks!
Haka des All Blacks

Bien sûr il existe toujours de grandes différences culturelles entre ces communautés, mais au-delà de leurs différences tous les «Kiwis» partagent le même respect de la nature, des loisirs de plein air et le goût du sport. L’équipe des All Blacks, qui a fait chaque fois vibrer le pays tout entier lors des coupes du monde de rugby, est un bel exemple de rassemblement entre ces communautés. Le rugby est dans ce pays la fierté de tout un peuple et un symbole d’unité entre les traditions maories et les règles apportées par les Britanniques, en témoigne le rituel du «Haka» avant les matchs de l’équipe nationale.

 

 

Légendes maories: le demi-dieu Maui aurait créé l’île du nord en la pêchant au fond des océans et son canoë pétrifié serait devenu l’île du Sud. Kupe le premier maori serait arrivé en 950 depuis Hawaiki, terre sacrée qui correspondrait à l’île de Raiatea près de Tahiti. Il nomma cette immense terre Aotearoa littéralement « le pays du long nuage blanc ».

 

L'île de Jade !
L’île de Jade

 

Planète Découverte vous propose un circuit complet à travers les 2 principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande, pour découvrir ce pays aux paysages grandioses et stupéfiants de façon authentique et toujours en petit groupe (6 à 11 personnes maximum). Haere mai! (bienvenu)

Pierre

En Jordanie sur les traces de Lawrence d’Arabie

Bivouac sous une tente bédouine.
Bivouac sous une tente bédouine.

En Jordanie sur les traces

de Lawrence d’Arabie

 

Lawrence d'Arabie !
Lawrence d’Arabie !

La Jordanie d’Aqaba aux châteaux des croisés, en passant par le grandiose et incontournable désert du Wadi Rum sont des invitations à aller sur les traces de Lawrence d’Arabie.

Ce pays qui ne s’appelait pas encore la Jordanie fut le principal théâtre des exploits de celui qui deviendra Lawrence d’Arabie. Un homme à la fois excentrique et visionnaire, souvent surnommé le dernier des grands conquérants, était un homme singulier qui voulut façonner l’histoire selon son rêve.

Lawrence d'Arabie, film de 1962
Lawrence d’Arabie, film de 1962

« Tous les hommes rêvent, mais pas de la même façon. Ceux qui rêvent de nuit, dans les replis poussiéreux de leur esprit, s’éveillent le jour et découvrent que leur rêve n’était que vanité. Mais ceux qui rêvent de jour sont dangereux, car ils sont susceptibles, les yeux ouverts, de mettre en œuvre leur rêve afin de pouvoir le réaliser. C’est ce que je fis. » T.E. Lawrence.

Le film de David Lean aux 7 oscars « Lawrence d’Arabie » sorti sur les écrans en 1962 a immortalisé les aventures de Thomas Edward Lawrence plus connu sous le surnom de Lawrence d’Arabie. Ce film décrit sa vie et montre plus particulièrement son implication dans l’unification et la libération des différents peuples Arabes face à l’Empire Ottoman durant la Première Guerre mondiale. En effet, officier de liaison britannique au Moyen-Orient durant la grande révolte arabe de 1916-1918, il va prendre fait et cause pour les Arabes face aux Turcs. Par ses exploits diplomatiques et militaires, « El-Awrens » devint une légende ! Il reste de lui un chef d’œuvre littéraire, « Les sept piliers de la sagesse », dans lequel l’auteur raconte ses aventures épiques ponctuées de nombreuses considérations poétiques et philosophiques.

 

Que cache ce mystérieux personnage ? Quel rôle a-t-il joué au Moyen-Orient ? Quelle était la vraie vie de Lawrence d’Arabie ?

