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À la découverte d’Aotearoa, «le pays du long nuage blanc»
Aotearoa!!!
Aotearoa

À la découverte d’Aotearoa,

«le pays du long nuage blanc»

 

C’est ainsi que la baptisèrent les premiers habitants des lieux, les Maoris. La légende veut que les premiers Maoris arrivant en pirogue depuis la Polynésie eurent comme première image de la Nouvelle-Zélande un long nuage blanc qui enveloppait l’île. D’où le nom qu’ils lui donnèrent.

Dotée d’un patrimoine naturel exceptionnel, mais aussi de valeurs et traditions qui ont traversé le temps malgré la colonisation européenne, la Nouvelle-Zélande n’est pas que le pays du rugby !

«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.
«La terre est une mère qui ne meurt jamais». Proverbe maori.

La Nouvelle-Zélande compte deux îles principales, très différentes l’une de l’autre, et ce à tout point de vue: celle du nord «l’île fumante», avec ses volcans et ses forêts subtropicales, et l’île du sud «l’île de Jade» très montagneuse avec ses pics enneigés et sa chaine de montagnes appelée «Alpes néo-zélandaises ».

Cette géographie singulière met en valeur les forces en présence, d’un côté l’océan dans toute sa puissance qui apporte avec lui des vents qui viennent de l’Antarctique (pas très éloigné, un peu plus de 2 000 km) et de l’autre une végétation luxuriante, un soleil subtropical. Autant d’éléments qui permettent de vivre 4 saisons en un seul jour, comme disent les « Kiwis » (surnom des habitants de la Nouvelle-Zélande) lorsqu’ils évoquent le climat de leur pays.

Sur l'ïle Fumante !
Sur l’ïle Fumante

Il existe donc de nombreuses raisons de se rendre au «pays du long nuage blanc», en voici quelques-unes:

Ses paysages étonnants et fantastiques, car peu de pays possèdent une telle diversité. On y trouve des volcans, des geysers et sources chaudes, des glaciers, des lacs cristallins où se reflètent les monts enneigés, des forêts aux essences rares ainsi que d’immenses plages de sable désertes…

 

Fous de Bassan (Ganets)!
Fous de Bassan (Ganets)

Sa faune: extrêmement riche et endémique, vous aurez l’occasion d’y voir des phoques, pingouins, albatros, cachalots, fous de Bassan et certainement même des dauphins … Dans ce pays où les espèces animales ont évolué en totale autarcie et sans grands prédateurs, certains oiseaux ont perdu l’habitude de voler entrainant une atrophie de leurs ailes. C’est le cas du fameux Kiwi, oiseau timide et nocturne qui se cache la journée, emblème de la Nouvelle-Zélande et surnom de ses habitants. Sans oublier les animaux importés comme les moutons, on en compte 60 millions soit 15 fois plus que de Néo-zélandais.

La pratique de toutes sortes de sports de plein air: la marche, l’équitation, le VTT ou même le saut à l’élastique !

Pour sa flore, tout aussi endémique: comme les Kapongas, sorte de fougères arborescentes autre symbole de la Nouvelle-Zélande que l’on retrouve sur le maillot des All Blacks ou encore les superbes Kauris, des arbres géants considérés comme sacrés par les Maoris…

 

Mais aussi et surtout pour ses chaleureux et sympathiques habitants : les ou le peuple autochtone, de la Nouvelle-Zélande.
D’une part les Maoris – les tangata whenua  ou le peuple « autochtone » – qui peuplèrent ces îles après leurs découvertes par le légendaire navigateur polynésien Kupe en 950. Les Maoris sont arrivés par vagues successives des îles Cook et des îles de la Société, du IXe au XIVe siècle. Ils s’opposèrent à la colonisation britannique lors des Guerres maories de 1842 à 1860. Ils sont aujourd’hui 730 000 (environ 15 % de la population néo-zélandaise).
Et d’autre part les Européens  – les Pakeha ou Papa’a – arrivés au XVIIIe siècle après l’exploration des îles Néo-Zélandaises par le Capitaine Cook en 1769. À ces deux groupes culturels dominants s’ajoutent des immigrés plus récents venant de Polynésie, des Indes ou de Chine.

