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 Lozère, terre de contraste.

 

Lozère, terre de contraste.

 

Panorama lozérien !

En hommage à la diversité de ses paysages admirables et étonnants.

Le département de la Lozère fait partie de la région Occitanie, il s’étend du Plateau Ardéchois à l’Aubrac et des Cévennes aux Gorges du Tarn. La Lozère pourrait ainsi être divisée en quatre régions toutes différentes les unes des autres.

– Au Nord, la Margeride : une région granitique et basaltique avec des paysages vallonnés, parsemés de fermes et d’immenses verts pâturages entourés de nombreuses forêts de pins sylvestres et de hêtres. On y découvre de jolis villages en granit et lauze édifiés autour de petites églises du XIIe ou XIIIe siècle. Elle se prolonge vers le « pays vert » qu’est l’Auvergne.

Paysage de la Margeride au lever du soleil
Paysage de la Margeride au lever du soleil

–Au Nord-Ouest, l’Aubrac : un haut plateau volcanique (où se mélangent la Lozère, l’Aveyron et un peu le Cantal) avec de grands espaces sauvages, des rivières et des lacs. L’Aubrac est connu pour ses belles vaches à la robe fauve et ses burons – maisonnettes de bergers à toits de lauze – où l’on peut déguster les spécialités culinaires à base de tome fraîche comme l’aligot ou la truffade.

Paysage de l’Aubrac
Paysage de l’Aubrac

-Au Sud-Est, les Cévennes que la Lozère partage avec les départements de l’Ardèche, du Gard et de l’Hérault : une chaîne montagneuse principalement granitique et schisteuse au pied du Mont Lozère. C’est une région très accidentée, rythmée par les nombreux cours d’eau qui vont pour la plupart se jeter dans le Rhône.

Vue sur les Gorges du Tarn
Vue sur les Gorges du Tarn

-Et au Sud-Ouest, les Grands Causses : de vastes plateaux arides ponctués de grottes et d’avens (des gouffres naturels). Ils sont partagés en deux par les grandioses Gorges du Tarn profondes de 400 à 600 m (territoire classé par l’UNESCO). La Méditerranée commence ici à se faire pressentir.

Les fabuleux stalagmites de l’Aven Armand
Les fabuleux stalagmites de l’Aven Armand

L’ancienne province du Gévaudan correspond approximativement au département de la Lozère actuelle. Elle fut le théâtre de nombreuses légendes dont la plus célèbre est bien sûr celle de « la bête du Gévaudan ». A l’époque, les gens pensèrent que c’était un animal fantastique venu d’un pays lointain, un loup-garou ou même plus récemment certains spéculèrent sur le fait que c’était un tueur en série qui sévissait !? La version selon laquelle la bête serait un gros loup semble plus plausible, même si des gens en doutent encore ! Ce que l’on sait, c’est que cette « bête » s’attaqua aux humains entre 1764 et 1767. Durant ces 3 années (selon les sources), elle aurait tué entre 88 à 124 jeunes filles et jeunes garçons …Plusieurs chasseurs s’attribuèrent la mort de l’animal sans qu’il y ait de preuve irréfutable. L’identité biologique de la bête reste toujours sujet à controverse et le mystère de la « bête du Gévaudan » subsiste !

La bête du Gévaudan
La bête du Gévaudan

Ces paysages ont attiré nombre d’artistes et écrivains. Comme le grand écrivain-voyageur écossais Robert Louis Stevenson. L’auteur de « L’Ile au trésor » et de « Docteur Jeckyll et M. Hyde » vint dans les Cévennes en septembre 1878. Il y entreprit une traversée en compagnie de l’ânesse Modestine qui portait ses bagages et il en tira un célèbre récit de voyage « Voyage avec un âne dans les Cévennes ».

Voyage avec un âne dans les Cévennes de RL Stevenson.
Voyage avec un âne dans les Cévennes de RL Stevenson.

Le cinéma a aussi été inspiré par cette région : « La Grande Vadrouille » de Gérard Oury, « 37°,2 le matin » de Jean-Jacques Beineix, « La belle verte » de Colline Serreau, « Mon oncle benjamin » d’Édouard Molinaro, « Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu », de Christian Fetchner, « Le frère du guerrier » de Pierre Jolivet, « Lucy » de Luc Besson et bien d’autres encore ont été en entier ou en partie tourné en Lozère.

Historiquement les Camisards et leur révolte ont marqué la région. Les Camisards sont des paysans et des artisans Huguenots (protestants) dont la plupart travaillaient la laine comme cardeurs ou tisserands. La « guerre des Camisards » fut un soulèvement de ces paysans et artisans cévenols en réponse à la révocation de l’édit de Nantes en 1685 (l’édit de Nantes promulgué par Henri IV en 1598 accordait une certaine liberté de culte et des droits aux protestants). Grâce à leur courage, ces paysans vont tenir un temps tête (près de 26 ans) aux troupes de Louis XIV, pourtant considérées comme une des meilleures armées d’Europe. Cette lutte durera jusqu’en 1711 et marque encore les esprits des gens de cette région.

