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Voyage en Alaska, la dernière frontière.

Mendenhall glacier à Juneau
Mendenhall glacier à Juneau

Alaska, la dernière frontière !

 

L’Alaska est surnommé « la dernière frontière » ou « la terre du soleil de minuit » .Il doit ces surnoms à sa situation géographique : il se situe à l’extrême limite du continent nord-américain juste avant l’Asie, avant les océans Pacifiques et Arctiques, avant les terres gelées du pôle Nord… là où le soleil ne se couche jamais au printemps, en résumé c’est le bout du monde !

La picarde à tête blanche, symbole des USA
La picarde à tête blanche, symbole des USA

Il est actuellement le 49e état des États-Unis d’Amérique. Sa capitale est Juneau et sa plus grande ville Anchorage où habite environ 40 % de la population de l’État !

C’est l’État de tous les superlatifs : le plus grand, le plus austral, le plus froid, le plus sauvage… et en même temps le moins peuplé ! On y trouve aussi le plus haut sommet des États-Unis, le Mont Denali qui culmine à une altitude de 6190 m au cœur du Parc national du même nom, avec 5 000 glaciers, dont un plus grand que la Suisse…

Un grizzli péchant le saumon vers Skagway
Un grizzli péchant le saumon vers Skagway

L’Alaska possède une nature grandiose et quasi vierge, une faune sauvage tant sous l’eau (baleines, phoques, morses…) qu’au-dessus (grizzlis, caribous, orignaux, ours blancs…).

 Un beau caribou dans le parc de Denali
Un beau caribou dans le parc de Denali

Bordé par l’océan Pacifique et la mer de Béring au Sud, l’océan Arctique et la mer de Beaufort au Nord, il est séparé du continent asiatique et de la Russie par le détroit de Béring (le Kamtchatka Russe se trouve à quelques dizaines de kilomètres de l’autre côté du détroit). Avec Hawaï, ils sont les deux seuls états séparés du « Mainland ». En effet, l’Alaska est séparé du reste des É.-U. par le Canada (la province de Colombie-Britannique et le territoire du Yukon) qui borde la totalité de sa frontière Est.

Le nom Alaska ou « Alakshak » vient des Esquimaux Aléoutes et signifie « grandes terres » ou « grande péninsule ». Cette terre fut d’abord peuplées par les Esquimaux Aléoutes. Les Aléoutes sont un peuple des premières nations (ou autochtone) rattaché à la culture inuits. Selon les dernières découvertes archéologiques, ils seraient venus d’Asie Orientale (Sibérie) il y a environ 40 000 ans. Leur arrivée serait bien antérieure aux autres peuples premiers (« Amérindiens ») : une théorie qui se vérifie par leur langue qui est totalement différente de celle des autres peuples qui arrivèrent en Alaska bien plus tard. Les « autochtones d’Alaska » arrivèrent par vagues successives toujours depuis l’Asie orientale et sont répartis par le gouvernement fédéral en 13 groupes (Alaska Native Regional Corporations) définis par leurs langues.

Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park
Grizzli et son ourson au Lake Clarck National Park

En 1890, l’Alaska compte environ 30 000 habitants, dont les ¾ sont issus des premières nations. De nos jours, on recense 7000 Aléoutes, 40 000 Inuits et Yupiks et 22 000 autres peuples premiers sur les 730 000 habitants que compte l’Alaska.

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Russes furent les premiers Occidentaux à traverser le détroit de Béring pour explorer ces terres. À la même époque, les trappeurs Russes établissent des comptoirs de traite permanents sur les îles Aléoutiennes et sur la côte américaine du Pacifique. Cette région fût même appelée l’Amérique russe ! À cette époque, l’Alaska s’établit autour du commerce du bois et de la traite des fourrures.

En 1867, la Russie vend l’Alaska aux États-Unis pour la somme de 7,2 millions de dollars (environ 120 millions de dollars actuels). Et, ironie de l’Histoire pendant la Guerre froide, l’Alaska devient une position stratégique des États-Unis face à l’Union soviétique.

