Blog de Planète Découverte
+33 9 86 76 66 15.
À la découverte d’Aotearoa, «le pays du long nuage blanc»
Aotearoa!!!
Aotearoa

À la découverte d’Aotearoa,

«le pays du long nuage blanc»

 

C’est ainsi que la baptisèrent les premiers habitants des lieux, les Maoris. La légende veut que les premiers Maoris arrivant en pirogue depuis la Polynésie eurent comme première image de la Nouvelle-Zélande un long nuage blanc qui enveloppait l’île. D’où le nom qu’ils lui donnèrent.

Dotée d’un patrimoine naturel exceptionnel, mais aussi de valeurs et traditions qui ont traversé le temps malgré la colonisation européenne, la Nouvelle-Zélande n’est pas que le pays du rugby !

«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.
«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.

La Nouvelle-Zélande compte deux îles principales, très différentes l’une de l’autre, et ce à tout point de vue: celle du nord «l’île fumante», avec ses volcans et ses forêts subtropicales, et l’île du sud «l’île de Jade» très montagneuse avec ses pics enneigés et sa chaine de montagnes appelée «Alpes néo-zélandaises ».

Cette géographie singulière met en valeur les forces en présence, d’un côté l’océan dans toute sa puissance qui apporte avec lui des vents qui viennent de l’Antarctique (pas très éloigné, un peu plus de 2 000 km) et de l’autre une végétation luxuriante, un soleil subtropical. Autant d’éléments qui permettent de vivre 4 saisons en un seul jour, comme disent les « Kiwis » (surnom des habitants de la Nouvelle-Zélande) lorsqu’ils évoquent le climat de leur pays.

Sur l'ïle Fumante !
Sur l’ïle Fumante

Il existe donc de nombreuses raisons de se rendre au «pays du long nuage blanc», en voici quelques-unes:

Ses paysages étonnants et fantastiques, car peu de pays possèdent une telle diversité. On y trouve des volcans, des geysers et sources chaudes, des glaciers, des lacs cristallins où se reflètent les monts enneigés, des forêts aux essences rares ainsi que d’immenses plages de sable désertes…

 

Fous de Bassan (Ganets)!
Fous de Bassan (Ganets)

Sa faune: extrêmement riche et endémique, vous aurez l’occasion d’y voir des phoques, pingouins, albatros, cachalots, fous de Bassan et certainement même des dauphins … Dans ce pays où les espèces animales ont évolué en totale autarcie et sans grands prédateurs, certains oiseaux ont perdu l’habitude de voler entrainant une atrophie de leurs ailes. C’est le cas du fameux Kiwi, oiseau timide et nocturne qui se cache la journée, emblème de la Nouvelle-Zélande et surnom de ses habitants. Sans oublier les animaux importés comme les moutons, on en compte 60 millions soit 15 fois plus que de Néo-zélandais.

La pratique de toutes sortes de sports de plein air: la marche, l’équitation, le VTT ou même le saut à l’élastique !

Pour sa flore, tout aussi endémique: comme les Kapongas, sorte de fougères arborescentes autre symbole de la Nouvelle-Zélande que l’on retrouve sur le maillot des All Blacks ou encore les superbes Kauris, des arbres géants considérés comme sacrés par les Maoris…

 

Mais aussi et surtout pour ses chaleureux et sympathiques habitants : les ou le peuple autochtone, de la Nouvelle-Zélande.
D’une part les Maoris – les tangata whenua  ou le peuple « autochtone » – qui peuplèrent ces îles après leurs découvertes par le légendaire navigateur polynésien Kupe en 950. Les Maoris sont arrivés par vagues successives des îles Cook et des îles de la Société, du IXe au XIVe siècle. Ils s’opposèrent à la colonisation britannique lors des Guerres maories de 1842 à 1860. Ils sont aujourd’hui 730 000 (environ 15 % de la population néo-zélandaise).
Et d’autre part les Européens  – les Pakeha ou Papa’a – arrivés au XVIIIe siècle après l’exploration des îles Néo-Zélandaises par le Capitaine Cook en 1769. À ces deux groupes culturels dominants s’ajoutent des immigrés plus récents venant de Polynésie, des Indes ou de Chine.

Haka des All Blacks!
Haka des All Blacks

Bien sûr il existe toujours de grandes différences culturelles entre ces communautés, mais au-delà de leurs différences tous les «Kiwis» partagent le même respect de la nature, des loisirs de plein air et le goût du sport. L’équipe des All Blacks, qui a fait chaque fois vibrer le pays tout entier lors des coupes du monde de rugby, est un bel exemple de rassemblement entre ces communautés. Le rugby est dans ce pays la fierté de tout un peuple et un symbole d’unité entre les traditions maories et les règles apportées par les Britanniques, en témoigne le rituel du «Haka» avant les matchs de l’équipe nationale.

 

 

Légendes maories: le demi-dieu Maui aurait créé l’île du nord en la pêchant au fond des océans et son canoë pétrifié serait devenu l’île du Sud. Kupe le premier maori serait arrivé en 950 depuis Hawaiki, terre sacrée qui correspondrait à l’île de Raiatea près de Tahiti. Il nomma cette immense terre Aotearoa littéralement « le pays du long nuage blanc ».

