Blog de Planète Découverte
+33 9 86 76 66 15.
Escale à Okinawa
Okinawa
Okinawa

Voyage de la Corée du Sud à Taiwan avec escale à Okinawa

 

Planète Découverte vous propose un grand voyage original et exclusif qui vous entrainera de la captivante Corée du Sud (avec sa superbe île de Jeju) jusqu’à l’étonnante et surprenante île de Taïwan. Cette magnifique traversée en Extrême-Orient fait escale dans le Japon tropical sur l’archipel d’Okinawa.

Bien sûr on peut se demander pourquoi, entre la Corée du sud et Taiwan, faire escale sur l’archipel d’Okinawa ?

Pour maintes raisons, mais essentiellement pour sa culture unique, son histoire originale et sa beauté naturelle.

Géographiquement, l’archipel d’Okinawa se situe dans la mer de Chine orientale, au Sud-Ouest de l’île de Kyushu (Japon) et au Nord-Est de celle de Taïwan. Il est composé de plus de 160 îles, dont les principales sont Okinawa-hontō (l’île où se trouve la capitale Naha), Miyako-jima, Ishigaki-jima et Iriomote-jima.

 

Château Shuri à Okinawa
Château Shuri à Okinawa

L’archipel d’Okinawa fut longtemps un royaume indépendant, connu alors sous le nom de « Royaume de Ryūkyū ». Ce royaume indépendant exista du XVe au XIXe siècle. Il était une plaque tournante commerciale prospère qui entretenait des relations avec la Chine, la Corée, l’Asie du Sud-Est et le Japon. L’empire du Japon ne l’annexa qu’à la fin du XIXe siècle (1879) et en fit la préfecture japonaise d’Okinawa.

En explorant l’île, on découvre des sites historiques, des temples anciens, des châteaux et des villages traditionnels qui offrent un aperçu fascinant de sa culture et de son histoire

 

Le Lt. Col. Richard P. Ross, commandant du 1st Battalion 1st Marines (en), hisse drapeau américain sur le château de Shuri 30 mai.
Le Lt. Col. R. P. Ross du 1st Battalion de Marines hisse drapeau américain sur le château de Shuri.

 

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Bataille d’Okinawa (du 1er avril au 22 juin 1945) fut une des plus importantes et des plus sanglantes du Pacifique. Après la victoire des Alliés, Okinawa fut sous administration américaine jusqu’en 1972. Elle abrite toujours des bases militaires américaines (un sujet qui constitue encore de nos jours une polémique au niveau local). Sur la plus grande île (qui se nomme également Okinawa) se trouvent le musée préfectoral mémorial de la paix d’Okinawa, qui commémore le débarquement des Américains et des Britanniques de 1945.

Okinawa possède une culture ancestrale unique (le « style Okinawa »), avec sa propre langue (Uchinaguchi) et ses pratiques culturelles qui diffèrent considérablement de celles du Japon. Elle se distingue par sa musique, sa danse, son art martial (le karaté d’Okinawa) et son artisanat, ainsi que par sa succulente cuisine traditionnelle avec des plats locaux uniques principalement à base de produit de la mer. Il y a un proverbe qui ceci à Okinawa : « laissez la nourriture être votre médicament »!

 

Sa nature tropicale est à couper le souffle ; avec ses paysages spectaculaires, sa végétation luxuriante, ses montagnes escarpées, ses cascades impressionnantes, ses grandes plages de sable blanc et ses récifs coralliens aux eaux cristallines qui possèdent des fonds marins dotés d’une faune marine diversifiée.

Okinawa est également réputée pour sa population accueillante et chaleureuse. Ses habitants sont d’ailleurs connus pour leur longévité, attribuée à une alimentation saine (riche en légumes, en tofu et en fruits de mer) et à leur mode de vie en harmonie avec la nature.

 

Bref, c’est un endroit idéal à visiter! Que vous soyez intéressé par la détente sur la plage, l’exploration culturelle ou la découverte de nouvelles saveurs, Okinawa a quelque chose de particulier à vous offrir.

Alors embarquez avec nous pour effectuer cette traversée océanique dans l’orient extrême et profiter de ces cultures pourtant si proches et si différentes.

 

 

« On apprend en regardant et en écoutant ». Proverbe d’Okinawa.

Pierre

Que lire, avant, pendant et après un voyage au Japon ?

 

Pavillon d’Or, Kyoto

Il y a bien sûr les guides touristiques comme « Lonely Planet », « le Guide du routard » ou « le Guide bleu » pour ne citer que ces trois-là, mais, bien que pratique, ils ont leurs limites ! La littérature nippone ou les récits des voyageurs nous en apprennent souvent beaucoup plus sur le pays du soleil levant (et cela vaut d’ailleurs pour n’importe lequel voyage en terre inconnue) !