Haka des All Blacks!
Haka des All Blacks

Bien sûr il existe toujours de grandes différences culturelles entre ces communautés, mais au-delà de leurs différences tous les «Kiwis» partagent le même respect de la nature, des loisirs de plein air et le goût du sport. L’équipe des All Blacks, qui a fait chaque fois vibrer le pays tout entier lors des coupes du monde de rugby, est un bel exemple de rassemblement entre ces communautés. Le rugby est dans ce pays la fierté de tout un peuple et un symbole d’unité entre les traditions maories et les règles apportées par les Britanniques, en témoigne le rituel du «Haka» avant les matchs de l’équipe nationale.

 

 

Légendes maories: le demi-dieu Maui aurait créé l’île du nord en la pêchant au fond des océans et son canoë pétrifié serait devenu l’île du Sud. Kupe le premier maori serait arrivé en 950 depuis Hawaiki, terre sacrée qui correspondrait à l’île de Raiatea près de Tahiti. Il nomma cette immense terre Aotearoa littéralement « le pays du long nuage blanc ».

 

L'île de Jade !
L’île de Jade

 

Planète Découverte vous propose un circuit complet à travers les 2 principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande, pour découvrir ce pays aux paysages grandioses et stupéfiants de façon authentique et toujours en petit groupe (6 à 11 personnes maximum). Haere mai! (bienvenu)

Pierre

Voyage en Alaska, la dernière frontière.

Mendenhall glacier à Juneau
Mendenhall glacier à Juneau

Alaska, la dernière frontière !

 

L’Alaska est surnommé « la dernière frontière » ou « la terre du soleil de minuit » .Il doit ces surnoms à sa situation géographique : il se situe à l’extrême limite du continent nord-américain juste avant l’Asie, avant les océans Pacifiques et Arctiques, avant les terres gelées du pôle Nord… là où le soleil ne se couche jamais au printemps, en résumé c’est le bout du monde !

La picarde à tête blanche, symbole des USA
La picarde à tête blanche, symbole des USA

Il est actuellement le 49e état des États-Unis d’Amérique. Sa capitale est Juneau et sa plus grande ville Anchorage où habite environ 40 % de la population de l’État !

C’est l’État de tous les superlatifs : le plus grand, le plus austral, le plus froid, le plus sauvage… et en même temps le moins peuplé ! On y trouve aussi le plus haut sommet des États-Unis, le Mont Denali qui culmine à une altitude de 6190 m au cœur du Parc national du même nom, avec 5 000 glaciers, dont un plus grand que la Suisse…

Un grizzli péchant le saumon vers Skagway
Un grizzli péchant le saumon vers Skagway

L’Alaska possède une nature grandiose et quasi vierge, une faune sauvage tant sous l’eau (baleines, phoques, morses…) qu’au-dessus (grizzlis, caribous, orignaux, ours blancs…).

 Un beau caribou dans le parc de Denali
Un beau caribou dans le parc de Denali

Bordé par l’océan Pacifique et la mer de Béring au Sud, l’océan Arctique et la mer de Beaufort au Nord, il est séparé du continent asiatique et de la Russie par le détroit de Béring (le Kamtchatka Russe se trouve à quelques dizaines de kilomètres de l’autre côté du détroit). Avec Hawaï, ils sont les deux seuls états séparés du « Mainland ». En effet, l’Alaska est séparé du reste des É.-U. par le Canada (la province de Colombie-Britannique et le territoire du Yukon) qui borde la totalité de sa frontière Est.

Le nom Alaska ou « Alakshak » vient des Esquimaux Aléoutes et signifie « grandes terres » ou « grande péninsule ». Cette terre fut d’abord peuplées par les Esquimaux Aléoutes. Les Aléoutes sont un peuple des premières nations (ou autochtone) rattaché à la culture inuits. Selon les dernières découvertes archéologiques, ils seraient venus d’Asie Orientale (Sibérie) il y a environ 40 000 ans. Leur arrivée serait bien antérieure aux autres peuples premiers (« Amérindiens ») : une théorie qui se vérifie par leur langue qui est totalement différente de celle des autres peuples qui arrivèrent en Alaska bien plus tard. Les « autochtones d’Alaska » arrivèrent par vagues successives toujours depuis l’Asie orientale et sont répartis par le gouvernement fédéral en 13 groupes (Alaska Native Regional Corporations) définis par leurs langues.

Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park
Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park

En 1890, l’Alaska compte environ 30 000 habitants, dont les ¾ sont issus des premières nations. De nos jours, on recense 7000 Aléoutes, 40 000 Inuits et Yupiks et 22 000 autres peuples premiers sur les 730 000 habitants que compte l’Alaska.

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Russes furent les premiers Occidentaux à traverser le détroit de Béring pour explorer ces terres. À la même époque, les trappeurs Russes établissent des comptoirs de traite permanents sur les îles Aléoutiennes et sur la côte américaine du Pacifique. Cette région fût même appelée l’Amérique russe ! À cette époque, l’Alaska s’établit autour du commerce du bois et de la traite des fourrures.

En 1867, la Russie vend l’Alaska aux États-Unis pour la somme de 7,2 millions de dollars (environ 120 millions de dollars actuels). Et, ironie de l’Histoire pendant la Guerre froide, l’Alaska devient une position stratégique des États-Unis face à l’Union soviétique.

Jack London et la ruée vers l'or !
Jack London et la ruée vers l’or

Juste après cette « vente » se produisit de 1897 à 1900 une des plus célèbres ruées vers l’Or de la planète qui attira environ 100 000 prospecteurs ! Ruée vers l’or rendue célèbre par l’un des plus grands écrivains américains, Jack London.

Le futur grand écrivain s’embarque à San Francisco, le 25 juillet 1897 à bord du « SS Umatoilla » à la recherche de cet El Dorado du Grand Nord qui se trouverait sur les bords du fleuve Klondike. En fait, il ne prospecte que très peu, il passe la plupart du temps de son séjour en Alaska dans les saloons et cabarets à écouter les histoires des prospecteurs. Il finit par abandonner cette recherche de l’or pour des raisons de santé et s’en retourne via le Yukon jusqu’à l’océan Pacifique d’où il embarque en 1868 pour San Francisco. Si de cette aventure il ne ramène pas ou presque pas d’or, il va en tirer des chefs d’œuvre littéraire. En janvier 1899, le magazine « The Overland Monthly » publie sa première nouvelle « À l’homme sur la piste », puis il publiera toujours sur l’Alaska et le Grand Nord « Belliou la fumée », « Filles des neiges », le « Fils du loup », « Construire un feu » … Mais le véritable succès arrivera avec « l’appel de la forêt » en 1903 (« The Call of the Wild »).

Planète Découverte vous propose un voyage dans les immensités de l’Alaska qui exercent toujours leur puissant magnétisme sur les voyageurs contemporains. On vient encore y chercher, à défaut d’or au fond des rivières, quelque chose de puissant et de sauvage qui aurait le goût de la liberté. Suivez-nous pour découvrir cette dernière frontière !

Pierre

 

Grand voyage dans les pays celtes!
Chateau Eilean en Ecosse
Chateau Eilean en Ecosse

 

Grand voyage dans les pays celtes!

 

Partir voyager dans les pays celtes est une excellente idée et notre circuit « Grand voyage dans les pays celtes » vous le démontrera. Mais au fait, c’est quoi un pays celte et c’est quoi être Celtes ?

Old library Trinity à Dublin
Old library Trinity à Dublin

Historiquement, les Celtes sont assez mal connus, car les Druides (classe sacerdotale) et les Bardes (poètes-chanteurs) privilégiaient la transmission orale au détriment de l’écriture (qu’ils connaissaient pourtant). Les historiens avancent que c’est vraisemblablement pour des raisons spirituelles et/ou politiques qu’ils n’ont laissé que peu de traces écrites. De ce fait, on les connait principalement grâce aux témoignages écrits de leurs contemporains Grecs et Romains ou par des fouilles archéologiques.

 

Une origine commune des Celtes ? Plusieurs historiens pensent qu’ils seraient originaires d’Europe centrale, d’une région qui correspond approximativement à la vallée du Danube. Les archéologues ont trouvé des traces de leur présence dans cette zone datant de 1200 ans av. J.-C. (culture dite de Hallstatt de 1200 à 450 av. J.-C.). Cette origine est cependant contestée par certains!

Paysage de Llyn Lydaw au Pays de Galles
Paysage de Llyn Lydaw au Pays de Galles

Aux alentours du Ve siècle av. J.-C., ils se sont déplacés et installés dans une grande partie de l’Europe où ils se sont intégrés pacifiquement aux peuples autochtones. Leur civilisation vécut notamment du commerce, grâce aux échanges commerciaux avec le monde méditerranéen.

