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Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens récit de notre accompagnatrice (2nd partie)
Paysage du Bhoutan
Paysage du Bhoutan

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens. Récit d’une accompagnatrice Planète Découverte dans les espaces magiques et encore préservés himalayens lors d’un voyage en 2012.

 

Deuxième partie : Le Bhoutan

 

Drapeau du Bhoutan
Drapeau du Bhoutan

Dès notre arrivée, à Phuntsoling, la ville frontière bhoutanaise, notre correspondant au Bhoutan nous a annoncé que le logement serait très précaire pendant le festival. C’est toujours le cas pendant les festivals, car il afflue plus de 4 000 touristes et le pays possède seulement une capacité d’hébergement pour 3200 personnes ! Où mettre les 800 supplémentaires et leur attribuer des logements, mystères !  Même en réservant à l’avance, on a toutes les chances de se retrouver éparpillés chez des habitants qui n’ont pas l’habitude de recevoir des étrangers et de dormir dans des chambres de fortune. Un pays comme le Bhoutan, qui n’a pas la vocation ni la volonté de gérer un afflux trop important de touristes, va paradoxalement perdre beaucoup de son authenticité pendant les festivals!

Tout cela pour dire qu’il vaut mieux visiter le Bhoutan, hors festivals. D’ailleurs, notre correspondant  nous a suppliés d’éviter de venir à ces périodes : «Le Bhoutan est tellement plus agréable hors festival, paisible et plus vrai, et l’on vous fait dormir dans de jolis endroits typiquement bhoutanais, dans une atmosphère bhoutanaise…».

De plus, le petit conseil d’une de nos accompagnatrices sur le circuit Bhoutan-Sikkhim-Népal, les royaumes himalayens et qui voyage dans l’Himalaya et au Bhoutan depuis plus de 15 ans : les festivals de danses masquées dans les monastères bhoutanais comme à Kalimpong, on retrouve les mêmes en moins fréquentés au Ladakh ! Alors, allez au Bhoutan bien sûr, c’est magique, mais hors festival, pour les festivals préférez le Laddak !Cela dit, notre séjour au Bhoutan fut (comme chaque fois) merveilleux !

Le Bhoutan, étonnant et mystérieux, a conservé ses traditions et son authenticité. Il est soucieux de préserver son environnement, sa culture et ses valeurs religieuses et possède toujours un vrai pouvoir enchanteur. Il faut dire que le Bhoutan est resté fermé aux étrangers jusqu’en 1970 !

Paysage du Bhoutan, bhoutan dzong de Punakha, Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Bhoutan dzong de Punakha

Nous avons visité Thimphu la capitale qui se trouve à 2300m d’altitude, le village de Tongsa que l’on atteint par une très belle route de montagne. Puis la ville de Bhumtang qui a un air de «Far West» avec ses petites maisons et échoppes qui donnent sur une rue principale. C’est dans la vallée de Bhumtang que l’on trouve les monastères les plus importants et où ont lieu de grands pèlerinages. C’est aussi ici que Padmasambhava Guru Rinpoché, « né du lotus», grand maître Bouddhiste du VIII siècle, fondateur du Bouddhisme tantrique himalayen, considéré comme le second Bouddha est venu méditer.

Nous avons poursuivi vers la riante vallée de Punakha avec ses plantations d’agrumes et de bananiers. La ville de Punakha fut longtemps la résidence d’hiver des rois du Bhoutan, elle est connue pour son célèbre dzong et son magnifique monastère.

 

Paysage du Bhoutan, monastère de Takatsang, circuit au Bhoutan.

Puis nous avons continué notre chemin pour faire une excursion dans la bucolique vallée de Paro vers le monastère le plus célèbre et le plus vénéré du pays, le fameux monastère de Taktshang. Surnommé la tanière du tigre, ce monastère est accroché à une falaise à 3 120 mètres d’altitude et à environ 700 mètres au-dessus de la vallée. C’est un ermitage où certains moines vont s’isoler pour trois ans, 3 mois, 3 jours selon la coutume Bouddhiste lamaïste. Pendant cette période, un frère lai leur apporte chaque jour leur nourriture devant leur porte, ils ne voient personne et ne parlent à personne. Même la montée au monastère se mérite! Il y a quand même la possibilité de prendre un cheval.