Alors, partons en voyage en lisant, en ayant lu des livres et rentrons en poursuivant la lecture afin de mieux comprendre ce que l’on a vu !

Dressons ici un petit inventaire non exhaustif et quelque peu arbitraire de la littérature nippone.

Ecrivaines nippones !
Ecrivaines nippones !

Petit historique de la littérature japonaise : Elle naquit aux alentours du VIIe siècle. Elle fut d’abord fortement influencée par la littérature chinoise (comme ce fut le cas pour la plupart des arts et technologies sino-japonaises de cette époque). Puis pendant la période Edo (1603 – 1868) où les shoguns du clan Togukawa prônèrent une politique d’isolement stricte (dite du Sakoku), le Japon développa et acquit une culture et une littérature propre. En 1868 advient l’ouverture commerciale forcée du Japon au reste du monde (ère Meiji 1868 – 1912), la littérature subit alors une influence de l’Occident et su s’adapter -comme toujours-. Apparut ainsi la littérature nippone moderne qui donna et donne toujours des écrivains parmi les plus grands du XXe et du XXIe siècle.

Il existe de nombreuses « bibliothèques idéales » de la littérature japonaise, en voici une chronologique, car il faut bien débuter quelque part.

Commençons par l’incontournable chef-d’œuvre considéré comme un des livres fondateurs de la littérature japonaise et un trésor de la littérature universelle : “ Le Dit du Genji“. Roman d’une grande finesse poétique écrit entre 1005 et 1014 par une femme : Muraski Shikibu. Elle y narre les intrigues politico-amoureuses de la cour de Heian (Kyoto) et fait un récit satirico-merveilleux qui tourne autour de Genji (un prince « charmant »). Ce sont ici les femmes, et non le prince, qui orchestrent cette fresque raffinée des mœurs de la cour, une histoire subtilement sensuelle.

Un autre livre essentiel écrit également par une femme Sei Shônagon : “Notes de chevet“. Elle rédigea ce livre d’une grande beauté dans les premières années du XIe siècle, à l’apogée de la civilisation de Heian. Kyôto s’appelait alors Heiankyô, c’est-à-dire « Capitale de la Paix » ! Composé « d’écrits intimes » (sôshi) aux titres poétiques : « choses belles à voir le soir», « choses qui font battre le cœur », « choses qui ne font que passer », etc.

Avec “Les heures oisives“ de Urabe Kenkô et les “Notes de ma cabane de moine“ de Kamo no Chômei (autres récits capitaux de cette époque), “les Notes de chevet“ de Sei Shônagon proposent des tableaux, des portraits, de courtes histoires qui démontrent un art de vivre.

Si Muraski Shikibu (“Dit du Genji“) est associée à la blanche fleur du prunier (un peu froide !), Sei Shônagon est comparée à la fleur rose du cerisier (plus touchante !).

Faisons un saut dans le temps avec Natsume Sôseki (1867-1916) qui écrivit notamment “Je suis un chat“ en 1905. Une satire pleine d’humour sur la société japonaise de l’ère Meiji (1868 – 1912) en pleine révolution industrielle, politique et culturelle, à travers la vision d’un chat. Le traducteur conclut sa préface en affirmant que « Je suis un chat » «suffit amplement à démentir l’opinion si répandue selon laquelle les Japonais manquent d’humour». Sôseki écrivit également “Botchan“ (1906) un des romans les plus populaires au Japon que tous les écoliers lisent pendant leurs études.

Passons maintenant à un écrivain majeur et prix Nobel en de littérature (1968) : Yasunari Kawabata (1899-1972). Il est l’auteur de nombreux chefs-d’œuvre comme “Pays de neige“ (1935), “La danseuse d’Izu“ (1926), “Le lac“ (1935), “Les belles endormies“ (1960) …  Peut-être peut-on emporter en voyage “Kyoto“ écrit en1962 !? On y découvre le Kyoto des années 60 à travers deux jumelles orphelines. Kawabata y évoque la décadence sociale et morale du pays, tout en espérant que la capitale impériale pourra garder sa beauté, son atmosphère sacrée et éternelle…

Autre écrivain majeur – avec qui Kawabata a entretenu une correspondance sur plus de vingt-cinq ans -, Yukio Mishima (1925-1970). Sa vie est un roman au dénouement tragique, puisqu’en 1970 alors qu’il est au sommet de sa gloire et, après un discours glorifiant le Japon impérial, il se fit seppuku (hara-kiri) selon le rituel des samouraïs. Il écrivit des chefs-d’œuvre comme “Confession d’un masque“ (1949) une autobiographie, “Les amours interdites“ (1951) où il évoque l’homosexualité prohibée dans le Japon d’après-guerre, “Neiges de printemps“ (publié entre 1965 et 1967) où deux amants essayent de vivre leurs amours, nostalgiques d’une époque révolue et surannée. Mais en vue d’une visite à Kyoto et avant de visiter le pavillon d’Or de l’ancienne capitale impériale, il est vivement conseillé de lire ce grand roman qu’est “ le Pavillon d’Or“ (1950). L’auteur s’inspire d’un fait réel, l’incendie criminel du Kinkaku-ji (le Pavillon d’Or) par un moine frustré et jaloux de sa sublime beauté.