Jeunesse :
Thomas Edward Lawrence est né à Tremadog dans le nord du pays de Galles le 16 août 1888. Son père, dont le vrai nom était Chapman, a quitté l’Irlande, sa femme, ses quatre filles et une bonne partie de sa fortune pour aller vivre avec sa gouvernante Sarah Junner. Mme Chapman refusant de divorcer, ils prennent le nom de Lawrence. Cinq garçons naitront de ce couple « illégitime », Thomas Edward est le second. Ils devront souvent déménager pour préserver leur secret familial, à Dinard en France, à Oxford… car tout le monde autour d’eux, enfants y compris, ignore l’illégitimité de leur relation. Thomas Edward est très doué, il passe brillamment tous ses examens. En octobre 1907, il obtient une bourse pour le Jesus College d’Oxford. Il y fait sa thèse sur « L’influence des Croisades sur l’Architecture militaire européenne du Xe au XIIe siècle » qui va le mener pour ses recherches à se rendre pour la première fois au Moyen-Orient. Lawrence qui aime beaucoup se mêler à la population locale va tirer une excellente connaissance de la langue arabe et une grande sympathie pour ce peuple. C’est le début de son épopée…

Archéologue :
Pendant quatre années, au Moyen-Orient, il va faire des fouilles archéologiques. Il en profite pour parcourir cette région sans relâche. Il va à la découverte de ses sites fameux comme les châteaux forts de Shobak ou Kerak dont il connait tous les secrets. Il arpente ses paysages grandioses à Dana ou dans le Wadi Rum (« vaste, retentissant, divin » selon ses propres mots). Il visite ces sites magnifiques comme Pétra où il va connaitre l’émerveillement de cette ancienne cité Nabatéenne devenu une des merveilles du Monde…

Pétra, Deir.
Pétra, Deir.

« A moins que tu n’y viennes, tu ne sauras jamais à quoi ressemble Pétra. Sache seulement que tant que tu ne l’auras pas vu, tu n’auras pas la plus petite idée de la beauté que peut revêtir un lieu. » T.E. Lawrence, Correspondance.

Soldat :
Quand la Première Guerre mondiale éclate, il est affecté, comme sous-lieutenant au Caire au Service des Renseignements militaires. Il fait partie des Arabophiles qui pensent que le meilleur moyen de battre la Turquie est de soutenir la révolte des Arabes en leur promettant par la suite l’indépendance. En octobre 1916, Lawrence rejoint « l’Arab Bureau » en tant qu’officier de liaison. Sa mission consiste à combattre sous le commandement de Hussein ibn Ali chérif de la Mecque et de réunir les tribus pour bouter les troupes de l’Empire ottoman hors du Moyen-Orient. De cette mission va naitre une amitié avec l’émir Fayçal, le troisième fils d’Hussein. Mais sa tâche exacte est difficile à définir, il est à la fois espion, diplomate, stratège, chef de bande et instructeur militaire…

T.E. Lawrence et El-Awrens !
T.E. Lawrence et El-Awrens !

Avec les tribus Arabes, il mène de nombreuses attaques contre les Turcs. Il effectue des raids sur les lieux stratégiques comme la ligne de chemin de fer du Hedjaz qui reliait Damas à Médine ; on peut encore voir des trains emprunter cette ligne qu’il dynamita jadis ! Mais son plus grand fait de guerre est la prise du port d’Aqaba avec une petite troupe de cavaliers Arabes. Un exploit qui va changer les données stratégiques et amener à la libération de ce qui constitue l’actuelle Jordanie, l’Arabie saoudite, l’Irak et la Syrie.

Les drames personnels et les succès militaires vont se succéder. Il est d’abord capturé par les turcs et torturé/violé à Deraa avant de pouvoir s’échapper. Par la suite, il va être parmi les premiers à rentrer dans Jérusalem libérée, puis va faire une entrée triomphale à Damas aux côtés de Fayçal le 30 septembre 1918.

Diplomate :
Rentré en Angleterre, il va dépenser toute son énergie pour la cause des Arabes. Mais le Moyen-Orient va rester sous contrôle des Français et des Anglais qui ont conclu un accord secret pour son partage : aux premiers le Liban et la Syrie, aux seconds la Mésopotamie (Irak) et la Palestine. Ils trahissent ainsi la promesse faite au chérif Hussein. C’est ce que Lawrence appellera son « rêve fracassé » ! Même si après l’arrivée de Churchill au Colonial Office, Fayçal devient, sous contrôle de la Grande-Bretagne, roi d’Irak et son frère Abdallah (la dynastie hachémite) reçoit le trône d’un nouvel état, la Transjordanie (la Jordanie actuelle).