 

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Piments sur les toits des maisons

Le Bhoutan c’est aussi les piments ! Les Bhoutanais les adorent, ils en accrochent 3   sur leurs portes pour porter bonheur et on en voit partout sécher sur les toits. D’ailleurs, le plat national Ema tadshi se compose de piments dans une sauce au fromage. Un plat qui plait rarement aux touristes, mais on peut avoir la même sauce au fromage avec des légumes et des champignons et c’est très bon! (Quand je vois ces piments sécher, j’ai chaque fois une pensée pour le capitaine Haddock et son expérience culinaire à Katmandou !!! Cf. Tintin au Tibet!)

L’aventure continue sur les chemins de Katmandou, dans les royaumes himalayens.
A suivre …
Circuit au Maroc : découverte de la cuisine traditionnelle
Circuit au Maroc : découverte de la cuisine traditionnelle
Village Berbère, gorge du Dadès. Photo de Pierre lors d’un circuit au Maroc.

Découverte de la cuisine traditionnelle

lors d’un circuit au Maroc.

 

Circuit au Maroc : découverte de la cuisine traditionnelle
Petits restaurants sur la place Djema El Fnaa. Photo de Daniel lors d’un circuit au Maroc.

Lors d’un circuit Planète Découverte au Maroc  que j’ai eu la joie d’accompagner, je fus amené à goûter un plat délicieux ?

Si l’évocation de senteurs et d’odeurs nous rappelle des moments ou des lieux, le goût peut tout autant peut nous remémorer d’excellents instants de plaisir.

 

 

Bien sûr on va dans ce pays haut en couleur, pour admirer ses paysages d’une grande diversité, des sables du Sahara aux monts enneigés de l’Atlas; pour flâner et s’émerveiller dans ses splendides villes impériales avec ses palais grandioses et ses décors dignes des mille et une nuits; pour ressentir l’ambiance des médinas et les senteurs d’épices des souks; pour découvrir le charme des villages berbères de montagne ou encore aller à la rencontre de ses  habitants à l’hospitalité légendaire.

La cuisine reste également une des attractions principales du Maroc. Il y a bien sûr les succulents couscous, les savoureux tajines, les délicieuses pâtisseries, mais, pour moi, une rencontre gustative des plus importantes fut la Pastilla au pigeon ! Ce met est incontestablement l’un des summums du raffinement et de la finesse de la cuisine marocaine. C’est un plat de fête, servi en entrée pour les grands dîners ou les cérémonies, souvent accompagné de salades composées. Il existe également d’autres pastillas comme celle aux fruits de mer, ou à la Kefta par exemple; mais la pastilla la plus traditionnelle et probablement la plus ancienne se prépare à base de pigeons (qui peut être remplacé par du poulet).

Circuit au Maroc : découverte de la cuisine traditionnelle
pastilla aux pigeons.

Le groupe et moi avons dégusté une pastilla au pigeon, dans un petit restaurant typique de Fès que je serai heureux de vous faire connaitre lors de votre prochain voyage au Maroc. Comme nous, vous succomberez à la tentation et vous serez envouté à chaque bouchée par ce mélange délicat et doux, légèrement épicé, de cannelle, de fleur d’oranger, de miel et des éclats d’amandes avec de tendres morceaux de pigeons, le tout enrobé dans des feuilles de bricks fines et légères qui prennent une jolie couleur dorée après la cuisson !

 

 

Alors qu’attendez-vous pour nous suivre au Maroc?

 

Pierre

Circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens récit de notre accompagnatrice
Mont Kanchenjunga, vue sur le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.
Mont Kanchenjunga, vue sur le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.

Circuit Bhoutan-Sikkim- Népal, les royaumes himalayens. Récit d’une accompagnatrice Planète Découverte dans lesespaces magiques et encore préservés himalayens lors d’un voyage en 2012.

Première partie :  Darjeeeling

Nous sommes partis en petit groupe pour un superbe voyage dans les Royaumes Himalayen.