Le deuxième prix Nobel japonais, c’est Kenzaburō Ōé (1935 – 2023). Il reçut cette distinction prestigieuse pour l’ensemble de son œuvre «qui, avec une grande force poétique, crée un monde imaginaire où la vie et le mythe se condensent pour former un tableau déroutant de la fragile situation humaine actuelle». Il fut un citoyen engagé, un écrivain humaniste qui prôna le pacifisme et la démocratie, militant contre l’énergie nucléaire. Il est l’auteur de romans, d’essais et de nouvelles qui dépeignent le sombre Japon d’après-guerre dont “ Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants“ (1958) relatant les exploits de 15 adolescents d’une maison de correction, évacués en temps de guerre vers une ville de montagne reculée ; “Dites-nous comment survivre à notre folie“ (quatre nouvelles écrites en 1969) ; “Une question personnelle“ (1964) narrant la terrible odyssée de Bird, un jeune professeur d’anglais débordé par son quotidien dans le Japon contemporain.

Plus chevaleresque et picaresque, les livres d’Eiji Yoshikawa (1892 – 1962) comme “La Pierre et le Sabre“ et “La parfaite Lumière“ qui parurent initialement sous la forme de feuilleton de 1935 à 1939. Ils relatent la vie et le parcours initiatique de Miyamoto Musashi (1584 – 1645), un célèbre samouraï du XVIIe siècle, qui veut comprendre le sens de la vie en perfectionnant son art.

Autre écrivain majeur, Yasushi Inoué (1907 – 1991). Il écrivit de fabuleuses biographies romancées sur Gengis Khan (“Le Loup Bleu“ paru en 1959) et sur Kubilaï Khan (“Vents et vagues“ paru en 1963), mais s’intéressa aussi à son pays natal : “Le Fusil de chasse“ (1962) un recueil de nouvelles, “La maison de thé“ (1981) qui narre la mort par seppuku d’un grand maitre de la cérémonie du thé en pleine guerre féodale (XVIe siècle) et le questionnement de son disciple le moine Honkakubō par-delà la mort. Ou “Le sabre des Takeda“ (2008) qui décrit les batailles du XVIe siècle à travers Y. Kansuke « un nain, borgne, boiteux, de teint noir et marqué de petite vérole, devenu un chef mémorable, le stratège génial et secret du seigneur du clan des Takeda ».

Comme auteur contemporain, on se doit de citer l’écrivain japonais le plus lu dans le monde, véritable star au Japon, pressenti depuis des années pour le Nobel : Haruki Murakami (né en 1949). Quoi de mieux que de lire un livre de Murakami pour se plonger dans le Japon actuel !? Passionné de course à pied (“Autoportrait de l’auteur en coureur de fond“ paru en 2009) et de Jazz, il a écrit de nombreux romans, essaies, nouvelles… dont “Kafka sur le rivage“ (2002) son grand roman, “La ballade de l’impossible“ (1987) le livre qui l’a révélé, “Chronique de l’oiseau à ressort“ (1995), “L’incolore Tsukuru Tazaki et les années de pèlerinage“ (2013), “1Q84“ (3tomes de 2009 à 2010), “Les amants du Spounik“ (1999),“La course du mouton sauvage“ (1982)… Son dernier livre vient de sortir au Japon « La ville et ses murs incertains » 

Quel livre de Murakami peut-on conseiller de lire en voyage ? Peut-être “Kafka sur le rivage“ ? Que lire en premier ? Peut-être “ L’incolore Tsukuru Tazaki et les années de pèlerinage“.

Voilà quelques suggestions de lecture, mais il faudrait bien sûr en citer tant d’autres, comme Ito Ogawa (née en 1973) et son “restaurant de l’amour retrouvé“ un chef-d’œuvre gastronomique et littéraire paru en 2015 ; Yōko Ogawa (née en 1962) auteure de « La formule préférée du professeur“ un roman subtil sur la mémoire égarée, la filiation à travers 3 générations paru en 2008 ; Durian Sugekawa (né en 1962) auteur de “Les délices de Tokyo“ une ode à la cuisine et à la vie paru en 2017; Ryû Murakami (né en 1952) auteur de “Bleu presque transparent“ un roman trash paru en 1976, etc.