Des fouilles ont mis à jour des vestiges celtes sur un territoire qui s’étend du Nord de la Grèce à l’Allemagne, de la mer Noire et de la Turquie à l’Irlande, en passant par la France, la Belgique, l’Espagne et la Grande-Bretagne.

 

Sligachan Old Bridge en Ecosse !
Sligachan Old Bridge en Ecosse !

 

Une union des peuples Celtes est un mythe ! ils étaient une multitude de clans possédant des lois, des coutumes et des rites différents. Il y a un certain consensus des archéologues sur le fait qu’il y aurait eu « une aire culturelle celtique » et non un seul et unique peuple celte. D’ailleurs, ils ne surent jamais s’allier pour constituer un empire et s’opposer aux légions romaines. C’est ainsi que la conquête romaine, les soumis et les repoussa jusqu’aux extrémités de l’Europe occidentale.

 

Paysage du Connemara en Irlande
Paysage du Connemara en Irlande

 

Une langue celtique commune ? La langue dite « celtique » est une des langues indo-européennes (comme le sont également les langues latines ou germaniques). Elle s’est divisée en un groupe continental (le celtique original parlé de l’âge de fer au Haut Moyen Âge) et en un groupe insulaire qui s’est lui-même divisé en deux sous-groupes : le brittonique qui comprend le breton, le cornique et le gallois ; ainsi que le gaélique qui est constitué de l’irlandais, de l’écossais (ou erse) et du mannois (île de Man).

 

De nos jours, des langues celtes (dérivées directement de l’antique Celte) perdurent et sont toujours vivantes. Elles comptent un peu plus de deux millions de locuteurs, en comptant la « diaspora » hors d’Europe. Elles sont encore parlées en France (le breton), dans les îles Britanniques (au Pays de Galles, en Écosse, en Irlande) mais aussi en Amérique du Nord … Cependant, le gaulois, le celtibère (ou hispano-celtique), le cornique (Cornouailles) et le mannois sont considérés comme des langues mortes, bien que des efforts soient faits pour redonner vie au cornique et au mannois.

Pembrokeshire au Pays de Galles
Pembrokeshire au Pays de Galles

Le « celtisme » moderne ! Une « celtomanie » s’est développée au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, essentiellement dans les milieux intellectuels – véhiculée principalement par la littérature -. Cette pratique perdure encore au XXIe siècle.

Ce culte à la culture celte a favorisé et favorise encore le nationalisme, mais a aussi eu des effets plus fantaisistes et artistiques comme avec la BD “Astérix le Gaulois“ de René Goscinny et Albert Uderzo, avec les romans de Jean-Philippe Jaworski “Le Chevalier aux Épines“ ou avec la série télé (devenue un film) “Kaamelott“ d’Alexandre Astier…

Dark Hedges (connu sous le nom de Kingsroad dans la série Game of Thrones)!
Dark Hedges (connu sous le nom de Kingsroad dans la série Game of Thrones)!

 

Le Roi Arthur, Merlin l’enchanteur, les Chevaliers de la Table ronde, la fée Morgane, le roi Lear (la liste est longue !) sont des héros légendaires ancrés dans l’imaginaire collectif. « Halloween » (qui célébrait à l’origine le Nouvel An celte) est toujours fêtée, bien sûr sous des formes à la fois plus ludiques et commerciales!

Le « festival interceltique de Lorient » fait perdurer à travers ses invités le « celtisme » et il démontre qu’il est toujours bien vivant à travers la planète. Des artistes « celtes » viennent de Bretagne, d’Écosse, d’Irlande, du Pays de Galles, de Cornouailles, de l’île de Man, des Asturies, de Galice, mais aussi par-delà les océans, d’Acadie (Nouveau-Brunswick), d’Argentine, du Chili, de Nouvelle-Zélande, de Cuba, du Mexique…

Défilé de la Saint Patrick !
Défilé de la Saint Patrick !

 

Sans oublier que le 17 mars, la Saint-Patrick rassemble des millions d’Irlandais et autant, sinon plus, de « sympathisants occasionnels » de New York à Melbourne en passant par Dublin.