Après une escale à Delhi, nous nous sommes posés sur les contreforts de l’Himalaya,  à Darjeeling, au nom évocateur d’exotisme et de thé parfumé ! Darjeeling fût la résidence d’été des riches Anglais de Calcutta au temps du Raj britannique et elle a su conserver son charme d’antan.  Dès le lendemain, nous avons eu le plaisir d’assister au lever de soleil, sur la chaîne himalayenne et en particulier sur l’imposant Kangchenjunga (8575 m), le 3e plus haut sommet du monde.

 

Ramassage de thé près de Darjeeling
Ramassage de thé près de Darjeeling

À Darjeeling, il faut visiter une plantation de thé, bien sûr ! Alors nous sommes allés à la  «happy valley estate» où nous avons vu les ramasseuses de feuilles revenir des champs avec leur panier en osier. À la boutique, on ne trouve que des Anglais et des Allemands, car le thé de cette plantation bio est revendu dans les magasins chics tels qu’Harrods et nombreux sont les amateurs qui viennent l’acheter ici lors de leur visite dans la capitale du Bengale occidental.

Le «Darjeeling Himalayan Railway» sur le circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens
Le «Darjeeling Himalayan Railway» au Sikkim

 

Un autre temps fort fut la montée à bord du train mythique «Darjeeling Himalayan Railway», classé au patrimoine mondial de l’UNESCO vers le monastère tibétain de Ghoom où Alexandra David-Néel résida avant d’aller au Tibet. Pour les «fans» de l’exploratrice, c’est là qu’elle a rencontré son fils adoptif, Yongden.

 

 

Darjeeling, Sikkim
Darjeeling, Sikkim

À Darjeeling, on peut faire la plupart des choses à pied, ce qui est très agréable, comme aller faire un petit tour dans le bazar très animé où l’on côtoie les différentes ethnies de cette partie de l’Himalaya : Lepchas, qui sont les plus anciens habitants de la région, Bhotias venus du Tibet, Népalais, Bengalis et réfugiés Tibétains; visiter l’ «l’Himalayan Mountaineering Institute» dédié à Tenzing Norgay (le Sherpa qui en compagnie de Edmund Hillary a été le premier à avoir vaincu l’Everest) ou faire une petite balade au zoo, pour voir les fascinants pandas rouges de l’Himalaya qu’on retrouve en liberté dans les forêts, mais … qu’on ne voit jamais !!!

Le Panda rouge, l'animal emblématique de notre circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.
Le Panda rouge, l’animal emblématique de notre circuit Bhoutan-Sikkim-Népal, les royaumes himalayens.

Après Darjeeling, arriva le moment de prendre la route pour le Sikkim avec, en toile fond, les paysages enneigés himalayens. On traversa la petite ville de Pelling, on se dirigea vers Gangtok (l’actuelle capitale du Sikkim) à travers de magnifiques forêts de tecks, magnolias et frangipaniers. Gangtok est une ville assez étonnante, on n’a pas l’impression d’être dans un état indien, le maire a certainement dû faire une visite en Europe, car il a rendu le centre piétonnier (chose rare en Inde). Il est donc fort agréable de s’y promener, de se rendre au jardin des orchidées où encore à l’institut de tibétologie.

Depuis Gangtok, nous nous sommes rendus au monastère de Rumtek, siège officiel de Kharmapa, un des Lamas les plus importants dans la hiérarchie du bouddhisme lamaïste. Nous avons continué notre chemin à travers les collines où poussent rhododendrons et cardamomes pour la ville commerçante de Kalimpong. L’hôtel à Kalimpong est un excellent souvenir avec ses petits bungalows décorés en style tibétain, le tout dans une plantation d’orchidées. Une halte vraiment agréable qui a plu à tout le monde. Direction le Bhoutan !

 

L’aventure continue sur les routes du Bhoutan, dans les royaumes himalayens.  A suivre…

 

 

Circuit au Pérou, traditions du nouvel an.

Circuit au Pérou, traditions du nouvel an raconté

par notre accompagnateur.

 

Avec le petit groupe du «circuit sur mesure» de Planète Découverte, nous avons eu la chance d’assister à la préparation de la célébration du Nouvel An au Pérou, à Cuzco.