 

L'île de Jade !
L’île de Jade

 

Planète Découverte vous propose un circuit complet à travers les 2 principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande, pour découvrir ce pays aux paysages grandioses et stupéfiants de façon authentique et toujours en petit groupe (6 à 11 personnes maximum). Haere mai! (bienvenu)

Pierre

Petite description d’un grand périple au Japon !
Le pavillon d'Or !
Le pavillon d’Or !

 

Baie de Tokyo !
Baie de Tokyo !

Notre voyage commence remarquablement dans l’effervescence de Tokyo (littéralement « capitale de l’Est »). Nous nous immergeons alors pleinement dans cette ville fascinante où, selon la formule consacrée, la modernité et la tradition se côtoient harmonieusement. L’ancienne Edo est devenue une métropole trépidante bien ancrée dans son époque. Nous allons à la rencontre de ses gratte-ciels impressionnants à Shinjuku, de ses temples historiques comme le Senso-ji à Asakusa, de son ancien marché aux poissons à l’atmosphère populaire et traditionnelle à Tsukiji, de ses quartiers éblouissants comme Shibuya et Kabukicho, sans oublier sa surprenante baie gagnée sur la mer… et en espérant évidemment pouvoir admirer l’iconique, emblématique et capricieux mont Fuji !

Mont Fuji et rizières !
Mont Fuji et rizières !
Célèbres 3 petits singes
Célèbres 3 petits singes !

 

Nous prendrons ensuite la direction du Nord, à bord d’un Shinkansen qui allie ponctualité, confort et vitesse (à plus de 300 km/h !), pour aller explorer la région du Tohoku. Cette région qui comprend la moitié Nord de l’île principale d’Honshu est connue pour ses paysages montagneux, ses forêts denses et ses baies étonnantes.

 

 

En chemin, nous ferons une escale indispensable pour admirer les trésors de Nikko, un magnifique site (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO) bien enfoui dans une forêt de cèdres cryptomérias. L’endroit est réputé pour son sanctuaire Toshogu, dédié à Ieyasu Tokugawa (fondateur du shogunat du même nom) qui régna sur le Japon pendant plus de 260 ans.

 

Shinkansen.
Shinkansen !

Le chemin de fer ultra moderne nippon nous mènera ensuite à la ville de Sendaï d’où l’on rejoint aisément le petit port de Matsushima. Ici, sur les eaux calmes de sa baie, des centaines de petites îles couvertes de pins forment un paysage merveilleux où il est agréable de faire une balade en bateau. La baie est considérée comme faisant partie des « Nihon sankei », les trois paysages les plus pittoresques du pays. Le lieu inspira les poètes comme Matsuo Bashô (le maître du Haïku) et les peintres comme le génie de l’ukyo-e (estampe) Utagawa Hiroshige… Sur ses rives, la visite du temple Zuigan-ji, vieux de plusieurs siècles, permet de se ressourcer dans cette ambiance zen, avant de contempler le coucher du soleil sur les îles et ilots.

Baie de Matsushima !
Baie de Matsushima !

Encore plus au nord, nous découvrons Hiraizumi, un site quelque peu méconnu, mais tout aussi impressionnant, avec ses jardins, ses temples et ses vestiges historiques. Cette cité, à l’époque Heian (794-1185), rivalisa avec Kyoto alors capitale du pays. Le puissant clan Oshu Fujiwara, qui régnait sur la région, consacra sa fortune à créer en ce lieu « un paradis sur terre » selon les principes Bouddhiste de l’école Tendaï. Ce site témoigne encore de nos jours de sa grandeur passée et nous invite à une balade contemplative dans un cadre naturel surprenant.

 

 

Hôtel de ville de Hakodate!
Hôtel de ville de Hakodate !

L’aventure se poursuit par un voyage en train en partie sous la mer, à travers le célèbre tunnel qui relie Honshu à Hokkaido. L’arrivée sur l’île nippone la plus septentrionale marque un changement complet de décor.

Le port d’accès à Hokkaido se nomme Hakodate, il possède une atmosphère surannée que l’on observe notamment dans les rues et ruelles du quartier historique de Motomachi. Ici les bâtiments anciens racontent l’histoire d’une époque révolue où les influences occidentales se mêlent à la culture japonaise. Cette ville portuaire fut en effet l’une des premières à s’ouvrir à l’Occident à la fin de l’ère d’Edo (fin du XIXe siècle), en témoignent ses nombreux édifices et églises de style européen, comme l’église orthodoxe russe ou le couvent des trappistes.

Eglise Orthodoxe à Hakodate.
Eglise Orthodoxe à Hakodate!

 

En montant grâce à un téléphérique au sommet du mont Hakodate, on découvre une vue à couper le souffle sur la baie et la ville qui scintillent sous les lumières du soir. Ce panorama ferait partie de l’une des trois meilleures vues nocturnes du monde avec Hong Kong et Naples !

 

À Sapporo, la capitale de l’Hokkaido, l’air plus frais et les paysages de montagne créent une ambiance unique. Cette ville est le centre culturel, économique et politique de l’île, elle accueillit les Jeux Olympiques d’hiver en 1972. On y trouve notamment le parc Odori, avec ses grandes allées bordées de bâtiments modernes ainsi que sa brasserie « Sapporo », véritable institution, qui nous invite à déguster l’une de ses fameuses bières.