Château de la Baume.
Château de la Baume.

Sa population principalement rurale est de 76 400 habitants ce qui en fait le département le moins peuplé de France (avec une très faible densité de 14,8 hab./km2). Cet isolement a permis aux habitants de garder intacts leurs paysages et leurs traditions jusqu’à nos jours. La Lozère reste malgré tout aisément accessible de partout en France. Mende le chef-lieu ou Saint Chély d’Apcher sont à environ 3h de route de Toulouse et Lyon, à environ 2h de Clermont-Ferrand ou de Montpellier et à peine plus de 5h30 de Paris.

Sa situation géographique  a permis à la Lozère de n’être pratiquement pas touchée par la Covid-19. Le journal « Le Dauphiné Libéré » titrait le 10 mai 2020 à ce sujet : « L’incroyable résistance de la Lozère face au Covid-19 ». Et donnait comme explication à cela (extrait) : « Outre la démographie, la densité de population dix fois moindre que celle de la France, c’est aussi l’organisation sanitaire ou la proverbiale culture lozérienne de prudence et de respect des lois qui expliquent que la Lozère soit la championne face à l’épidémie. Mais en ces hautes terres rurales, on reste vigilant… »

Découverte de l’Aubrac
Découverte de l’Aubrac

Voilà quelques bonnes raisons d’aller en Lozère, il y en a évidemment bien d’autres que vous découvrirez sur place. Laissez-vous guider par l’accompagnateur Planète Découverte spécialiste de la région à travers ce département plein de contraste qui sera vous étonner à plus d’un titre.

Pierre.

Chomolungma (Everest)

Mont Everest vu du Camp de base côté tibétain (photo Claude Rival)..
Mont Everest vu du Camp de base côté tibétain (photo Claude Rival).

Chomolungma ou Mont Everest

Planète Découverte vous présente le toit du monde

depuis « la route de l’Amitié »

entre Lhassa et Katmandou

 

Le « toit du monde » est une expression qui désigne le mont Everest, mais aussi la chaîne Himalayenne, le Tibet, le Bhoutan et le nord du Népal…
L’Everest est né, il y a environ 60 millions d’années de la mer de Téthys, suite à la rencontre de la plaque indienne et de la plaque eurasienne. Encore de nos jours la plaque indienne plus petite et plus légère continue de s’introduire sous la plaque eurasienne de trois centimètres par an, ce qui fait grandir l’Everest et la chaîne himalayenne de quelques millimètres par an !

Sir George Everest
Sir George Everest

Le mont Everest se nomme en tibétain Chomolungma ཇོ་མོ་གླང་མ « déesse-mère », en sanskrit Devgiri « la montagne sainte », en népalais Sagarmāthā सगरमाथा « tête du ciel », en chinois Shèngmǔ Fēng 聖母峰 « déesse de l’univers », et d’abord appelé par les Occidentaux « Pic XV » (moins poétique !). Il fûtbaptisé « Everest » par les Britanniques qu’en 1865 en l’honneur de Sir Georges Everest, géographe et arpenteur général des Indes orientales, dont les méthodes de calcul ont permis d’établir sa hauteur.

Il se situe au cœur de la chaîne de l’Himalaya, actuellement entre le Népal et le Tibet, donc en Chine (région autonome du Tibet). Son altitude est établie à 8 848 mètres et il est identifié comme le plus haut sommet du monde depuis le niveau de la mer !

L’Everest restera pendant longtemps pour les Occidentaux une « terra incognita », un endroit inexploré et inobservé. Il faut dire qu’étant une montagne sacrée pour les peuples de l’Himalaya, les gouvernements du Tibet et du Népal en interdisaient l’accès. Ce n’est qu’en 1847 qu’un Européen va braver l’interdit, s’approcher de l’Everest et l’apercevoir pour la première fois. Il faut attendre 1903 pour que le colonel Younghusband de l’armée britannique (alors qu’il est en route pour envahir le Tibet) en ramène des photos depuis le versant nord.
Ce n’est qu’après la Première Guerre mondiale que l’idée de gravir le sommet de la plus haute montagne au monde vint à l’esprit des Occidentaux (ni les Tibétains ni les Indiens n’avaient eu une idée aussi saugrenue !).