Circuit au Pérou, traditions du nouvel an
La place d’armes de Cusco

C’est l’occasion de vous souhaiter un « feliz año nuevo» ou en Quechua «Mosoi Watapi sumaj kausay kachun» depuis le Pérou.

Circuit au Pérou, traditions du nouvel an
Poupée de chiffon

Les Péruviens ont plusieurs coutumes et traditions pour ce passage d’une année à l’autre, par exemple, ils confectionnent des mannequins de chiffons ou de papier mâché appelé muñecos qui représentent l’année passée, ils seront exposés devant les portes des maisons jusqu’au 31 décembre et brulés à minuit le 31 décembre.

 

C’est aussi l’occasion, durant cette nuit, comme dans beaucoup d’endroits dans le monde, de faire exploser des pétards et feux d’artifice.

 

Circuit au Pérou, traditions du nouvel an
Sur les îes Uros

La tradition veut que la couleur que l’on porte pendant les 12 coups de minuits apporte de la chance dans le domaine qu’elle symbolise par exemple le jaune pour l’argent, le rouge pour l’amour, etc.

La coutume espagnole de manger 12 grains de raisin en faisant un vœu pendant les douze coups de minuit est également observée et on décore la table avec des corbeilles de fruits, de blé, de riz, de cannelle, de maïs et de fleurs jaunes.

 

Une autre tradition pour ceux qui souhaitent voyager, ils doivent courir autour de leur maison avec une valise ou un sac de voyage à la main à minuit pile! En tant que voyageur et guide accompagnateur, c’est ma coutume préférée, les participants du voyage au Pérou et moi, nous nous sommes promis de la mettre en pratique dès notre retour !

Circuit au Pérou, traditions du nouvel an
Vallée sacrée, Pérou

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Voyage au Japon, expérience de la civilité japonaise

Voyage au Japon, expérience de la civilité japonaise

Lors d’un voyage au Japon !

 

que j’accompagnais pour Planète Découverte, il nous est arrivé une chose peu banale.  À peine débarqués d’un ferry en provenance de l’île de Kyushu, et après les visites des sites majeurs de Tokyo et Kyoto, nous nous retrouvons, le petit groupe et moi, dans le hall de la gare de Yawatahama sur l’île de Shikoku, deuxième îles de notre voyage au Japon.

Paysage de l'île de Shikoku, voyage accompagné au japon
Paysage de l’île de Shikoku. Photo de Pierre sur notre voyage au Japon de 20 jours.

 

Après une attente en file indienne et en bon ordre suivant l’usage local, nous embarquons dans le train «Limited express Uwaïkaï 24». Nous nous installons plutôt confortablement, pour admirer les paysages, tout en respectant scrupuleusement le numéro de nos places, pour un trajet d’exactement 52 minutes. Les trains ne sont pratiquement jamais en retard au Japon et c’est un bon moyen d’y voyager !

 

 

 

Voyage au Japon-ile sud-civilite japonaise-hall de la gare de Yawatahama
Décor étonnant dans le hall de la gare de Yawatahama. Photo de Pierre sur notre voyage au Japon de 20 jours.

Nous étions partis depuis un bon quart d’heure quand un des participants de notre voyage au Japon («Le pays du soleil levant et ses îles du sud», vient me voir pour m’annoncer quelque peu affolé qu’il a oublié son petit sac de voyage qui ne contient rien de moins que ses papiers, son argent et autres effets indispensables à tous voyageurs ! Après lui avoir dit un peu perplexe, qu’il y avait certainement une solution, je m’en vais quérir la contrôleuse, en espérant qu’elle  aura une solution !