Brasserie de la bièrer "Sapporo".
Brasserie de la bièrer « Sapporo ».

Non loin de là, Otaru, la pittoresque petite ville côtière, semble tout droit sortie d’une carte postale. Son vieux port avec ses entrepôts de pierre parfaitement préservés et ses canaux bordés de lampadaires en fer forgé offrent une ambiance romantique, surtout à la tombée de la nuit.

Nous poursuivons notre exploration avec une visite du musée « Upopoy ». Ce musée, dédié à la culture des Aïnous, peuple autochtone de l’île, nous permet de plonger dans un univers fascinant et souvent méconnu. À travers des expositions interactives, des films et des objets traditionnels, l’histoire et les coutumes des Aïnous sont racontées de manière poignante. Ce musée témoigne également de la reconnaissance plus que tardive par le gouvernement japonais de ce peuple aborigène, il est un lieu essentiel pour comprendre l’identité et la résilience des Aïnous.

Vue des rizières de Teshima - Mer de Seto.
Vue des rizières de Teshima – Mer de Seto.

L’aventure prend un tournant étonnant alors que nous montons à bord d’un avion en direction d’Okayama, pour effectuer notre retour sur l’île de Honshu. Après une visite d’Okayama, de son château féodal et de ses jardins, nous nous dirigeons vers les îles de Seto, de véritables joyaux au cœur de la mer intérieure. La première escale nous mène à Naoshima, l’île de l’art, où les musées d’art contemporain comme le musée « Benesse House », semblent se fondre dans le paysage naturel. L’île, avec ses installations artistiques en plein air et ses bâtiments créés par des architectes de renom comme Tadao Ando, est un lieu où l’art et la nature se rencontrent harmonieusement. L’emblématique sculpture « citrouille » de Yayoi Kusama, installée sur un quai, est un incontournable, tout comme le « Chichu Art Museum », qui abrite des œuvres de Claude Monet, James Turrell et Walter De Maria.

À quelques encablures de là, l’île de Teshima offre un autre aspect de cet archipel. Moins touristique, mais tout aussi captivante, l’île est réputée pour ses œuvres d’art en pleine nature. Le musée « Teshima », avec son architecture à couper le souffle, a été conçu par l’architecte Ryue Nishizawa, il procure une expérience sensorielle où l’art et l’architecture s’entrelacent pour créer un espace de contemplation unique (« une structure simple en béton qui stimule les sens de ses visiteurs avec le jeu des gouttes d’eau sur une surface en béton » !). Plusieurs autres œuvres d’art sont disséminées dans les villages de pêcheurs de l’île, dont « Les Archives du Cœur » de l’artiste français, Christian Boltanski…

Ses îles possèdent une atmosphère méditerranéenne, avec ses plages de sable et son climat ensoleillé. Son atmosphère rurale et décontractée en fait une escapade relaxante loin des grandes zones urbaines du Japon. En quittant ces îles, on se sent enrichi d’une expérience culturelle et naturelle inédite, un parfait équilibre entre art, histoire et paysages.

Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto
Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto

Après avoir exploré les îles artistiques de Seto, le voyage nous mène à Kyoto, l’ancienne capitale impériale, véritable cœur historique du Japon. Cette cité est par endroit un musée à ciel ouvert, où chaque temple, chaque jardin et chaque ruelle semblent nous raconter une histoire. Elles possèderaient jusqu’à 1600 temples bouddhistes, 400 sanctuaires shintoïstes et 200 jardins ! Nous visitons ses plus fameuses constructions : comme le temple Ryoan-ji, au pied du mont Kinugasa, dont le jardin minéral est la parfaite expression de la spiritualité du bouddhisme zen ; le Kinkaku-ji (le fameux temple du pavillon d’Or), chef-d’œuvre d’harmonie dont la beauté parfaite fut célébrée par Mishima ; le Gingaku-ji (le pavillon d’Argent), une villa de plaisance du XVe siècle convertie ensuite en temple zen avec son jardin minéral symbolisant le mont Fuji dominant la mer sous les reflets de la lune.

Geisha et Maïko à Kyoto !
Geisha et Maïko à Kyoto !

 

Nous faisons d’agréables balades le long chemin de la philosophie, ainsi que dans les rues et ruelles du quartier de Gion, bien connu pour ses maisons en bois où geishas et maïkos se hâtent furtivement vers de mystérieux rendez-vous… Puis, nous nous rendons au château Nijo (XVIe siècle) qui fut le Palais du plus grand des Shoguns, Ieyasu Tokugawa.Durant ses quelques jours, Kyoto nous transporte dans un autre temps !

 

Après cette immersion dans le passé, direction Osaka, la ville voisine, plus moderne et plus remuante. C’est un contraste saisissant avec Kyoto, mais tout aussi captivant. Osaka est une ville où l’énergie se ressent à chaque coin de rue et où la gastronomie occupe une place centrale.

Dotombori la nuit.
Dotombori la nuit.

 

Dotombori, le quartier emblématique avec ses enseignes lumineuses et ses canaux, est un lieu où l’on se perd avec plaisir. Les odeurs de takoyaki (boulettes de poulpe) et d’okonomiyaki (crêpes japonaises) flottent dans l’air, invitant les passants à goûter aux délices de la cuisine osakienne.