Jack London et la ruée vers l'or !
Jack London et la ruée vers l’or

Juste après cette « vente » se produisit de 1897 à 1900 une des plus célèbres ruées vers l’Or de la planète qui attira environ 100 000 prospecteurs ! Ruée vers l’or rendue célèbre par l’un des plus grands écrivains américains, Jack London.

Le futur grand écrivain s’embarque à San Francisco, le 25 juillet 1897 à bord du « SS Umatoilla » à la recherche de cet El Dorado du Grand Nord qui se trouverait sur les bords du fleuve Klondike. En fait, il ne prospecte que très peu, il passe la plupart du temps de son séjour en Alaska dans les saloons et cabarets à écouter les histoires des prospecteurs. Il finit par abandonner cette recherche de l’or pour des raisons de santé et s’en retourne via le Yukon jusqu’à l’océan Pacifique d’où il embarque en 1868 pour San Francisco. Si de cette aventure il ne ramène pas ou presque pas d’or, il va en tirer des chefs d’œuvre littéraire. En janvier 1899, le magazine « The Overland Monthly » publie sa première nouvelle « À l’homme sur la piste », puis il publiera toujours sur l’Alaska et le Grand Nord « Belliou la fumée », « Filles des neiges », le « Fils du loup », « Construire un feu » … Mais le véritable succès arrivera avec « l’appel de la forêt » en 1903 (« The Call of the Wild »).

Planète Découverte vous propose un voyage dans les immensités de l’Alaska qui exercent toujours leur puissant magnétisme sur les voyageurs contemporains. On vient encore y chercher, à défaut d’or au fond des rivières, quelque chose de puissant et de sauvage qui aurait le goût de la liberté. Suivez-nous pour découvrir cette dernière frontière !

Pierre

 

Las Vegas
Las Vegas !!!
Las Vegas

Découvrez LAS VEGAS

Le Grand Ouest des USA c’est bien sûr des paysages grandioses (Death Valley, Zion, Yosemite, Grand Canyon, etc.) mais c’est aussi la sulfureuse Las Vegas, surnommée « Sin City » (la ville du péché) !

Las Vegas est l’une des premières destinations touristiques au monde. La ville compte près de 650 000 habitants et accueille environ 37 millions de visiteurs par an. On y trouve plus de 120 000 chambres d’hôtel, ce qui en fait la deuxième ville hôtelière du monde après Londres… Son économie est évidemment basée sur les jeux d’argent (on ne compte pas moins de 120 casinos !) mais aussi les spectacles et l’organisation de grands congrès. Las Vegas est également le temple du shopping, des divertissements et des fêtes en tous genres ( Elvis Presley peut vous marier en moins d’une heure !).

Elle est actuellement la plus grande ville du Nevada, mais elle n’est pas la capitale de l’État, qui est Carson City. Située dans une vallée entourée de montagnes enneigées en hiver et au centre du plus sec des déserts Nord-Américains (le désert de Mojaves), elle est devenue une gageure complètement folle à la nature et à l’environnement !

Historiquement les Amérindiens furent les premiers à vivre dans cette vallée qui s’appellera plus tard Las Vegas, il y a environ 10 000 ans. Différents peuples vont se succéder, les Anasazis, les Païutes…

En 1829 un éclaireur mexicain nommé Raphael Rivera, qui faisait partie d’une caravane espagnole chargée d’ouvrir une route commerciale (« Old Spanish trail ») entre le Nouveau Mexique et Los Angeles, fut le premier Occidental à découvrir cette vallée. Ce sont les Mexicains qui la nommèrent « Las Vegas » en raison de ses prairies fertiles alimentées par des sources artésiennes qui jaillissent au milieu du désert.

Las Vegas fût habité en 1855 par les Mormons qui en firent une bourgade agricole. En effet, William Bringhurst et un groupe de 29 missionnaires Mormons vont y construire un fort et y pratiquer l’irrigation par inondation des cultures (un processus encore utilisé dans le parc actuel). Toutefois, 2 années plus tard, ils durent abandonner l’endroit en raison des fortes chaleurs estivales et de tensions à l’intérieur de la communauté et avec les Amérindiens des alentours.