 

 

 

 

Viaduc de Glenfinnan en Ecosse
Viaduc de Glenfinnan en Ecosse

Alors même s’il reste de nombreux domaines à explorer sur les origines et l’histoire celtes, il est clair que la culture celte est toujours présente et bien vivante notamment dans les trois pays que nous vous proposons de vous faire découvrir : l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande !

 

 

 

 

Pierre

 

 

Islande !

 

Fjord Islandais !
Fjord Islandais !

Quelques petites choses à connaitre sur cette île boréale et ses habitants !

Les Vikings auraient découvert l’Islande autour de 860 apr. J.-C. Ils nommèrent cette île le « pays des glaces ». Environ un siècle plus tard, non loin de là (à quelques centaines de kilomètres au Nord et à l’Ouest), d’autres Vikings abordèrent les côtes du Groenland qu’ils appelèrent un peu curieusement le « pays vert » ! Ces étranges inversions de dénomination entre ces deux îles nordiques sont, en ce qui concerne l’Islande, pas totalement fausses puisqu’on y trouve aussi de fabuleux glaciers (10% de sa surface est constituée de glaciers). Mais c’est surtout une île de feu comme en témoignent ses volcans toujours actifs, ses champs de lave fumants et ses sources chaudes. Ce qui lui valut d’ailleurs le surnom (quelque peu antinomique par rapport à sa dénomination originelle) de « porte des enfers » !

Terre de feu et de glace !
Terre de feu et de glace !

Il semblerait plus pertinemment de désigner cette île à la limite du cercle polaire : « Terre de glace et de feu », à qui l’expression de « terre des extrêmes » convient parfaitement !

 

Géographiquement, on la trouve dans l’océan Atlantique Nord – entre le Groenland et les îles Féroé -, juste au Sud du cercle polaire arctique, de part et d’autre du 66° parallèle Nord (plus exactement entre 63° 17′ 30″ et 67° 07′ 05″ Nord et à 4° 32′ 12″ Ouest). Elle est ainsi posée sur « la dorsale médio-atlantique », une chaine de volcans sous-marins, qui sépare la plaque américaine de l’eurasiatique. L’île possède une nature époustouflante, des côtes découpées par des fjords profonds, avec en son centre de hautes terres constituées d’un relief montagneux quasi désertique culminant à 2109 mètres d’altitude au sommet du mont Hvannadalshnjúkur.

Boutique à Reykjavik !                    
Boutique à Reykjavik !

 

L’Islande est le pays de noms imprononçables pour un non-islandais ! On y trouve par exemple : la péninsule de Snæfellsnes, les fjords de Hvalfjörður ou de Reyðarfjörður, les glaciers du Vatnajökull ou de Jökulsárlón, les ports de pêche Grundarfjörður ou de Stykkishólmur, les volcans Eyjafjallajökull ou Snæfellsjökull…

 

 

Islandais et leur drapeau sur le front de mer de Reykjavík
Islandais et leur drapeau sur le front de mer de Reykjavík

Les Vikings s’y établirent à partir du IXe siècle, bien qu’il semblerait qu’ils ne soient pas les premiers à fouler cette terre boréale, des moines venus d’Irlande les auraient devancés. Les Vikings la colonisèrent et y vécurent indépendants jusqu’au XIIIe siècle, date à laquelle ils passèrent sous la domination du Royaume de Norvège, avant de passer à la fin du XIVe siècle sous contrôle danois. Ils durent attendre 1842 pour retrouver leur autonomie et 1942 pour être de nouveau souverain.

Reykjavík
Reykjavík                                                              

De nos jours, les 365 000 habitants que compte l’île se partagent une superficie de 103 000 km², soit environ 3 habitants par km², ce qui en fait le pays le moins densément peuplé d’Europe. Les Islandais se concentrent essentiellement sur la côte du Sud et du Sud-Ouest, là où se trouve notamment la capitale, Reykjavik.

              

 

Grandiose chute d'eau !
Grandiose chute d’eau !

La nature sauvage et grandiose de cette île est façonnée par des vents souvent violents, venus du Pôle ou de l’Atlantique (ce qui explique sa météo fort changeante). Pourtant malgré ses latitudes polaires, elle jouit d’un climat océanique tempéré grâce au faiseur de temps, le Gulf Stream.