 

 

 

Si l’on veut résumer, ce voyage au Japon propose une découverte des sites essentiels de Tokyo à Kyoto, en passant par l’Hokkaido et les îles artistiques de la mer de Seto. Il offre une immersion unique dans une culture à la fois ancienne et avant-gardiste. Entre l’effervescence urbaine de Tokyo, les paysages sauvages de l’Hokkaido et l’art contemporain des îles Seto, chaque étape dévoile un Japon aux multiples contrastes. Une aventure qui allie nature, art, modernité et tradition.

Il ne vous reste plus qu’à suivre votre guide-accompagnateur et embarquer dans ce périple complet, unique et original au Pays du Soleil Levant !

Pierre

Sur la route de la Soie, du Kirghizistan à la Chine !

 

Aucun autre voyage au monde n’a autant fait rêver, que la Route de la soie !

Route mythique par excellence, elle doit cette dénomination de « route de la soie » à Ferdinand Von Richthofen, un géographe allemand du XIXe siècle. Elle désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe qui reliait la ville de Chang’an (actuelle Xi’an) en Chine à la Turquie. Son nom provient de la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication. Mais la soie ne représentait qu’une faible partie du commerce effectué. Les caravanes qui partaient vers l’Orient emportaient de l’or, des pierres et des métaux précieux, des textiles, de l’ivoire et du corail, alors que celles qui allaient en Occident étaient chargées de fourrures, de céramiques, d’épices et d’armes en bronze.

Caravane sur la Route de la Soie.
Caravane sur la Route de la Soie.

La Route de la Soie n’était pas une seule route, mais un réseau complexe de voies commerciales qui s’étendaient sur plusieurs milliers de kilomètres. Elle reliait l’Asie à l’Europe, la Chine à la Méditerranée, elle traversait des villes légendaires, des déserts arides, des montagnes aux cols enneigés et des oasis salvatrices. Cette route a joué un rôle primordial dans les échanges de biens, de cultures, de religions et d’idées entre l’Orient et l’Occident pendant plus de 1 000 ans.

Le Kirghizistan fut une étape clé du fait de sa situation géographique entre la Chine et les régions d’Asie centrale, notamment l’Ouzbékistan et le Kazakhstan. Ce territoire montagneux était un lieu de passage incontournable pour les caravanes marchandes. Après avoir franchi les monts du Tian Chan et traversée d’importantes régions comme le Xinjiang leur route aboutissaient en Chine, à Xi’an, un carrefour entre l’Extrême Orient et l’Asie centrale.

Les peuples vivant sur la Route de la Soie étaient aussi divers que les cultures qu’ils ont influencées. Au Kirghizistan et en Chine, plusieurs groupes ethniques ont joué un rôle fondamental.

Yourtes de nomades sur la route de la Soie
Yourtes de nomades sur la route de la Soie

Les Kirghizes qui sont un peuple turcique vivaient principalement dans les montagnes du Tian Shan (les « monts célestes ») ou celle du Pamir. Historiquement, ils étaient des nomades, et leur culture traditionnelle reflète un mode de vie étroitement lié à la nature et aux grands espaces. Leurs échanges avec les marchands de la Route de la Soie ont contribué à la diffusion de technologies, de religions et de coutumes à travers l’Asie centrale.

En Chine, les Han ont été les acteurs principaux du commerce le long de la Route de la Soie. D’autres groupes ethniques comme les Ouïghours du Xinjiang ont joué un rôle majeur dans le commerce et l’intégration des idées entre l’Asie de l’Est et l’Asie centrale.

Mosquée de Kashgar
Mosquée de Kashgar

La Route de la Soie a aussi été un vecteur majeur pour la diffusion des religions.

Le bouddhisme s’est propagé depuis l’Inde vers la Chine, le Kirghizistan et l’Asie centrale. Des monastères bouddhistes ont été établis dans ces régions, avec des échanges intellectuels et artistiques considérables. La ville de Dunhuang en Chine était un centre majeur pour l’enseignement bouddhiste.

L’Islam est également entré en Asie centrale par la Route de la Soie, particulièrement au Kirghizistan. Les caravaniers et commerçants musulmans ont contribué à la diffusion de cette religion, influençant profondément les cultures locales.

Bien que plus limité, le christianisme nestorien a également été diffusé à travers cette voie, notamment en Asie centrale et en Chine.

Moines bouddhistes lamaïstes à Xiahe
Moines bouddhistes lamaïstes à Xiahe

Elle a aussi permis des échanges de traditions, que ce soit dans la cuisine, la musique, l’artisanat… Des influences culinaires entre les cultures ont donné naissance à des plats qui ont « fusionné ». Par exemple, le thé, originaire de Chine, est devenu populaire dans tout l’Asie centrale, tandis que des épices comme le safran, le cumin et la cardamome se sont propagées de l’Inde vers la Chine. Les tissus, notamment la soie, ont circulé largement, influençant l’artisanat dans toutes les régions traversées. Les techniques de tissage, de fabrication de tapis et de poterie ont été partagées entre les peuples de la Route de la Soie.

Les marchands, les voyageurs, et les diplomates ont également contribué à l’histoire des échanges culturels le long de la route. Les explorateurs ont ouvert la voie, ils ont souvent joué le rôle de précurseurs dans l’histoire de la Route de la Soie.