Les sept piliers de la Sagesse dans le Wadi Rum!
Les sept piliers de la Sagesse dans le Wadi Rum!

Écrivain :
Cependant, les ambitions de Lawrence étaient aussi littéraires. En 1919, il reçoit une petite pension qui va lui permettre d’écrire un livre sur la révolte arabe. Il va d’abord perdre le manuscrit de la première version de ce qui sera les « Sept Piliers de la Sagesse » dans une gare ! Il brûle la seconde au chalumeau, avant de faire imprimer en huit exemplaires la troisième à partir de laquelle il élabore la quatrième et dernière version, achevée en décembre 1925. « Les Sept Piliers de la Sagesse » finirent par être édités en novembre 1926, ce sera un grand succès d’édition. Il dédicacera son livre à un jeune Bédouin Dahoum, mort prématurément en 1918. Dans ce livre, il dépeint notamment son attachement profond et quasi mystique au Wadi Rum (« Rumm le magnifique » comme il disait) où des falaises ont été baptisées du nom de son livre « Les Sept Piliers de la Sagesse ».

Les sept piliers de la sagesse, TE Lawrence.
Les sept piliers de la sagesse, TE Lawrence.


Célébrité :
Un journaliste américain du nom de Lowell Thomas avait eu l’occasion de suivre, d’interviewer et de photographier Lawrence durant sa période guerrière. Son reportage « With Allenby in Palestine and Lawrence in Arabia », obtient un grand succès populaire. A la suite de quoi, Lawrence va faire une tournée de conférences aux États-Unis et en Angleterre ce qui le fait connaître du grand public. Mais rapidement il se met à haïr cette soudaine célébrité, sauf quand elle lui permet de rencontrer des gens qu’il admire comme W. Churchill ou G.B. Shaw.

Changement identités !
Au mois d’août 1922, brisé par le sentiment de l’échec, il abandonne toute fonction officielle et en dépit de sa notoriété, il faillit sombrer dans la clochardise. Il préfère, pour des raisons qu’il ne s’explique pas entièrement lui-même, s’engager sous un faux nom comme simple soldat dans la Royal Air Force !? Mais très vite il va être démasqué par les journaux et devant le scandale il doit quitter la R.A.F. En mars 1923, il rentre dans le Royal Tank Corps, sous le nom de Thomas Edward (T.E.) Shaw. Cette identité deviendra légalement la sienne en 1927. Grâce à des amis influents, il réintègre la R.A.F. en août 1925.

Thomas Edward Lawrence à moto.
Thomas Edward Lawrence à moto.

Accident :
En février 1935, il est démobilisé. Il n’a pas de projet précis sauf l’aménagement de son chalet de Cloud Hills et peut-être de nouvelles ambitions littéraires ? Sa nouvelle passion pour les motos et leur vitesse va lui être fatale. En effet, le 13 mai 1935, il est victime d’un accident de la route, il évite deux jeunes cyclistes au détour d’une colline et une mystérieuse camionnette noire !? Il meurt six jours plus tard sans avoir repris connaissance à l’âge de 46 ans. Lawrence est enterré au cimetière de Moreton en présence de célébrités politiques et littéraires et de quelques compagnons d’armes. Son ami Winston Churchill ne pourra pas retenir une larme. Il a sa statue à la Cathédrale Saint-Paul de Londres, à côté des autres grands hommes de l’Angleterre.

Méharée sur les traces de "El-Awrens"!
Méharée sur les traces de « El-Awrens »!

Planète Découverte vous entraîne en Jordanie sur les traces de Lawrence d’Arabie dans le somptueux décor naturel du Wadi Rum avec ses escarpements appelés « Les Sept piliers de la Sagesse » et dans bien d’autres endroits sublimes et incontournables…

Pierre

Planète Découverte vous amène au pays du Kimchi ! 

La Corée du Sud : le pays du Kimchi
La Corée du Sud : le pays du Kimchi

Planète Découverte vous amène au pays du Kimchi !

La Corée du Sud est un pays étrangement méconnu et encore peu visité, ce qui présente plusieurs avantages !  Le Pays du Matin Calme mérite pourtant d’être découvert et ce pour maintes excellentes raisons.