L’ensoleillement est également très variable tout au long de l’année. En hiver, les nuits sont longues et le soleil de décembre ne se montre timidement que quelques heures par jour (à Reykjavik, lors du solstice d’hiver – autour du 21 décembre -, le soleil se lève vers 11h20 et se couche aux alentours de 15h30). Inversement au printemps et en été, les journées sont longues ! Ainsi du mois de mai à la mi-août, le soleil ne se couche que quelques heures et jamais tout à fait complètement. Les nuits islandaises sont claires et les Islandais les nomment les « nuits blanches » (à Reykjavik, lors du solstice d’été – autour du 21 juin -, le soleil se couche juste après minuit et se lève un peu avant 3h du matin). Cette période est également désignée comme étant celle du Soleil de Minuit !

Quant aux Aurores boréales, la « saison officielle » s’étend d’octobre à mars, mais on peut parfois, avec un peu de chance, en apercevoir dès le mois d’août jusqu’en avril !

L'église luthérienne Hallgrímskirkja, le symbole de Reykjavik.
L’église luthérienne Hallgrímskirkja, le symbole de Reykjavik.

Les Islandais (Íslendingar) sont un peuple scandinave. Ils ont apporté avec eux sur leurs drakkars le paganisme et la mythologie nordique avec leurs nombreux Ases (Odin, Thor, Saga…). Puis vers l’an 1000, des Islandais de retour de voyages sur le continent les convertirent au christianisme – non sans difficultés –. Lors de la Réforme (XVIe siècle) ils optèrent majoritairement pour le protestantisme (plus de 90% des Islandais sont luthériens).

Mais l’Huldufólk, la croyance en un « peuple caché » composé de créatures légendaires comme des trolls, des elfes, des fées perdure.  Ils vivent dissimulés loin des humains un peu partout dans les montagnes et dans les lieux reculés !

 

Ils sont fiers de parler une ancienne langue « germanique septentrionale » proche du « vieux norrois » qui prend ses sources dans le langage viking de l’époque médiévale (Xe siècle).

Phoques sur les côtes islandaises
Phoques sur les côtes islandaises

Ils sont un peuple moderne et éduqué (leur taux d’alphabétisation est un des plus forts au monde) ; un peuple qui se fait le devoir d’être respectueux des droits humains, de l’égalité des sexes et des droits des homosexuels, ainsi que de la liberté d’expression ; un peuple qui se veut à l’avant-garde des défenseurs de la nature (80% de leur consommation énergétique provient des énergies vertes), sauf des baleines qu’ils continuent curieusement d’occire et de pêcher !!!

Les Islandais n’ont à proprement parler pas de nom de famille !? Leurs noms sont des références patronymiques ou matronymiques auxquels ils rajoutent le suffixe « son » pour « fils de » ou « dóttir » pour « fille de ». Il est également possible d’utiliser les noms des deux parents, fils de et fille de ! Par exemple, la célèbre chanteuse islandaise connue internationalement sous le nom de Björk se nomme Björk Guðmundsdóttir, ce qui signifie « Björk fille de Guðmunds » (Guðmunds étant sa mère) !

Pour les prénoms, ils ont le choix dans une liste fermée de 1 712 prénoms masculins et de 1 853 prénoms féminins. Si les parents veulent être originaux, ils doivent en faire la demande au « Comité de nommage islandais » (Mannanafnanefnd).

L’Islande est très attachée à la démocratie, elle est une « république constitutionnelle dotée d’un système multipartite », avec un chef de l’État et un parlement élu. Elle serait d’ailleurs une des plus vieilles démocraties parlementaires au monde, avec son Parlement « l’Althing » créé en 930.

C’est aussi un des pays les plus sécuritaires de la planète, le taux de criminalité est très faible comparé aux autres pays développés, ainsi qu’aux pays de taille et de démographie similaires. Cela peut paraitre quelque peu paradoxal, car ce pays s’est imposé internationalement comme étant celui des auteurs de polars et de thrillers ! Arnaldur Indridason, Yrsa Sigurdardóttir, Ragnar Jónasson ou encore Lilja Sigurdardóttir… pour ne citer que les plus célèbres, avec un succès qui dépasse très largement les frontières islandaises.

 

Sublimes paysages islandais !
Sublimes paysages islandais !

 

Pour tout cela et bien d’autres choses encore, on ne peut que vous conseiller de partir avec nous en Islande, afin de découvrir cette île féerique !