Rajoutons quand même à notre liste quelques polars à emporter en voyage : “Le Village aux Huit tombes“ de Yatsu haka-mura (1950) un polar au temps des Samouraïs, “Ikebukuro West Gate Park II“ de Ira Ishida (2011) grand succès au Japon il inspira un célèbre manga, “Tokyo express“ de Seicho Matsumoto (1989) un polar ferroviaire, “Fantômes et Samouraïs“ de Kidô Okamoto (2007) le détective Hanshichi mène l’enquête à Edo, “Irezumi“ de Akimitsu Takagi (2018) un excellent polar dans le Tokyo de 1947 …

Et, pour conclure, ne pas oublier un recueil d’Haïku (courts poèmes japonais) à emporter partout avec soi ! “Haïku : Anthologie du poème court“ !                                                              

«Chaque jour en voyage, il fait du voyage sa demeure» Matsuo Bashô (1644 – 1694).                                                                                                                         

 

Grâce à ses livres, on peut mieux comprendre la culture de ce pays fascinant et complexe avant, pendant ou après un voyage au Pays du Soleil Levant avec Planète Découverte bien sûr !

 

Bonne lecture et bon voyage en bonne compagnie !

 

 

Pierre

 

 

Planète Découverte vous emmène au Japon, le pays du Shintoïsme.

Torii sur l'île de Miyajima (porte Shintoïste du Japon!)
Torii sur l’île de Miyajima (porte Shintoïste du Japon)

Planète Découverte vous emmène au Japon,

le pays du Shintoïsme.

 

Avant de boucler nos valises pour l’archipel nippon, nous vous proposons – afin de préparer ce voyage adéquatement – de revenir à l’essence même du Japon : le Shintoïsme !

Toujours pratiqué par plus de 70% de la population, il fait partie du quotidien des Japonais depuis des temps immémoriaux. Le Shintoïsme et ses Kamis (divinités ou esprits) rythment leur vie de la naissance à la mort, ils sont présents dans tous les moments de leurs existences qu’ils soient futiles ou capitaux, ils sont invoqués tant pour trouver l’amour que pour réussir des études ou pour faire prospérer des entreprises. Ils réconfortent face aux puissances effrayantes et destructrices de la nature (typhons, tremblements de terre…), ils sont partout dans l’Univers, dans les temples, les maisons, les industries, dans l’esprit des morts et l’Empereur lui-même en est l’incarnation…

 

Déesse Amaterasu, lumière céleste
Déesse Amaterasu, lumière céleste

Le Shintoïsme ou shinto (神道, shintō, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») est à la fois une religion et une philosophie de vie qui mélange des éléments polythéistes, chamaniques et animistes.

Il compterait actuellement plus de 100 millions de fidèles repartis presque exclusivement dans l’archipel nippon. Il a su s’adapter, cohabiter et coexister face aux autres courants religieux venus d’ailleurs, comme le confucianisme, le bouddhisme ou encore le taoïsme. À la différence de ceux-ci, le Shintoïsme est une religion autochtone, sa naissance remonte aux origines du peuplement des îles japonaises.

 

Moines et nonnes Shintoïstes
Moines et nonnes Shintoïstes

Le Shintoïsme est une religion sans fondateur, ni dogme, ni code moral, ni commandements, ni doctrine. Il est basé sur le respect des Kamis (des esprits) qui sont honorés, beaucoup plus qu’adorés. À proprement parler, ils ne sont pas vénérés, mais il faut s’assurer de leur protection et de leur bienveillance. Il faut en prendre soin et surtout ne pas les froisser, car ils peuvent être à la fois bons et mauvais. Attention, si vous vexez un Kami, il faut alors procéder à des rites de purification pour que l’ordre des choses soit rétabli.

 

Tengu, Kami des montagnes et des forêts
Tengu, Kami des montagnes et des forêts

Les Kamis (il en existerait autour de 8 millions) sont des esprits présents dans toutes choses : dans les forces terrestres comme dans les puissances célestes, dans les végétaux comme dans les minéraux. Certains lieux sont ainsi sacrés et considérés comme des Kamis, par exemple certaines cascades ou certains rochers. Le mont Fuji, en plus d’être le symbole de la nation japonaise, est considéré comme un Kami…               À travers eux, c’est la puissance et les caprices de la nature que les croyants tentent d’apprivoiser.

Fuji San ou Mont Fuji
Fuji San ou Mont Fuji

Un Kami qui a connu une renommée tristement célèbre est le « Kamikaze » ! Son origine remonte au XIIIe siècle, époque où des hordes de Mongols balayèrent l’Asie et fondèrent un empire qui s’étendait de l’Europe orientale jusqu’en Corée. Après la chute de la Chine impériale, les Mongols commencèrent à regarder plus loin vers l’est, vers le Japon. Les Mongols tentèrent à deux reprises d’envahir l’archipel Nippon, mais à chaque fois un typhon détruisit une grande partie de leur flotte et les envahisseurs en déroute durent regagner le continent. Ils n’attaquèrent jamais plus le Japon. Ce typhon fut appelé kamikaze « le vent divin ou l’esprit du vent » – et devint le symbole de la victoire dans l’esprit des Japonais. Le mot fut repris vers la fin de la Seconde Guerre mondiale par les pilotes japonais qui dirigeaient délibérément leurs avions sur les bateaux ennemis qu’ils frappaient de plein fouet…