Zhang Qian et Marco Polo
Zhang Qian et Marco Polo

Le voyage de Marco Polo au XIIIe siècle est sans doute l’un des plus célèbres. Son récit, « Le Livre des Merveilles » (appelé également “La description du monde“), a fasciné des générations d’Occidentaux. Ses descriptions (parfois fantasmées) qu’il fait de la Chine avec ses dynasties fastueuses, ses technologies avancées et ses richesses faramineuses ont fait rêver et créé des vocations chez de nombreux voyageurs.

Cependant, les premiers explorateurs furent chinois – comme l’envoyé impérial Zhang Qian – ils ont été les pionniers dans l’ouverture de ces routes vers l’Ouest. En effet, environ 12 siècles avant Marco Polo, Zhang Qian (fort mal connu en Occident), fut un explorateur et diplomate au service de la dynastie Han, il a ouvert des relations avec les régions occidentales. Il a joué un rôle clé en introduisant le commerce de la soie vers l’ouest et en établissant des routes terrestres vers les régions de l’Asie centrale. Il est souvent considéré comme l’un des pionniers des routes commerciales qui deviendront plus tard la Route de la Soie.

À partir du Moyen Âge, plusieurs facteurs, dont les invasions mongoles, les changements politiques et les développements maritimes, ont conduit au déclin de la Route de la Soie terrestre. Son héritage perdure toutefois dans les échanges culturels, les monuments, et la mémoire collective des peuples d’Asie centrale et de Chine.

Aujourd’hui, des initiatives comme le « One Belt, One Road », un projet de la République Populaire de Chine vise à rétablir certains aspects de la Route de la Soie sous forme d’infrastructures modernes, promouvant les échanges commerciaux.

Yourtes kirghizes
Yourtes kirghizes

Aujourd’hui, elle reste un voyage fabuleux dans le temps et l’espace que tout voyageur digne de ce nom rêve d’effectuer !

A vous de vous lancer sur cette route fabuleuse, de Bichkek à Shanghai ; en passant par Kashgar et son grand bazar où se côtoient plusieurs minorités (Kirghizes, Tadjiks, Ouzbeks et Ouighours), Turfan la ville oasis, Mogao et ses  grottes bouddhiques creusées dans la roche par des moines à partir du IVe siècle,  Jiayuguan où se trouve la limite occidentale de la grande muraille, Xiahe située sur les contreforts du plateau tibétain avec son monastère lamaïste, Xi’an et sa célèbre armée enterrée de l’empereur Qin Shi Huang, Suzhou et ses jardins enchanteurs…

Suivez le guide accompagnateur de Planète Découverte pour effectuer ce voyage inoubliable !

“Telle est sans doute la meilleure définition de la route de la Soie, ce chemin initiatique et mercantile : La philosophie du rendez-vous, l’émergence d’un esprit vagabond“. Olivier Weber (« Sur les routes de la Soie »).

 

Pierre B

 

 

La Tanzanie est le pays rêvé pour faire un Safari Inoubliable !

La Tanzanie est le pays rêvé pour faire un Safari Inoubliable !

L’ancien Tanganyika, véritable joyau de l’Afrique de l’Est, est une destination incontournable pour les amoureux de nature et d’aventure. Imaginez-vous au cœur de paysages sauvages spectaculaires, entouré tant par une faune abondante que des cultures étonnantes!

C’est ce que nous vous proposons à travers ce nouveau circuit de Planète Découverte.

Voici quelques-unes des excellentes raisons pour partir à la découverte de cette région:

On s’y rend d’abord pour sa Faune! La Tanzanie est un sanctuaire exceptionnel de biodiversité, elle est célèbre pour ses animaux fantastiques et ses vastes écosystèmes. On y trouve l’emblématique « Big Five » : lion, éléphant, buffle, léopard et rhinocéros noir. Elle est également connue pour la grande migration des gnous et des zèbres dans le Serengeti, ainsi que pour ses girafes, hippopotames, hyènes et lycaons…

Lion au coeur de la savane !

On y observe également de nombreux oiseaux. Avec plus de 1100 espèces, c’est un paradis pour les ornithologues. Les flamants roses, grues royales et martins-pêcheurs sont particulièrement admirables.

C’est cependant une faune qui est menacée par le braconnage, la perte d’habitat et les changements climatiques, malgré les efforts de conservation dans des parcs comme le Serengeti et Ngorongoro.

 

Eléphants dans le parc national du Tarangire.

On y va aussi pour découvrir une géographie époustouflante! La Tanzanie possède des paysages variés et majestueux. Du mont Kilimandjaro, plus haut sommet d’Afrique avec ses 5 895 mètres d’altitude, aux vastes plaines du Serengeti, ce pays regorge de merveilles. Elle abrite également des lacs mythiques comme le lac Victoria, le plus grand d’Afrique, et le lac Tanganyika, célèbre pour ses eaux profondes. L’archipel de Zanzibar, joyau au large des côtes, ajoute une touche exotique avec ses plages de sable blanc et ses épices parfumées.

En Tanzanie, le safari ne se limite pas à la faune et à ses paysages. Il donne également l’occasion de rencontrer des peuples fascinants comme les Masaïs, qui partagent leurs traditions ancestrales et leur mode de vie unique. Ces moments d’échange ajoutent une dimension humaine et authentique à cette aventure.