George Mallory & Andrew Irvine
George Mallory & Andrew Irvine

La première véritable expédition fut une cordée britannique dirigée par Charles Howard-Bury en 1921. Elle se solda par un échec ! Trois années plus tard, un certain Georges Mallory, qui faisait déjà partie de l’expédition de 1921, tentera une nouvelle ascension. Son nom restera associé à un des plus grands mystères de l’Histoire de l’alpinisme ! Georges Mallory associé à Andrew Irvine trouvèrent la mort le 8 juin 1924 lors de cette ascension de l’Everest à quelques encablures du sommet. Mais la question est : sont-ils morts en montant où en redescendant du sommet mythique, ont-ils atteint le sommet avant de périr ? Sont-ils les premiers sur l’Everest !? L’hypothèse retenue actuellement est qu’ils seraient morts lors de la montée et n’auraient donc pas atteint le sommet. Un piolet, qui est apriori serait celui d’Irvine, a été retrouvé au premier ressaut, ce qui accrédite la théorie de l’échec. Il y a quelques années le corps gelé de Mallory fut retrouvé, mais malheureusement sans son appareil photo qui aurait pu apporter des preuves du succès.
Après la Seconde Guerre mondiale et l’invasion du Tibet (ou libération selon certains !!!) en 1951 par la Chine, le Tibet se ferme (ainsi que la voie du Nord-Est de l’accès à Everest). Il faudra alors faire les futures tentatives au départ du Népal (qui s’ouvre aux alpinistes !) à partir de la voie Sud-Est (réputée moins difficile !).

Edmund Hillary & Tenzing Norgay
Edmund Hillary & Tenzing Norgay

Après une tentative suisse en 1952 qui faillit réussir, c’est finalement le 29 mai 1953 que deux hommes, le Néo-Zélandais Edmund Hillary accompagné du Sherpa Tenzing Norgay atteignent le toit du monde par « la voie népalaise de la combe ouest et du col sud », entrant ainsi dans la légende de l’alpinisme. Cette expédition victorieuse est dirigée par le Britannique John Hunt qui est accompagné de treize alpinistes anglais et neuf néo-zélandais (dont Edmund Hillary) et des dizaines de sherpas (dont Tensing Norgay). Le 22 avril, l’expédition atteint le camp VI qui est installé vers 7 000 mètres d’altitude au pied du col du Lhoste. Le 26 mai, la première tentative d’atteindre le sommet est réalisée par Evans et Bourdillon, mais ils sont contraints de faire demi-tour après avoir atteint le sommet Sud situé à 8 751 mètres d’altitude. Finalement, le 29 mai, une seconde tentative permet à Edmund Hillary et Tensing Norgay de poser le pied au sommet. Partis du camp IX (monté par des sherpas quelques jours plus tôt) à 6 h 30, ils franchissent le sommet Sud à 9h et atteignent leur objectif à 11h ! Depuis « le pic pyramidal », ils prennent plusieurs photographies et ensevelissent quelques sucreries ainsi qu’une petite croix. Après une polémique ridicule pour savoir qui des deux hommes est arrivé le premier, Norgay admettra finalement deux années plus tard que Hillary l’a devancé au sommet. De retour au col Sud, ils sont accueillis par George Lowe à qui Hillary s’écrie alors : « Well, George, we knocked the bastard off! (Et bien, George, on se l’est fait le salaud !) ». Puis des années plus tard lors d’un entretien accordé à un journaliste du New York Times qui lui demandait pourquoi il voulait tant gravir l’Everest, Edmund Hillary avait répondu par cette phrase devenue célèbre : « Because it’s there (parce qu’il est là) »

Des exploits en tout genre vont se succéder sur le toit du monde… Mais en 1996, une série d’accidents mortels viennent rappeler l’extrême danger de la haute montagne. Cette terrible mésaventure fut rapportée avec précision dans « Tragédie à l’Everest » un livre autobiographique écrit par le journaliste et alpiniste Jon Krakauer.

« Tragédie à l’Everest » de Jon Krakaeur

Depuis 1921, plus de 15 000 alpinistes ont tenté des expéditions sur l’Everest, dont un peu plus de 6 000 Sherpas. Près de 5800 personnes dont près 300 femmes sont parvenues au sommet depuis l’exploit d’Hillary et Norgay. Seuls 142 alpinistes sont parvenus au sommet sans assistance respiratoire. Mais il y a eu plus de 235 victimes sur l’Everest, dont une bonne centaine de Sherpas. Le succès des « summiters » doit une grande part aux Sherpas, dont le rôle en haute altitude reste irremplaçable.

La voie de l'Everest !
La voie de l’Everest !