 

Entrée d'un sanctuaire Shintoïste à Nikko
Entrée d’un sanctuaire Shintoïste à Nikko

Le Shintoïsme, à travers ses traditions, ses coutumes et ses légendes, établit une mythologie qui légitime le pouvoir des empereur japonais.
Selon la légende : Deux divinités, Izanagi et Izanami (qui étaient frère et sœur), créèrent un monde constitué de toutes les divinités de la nature, notamment Amaterasu (déesse du Soleil), Tsukiyoni (dieu de la lune) et Susanoo (dieu de la tempête) … Plus tard, Ninigi, le petit fils d’Amaterasu, sera à l’origine de la lignée des empereurs qui incarneront les seuls Kamis humains.

À la demande de l’empereur, cette mythologie a été rédigé au VIIIe siècle dans deux ouvrages appelés le Kojiki et le Nihon-shoki qui forment les Chroniques japonaises. Ces « chroniques » insistent sur l’origine divine des empereurs et justifient ainsi son pouvoir !

En 1868, le pouvoir impérial s’imposera aux Shoguns (seigneurs de guerre) et en 1871, le Shintoïsme devient alors la religion officielle de l’état japonais. En 1945, après la Seconde Guerre mondiale et la capitulation du Japon, l’empereur Hirohito dû renoncer à se prétendre d’origine divine ainsi qu’à la plupart de ses pouvoirs politiques et le Shintoïsme perdit ainsi son statut de religion d’état.

Baril de saké, nectar des dieux
Baril de saké, nectar des dieux
Prêtre Shintoïste
Prêtre Shintoïste

 

Au Japon, Shintoïsme et Bouddhisme exercent encore aujourd’hui une influence d’égale importance, d’autant qu’ils ne s’excluent pas l’un l’autre et cohabitent souvent dans les mêmes temples. La plupart des Japonais sont à la fois shintoïstes (pour les grands événements de la vie comme la naissance, le mariage…) et bouddhistes (pour la mort et les cérémonies funéraires).

 

Rites Shinto essentiels comme la visite d’un sanctuaire, que nous ferons au cour des circuits, doit suivre trois étapes successives :
– la purification dans la fontaine placée devant le temple où les fidèles se lavent les mains et se rincent la bouche, purifiant ainsi leur corps à l’intérieur et à l’extérieur.
– le don d’offrandes (quelques Yens, des fruits, du Saké…)
– et la récitation de prières et/ou la sollicitation du vœu.

Jeune fille en kimono devant un petit autel shintoïste
Jeune fille en kimono devant un petit autel shintoïste

Les sanctuaires ne sont pas que des lieux de prières, ce sont aussi des lieux de fête shinto – appelées Matsuri 祭り- et de divertissements destinés à réjouir les Kamis.

Encore aujourd’hui le Shintoïsme est omniprésent dans la société japonaise : dans les représentations et les spectacles comme le théâtre Nô ou le Kabuki, dans les danses Nihon Buyo ou dans le Buto, dans les sports comme le Sumo ou le tir à l’arc (kyūdō). Dans les grandes entreprises, même les plus modernes où la coutume veut qu’elles offrent des Torii (portique ornemental de couleur rouge) aux sanctuaires pour que leurs affaires soient fructueuses. Dans les alcools, comme le saké qui est le « nectar des dieux shinto » consommé en plus ou moins grande quantité pendant les Matsuris. Dans tous les foyers comme dans tous les quartiers, on trouve des autels dédiés à un ou plusieurs Kamis !

 

 

Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto
Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto

 

Pendant votre voyage au Japon, vous les rencontrerez à maintes reprises, car ils sont incontournables !

 

 

 

 

 

Pierre B

Immersion au Koyasan !

Chemin dans l'Okuno-in !
Chemin dans l’Okuno-in

Le Koyasan

Une excursion au mont Koya est un temps fort de tout voyage au Japon. Découvrir ses temples qui figurent parmi les plus sacrés de l’archipel nippon, vivre l’expérience d’une nuit dans un monastère bouddhiste et s’immerger dans les traditions séculaires de cette montagne sacrée s’avèrent une expérience inoubliable.

Temple Rokkaku Kyuzo
Temple Rokkaku Kyuzo

Le mont Koya se trouve sur l’île d’Honshu, dans la péninsule de Kii, à environ 80 kms au sud d’Osaka ou à 400 kms de Tokyo. Situé au cœur du parc national de Kōya-Ryūjin dans une zone naturelle protégée par le gouvernement japonais, il se dissimule noyé dans la brume sur un plateau couvert d’une épaisse forêt de cèdres, d’érables et de cyprès.