Jeunes Masaïs vers le Ngorongoro.

Les Masais sont le peuple emblématique de la Tanzanie, semi-nomade ils vivent principalement dans les plaines du Serengeti et du Ngorongoro. Ils sont célèbres pour leurs traditions orales et leurs vêtements rouges distinctifs. Leurs danses spectaculaires, où les guerriers bondissent haut dans les airs, symbolisent leur force et leur lien spirituels avec la nature. Les Masais considèrent le bétail comme sacré, et leur culture repose sur un profond respect pour la terre et les animaux.

Avec plus de 120 ethnies, la Tanzanie est l’un des pays les plus diversifiés d’Afrique. La langue swahilie, héritage des échanges entre Africains et commerçants arabes, est un unificateur national. Les Tanzaniens célèbrent leurs différences à travers des festivals, des musiques variées et des rites qui honorent leurs ancêtres.

Eléphant dans le Ngorongoro.

 

On y découvre également une histoire riche et mouvementée! La Tanzanie actuelle est le fruit de rencontres et de métissages.

Des traces humaines parmi les plus anciennes ont été découvertes dans les gorges d’Olduvai, surnommées le « Berceau de l’humanité ».

 

Aux Xᵉ et XVᵉ siècles, des échanges entre les commerçants arabes, persans et indiens ont donné naissance à la culture swahilie, véritable fusion entre Afrique et Orient. Colonisée par l’Allemagne puis passée sous domination britannique, la Tanzanie accéda à l’indépendance en 1961 sous la houlette de Julius Nyerere, père fondateur de la nation. Le pays est né de la fusion du Tanganyika continental et du Zanzibar insulaire, offrant une mosaïque culturelle unique.

De nombreux explorateurs européens aux XIXᵉ et XXᵉ siècles ont été attiré par ses contrées. Ils furent motivés par des intérêts géographiques, scientifiques, religieux et commerciaux. Ils en ont ramené des récits d’aventures fabuleux.

On peut en citer quelques-uns : David Livingstone, missionnaire et explorateur écossais, a parcouru ces terres au XIXᵉ siècle en quête des sources du Nil. Henry Morton Stanley, célèbre pour son expédition dans laquelle il retrouva Livingstone, traversa également les régions tanzaniennes. L’allemand Johannes Rebmann fut le premier Européen à signaler l’existence du Kilimandjaro en 1848, suivi de Krapf qui observa le mont Kenya. Les Britanniques Richard Francis Burton et John Hanning Speke, entre 1857 et 1858, explorèrent les Grands Lacs africains, notamment le lac Tanganyika, dans une tentative de localiser la source du Nil…

Avant l’arrivée des Européens, des explorateurs arabes comme Ibn Battuta (XIVᵉ siècle) parcoururent les côtes de l’Afrique de l’Est, en documentant Zanzibar et les réseaux commerciaux locaux. Ces explorations jouèrent un rôle important dans l’établissement des routes commerciales dans l’océan Indien.

 

Tous ces grands voyageurs contribuèrent à dévoiler les trésors naturels et humains de l’Afrique de l’Est.

Il n’y a pas que les récits des explorateurs qui permettent d’appréhender ce pays, il y a la littérature des écrivains tanzaniens qui reflète l’âme de ce pays multiculturel dont le prix Nobel de littérature 2021, Abdulrazak Gurnah, qui explore dans ses romans les thèmes de l’exil, du colonialisme et de l’identité.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, la Tanzanie est le pays idéal pour effectuer un safari au cœur d’une nature exceptionnelle, pour aller à la rencontre de ses peuples et observer une faune incomparable.

Préparez-vous pour une Aventure inoubliable !

 

 

« Celui qui se lève tard ne voit pas le lézard en train de se brosser les dents ». Proverbe Masaï.

 

 

 

 

 

Pierre

 

Voyage en Alaska, la dernière frontière.

Mendenhall glacier à Juneau
Mendenhall glacier à Juneau

Alaska, la dernière frontière !

 

L’Alaska est surnommé « la dernière frontière » ou « la terre du soleil de minuit » .Il doit ces surnoms à sa situation géographique : il se situe à l’extrême limite du continent nord-américain juste avant l’Asie, avant les océans Pacifiques et Arctiques, avant les terres gelées du pôle Nord… là où le soleil ne se couche jamais au printemps, en résumé c’est le bout du monde !

La picarde à tête blanche, symbole des USA
La picarde à tête blanche, symbole des USA

Il est actuellement le 49e état des États-Unis d’Amérique. Sa capitale est Juneau et sa plus grande ville Anchorage où habite environ 40 % de la population de l’État !

C’est l’État de tous les superlatifs : le plus grand, le plus austral, le plus froid, le plus sauvage… et en même temps le moins peuplé ! On y trouve aussi le plus haut sommet des États-Unis, le Mont Denali qui culmine à une altitude de 6190 m au cœur du Parc national du même nom, avec 5 000 glaciers, dont un plus grand que la Suisse…

Un grizzli péchant le saumon vers Skagway
Un grizzli péchant le saumon vers Skagway

L’Alaska possède une nature grandiose et quasi vierge, une faune sauvage tant sous l’eau (baleines, phoques, morses…) qu’au-dessus (grizzlis, caribous, orignaux, ours blancs…).