Il faut (si tout se passe bien !) environ 7 jours pour aller du camp de base côté népalais jusqu’au sommet, et environ 5 jours pour redescendre au camp de base. Mais il faut environ 40 jours en tout depuis l’arrivée à Katmandou, pour habituer le corps à la haute altitude… Le prix minimum pour l’ascension est d’environ 30 000 USD si vous le faites seul. Une expédition guidée coûte environ 60 000 USD. Le service d’expédition VIP, qui comprend un accès permanent à Internet et au téléphone, s’élève à pas moins de 90 000 USD, certains paient jusqu’à 200 000 USD !

Le camp de base IV du mont Everest, devenu décharge et cimetière à ciel ouvert. | © Doma SHERPA / AFP.
Le camp de base IV du mont Everest, devenu décharge et cimetière à ciel ouvert. | © Doma SHERPA / AFP.

Et, malgré les dangers et les coûts, le tourisme de masse s’accentue, fragilisant le milieu naturel. La popularité de l’ascension et l’empreinte écologique des alpinistes restent préoccupantes. Cordée après cordée, les détritus s’accumulent sur l’Everest. Des efforts ont pourtant été faits. Depuis cinq ans, le Népal requiert une caution de 4 000 dollars par expédition, qui est remboursée si chaque alpiniste redescend au moins huit kilos de déchets. Côté tibétain, moins fréquenté, les autorités requièrent la même quantité et infligent une amende de 100 dollars par kilogramme manquant.

Le gouvernement népalais a créé le parc national de Sagarmatha en 1976 et la réserve naturelle du Qomolanga en 1988. Il a récemment instauré des mesures pour préserver l’Everest, mais les opérations de nettoyage sont encore souvent financées par des fonds privés ou effectuées par des bénévoles. Selon une estimation de l’Everest Summiters Association, il resterait encore environ 30 tonnes de déchets sur la montagne.

Junko Tabei
Junko Tabei

Quelques records et autres exploits !!! En 1975, la Japonaise Junko Tabei est la première femme au sommet. La plus jeune personne au sommet est un Américain de 13 ans, Jordan Romero, qui fit l’ascension en 2010 avec son père suivi d’une Népalaise Ming Kipa âgée de 15 ans. En 2008, le plus vieux à atteindre le toit du monde est le Japonais Yuichiro Miura à l’âge de 76 ans, malgré deux opérations du cœur, il renouvelle son record 5 ans plus tard, en atteignant le sommet à l’âge de 80 ans ! Tamae Watanabe devient, en mai 2002, la femme la plus âgée à gravir l’Everest, à l’âge de 63 ans. Dix ans plus tard, elle bat à nouveau ce record en gravissant l’Everest à l’âge de 73 ans. Le 20 août 1980, l’italien Reinhold Messner est le premier à atteindre le sommet en solitaire et sans assistance respiratoire ni autre appui supplémentaire…

Encore d’autres exploits ! Le sommet fut survolé en avion pour la première fois en 1933 par Douglas-Hamilton, en 1991 une montgolfière survole le sommet, en 2004 un Britannique Richard Meredith-Hardy accomplit le premier survol de l’Everest en ULM, le 14 mai 2014 un hélicoptère atterrit pour la première fois au sommet piloté par Klaus Ohlmann…
Bref l’Everest est un des endroits de notre planète qui nourrit le plus les fantasmes !
La plus belle citation sur l’Everest revient probablement à l’alpiniste autrichien Kurt Diemberger : « Il ne faudrait jamais se rendre sur l’Everest sans avoir réfléchi, sans avoir essayé de le connaitre, de lui parler en silence en se tenant face à lui. Parce que ce n’est pas seulement la plus haute montagne de la terre… ».

Everest et drapeau de prière tibétains (loungta).
Everest et drapeau de prière tibétains (loungta).

Planète Découverte vous propose un voyage dans les immensités de l’Himalaya entre le Tibet et le Népal sur « la route de l’Amitié » entre Lhassa et Katmandou. C’est toujours un spectacle fantastique que d’apercevoir le mythique mont Everest depuis une route tibétaine, non loin du camp de base côté tibétain ! Alors, suivez-nous pour tenter d’apercevoir l’Everest, pour voir et vivre bien d’autres merveilles himalayennes !

Pierre

 

UNESCO : En 2019, l’alpinisme a été inscrit sur « la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité » !

 

 

Voyage en Alaska, la dernière frontière.

Mendenhall glacier à Juneau
Mendenhall glacier à Juneau

Alaska, la dernière frontière !

 

L’Alaska est surnommé « la dernière frontière » ou « la terre du soleil de minuit » .Il doit ces surnoms à sa situation géographique : il se situe à l’extrême limite du continent nord-américain juste avant l’Asie, avant les océans Pacifiques et Arctiques, avant les terres gelées du pôle Nord… là où le soleil ne se couche jamais au printemps, en résumé c’est le bout du monde !