On y rencontre tant des temples Bouddhistes magnifiques comme celui de Bulguksa à Gyeongjuou ou celui de Beomeosa à Busan, que des villes avec des quartiers futuristes fantastiques comme à Séoul et à Busan, ou de plus petites villes charmantes qui ont su garder leurs quartiers historiques appelés Hanok, et des parcs naturels magnifiques comme celui de Seoraksan, et des gens accueillants et souriants heureux de rencontrer des étrangers, mais aussi une cuisine étonnante, riche et variée sur laquelle règne son fameux et emblématique Kimchi 김치 (le plat traditionnel coréen par excellence).
En attendant d’aller déguster sur place en Corée du Sud sa cuisine originale à base de kimchi, nous vous proposons de la tester chez vous!?

Les Kimchis !
Les Kimchis !

 

Le kimchi 김치 : plat traditionnel coréen par excellence. Aucun aliment n’est aussi emblématique d’une culture culinaire que le kimchi, ce chou épicé fermenté que les Coréens mangent matin, midi et soir. L’art de le préparer est enseigné dès l’école maternelle, des congélateurs sont destinés exclusivement à sa conservation, trois instituts nationaux de recherche conçoivent à coups de millions une recette pour le faire voyager dans l’espace…

En 2010, le gouvernement coréen du sud a même déclaré un état de crise pour cause de mauvaise récolte de chou!

En 2013, sa candidature a été approuvée et inscrite à la liste de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Un autre « grand pas » pour le kimchi moderne s’est produit lorsque Ko San, le premier homme coréen à être envoyé en orbite à bord du vaisseau russe Soyouz, est parti avec une réserve de « kimchi de l’espace » dans sa valise!

Et les deux Corée tant du Nord que du Sud, sont d’accord sur un point : l’importance du « Kimjang » la tradition du kimchi.

 

Kimchi
Kimchi

Recette du Kimchi  (selon « Kimshii cuisine coréenne ») :

Temps de préparation est d’environ 30 minutes.

Lorsque la préparation sera prête il est nécessaire d’attendre entre 4 et 5 jours.

 

 

 

Ingrédients pour la recette du Kimchi:

  • 2 kg de chou chinois
  • 2 poireaux
  • 1/2 navet long
  • 3 gousses d’ail hachées
  • 2 cuillerées à café de gingembre frais râpé fin
  • 1 ou 2 cuillerée à café de sauce de poisson
  • 1 cuillerée à soupe de piment rouge haché (ou 3 poivrons rouges)
  • 1 cuillerée à soupe de sésame grillé
  • 1 cuillère à soupe de sucre
  • 100 à 160g de gros sel

 

Préparation du Kimchi:

  • Coupez le chou en lamelles dans le sens de la longueur et mettez-le dans un saladier rempli d’eau tiède salée. Saupoudrez le chou de gros sel (à mettre entre chaque feuille). Laissez reposer et dégorger pendant une nuit.
  • Le lendemain, rincez les lamelles de chou à l’eau et égouttez-les.

 

Dans un autre saladier:

  • Coupez le navet et les poireaux en fines lamelles d’environ 5 cm
  • Mélangez les ingrédients pour faire la pâte d’épices : gingembre, piment rouge, ail, sucre et sauce de poisson.
  • Il faut tout éplucher ou râper afin de faire la pâte.
  • Étalez cette pâte entre les feuilles de chou.
  • Déposez les morceaux de chou dans un grand récipient. Saupoudrez avec un peu de sésame grillé.
  • Placez un couvercle ou une assiette sur le récipient, ou fermez-le hermétiquement.
  • Il faut maintenant attendre 4 à 5 jours pour que le kimchi soit prêt.
  • Il peut se conserver environ trois semaines au réfrigérateur.

 

Comment servir le kimchi?

Les Coréens mangent du kimchi pratiquement à tous les repas, en accompagnement. Ils s’en servent aussi comme « trou normand », pour stimuler l’appétit. Il y a plusieurs manières de servir le kimchi, dont celles-ci:

-en accompagnement de viande ou de poisson grillé;

-en remplacement de la choucroute avec la saucisse, dans un hot dog ou dans un sandwich à la viande fumée;

-lorsqu’il se fait un peu moins frais et croquant, on le passe dans une omelette ou une crêpe salée coréenne, dans la soupe (nommée jjigae) ou dans un riz frit;

-avec des huîtres

(…)

 Temple en Corée du Sud
Temple en Corée du Sud

 

Suivez-nous à la rencontre de ce pays, il y a plein de bonnes raisons pour découvrir   

le Pays du Matin Calme.