En 1864, l’armée américaine va à son tour occuper le fort construit par les Mormons le rebaptisant fort Baker. Grâce à ses sources d’eau, Las Vegas devient une étape sur la route entre Los Angeles et Albuquerque. Une voie de chemin de fer bientôt vint traverser le village ce qui va activer sa croissance.
Le « village » de Las Vegas est officiellement fondée le 15 mai 1905, il obtient son statut de ville le 16 mars 1911.

Paris in Las Vegas !
Paris in Las Vegas !

Dans les années 30, l’aménagement du barrage Hoover situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de la ville (Las Vegas ayant été choisie pour être le quartier général de la construction du barrage) et surtout la légalisation des jeux d’argent en 1931 vont accélérer rapidement l’essor de la ville et en faire la ville du Jeu ! Très vite elle va acquérir une renommée mondiale avec ses casinos dont la plupart sont aussi d’immenses hôtels. Les casinos sont ouverts à tous (les jeux d’argent restent cependant interdits aux moins de 21 ans aux États-Unis).

La ville devient la « City without Clocks » (« la Ville sans horloge »), les casinos n’ayant ni fenêtre ni horloge afin de ne pas distraire les joueurs.

Dans les années 70, derrière ces « investisseurs » telles que Bugsy Siegek ou Meyer Lansky on trouve souvent la mafia de la côte Est, les casinos servant à blanchir l’argent et à le faire fructifier.
Dans les années 80, la ville du péché se tourne vers le tourisme ce qui va accroître son économie pour devenir « The Entertainment Capital of the World » (« la capitale mondiale du divertissement »), grâce notamment aux casinos gigantesques d’Howard Hughes et Steve Wynn.

Strip !
Strip !

La ville va attirer les plus grandes stars qui vont s’y produire : Franck Sinatra, Dean Martin, Sammys Davis Jr, Shirley Mac Laine, Elvis Presley… Plus récemment Céline Dion, Britney Spears ou encore Elton John…

Les casinos (qui sont souvent des hôtels-casinos) ont progressivement beaucoup changé d’allure. Les anciens saloons ont laissé la place à d’immenses constructions ultra-modernes où il est possible de jouer 24h/24 et 7 jours/7 aux machines à sous, roulette, black-jack, keno, baccarat, poker, paris sportifs…  Il faut savoir que presque 90% de visiteurs jouent à quelque chose pendant leur séjour et en moyenne ils perdent 500 dollars ! Cela représente donc plusieurs milliards de gain chaque année pour les casinos.
Les casinos se répartissent principalement sur deux zones :
-Dans un premier temps sur Downtown (le centre-ville), où l’on trouve les casinos les plus anciens et l’attraction lumineuse « Fremont Street Expérience ».
-Et aussi le Strip ou South Strip (officiellement, Las Vegas Boulevard), un long boulevard qui s’étend du centre-ville vers le sud. C’est ici que se situent les plus grands hôtels-casinos, les plus récents et les plus excentriques. Leurs architectures sont surprenantes et féériques avec leurs salles de spectacles utilisées pour de grands shows à thèmes…

Les plus fameux sont sûrement :
– Le « Caesars Palace » avec ses 12 000 m2 consacrés aux jeux dans un décor de style romain antique.
– Le « Venitian » qui s’étend sur 10 000 m2, avec sa spectaculaire salle de machines à sous (un jackpot est proposé à un million de dollar !) dans un décor de statue de marbre.
– Le « Wynn », (également 10 000 m2) dans un décor de luxe et de prestige (avec ses 1900 machines à sous).
– Le « Bellagio » et ses 2400 machines à sous accessibles pour tous les budgets (de 1 cents à 1000 dollars, avec là aussi un jackpot à 1 million de dollars). Différentes salles de poker pour les petits et les gros joueurs (au bobby’s room le droit d’entrée est de 20 000 dollars !).

Las Vegas by night !
Las Vegas by night !