La picarde à tête blanche, symbole des USA
La picarde à tête blanche, symbole des USA

Il est actuellement le 49e état des États-Unis d’Amérique. Sa capitale est Juneau et sa plus grande ville Anchorage où habite environ 40 % de la population de l’État !

C’est l’État de tous les superlatifs : le plus grand, le plus austral, le plus froid, le plus sauvage… et en même temps le moins peuplé ! On y trouve aussi le plus haut sommet des États-Unis, le Mont Denali qui culmine à une altitude de 6190 m au cœur du Parc national du même nom, avec 5 000 glaciers, dont un plus grand que la Suisse…

Un grizzli péchant le saumon vers Skagway
Un grizzli péchant le saumon vers Skagway

L’Alaska possède une nature grandiose et quasi vierge, une faune sauvage tant sous l’eau (baleines, phoques, morses…) qu’au-dessus (grizzlis, caribous, orignaux, ours blancs…).

 Un beau caribou dans le parc de Denali
Un beau caribou dans le parc de Denali

Bordé par l’océan Pacifique et la mer de Béring au Sud, l’océan Arctique et la mer de Beaufort au Nord, il est séparé du continent asiatique et de la Russie par le détroit de Béring (le Kamtchatka Russe se trouve à quelques dizaines de kilomètres de l’autre côté du détroit). Avec Hawaï, ils sont les deux seuls états séparés du « Mainland ». En effet, l’Alaska est séparé du reste des É.-U. par le Canada (la province de Colombie-Britannique et le territoire du Yukon) qui borde la totalité de sa frontière Est.

Le nom Alaska ou « Alakshak » vient des Esquimaux Aléoutes et signifie « grandes terres » ou « grande péninsule ». Cette terre fut d’abord peuplées par les Esquimaux Aléoutes. Les Aléoutes sont un peuple des premières nations (ou autochtone) rattaché à la culture inuits. Selon les dernières découvertes archéologiques, ils seraient venus d’Asie Orientale (Sibérie) il y a environ 40 000 ans. Leur arrivée serait bien antérieure aux autres peuples premiers (« Amérindiens ») : une théorie qui se vérifie par leur langue qui est totalement différente de celle des autres peuples qui arrivèrent en Alaska bien plus tard. Les « autochtones d’Alaska » arrivèrent par vagues successives toujours depuis l’Asie orientale et sont répartis par le gouvernement fédéral en 13 groupes (Alaska Native Regional Corporations) définis par leurs langues.

Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park
Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park

En 1890, l’Alaska compte environ 30 000 habitants, dont les ¾ sont issus des premières nations. De nos jours, on recense 7000 Aléoutes, 40 000 Inuits et Yupiks et 22 000 autres peuples premiers sur les 730 000 habitants que compte l’Alaska.

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Russes furent les premiers Occidentaux à traverser le détroit de Béring pour explorer ces terres. À la même époque, les trappeurs Russes établissent des comptoirs de traite permanents sur les îles Aléoutiennes et sur la côte américaine du Pacifique. Cette région fût même appelée l’Amérique russe ! À cette époque, l’Alaska s’établit autour du commerce du bois et de la traite des fourrures.

En 1867, la Russie vend l’Alaska aux États-Unis pour la somme de 7,2 millions de dollars (environ 120 millions de dollars actuels). Et, ironie de l’Histoire pendant la Guerre froide, l’Alaska devient une position stratégique des États-Unis face à l’Union soviétique.

Jack London et la ruée vers l'or !
Jack London et la ruée vers l’or

Juste après cette « vente » se produisit de 1897 à 1900 une des plus célèbres ruées vers l’Or de la planète qui attira environ 100 000 prospecteurs ! Ruée vers l’or rendue célèbre par l’un des plus grands écrivains américains, Jack London.

Le futur grand écrivain s’embarque à San Francisco, le 25 juillet 1897 à bord du « SS Umatoilla » à la recherche de cet El Dorado du Grand Nord qui se trouverait sur les bords du fleuve Klondike. En fait, il ne prospecte que très peu, il passe la plupart du temps de son séjour en Alaska dans les saloons et cabarets à écouter les histoires des prospecteurs. Il finit par abandonner cette recherche de l’or pour des raisons de santé et s’en retourne via le Yukon jusqu’à l’océan Pacifique d’où il embarque en 1868 pour San Francisco. Si de cette aventure il ne ramène pas ou presque pas d’or, il va en tirer des chefs d’œuvre littéraire. En janvier 1899, le magazine « The Overland Monthly » publie sa première nouvelle « À l’homme sur la piste », puis il publiera toujours sur l’Alaska et le Grand Nord « Belliou la fumée », « Filles des neiges », le « Fils du loup », « Construire un feu » … Mais le véritable succès arrivera avec « l’appel de la forêt » en 1903 (« The Call of the Wild »).