 Un beau caribou dans le parc de Denali
Un beau caribou dans le parc de Denali

Bordé par l’océan Pacifique et la mer de Béring au Sud, l’océan Arctique et la mer de Beaufort au Nord, il est séparé du continent asiatique et de la Russie par le détroit de Béring (le Kamtchatka Russe se trouve à quelques dizaines de kilomètres de l’autre côté du détroit). Avec Hawaï, ils sont les deux seuls états séparés du « Mainland ». En effet, l’Alaska est séparé du reste des É.-U. par le Canada (la province de Colombie-Britannique et le territoire du Yukon) qui borde la totalité de sa frontière Est.

Le nom Alaska ou « Alakshak » vient des Esquimaux Aléoutes et signifie « grandes terres » ou « grande péninsule ». Cette terre fut d’abord peuplées par les Esquimaux Aléoutes. Les Aléoutes sont un peuple des premières nations (ou autochtone) rattaché à la culture inuits. Selon les dernières découvertes archéologiques, ils seraient venus d’Asie Orientale (Sibérie) il y a environ 40 000 ans. Leur arrivée serait bien antérieure aux autres peuples premiers (« Amérindiens ») : une théorie qui se vérifie par leur langue qui est totalement différente de celle des autres peuples qui arrivèrent en Alaska bien plus tard. Les « autochtones d’Alaska » arrivèrent par vagues successives toujours depuis l’Asie orientale et sont répartis par le gouvernement fédéral en 13 groupes (Alaska Native Regional Corporations) définis par leurs langues.

Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park
Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park

En 1890, l’Alaska compte environ 30 000 habitants, dont les ¾ sont issus des premières nations. De nos jours, on recense 7000 Aléoutes, 40 000 Inuits et Yupiks et 22 000 autres peuples premiers sur les 730 000 habitants que compte l’Alaska.

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Russes furent les premiers Occidentaux à traverser le détroit de Béring pour explorer ces terres. À la même époque, les trappeurs Russes établissent des comptoirs de traite permanents sur les îles Aléoutiennes et sur la côte américaine du Pacifique. Cette région fût même appelée l’Amérique russe ! À cette époque, l’Alaska s’établit autour du commerce du bois et de la traite des fourrures.

En 1867, la Russie vend l’Alaska aux États-Unis pour la somme de 7,2 millions de dollars (environ 120 millions de dollars actuels). Et, ironie de l’Histoire pendant la Guerre froide, l’Alaska devient une position stratégique des États-Unis face à l’Union soviétique.

Jack London et la ruée vers l'or !
Jack London et la ruée vers l’or

Juste après cette « vente » se produisit de 1897 à 1900 une des plus célèbres ruées vers l’Or de la planète qui attira environ 100 000 prospecteurs ! Ruée vers l’or rendue célèbre par l’un des plus grands écrivains américains, Jack London.

Le futur grand écrivain s’embarque à San Francisco, le 25 juillet 1897 à bord du « SS Umatoilla » à la recherche de cet El Dorado du Grand Nord qui se trouverait sur les bords du fleuve Klondike. En fait, il ne prospecte que très peu, il passe la plupart du temps de son séjour en Alaska dans les saloons et cabarets à écouter les histoires des prospecteurs. Il finit par abandonner cette recherche de l’or pour des raisons de santé et s’en retourne via le Yukon jusqu’à l’océan Pacifique d’où il embarque en 1868 pour San Francisco. Si de cette aventure il ne ramène pas ou presque pas d’or, il va en tirer des chefs d’œuvre littéraire. En janvier 1899, le magazine « The Overland Monthly » publie sa première nouvelle « À l’homme sur la piste », puis il publiera toujours sur l’Alaska et le Grand Nord « Belliou la fumée », « Filles des neiges », le « Fils du loup », « Construire un feu » … Mais le véritable succès arrivera avec « l’appel de la forêt » en 1903 (« The Call of the Wild »).

Planète Découverte vous propose un voyage dans les immensités de l’Alaska qui exercent toujours leur puissant magnétisme sur les voyageurs contemporains. On vient encore y chercher, à défaut d’or au fond des rivières, quelque chose de puissant et de sauvage qui aurait le goût de la liberté. Suivez-nous pour découvrir cette dernière frontière !

Pierre

 

Grand voyage dans les pays celtes!
Chateau Eilean en Ecosse
Chateau Eilean en Ecosse

 

Grand voyage dans les pays celtes!

 

Partir voyager dans les pays celtes est une excellente idée et notre circuit « Grand voyage dans les pays celtes » vous le démontrera. Mais au fait, c’est quoi un pays celte et c’est quoi être Celtes ?

Old library Trinity à Dublin
Old library Trinity à Dublin

Historiquement, les Celtes sont assez mal connus, car les Druides (classe sacerdotale) et les Bardes (poètes-chanteurs) privilégiaient la transmission orale au détriment de l’écriture (qu’ils connaissaient pourtant). Les historiens avancent que c’est vraisemblablement pour des raisons spirituelles et/ou politiques qu’ils n’ont laissé que peu de traces écrites. De ce fait, on les connait principalement grâce aux témoignages écrits de leurs contemporains Grecs et Romains ou par des fouilles archéologiques.