 

 

 

 

Pierre

Bienvenu sur le blog de l’agence de voyage Planète-Découverte

VOUS TROUVEREZ DANS CE BLOG DES ARTICLES SUR LE VOYAGE, L’HISTOIRE OU L’ACTUALITE D’UN LIEU OU D’UNE PERSONNE.

UNE FOIS PAR MOIS UN NOUVEL ARTICLE EST EDITE POUR VOUS PERMETTRE DE VOUS EVADER QUELQUE PEU EN LISANT NOS LIGNES.

DES LIENS VOUS SONT PROPOSES A LA FIN DE CHAQUE ARTICLE QUI DIRIGENT VERS UN/DES CIRCUITS(S) QUI EST (SONT) EN RELATION AVEC LE SUJET CONCERNE.

BONNE LECTURE.

 

 

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Planète Découverte vous emmène au Japon, le pays du Shintoïsme.

Torii sur l'île de Miyajima (porte Shintoïste du Japon!)
Torii sur l’île de Miyajima (porte Shintoïste du Japon)

Planète Découverte vous emmène au Japon,

le pays du Shintoïsme.

 

Avant de boucler nos valises pour l’archipel nippon, nous vous proposons – afin de préparer ce voyage adéquatement – de revenir à l’essence même du Japon : le Shintoïsme !

Toujours pratiqué par plus de 70% de la population, il fait partie du quotidien des Japonais depuis des temps immémoriaux. Le Shintoïsme et ses Kamis (divinités ou esprits) rythment leur vie de la naissance à la mort, ils sont présents dans tous les moments de leurs existences qu’ils soient futiles ou capitaux, ils sont invoqués tant pour trouver l’amour que pour réussir des études ou pour faire prospérer des entreprises. Ils réconfortent face aux puissances effrayantes et destructrices de la nature (typhons, tremblements de terre…), ils sont partout dans l’Univers, dans les temples, les maisons, les industries, dans l’esprit des morts et l’Empereur lui-même en est l’incarnation…

 

Déesse Amaterasu, lumière céleste
Déesse Amaterasu, lumière céleste

Le Shintoïsme ou shinto (神道, shintō, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») est à la fois une religion et une philosophie de vie qui mélange des éléments polythéistes, chamaniques et animistes.

Il compterait actuellement plus de 100 millions de fidèles repartis presque exclusivement dans l’archipel nippon. Il a su s’adapter, cohabiter et coexister face aux autres courants religieux venus d’ailleurs, comme le confucianisme, le bouddhisme ou encore le taoïsme. À la différence de ceux-ci, le Shintoïsme est une religion autochtone, sa naissance remonte aux origines du peuplement des îles japonaises.

 

Moines et nonnes Shintoïstes
Moines et nonnes Shintoïstes

Le Shintoïsme est une religion sans fondateur, ni dogme, ni code moral, ni commandements, ni doctrine. Il est basé sur le respect des Kamis (des esprits) qui sont honorés, beaucoup plus qu’adorés. À proprement parler, ils ne sont pas vénérés, mais il faut s’assurer de leur protection et de leur bienveillance. Il faut en prendre soin et surtout ne pas les froisser, car ils peuvent être à la fois bons et mauvais. Attention, si vous vexez un Kami, il faut alors procéder à des rites de purification pour que l’ordre des choses soit rétabli.

 

Tengu, Kami des montagnes et des forêts
Tengu, Kami des montagnes et des forêts

Les Kamis (il en existerait autour de 8 millions) sont des esprits présents dans toutes choses : dans les forces terrestres comme dans les puissances célestes, dans les végétaux comme dans les minéraux. Certains lieux sont ainsi sacrés et considérés comme des Kamis, par exemple certaines cascades ou certains rochers. Le mont Fuji, en plus d’être le symbole de la nation japonaise, est considéré comme un Kami…               À travers eux, c’est la puissance et les caprices de la nature que les croyants tentent d’apprivoiser.