Planète Découverte vous propose un voyage dans les immensités de l’Alaska qui exercent toujours leur puissant magnétisme sur les voyageurs contemporains. On vient encore y chercher, à défaut d’or au fond des rivières, quelque chose de puissant et de sauvage qui aurait le goût de la liberté. Suivez-nous pour découvrir cette dernière frontière !

Pierre

 

Planète Découverte vous emmène à la rencontre des peuples d’Éthiopie

Peuples d'Ethiopie !
Peuples d’Ethiopie !

Planète Découverte vous emmène à la rencontre des peuples d’Éthiopie   ኢትዮጵያ

Quiconque connaît un peu l’Éthiopie reconnaît que ce pays possède des paysages grandioses (des volcans, des gorges grandioses …) et des sites fabuleux (Lalibela, Aksoum…), à laquelle il ne faut pas oublier d’ajouter la générosité et les richesses culturelles et historiques de ses peuples.

Jeune diacre à Gondar.
Jeune diacre à Gondar.

Le nom d’Éthiopie en amharique (la langue officielle) est YeItyopyaou ou ኢትዮጵያ. Ce nom fut donné par les Grecs anciens à l’ensemble des pays se trouvant au Sud de l’Égypte. Éthiopiens signifiait en grec « hommes brûlés par le soleil » ! Homère parle des Éthiopiens comme étant les habitants les plus éloignés de la Terre « ceux qui résident depuis l’extrême Orient jusqu’aux régions du couchant », il les considérait comme un peuple mythique. Hérodote (qui est considéré comme le « père de l’Histoire ») applique ce nom aux gens du haut Nil, il cite parmi leurs tribus les Macrobiens (qui vivent longtemps), les Ichtyophages (qui se nourrissent que de poissons) et les Ophiophages (mangeurs d’éléphants, d’autruches, de serpents)… La Bible appelle ce pays la « Terre de Chus », elle serait donc peuplée par les descendants de Chus, fils de Cham, lui-même fils de Noé.

Paysage spectaculaire sur le route de Gondar.
Paysage spectaculaire sur le route de Gondar.

Toutes ces croyances et légendes autant que ses peuples démontrent bien la fascination qu’elle a exercée et qu’elle exerce toujours sur l’Occident. On ne saurait que trop vous conseiller d’aller voir sur place !

L’Éthiopie a toujours été, et est encore de nos jours, une fabuleuse mosaïque de peuples sans âge qui perpétuent rites et traditions vieilles comme le monde.

Migration au petit matin vers le marché...
Migration au petit matin vers le marché…

Elle est actuellement composée de 83 groupes ethniques. On y dénombre plus de 70 langues et au moins 200 dialectes, dont certains n’ont pas encore était répertoriés par les linguistes. Les différences physiques originales entre les ethnies principales ont été atténuées au fil des millénaires, mais ils en existent encore beaucoup qui ont des caractéristiques physiques distinctes et uniques. Ces différents peuples possèdent un grand nombre de coutumes ancestrales, de cérémonies et de célébrations religieuses hallucinantes avec des chants et des danses envoûtantes…

Les deux peuples démographiquement majoritaires sont :

Ferme des plateaux d’Abyssine.
Ferme des plateaux d’Abyssine.

D’une part, les Oromos (32% de la population éthiopienne) qui vivent en majorité sur les hauts plateaux où ils pratiquent l’élevage. Ils vivent encore dans des villages constitués de huttes circulaires faites de boue et de branches.

Et, d’autre part, les Amharas (environ 30% de la population) une ethnie traditionnellement chrétienne qui occupent principalement la région du même nom, située au nord-ouest de l’Éthiopie. Le Christianisme aurait été introduit en Éthiopie dans le royaume d’Aksoum dès le IVe siècle. Isolé du reste du monde entre le VII et le XIXe siècle, elle a développé une spiritualité, une théologie et des usages liturgiques propres, très influencés par l’Ancien Testament (la mythique Reine de Saba appelée Makéda en Ethiopie…).

Prêtre à Lalibela !
Prêtre à Lalibela !

Cohabitent également dans ce pays :

Les Mursis, un peuple semi-nomade du sud du pays, qui vit sur les bords de la fameuse rivière Omo. Les femmes Mursis sont connues pour leurs ornements labiaux et auriculaires en forme de disques plats, qui leur vaut le triste nom de « femme à plateaux « . Les fillettes commencent à porter des disques à partir de l’âge de 10 ans et petit à petit le diamètre des disques s’agrandit et donne d’impressionnantes déformations. Ce peuple de pasteurs compte environ 5000 individus.