Le mont Koya est entouré de 8 sommets dont la hauteur est comprise entre 900 et plus de 1 000 m d’altitude, ces 8 montagnes formeraient selon la légende une fleur de lotus dont le mont Koya serait le centre ! Le chiffre 8 est synonyme de bon augure et le lotus est la fleur sacrée dans l’Hindouisme et le Bouddhisme.

Moines de l'école Shingon !
Moines de l’école Shingon

Mais si le Koyasan (car il a le droit au suffixe honorifique de « san » comme le mont Fuji) est célèbre au Japon c’est grâce à son ensemble monastique, ses temples et son pèlerinage bouddhiste. C’est le premier lieu sacré de l’école du Bouddhisme ésotérique Shingon. L’école Shingon est un des courants majeurs du bouddhisme japonais et l’une des plus anciennes lignées du bouddhisme tantrique, elle possède aujourd’hui environ 12 millions de fidèles.

Funiculaire pour le mont Koya !
Funiculaire pour le mont Koya

Une excursion au mont Koya se mérite ! Il faut depuis les gares de Kyoto, Nara ou Osaka emprunter un ou deux trains qui sont loin d’être aussi rapide que le Shinkansen puis un funiculaire qui gravit la montagne sacrée et enfin un bus qui nous mène à travers la forêt aux portes du sanctuaire.

Rapidement le charme du lieu opère, même si l’arrivée dans un village avec poste, banque et quelques commerces peut surprendre, l’omniprésence des monastères (il y en aurait 117 !), des temples et de la nature qui l’entoure nous transporte dans une atmosphère fascinante et fort particulière.

Kannon !
Kannon !

La découverte du site débute par l’installation des voyageurs et pèlerins au monastère. Après avoir pris une tasse de thé accompagné d’un petit gâteau sucré aux haricots rouges, un moine nous montre nos chambres, l’endroit où se trouvent les bains, le temple pour la cérémonie du matin et nous précise l’heure du dîner (souvent 17h30 parfois 18h ! c’est tôt, mais les soirées sont calmes au mont Koya).
Puis, une fois l’ambiance installée, on part à la découverte du site… plusieurs endroits sont incontournables au mont Koya.

Commençons par une visite du temple Kongôbu-ji, siège historique de l’école Shingon qui possède en plus d’un superbe jardin Zen (Banryû-tei) des peintures anciennes magnifiques dont quatre d’entre elles décrivent le voyage initiatique et la fondation du Koyasan par Kukaï. En effet, en l’an 804, le jeune Kukaï s’embarque pour la Chine et la capitale de la dynastie Tang, Changan (l’actuelle Xi’an). Il y restera 2 années pour étudier le Bouddhisme ésotérique auprès des plus grands maîtres de l’époque. De retour au Japon, il édifie en 816 un monastère au mont Koya consacré à la méditation et fonde l’école Bouddhiste Shingon. Une école qui prône le renoncement à l’égo et l’acceptation du monde tel qu’il est. À sa mort en 835, il reçoit le nom de Kôbô Daishi (grand maître de diffusion de la loi). Kukaï demeure encore aujourd’hui une des figures religieuses majeures du Japon.

Jizos protecteurs des enfants
Jizos protecteurs des enfants

Mais le temps fort au mont Koya, c’est certainement une promenade dans l’incontournable et émouvant cimetière Okuno-in à l’atmosphère envoutante qui justifie à lui seul un voyage au Japon ! Ce site qui peut se visiter de nuit comme de jour (il faut assurément faire les deux !) est empreint de mystère et de sérénité. Un chemin d’environ 2 Kms traverse une immense nécropole jusqu’au temple des Lanternes et au mausolée de Kobô Daishi où, selon la légende, il serait toujours présent en méditation pour l’éternité dans le but d’aider toutes les créatures à accéder au Nirvana. On avance ainsi entourée dans une forêt de cèdres cryptomerias gigantesques et d’azalées sauvages, au milieu les 200 000 tombes, stupas et statues couverts de mousses. Les sépultures renferment les cendres d’anonymes comme de personnages historiques célèbres (7 Empereurs, shoguns, samouraïs, lettrés…), ainsi que des stèles dédiées aux morts de batailles liées à la Seconde Guerre mondiale (des deux camps) ainsi que des stèles aux noms de grandes entreprises modernes japonaises (Panasonic, Toshiba…). Tous Japonais désirent laisser une trace de sa personne ici, une mèche de cheveux peut suffire.