Fuji San ou Mont Fuji
Fuji San ou Mont Fuji

Un Kami qui a connu une renommée tristement célèbre est le « Kamikaze » ! Son origine remonte au XIIIe siècle, époque où des hordes de Mongols balayèrent l’Asie et fondèrent un empire qui s’étendait de l’Europe orientale jusqu’en Corée. Après la chute de la Chine impériale, les Mongols commencèrent à regarder plus loin vers l’est, vers le Japon. Les Mongols tentèrent à deux reprises d’envahir l’archipel Nippon, mais à chaque fois un typhon détruisit une grande partie de leur flotte et les envahisseurs en déroute durent regagner le continent. Ils n’attaquèrent jamais plus le Japon. Ce typhon fut appelé kamikaze « le vent divin ou l’esprit du vent » – et devint le symbole de la victoire dans l’esprit des Japonais. Le mot fut repris vers la fin de la Seconde Guerre mondiale par les pilotes japonais qui dirigeaient délibérément leurs avions sur les bateaux ennemis qu’ils frappaient de plein fouet…

 

Entrée d'un sanctuaire Shintoïste à Nikko
Entrée d’un sanctuaire Shintoïste à Nikko

Le Shintoïsme, à travers ses traditions, ses coutumes et ses légendes, établit une mythologie qui légitime le pouvoir des empereur japonais.
Selon la légende : Deux divinités, Izanagi et Izanami (qui étaient frère et sœur), créèrent un monde constitué de toutes les divinités de la nature, notamment Amaterasu (déesse du Soleil), Tsukiyoni (dieu de la lune) et Susanoo (dieu de la tempête) … Plus tard, Ninigi, le petit fils d’Amaterasu, sera à l’origine de la lignée des empereurs qui incarneront les seuls Kamis humains.

À la demande de l’empereur, cette mythologie a été rédigé au VIIIe siècle dans deux ouvrages appelés le Kojiki et le Nihon-shoki qui forment les Chroniques japonaises. Ces « chroniques » insistent sur l’origine divine des empereurs et justifient ainsi son pouvoir !

En 1868, le pouvoir impérial s’imposera aux Shoguns (seigneurs de guerre) et en 1871, le Shintoïsme devient alors la religion officielle de l’état japonais. En 1945, après la Seconde Guerre mondiale et la capitulation du Japon, l’empereur Hirohito dû renoncer à se prétendre d’origine divine ainsi qu’à la plupart de ses pouvoirs politiques et le Shintoïsme perdit ainsi son statut de religion d’état.

Baril de saké, nectar des dieux
Baril de saké, nectar des dieux
Prêtre Shintoïste
Prêtre Shintoïste

 

Au Japon, Shintoïsme et Bouddhisme exercent encore aujourd’hui une influence d’égale importance, d’autant qu’ils ne s’excluent pas l’un l’autre et cohabitent souvent dans les mêmes temples. La plupart des Japonais sont à la fois shintoïstes (pour les grands événements de la vie comme la naissance, le mariage…) et bouddhistes (pour la mort et les cérémonies funéraires).

 

Rites Shinto essentiels comme la visite d’un sanctuaire, que nous ferons au cour des circuits, doit suivre trois étapes successives :
– la purification dans la fontaine placée devant le temple où les fidèles se lavent les mains et se rincent la bouche, purifiant ainsi leur corps à l’intérieur et à l’extérieur.
– le don d’offrandes (quelques Yens, des fruits, du Saké…)
– et la récitation de prières et/ou la sollicitation du vœu.

Jeune fille en kimono devant un petit autel shintoïste
Jeune fille en kimono devant un petit autel shintoïste

Les sanctuaires ne sont pas que des lieux de prières, ce sont aussi des lieux de fête shinto – appelées Matsuri 祭り- et de divertissements destinés à réjouir les Kamis.

Encore aujourd’hui le Shintoïsme est omniprésent dans la société japonaise : dans les représentations et les spectacles comme le théâtre Nô ou le Kabuki, dans les danses Nihon Buyo ou dans le Buto, dans les sports comme le Sumo ou le tir à l’arc (kyūdō). Dans les grandes entreprises, même les plus modernes où la coutume veut qu’elles offrent des Torii (portique ornemental de couleur rouge) aux sanctuaires pour que leurs affaires soient fructueuses. Dans les alcools, comme le saké qui est le « nectar des dieux shinto » consommé en plus ou moins grande quantité pendant les Matsuris. Dans tous les foyers comme dans tous les quartiers, on trouve des autels dédiés à un ou plusieurs Kamis !

 

 

Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto
Torii du sanctuaire de Fushimi Inari près de Kyoto

 

Pendant votre voyage au Japon, vous les rencontrerez à maintes reprises, car ils sont incontournables !

 

 

 

 

 

Pierre B