Las Vegas a aussi inspirée les cinéastes et les romanciers. Il existe une liste très impressionnante de films et de romans dont le héros est « Sin city » …
Des films comme « Ocean’s Eleven » de Steven Soderbergh, « Casino » de Martin Scorcese, « Las Vegas Parano » de Terry Guilliam, « Very Bad Trip » de Todd Phillips, « Rain Man » de Barry Lewinson, « Proposition indécente » d’Adrian Lyne, « Show Girl » de Peter Verhoeven, etc.
Des romans comme « Sous les néons » de Matthew O’Brien, « Zéropolis » de Bruce Bégout, « Sinatra Confidential – Showbis & mafia » de Shawn Levy, « Las Vegas parano » de Hunter S.Thompson, « Babylone Vegas » de José Luis Muños, « Le festin de l’araignée » de Maud Tabachnik, « American Tabloïd » de James Ellroy, « La lune était noire » de Michael Connelly etc.

« On Las Vegas : I love that town. No clocks. No restrictions ». Marlene Dietrich.

 

On the road !
On the road !

Planète Découverte vous propose 3 voyages dans l’Ouest Américain, qui font tous escale dans cette étape incontournable qu’est à Las Vegas pour aller goûter à la démesure ! Partez avec nous aux Etats-Unis dans un de nos voyages conçus pour permettre une immersion complète dans les endroits clefs du Far West !

Pierre.

Les mystérieuses lignes de Nazca ! 

Géoglyphe dit du "Colibri" !
Géoglyphe dit du « Colibri »

Les mystérieuses lignes de Nazca

Les géoglyphes de Nazca ou lignes de Nazca sont un des plus grands mystères archéologiques au monde! Elles sont le plus exceptionnel exemple de géoglyphes qui soit sur terre, incomparable par leur étendue, leur ampleur, leur quantité, leur diversité, leur nature et leur taille !

L’énigmatique « astronaute » à tête d’oiseau ?
L’énigmatique « astronaute » à tête d’oiseau ?

Ce sont de gigantesques figures tracées sur le sol de la « Pampa Colorada » dans le désert de Nazca au Sud du Pérou, à 400 kms au Sud de Lima. Pendant plus de 1 000 ans sans interruption, les anciens habitants de la région ont dessiné sur le sol aride une grande variété de figures sur une superficie de 500 km². Les archéologues dénombrent actuellement 800 lignes, 300 figures géométriques plus ou moins complexes (en spirales, ellipses, trapèzes, triangles…) dont certaines font plus d’un kilomètre de long ; 70 dessins d’animaux stylisés (singe, colibri, condor, jaguar, araignée, orque, héron, pélican…) ; des êtres fantastiques (comme l’énigmatique « astronaute » à tête d’oiseau) et des représentations de plantes biomorphes de 5 à 230 mètres de long.

Le singe !
Le singe

Et on découvre encore de nouvelles figures ! Par exemple celles mises à jour à la suite d’une tempête de sable et observées par le pilote et archéologue Eduardo Herrán Gómez de la Torre en août 2014. Lors d’un vol, il aperçut avec stupéfaction les figures d’un serpent, d’un camélidé et d’un oiseau jamais recensés ! Également, en avril 2018, furent détectés grâce à des drones et des données satellitaires 50 nouveaux géoglyphes, dont les lignes étaient trop fines pour être vues à l’œil nu…

Oiseau et calendrier astronomique !?
Oiseau et calendrier astronomique

Un des mystères de ces géoglyphes c’est que ces figures sont invisibles depuis le sol, on n’y distingue que des lignes ! Ainsi, quand le conquistador Pedro Cieza de León se rend dans cette région en 1553, il fait mention dans son livre « chronique du Pérou » uniquement de traces de pistes ! L’archéologue Toribio Mejia Xesspe, qui explorait la zone en 1927 à la recherche des civilisations pré-incas, fut le premier à faire état de l’observation de ces lignes dans une revue scientifique, mais son histoire n’eut aucun succès et elle tomba rapidement dans l’oubli ! Il faut attendre 1939 pour qu’un scientifique américain Paul Kosok, qui travaillait sur les réseaux d’aqueducs des environs, les observe depuis un avion et qu’il effectue des clichés de ces fameuses lignes. Il en déduit d’abord que ces lignes font partie d’un système d’irrigation, puis émet l’hypothèse d’un calendrier astronomique géant…