Je l’aperçois alors dans le wagon d’à côté et pars à sa rencontre. Nous nous saluons respectueusement comme il se doit au Japon et je lui explique, avec nos quelques mots et gestes communs, la situation «critique» dans laquelle se trouve un voyageur distrait. Elle m’accompagne vers le «passager distrait», le salue (bien sûr) et commence avec mon aide à lui poser des questions sur la couleur, la taille et autres signes distinctifs de son petit sac oublié. Elle se retourne ensuite vers moi et se lance dans une explication sur la façon dont elle va procéder dans sa quête du sac oublié. Explications dont je ne comprends pas tout à fait toutes les subtilités, mais en tout cas, on peut en déduire qu’elle a un plan pour retrouver le sac. J’explique au «monsieur distrait», appelons-le ainsi, que la respectueuse contrôleuse du train «Limited express Uwaïkaï 24» va téléphoner, se renseigner…  bref lancer des recherches.

Voayge au Japon-ile sud-civilite japonaise-Limited express train
Limited express train. Photo de Pierre sur notre voyage au Japon de 20 jours.

Ce qui semble calmer, mais modérément, les inquiétudes du «monsieur distrait»!

De temps en temps, elle vient nous voir souriante et rassurante pour nous faire comprendre que les recherches avancent. Ce qui apporte chaque fois un vent d’espoir au monsieur distrait !
Peu avant d’arriver à la gare de notre destination du jour sur notre voyage, la contrôleuse vient nous trouver et nous invite à la suivre sur le quai. Nous descendons donc à suite. Et là, un étrange ballet se déroule devant nos yeux! La contrôleuse japonaise fend la foule d’un pas rapide et sautillant, sans oublier son sens du devoir et de la politesse, car, sans vraiment s’arrêter, elle prend le temps de répondre aux questions des nombreux Japonais sur le quai, car ceux-ci ont besoin de renseignements comme partout dans toutes les gares du monde, sans jamais oublier sa mission de nous guider vers un endroit qui reste encore pour nous mystérieux! Nous finissons par arriver devant un guichet, qui semble être le but de cette course sur le quai de la gare. Là, en peu de temps, elle dit quelques mots polis et explicatifs à la guichetière qui semble tout comprendre à la situation. Puis elle se tourne vers moi et me fait comprendre que la dame derrière le guichet va prendre le relais de la recherche du sac perdu, et elle s’en va retrouver son train, ses contrôles, ses passagers non sans quelques salutations, courbettes et sourires à la japonaise.

Voyage au Japon-ile sud-civilite japonaise-gare-Matsuyama
Sur le quai de la gare de Matsuyama. Photo de Pierre sur notre voyage au Japon de 20 jours.

Un peu perplexes, nous voilà donc devant la guichetière, qui nous salue et nous annonce de but en blanc, que le sac oublié arrivera par le train de 20 h 32 et que l’on peut venir le récupérer ici même, ce soir ou demain !

L’efficacité nippone avait une nouvelle fois frappée, il en faudrait plus pour perturber notre voyage au Japon !!!

La contrôleuse du train avait appelé la gare de Yawatahama qui avait appelé la gare de Matsuyama pour lui indiquer qu’un employé de la gare de Yawatahama était allé voir s’il y avait un sac seul et abandonné dans le hall de la gare. Il était bien là, personne ne l’avait touché et encore moins volé! L’employé de la gare de Yawatahama avait mis le sac perdu dans le train suivant à destination de la gare de Matsuyama où nous devions descendre. Simple et efficace, comme souvent au Japon !

À 20h32, le sac est bien arrivé en gare de Yawatahama et son propriétaire rassuré et heureux a pu continuer son circuit en se jurant qu’il ferait plus attention la prochaine fois!

Voyage au Japon-ile sud-civilite japonaise
Vue du train, moyen de locomotion très utilisé lors de nos Voyage au Japon. Photo de Pierre sur notre circuit au Japon de 20 jours.

Il faut dire qu’au Japon le vol est inusité et il n’est pas rare de voir, lors d’un voyage au Japon, des Japonais laisser leurs sacs, valises, bagages… sans surveillance dans le métro ou dans les rues; de voir des vélos déposés nonchalamment devant une épicerie pendant que son propriétaire va faire une course. S’en dégage un sentiment très agréable de sécurité et de relâchement que l’on a perdu dans nos pays des soleils couchants ! À tel point que souvent lorsqu’un voyageur passe trop de temps en pays nippon, il risque d’éprouver à son retour une peur panique devant l’agressivité ambiante et le manque de savoir-vivre.

 

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Pierre B