 

Une origine commune des Celtes ? Plusieurs historiens pensent qu’ils seraient originaires d’Europe centrale, d’une région qui correspond approximativement à la vallée du Danube. Les archéologues ont trouvé des traces de leur présence dans cette zone datant de 1200 ans av. J.-C. (culture dite de Hallstatt de 1200 à 450 av. J.-C.). Cette origine est cependant contestée par certains!

Paysage de Llyn Lydaw au Pays de Galles
Paysage de Llyn Lydaw au Pays de Galles

Aux alentours du Ve siècle av. J.-C., ils se sont déplacés et installés dans une grande partie de l’Europe où ils se sont intégrés pacifiquement aux peuples autochtones. Leur civilisation vécut notamment du commerce, grâce aux échanges commerciaux avec le monde méditerranéen.

Des fouilles ont mis à jour des vestiges celtes sur un territoire qui s’étend du Nord de la Grèce à l’Allemagne, de la mer Noire et de la Turquie à l’Irlande, en passant par la France, la Belgique, l’Espagne et la Grande-Bretagne.

 

Sligachan Old Bridge en Ecosse !
Sligachan Old Bridge en Ecosse !

 

Une union des peuples Celtes est un mythe ! ils étaient une multitude de clans possédant des lois, des coutumes et des rites différents. Il y a un certain consensus des archéologues sur le fait qu’il y aurait eu « une aire culturelle celtique » et non un seul et unique peuple celte. D’ailleurs, ils ne surent jamais s’allier pour constituer un empire et s’opposer aux légions romaines. C’est ainsi que la conquête romaine, les soumis et les repoussa jusqu’aux extrémités de l’Europe occidentale.

 

Paysage du Connemara en Irlande
Paysage du Connemara en Irlande

 

Une langue celtique commune ? La langue dite « celtique » est une des langues indo-européennes (comme le sont également les langues latines ou germaniques). Elle s’est divisée en un groupe continental (le celtique original parlé de l’âge de fer au Haut Moyen Âge) et en un groupe insulaire qui s’est lui-même divisé en deux sous-groupes : le brittonique qui comprend le breton, le cornique et le gallois ; ainsi que le gaélique qui est constitué de l’irlandais, de l’écossais (ou erse) et du mannois (île de Man).

 

De nos jours, des langues celtes (dérivées directement de l’antique Celte) perdurent et sont toujours vivantes. Elles comptent un peu plus de deux millions de locuteurs, en comptant la « diaspora » hors d’Europe. Elles sont encore parlées en France (le breton), dans les îles Britanniques (au Pays de Galles, en Écosse, en Irlande) mais aussi en Amérique du Nord … Cependant, le gaulois, le celtibère (ou hispano-celtique), le cornique (Cornouailles) et le mannois sont considérés comme des langues mortes, bien que des efforts soient faits pour redonner vie au cornique et au mannois.

Pembrokeshire au Pays de Galles
Pembrokeshire au Pays de Galles

Le « celtisme » moderne ! Une « celtomanie » s’est développée au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, essentiellement dans les milieux intellectuels – véhiculée principalement par la littérature -. Cette pratique perdure encore au XXIe siècle.

Ce culte à la culture celte a favorisé et favorise encore le nationalisme, mais a aussi eu des effets plus fantaisistes et artistiques comme avec la BD “Astérix le Gaulois“ de René Goscinny et Albert Uderzo, avec les romans de Jean-Philippe Jaworski “Le Chevalier aux Épines“ ou avec la série télé (devenue un film) “Kaamelott“ d’Alexandre Astier…

Dark Hedges (connu sous le nom de Kingsroad dans la série Game of Thrones)!
Dark Hedges (connu sous le nom de Kingsroad dans la série Game of Thrones)!

 

Le Roi Arthur, Merlin l’enchanteur, les Chevaliers de la Table ronde, la fée Morgane, le roi Lear (la liste est longue !) sont des héros légendaires ancrés dans l’imaginaire collectif. « Halloween » (qui célébrait à l’origine le Nouvel An celte) est toujours fêtée, bien sûr sous des formes à la fois plus ludiques et commerciales!

Le « festival interceltique de Lorient » fait perdurer à travers ses invités le « celtisme » et il démontre qu’il est toujours bien vivant à travers la planète. Des artistes « celtes » viennent de Bretagne, d’Écosse, d’Irlande, du Pays de Galles, de Cornouailles, de l’île de Man, des Asturies, de Galice, mais aussi par-delà les océans, d’Acadie (Nouveau-Brunswick), d’Argentine, du Chili, de Nouvelle-Zélande, de Cuba, du Mexique…

Défilé de la Saint Patrick !
Défilé de la Saint Patrick !

 

Sans oublier que le 17 mars, la Saint-Patrick rassemble des millions d’Irlandais et autant, sinon plus, de « sympathisants occasionnels » de New York à Melbourne en passant par Dublin.

 

 

 

 

Viaduc de Glenfinnan en Ecosse
Viaduc de Glenfinnan en Ecosse

Alors même s’il reste de nombreux domaines à explorer sur les origines et l’histoire celtes, il est clair que la culture celte est toujours présente et bien vivante notamment dans les trois pays que nous vous proposons de vous faire découvrir : l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande !

 

 

 

 

Pierre