 

Voyage en Corée du Sud

15 jours / 13 nuits

Ce séjour au pays du matin calme, la Corée du Sud, vous étonnera par ses paysages surprenants et son authenticité préservée. Les déplacements durant ce voyage s’effectuent en train et en bus, avec lesquels vous partirez à la découverte des pics granitiques vertigineux du parc de Seoraskan. Vous serez surpris par la capitale, Séoul, où se côtoient la dynamique d’une ville moderne avec les riches temples du passé. Sans oublier, entre autres, les sites historiques majeurs à l’image des tumuli de la dynastie Sylla à Gyeongju.
Ce voyage est effectué en petit groupe pour vous permettre une plus grande mobilité tout en gardant une certaine liberté.

 

Voyage: Du Matin Calme au Soleil levant  

22 jours/20 nuits

Un circuit à l’itinéraire inédit pour découvrir la Corée du sud et le Japon, deux peuples aux cultures très différentes. Ce voyage au pays du matin calme, la Corée du sud, vous étonnera par ses paysages surprenants et son authenticité préservée. Ensuite, notre circuit vous emmènera pour le pays du soleil levant, le Japon, à la découverte des trésors de l’archipel nippon, de la grande île du sud Kyushu à l’île principale d’Honshu.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consultez notre mode de fonctionnement lors de nos circuits.

 

Pierre

 Lozère, terre de contraste.

 

Lozère, terre de contraste.

 

Panorama lozérien !

En hommage à la diversité de ses paysages admirables et étonnants.

Le département de la Lozère fait partie de la région Occitanie, il s’étend du Plateau Ardéchois à l’Aubrac et des Cévennes aux Gorges du Tarn. La Lozère pourrait ainsi être divisée en quatre régions toutes différentes les unes des autres.

– Au Nord, la Margeride : une région granitique et basaltique avec des paysages vallonnés, parsemés de fermes et d’immenses verts pâturages entourés de nombreuses forêts de pins sylvestres et de hêtres. On y découvre de jolis villages en granit et lauze édifiés autour de petites églises du XIIe ou XIIIe siècle. Elle se prolonge vers le « pays vert » qu’est l’Auvergne.

Paysage de la Margeride au lever du soleil
Paysage de la Margeride au lever du soleil

–Au Nord-Ouest, l’Aubrac : un haut plateau volcanique (où se mélangent la Lozère, l’Aveyron et un peu le Cantal) avec de grands espaces sauvages, des rivières et des lacs. L’Aubrac est connu pour ses belles vaches à la robe fauve et ses burons – maisonnettes de bergers à toits de lauze – où l’on peut déguster les spécialités culinaires à base de tome fraîche comme l’aligot ou la truffade.

Paysage de l’Aubrac
Paysage de l’Aubrac

-Au Sud-Est, les Cévennes que la Lozère partage avec les départements de l’Ardèche, du Gard et de l’Hérault : une chaîne montagneuse principalement granitique et schisteuse au pied du Mont Lozère. C’est une région très accidentée, rythmée par les nombreux cours d’eau qui vont pour la plupart se jeter dans le Rhône.

Vue sur les Gorges du Tarn
Vue sur les Gorges du Tarn

-Et au Sud-Ouest, les Grands Causses : de vastes plateaux arides ponctués de grottes et d’avens (des gouffres naturels). Ils sont partagés en deux par les grandioses Gorges du Tarn profondes de 400 à 600 m (territoire classé par l’UNESCO). La Méditerranée commence ici à se faire pressentir.