Pagode/stupa Kompon Daito
Pagode/stupa Kompon Daito

Dans l’enceinte sacrée (Garan) se trouvent d’autres temples magnifiques, comme la pagode/stupa Kompon Daito, à la surprenante couleur vermillon, avec à l’intérieur la statue du Bouddha Amida entouré de Boddhisattvas ; l’harmonieux petit temple Fudô-dô qui date du XIIe siècle ; l’authentique pagode Saïto en bois brut entourée de cèdres…

Cuisine Shôjin-ryôri
Cuisine Shôjin-ryôri

Au mont Koya, il faut aussi goûter la gastronomie locale ! Depuis le XIIe siècle, cette cuisine végétarienne très élaborée s’est développée, devenant un art culinaire adapté à la méditation des moines. Elle porte un nom : Shôjin-ryôri. On se rend vers 17h30 (parfois 18h en insistant !) pour prendre le diner dans une belle salle décorée de fresques. Sur des tatamis sont disposées de petites tables élégantes où l’on a arrangé de petits plateaux laqués avec de multiples bols qui rivalisent d’esthétique et d’harmonie. Cette cuisine se compose de champignons, d’herbes et de plantes sauvages locales, de légumes de saison en tempura ou grillés, de soupe miso, de tofu de sésame, de riz… (l’oignon et l’ail sont interdits, car néfastes à la méditation !). Le tout accompagné de thé vert, saké ou de bière.
Puis, après un délassant bain japonais et une balade nocturne, on retrouve sa magnifique chambre où nous attend le futon et sa couette. À l’aube, vers 6h30, c’est l’occasion de se rendre dans le petit temple du monastère pour participer à la prière du matin, au son du tambour taiko et les récitations des sutras.
Puis il faudra, ressourcer, quitter le mont Koya et regagner l’agitation des villes, le contraste est fascinant…

Monastère du mont Koya
Monastère du mont Koya

Planète Découverte vous amène au mont Koya pour vivre pleinement cette expérience mémorable.

Pierre

« Le Bonheur n’est pas au bout du Chemin, Le Bonheur est le Chemin » Proverbe zen.

Planète Découverte en quête du Fuji San

La vague de Kanagawa, Hokusaï
La vague de Kanagawa, Hokusaï

Planète Découverte en quête du Fuji San

Le Mont Fuji (富士山) symbole du Japon, panorama exceptionnel que tous voyageurs, touristes ou pèlerins, rêvent de voir un jour ! Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2013, il est un « lieu sacré source d’inspiration artistique ».

Fuji San
Fuji San

Géographiquement : il se trouve au centre du Japon, sur la côte sud de l’île de Honshū, au sud-ouest de Tokyo (d’où il est visible les jours de beau temps) à une distance d’environ 120 kms. Né de l’activité volcanique il y a plus de 600 000 ans, il est le point culminant du Japon. Il s’élève à  3 776 mètres d’altitude et son cône quasi symétrique est de trente kilomètres à sa base. Assoupi plutôt qu’éteint, il s’impose majestueusement autour de la région des cinq lacs « Fujigoko » (lacs Motosu, Shoji, Sai, Kawaguchi et Yamanaka) qui sont autant d’endroits privilégiés pour l’admirer (par temps clair).

Nominalement : Les Japonais l’appellent Fujisan (le préfixe San s’utilise pour une personne que l’on respecte, les Japonais personnifient les montagnes et les volcans). Les Occidentaux l’appellent parfois Fuji-Yama, une prononciation qui n’est pas utilisée au Japon, ce serait dû à une erreur de transcription du kanji 山 (caractères japonais). Dire « mont Fujiyama » est un pléonasme, car « yama » signifie déjà montagne ! En fait, il existe plus d’une trentaine d’autres noms japonais pour le Fujisan, ce qui témoigne de l’importance de ce volcan pour les Japonais, certains oubliés avec le temps, d’autres purement poétiques, voire religieux. En voici quelques-uns : « Fuji-no-Takane » (ふじの高嶺) le haut pic du Fuji, Fuyō-hō (芙蓉峰) le pic du Lotus, Fugaku (富岳) montagne Fuji…

Hokusai, Trente-Six Vues du Mont Fuji
Hokusai, Trente-Six Vues du Mont Fuji

Les deux kanji  pour le mont Fuji sont 富 et 士, ils signifient respectivement « abondance » et « homme puissant » ! L’origine du nom Fuji n’est pas certaine, selon certains le nom provient du mot Aïnou (les aborigènes japonais) « feu » (fuchi) et de la déesse Kami Fuchi « la femme étincelle qui fait jaillir le feu », pour d’autres le nom proviendrait de 不二 , signifiant « sans égal », d’autres affirment qu’il provient de 不尽 signifiant « sans fin », ou que le nom est dérivé d’un mot ayant pour signification « une montagne s’élevant avec la forme de l’épi d’un plant de riz »…

Hiroshige !
Hiroshige

Scientifiquement : Le Fuji est un stratovolcan ou volcan composite (un volcan dont la structure est constituée de l’accumulation de coulées de lave, de fragments de roches solides, de cendres… comme les volcans d’Auvergne !). Il est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, à la jonction des plaques tectoniques Pacifique, Eurasienne et Philippine. Toujours considérée comme actif, sa dernière éruption remonte à l’année 1707 (époque Edo) ; cette éruption est connue sous le nom de « grande éruption de Hōei ». Entre 781 et 1707, il y eut une quinzaine d’éruptions. Actuellement le risque éruptif est considéré comme faible
Mont Fuji depuis Kawaguchiko en été.