Portrait d’une femme Murcie, vallée de l’Omo.
Portrait d’une femme Murcie, vallée de l’Omo.

Les Afars, une population d’éleveurs nomades qui vit aujourd’hui disséminée dans trois états (l’Éthiopie, l’Érythrée et Djibouti).

Les Somalis qui sont majoritairement musulmans et pasteurs, mais aussi d’autres groupes moins nombreux que l’on trouve dans le Sud du pays comme les Tigrés, les Gurages, les Sidamas, les Welaytas, les Konsos (un peuple d’agriculteurs qui a développé un système de culture en terrasses leur permettant de profiter de belles récoltes malgré la pauvreté du sol) …

Village des hauts plateaux.
Village des hauts plateaux.

Le voyageur curieux de rencontres saura apprécier la véritable hospitalité qu’offrent les habitants de ce pays. Ces peuples divers, qui possèdent tous une grande fierté, perçoivent avant tout l’étranger comme un invité et même si certains montreront des réserves dans un premier temps, une fois avertis de vos intentions « pacifiques » et de votre volonté de les connaître respectueusement, vous recevront à bras ouverts. Dans ce pays considéré comme le berceau de l’humanité (avec le Tchad et le Kenya), vous éprouverez un profond sentiment de sérénité. Et c’est ce que nous tenterons de vous faire vivre à travers notre circuit en Éthiopie.

Les chutes du Nil bleu.
Les chutes du Nil bleu.

Planète Découverte vous propose un voyage en Éthiopie pour découvrir ses peuples, ses richesses historiques et architecturales dans des paysages grandioses.  Partez avec nous dans un voyage conçu pour permettre une immersion complète dans les endroits clefs du continent africain !

« Les pieds mènent là où un cœur attend ». Proverbe Éthiopien.

Pierre

Las Vegas
Las Vegas !!!
Las Vegas

Découvrez LAS VEGAS

Le Grand Ouest des USA c’est bien sûr des paysages grandioses (Death Valley, Zion, Yosemite, Grand Canyon, etc.) mais c’est aussi la sulfureuse Las Vegas, surnommée « Sin City » (la ville du péché) !

Las Vegas est l’une des premières destinations touristiques au monde. La ville compte près de 650 000 habitants et accueille environ 37 millions de visiteurs par an. On y trouve plus de 120 000 chambres d’hôtel, ce qui en fait la deuxième ville hôtelière du monde après Londres… Son économie est évidemment basée sur les jeux d’argent (on ne compte pas moins de 120 casinos !) mais aussi les spectacles et l’organisation de grands congrès. Las Vegas est également le temple du shopping, des divertissements et des fêtes en tous genres ( Elvis Presley peut vous marier en moins d’une heure !).

Elle est actuellement la plus grande ville du Nevada, mais elle n’est pas la capitale de l’État, qui est Carson City. Située dans une vallée entourée de montagnes enneigées en hiver et au centre du plus sec des déserts Nord-Américains (le désert de Mojaves), elle est devenue une gageure complètement folle à la nature et à l’environnement !

Historiquement les Amérindiens furent les premiers à vivre dans cette vallée qui s’appellera plus tard Las Vegas, il y a environ 10 000 ans. Différents peuples vont se succéder, les Anasazis, les Païutes…

En 1829 un éclaireur mexicain nommé Raphael Rivera, qui faisait partie d’une caravane espagnole chargée d’ouvrir une route commerciale (« Old Spanish trail ») entre le Nouveau Mexique et Los Angeles, fut le premier Occidental à découvrir cette vallée. Ce sont les Mexicains qui la nommèrent « Las Vegas » en raison de ses prairies fertiles alimentées par des sources artésiennes qui jaillissent au milieu du désert.

Las Vegas fût habité en 1855 par les Mormons qui en firent une bourgade agricole. En effet, William Bringhurst et un groupe de 29 missionnaires Mormons vont y construire un fort et y pratiquer l’irrigation par inondation des cultures (un processus encore utilisé dans le parc actuel). Toutefois, 2 années plus tard, ils durent abandonner l’endroit en raison des fortes chaleurs estivales et de tensions à l’intérieur de la communauté et avec les Amérindiens des alentours.

En 1864, l’armée américaine va à son tour occuper le fort construit par les Mormons le rebaptisant fort Baker. Grâce à ses sources d’eau, Las Vegas devient une étape sur la route entre Los Angeles et Albuquerque. Une voie de chemin de fer bientôt vint traverser le village ce qui va activer sa croissance.
Le « village » de Las Vegas est officiellement fondée le 15 mai 1905, il obtient son statut de ville le 16 mars 1911.

Paris in Las Vegas !
Paris in Las Vegas !