Les fabuleux stalagmites de l’Aven Armand
Les fabuleux stalagmites de l’Aven Armand

L’ancienne province du Gévaudan correspond approximativement au département de la Lozère actuelle. Elle fut le théâtre de nombreuses légendes dont la plus célèbre est bien sûr celle de « la bête du Gévaudan ». A l’époque, les gens pensèrent que c’était un animal fantastique venu d’un pays lointain, un loup-garou ou même plus récemment certains spéculèrent sur le fait que c’était un tueur en série qui sévissait !? La version selon laquelle la bête serait un gros loup semble plus plausible, même si des gens en doutent encore ! Ce que l’on sait, c’est que cette « bête » s’attaqua aux humains entre 1764 et 1767. Durant ces 3 années (selon les sources), elle aurait tué entre 88 à 124 jeunes filles et jeunes garçons …Plusieurs chasseurs s’attribuèrent la mort de l’animal sans qu’il y ait de preuve irréfutable. L’identité biologique de la bête reste toujours sujet à controverse et le mystère de la « bête du Gévaudan » subsiste !

La bête du Gévaudan
La bête du Gévaudan

Ces paysages ont attiré nombre d’artistes et écrivains. Comme le grand écrivain-voyageur écossais Robert Louis Stevenson. L’auteur de « L’Ile au trésor » et de « Docteur Jeckyll et M. Hyde » vint dans les Cévennes en septembre 1878. Il y entreprit une traversée en compagnie de l’ânesse Modestine qui portait ses bagages et il en tira un célèbre récit de voyage « Voyage avec un âne dans les Cévennes ».

Voyage avec un âne dans les Cévennes de RL Stevenson.
Voyage avec un âne dans les Cévennes de RL Stevenson.

Le cinéma a aussi été inspiré par cette région : « La Grande Vadrouille » de Gérard Oury, « 37°,2 le matin » de Jean-Jacques Beineix, « La belle verte » de Colline Serreau, « Mon oncle benjamin » d’Édouard Molinaro, « Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu », de Christian Fetchner, « Le frère du guerrier » de Pierre Jolivet, « Lucy » de Luc Besson et bien d’autres encore ont été en entier ou en partie tourné en Lozère.

Historiquement les Camisards et leur révolte ont marqué la région. Les Camisards sont des paysans et des artisans Huguenots (protestants) dont la plupart travaillaient la laine comme cardeurs ou tisserands. La « guerre des Camisards » fut un soulèvement de ces paysans et artisans cévenols en réponse à la révocation de l’édit de Nantes en 1685 (l’édit de Nantes promulgué par Henri IV en 1598 accordait une certaine liberté de culte et des droits aux protestants). Grâce à leur courage, ces paysans vont tenir un temps tête (près de 26 ans) aux troupes de Louis XIV, pourtant considérées comme une des meilleures armées d’Europe. Cette lutte durera jusqu’en 1711 et marque encore les esprits des gens de cette région.

Château de la Baume.
Château de la Baume.

Sa population principalement rurale est de 76 400 habitants ce qui en fait le département le moins peuplé de France (avec une très faible densité de 14,8 hab./km2). Cet isolement a permis aux habitants de garder intacts leurs paysages et leurs traditions jusqu’à nos jours. La Lozère reste malgré tout aisément accessible de partout en France. Mende le chef-lieu ou Saint Chély d’Apcher sont à environ 3h de route de Toulouse et Lyon, à environ 2h de Clermont-Ferrand ou de Montpellier et à peine plus de 5h30 de Paris.

Sa situation géographique  a permis à la Lozère de n’être pratiquement pas touchée par la Covid-19. Le journal « Le Dauphiné Libéré » titrait le 10 mai 2020 à ce sujet : « L’incroyable résistance de la Lozère face au Covid-19 ». Et donnait comme explication à cela (extrait) : « Outre la démographie, la densité de population dix fois moindre que celle de la France, c’est aussi l’organisation sanitaire ou la proverbiale culture lozérienne de prudence et de respect des lois qui expliquent que la Lozère soit la championne face à l’épidémie. Mais en ces hautes terres rurales, on reste vigilant… »

Découverte de l’Aubrac
Découverte de l’Aubrac

Voilà quelques bonnes raisons d’aller en Lozère, il y en a évidemment bien d’autres que vous découvrirez sur place. Laissez-vous guider par l’accompagnateur Planète Découverte spécialiste de la région à travers ce département plein de contraste qui sera vous étonner à plus d’un titre.

Pierre.