Au sommet du Mt Fuji !
Au sommet du Mt Fuji

Sportivement : La première ascension connue du mont Fuji fut réalisée en 663 par le moine bouddhiste Enno Gyōja. Le premier non-Japonais à gravir le volcan est sir Rutherford Alcock en 1860. Longtemps interdit aux femmes (considérées comme impures pour ce lieu sacré), il faudra attendre 1832 pour que Takayama Tatsu, une jeune femme membre d’une secte adoratrice du mont Fuji, se joigne, vêtue d’une tenue d’homme, à un groupe de pèlerins et effectue la première ascension connue du volcan par une femme! Le gouvernement de l’empereur Meiji lèvera cette interdiction qu’en 1872, sous la pression des Japonaises, après que la femme d’un diplomate britannique y soit montée. De nos jours, chaque année entre 250 000 à 300 000 randonneurs gravissent cette montagne sacrée. Elle est une destination extrêmement populaire en particulier pour les Japonais, qu’ils soient shintoïstes, bouddhistes ou sportifs. Les différents sentiers d’ascension sont ouverts 24h/24 aux visiteurs, mais seulement pendant l’été (de juillet à début septembre). L’intérêt ultime étant d’admirer le lever ou le coucher du soleil depuis le sommet. Il faut savoir que gravir le Mont Fuji est loin d’être une promenade de santé, cela demande une bonne condition physique et une bonne préparation. Il est généralement conseillé de grimper de nuit et de redescendre au matin. Un bus depuis Tokyo dépose les randonneurs à la cinquième station (située à 2300 mètres d’altitude) qui est le lieu de départ de la randonnée pour la majorité des grimpeurs.
« Celui qui gravit le Mont Fuji une fois est un sage, celui qui le fait deux fois est un fou ».           Proverbe japonais.

Hokusai !
Hokusai

Mystiquement : Nombreuses croyances, mythes et légendes sont associés au mont Fuji. Il est vénéré comme un « kami» (esprit) qui réunit à la fois les symboles du Feu, de la Terre et du Ciel ! Il est une entité divine à part entière, il possède une âme propre qui représente la paix et apporte la prospérité. Ainsi de nombreuses références mythologiques et religieuses lui sont rattachées. Par exemple le conte du « coupeur de bambou et de la princesse de la lune Kaguya » qui narre l’histoire d’un empereur qui aurait jeté dans le cratère du Mont Fuji un élixir d’immortalité ainsi qu’une lettre destinée à la princesse de la lune, renonçant ainsi à la vie éternelle (car son existence n’avait pas de sens sans la princesse Kaguya, sa bien-aimée). Une autre légende shintoïste fait du Fujisan le lieu de résidence de la princesse Sakuya qui symbolise l’éphémère comme le sont les fleurs de cerisier. L’éphémère s’oppose bien entendu à l’éternité de la montagne qui, pour le peuple japonais, a toujours été là et le sera toujours. La symbolique bouddhiste du Mont Fuji représente, par sa forme, un idéal à atteindre et l’harmonie parfaite.

Mont Fuji vu de Tokyo !
Mont Fuji vu de Tokyo

Artistiquement : La beauté de ce volcan solitaire, souvent couronné de neige, s’élevant au-dessus de la plaine, de la mer et de lacs bordés d’arbres, a inspiré artistes et poètes.  Nombreux écrivains ont écrit sur et pour lui. Des artistes notamment les peintres l’ont pris comme modèle, il apparaît dans d’innombrables représentations picturales. La plus ancienne représentation retrouvée date du Xème siècle, c’est un dessin sur le papier d’une porte coulissante. Mais les œuvres les plus célèbres représentant le Fujisan sont celles réalisées par les peintres japonais du XIXe siècle notamment par le maître de l’estampe nipponne Katsushika Hokusai (1760-1849) avec ses trente-six vues du mont Fuji (Fugaku Sanjūrokkei, 1831), ainsi que celles d’Utagawa Hiroshige. Ces estampes ont eu une profonde influence sur l’art occidental de l’époque impressionniste.

Fuji San au printemps !
Fuji San au printemps !

Alors, même si vous ne gravissez pas la montagne sacrée, il faut tenter de l’apercevoir depuis le sommet d’une tour de Tokyo ou en passant en Shinkansen le long de ses pentes ou mieux encore s’y rendre depuis la région des 5 lacs si le ciel vous est favorable !

Suivez-nous au Pays du Soleil Levant pour admirer les nombreuses merveilles nippones.

Pierre