Dans les années 30, l’aménagement du barrage Hoover situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de la ville (Las Vegas ayant été choisie pour être le quartier général de la construction du barrage) et surtout la légalisation des jeux d’argent en 1931 vont accélérer rapidement l’essor de la ville et en faire la ville du Jeu ! Très vite elle va acquérir une renommée mondiale avec ses casinos dont la plupart sont aussi d’immenses hôtels. Les casinos sont ouverts à tous (les jeux d’argent restent cependant interdits aux moins de 21 ans aux États-Unis).

La ville devient la « City without Clocks » (« la Ville sans horloge »), les casinos n’ayant ni fenêtre ni horloge afin de ne pas distraire les joueurs.

Dans les années 70, derrière ces « investisseurs » telles que Bugsy Siegek ou Meyer Lansky on trouve souvent la mafia de la côte Est, les casinos servant à blanchir l’argent et à le faire fructifier.
Dans les années 80, la ville du péché se tourne vers le tourisme ce qui va accroître son économie pour devenir « The Entertainment Capital of the World » (« la capitale mondiale du divertissement »), grâce notamment aux casinos gigantesques d’Howard Hughes et Steve Wynn.

Strip !
Strip !

La ville va attirer les plus grandes stars qui vont s’y produire : Franck Sinatra, Dean Martin, Sammys Davis Jr, Shirley Mac Laine, Elvis Presley… Plus récemment Céline Dion, Britney Spears ou encore Elton John…

Les casinos (qui sont souvent des hôtels-casinos) ont progressivement beaucoup changé d’allure. Les anciens saloons ont laissé la place à d’immenses constructions ultra-modernes où il est possible de jouer 24h/24 et 7 jours/7 aux machines à sous, roulette, black-jack, keno, baccarat, poker, paris sportifs…  Il faut savoir que presque 90% de visiteurs jouent à quelque chose pendant leur séjour et en moyenne ils perdent 500 dollars ! Cela représente donc plusieurs milliards de gain chaque année pour les casinos.
Les casinos se répartissent principalement sur deux zones :
-Dans un premier temps sur Downtown (le centre-ville), où l’on trouve les casinos les plus anciens et l’attraction lumineuse « Fremont Street Expérience ».
-Et aussi le Strip ou South Strip (officiellement, Las Vegas Boulevard), un long boulevard qui s’étend du centre-ville vers le sud. C’est ici que se situent les plus grands hôtels-casinos, les plus récents et les plus excentriques. Leurs architectures sont surprenantes et féériques avec leurs salles de spectacles utilisées pour de grands shows à thèmes…

Les plus fameux sont sûrement :
– Le « Caesars Palace » avec ses 12 000 m2 consacrés aux jeux dans un décor de style romain antique.
– Le « Venitian » qui s’étend sur 10 000 m2, avec sa spectaculaire salle de machines à sous (un jackpot est proposé à un million de dollar !) dans un décor de statue de marbre.
– Le « Wynn », (également 10 000 m2) dans un décor de luxe et de prestige (avec ses 1900 machines à sous).
– Le « Bellagio » et ses 2400 machines à sous accessibles pour tous les budgets (de 1 cents à 1000 dollars, avec là aussi un jackpot à 1 million de dollars). Différentes salles de poker pour les petits et les gros joueurs (au bobby’s room le droit d’entrée est de 20 000 dollars !).

Las Vegas by night !
Las Vegas by night !

Las Vegas a aussi inspirée les cinéastes et les romanciers. Il existe une liste très impressionnante de films et de romans dont le héros est « Sin city » …
Des films comme « Ocean’s Eleven » de Steven Soderbergh, « Casino » de Martin Scorcese, « Las Vegas Parano » de Terry Guilliam, « Very Bad Trip » de Todd Phillips, « Rain Man » de Barry Lewinson, « Proposition indécente » d’Adrian Lyne, « Show Girl » de Peter Verhoeven, etc.
Des romans comme « Sous les néons » de Matthew O’Brien, « Zéropolis » de Bruce Bégout, « Sinatra Confidential – Showbis & mafia » de Shawn Levy, « Las Vegas parano » de Hunter S.Thompson, « Babylone Vegas » de José Luis Muños, « Le festin de l’araignée » de Maud Tabachnik, « American Tabloïd » de James Ellroy, « La lune était noire » de Michael Connelly etc.

« On Las Vegas : I love that town. No clocks. No restrictions ». Marlene Dietrich.

 

On the road !
On the road !

Planète Découverte vous propose 3 voyages dans l’Ouest Américain, qui font tous escale dans cette étape incontournable qu’est à Las Vegas pour aller goûter à la démesure ! Partez avec nous aux Etats-Unis dans un de nos voyages conçus pour permettre une immersion complète dans les endroits clefs du Far West !

Pierre.