Entrée sur le site des lignes de Nasca ...
Entrée sur le site des lignes de Nasca …

Dès lors, ces géoglyphes vont fasciner de nombreux archéologues et savants du monde entier. La plus célèbre et la plus extraordinaire est Maria Reiche, une mathématicienne Allemande qui consacra une grande partie de sa vie (45 années) à l’étude de ces lignes du désert de Nazca. Née à Dresde en 1903, elle se rend au Pérou en 1932 pour faire l’éducation du fils du consul allemand à Cuzco. Fascinée par ce pays, elle décide d’y rester. A Lima, elle fait la rencontre de l’archéologue américain Paul Kosok, dont elle devient l’assistante dans ses recherches sur les lignes de Nazca. En 1948, quand Kosok repart aux États-Unis, elle reste seule et continue les recherches.  Elle vit dans une petite cabane en bois dans le désert, au milieu des lignes. A sa mort, cette petite cabane devient un petit musée qui permet de rentrer dans son univers, avec des photos, ses croquis, ses notes… Elle publie en 1949 « Le Mystère dans le Désert » où elle explique sa théorie : selon elle, ces lignes représentent un calendrier astrologique (qui pointe dans la direction de plusieurs constellations) utilisé pour l’agriculture. En effet, certaines lignes montrent la position exacte du soleil levant et couchant pendant les solstices d’hiver et d’été… Nazca lui doit la préservation du site, sa renommée, ainsi que sa préservation et sa nomination au Patrimoine Mondiale de l’Humanité.

Maria Reiche.
Maria Reiche.

D’autres théories plus ou moins pertinentes :
Le documentariste Tony Morrison pensa que les lignes étaient conçues pour relier des Huacas (sites de cérémonies). Jim Woodman avança l’idée que les Nazcas connaissaient la montgolfière, leur permettant d’observer les lignes. Selon Georges Von Breunig, les lignes seraient de gigantesques pistes de course à pied. Henri Stierlin voit dans ces mystérieux tracés une fonction précise : la création de vastes tissus funéraires de dimensions extraordinaires qui servaient d’enveloppe aux défunts dans leur Voyage vers l’au-delà.

D’autres avancent que les lignes auraient été destinées à être vues par les dieux depuis le ciel. Comme l’anthropologue Johann Reinhard qui émet l’hypothèse qu’elles correspondent au culte de l’eau et de la fertilité (divinités qui étaient forcément très importantes dans une région aride) les lignes auraient été des chemins sacrés pour les invoquer.

Piste d'atterrissage pour ET !
Piste d’atterrissage pour ET !

Sans oublier, bien sûr, la fameuse théorie « populaire » des pistes d’atterrissage pour engins spatiaux extraterrestres !!!

Ce que l’on sait :
D’abord, l’authenticité des lignes et géoglyphes de Nazca est indiscutable, la communauté scientifique est d’accord sur ce point. Les lignes de Nazca auraient été créées par les peuples des civilisations de Paracas puis de Nazca, des civilisations pré-incaïques, sur une période allant de 500 av. J.-C. à l’an 500 apr. J.-C.

Concernant le mode de fabrication, la plupart des scientifiques s’accordent à dire qu’il reposait sur des méthodes géométriques comme le quadrillage. Une technique qui consiste à mettre des repères au sol afin de reproduire les figures désirées à grande échelle.

L'araignée !
L’araignée !

Quant à la réalisation des dessins, les Nazcas retiraient les pierres noircies par le soleil et les disposaient en tas de part et d’autre des lignes de manière à laisser apparaître le sol en dessous plus clair, riche en gypse. Le climat aride (Nazca est un des endroits les plus secs de la planète, il pleut environ ½ heure par an !) a par la suite permis de conserver ces motifs en parfait état au fil des siècles.

Dans tous les cas, quand les Paracas puis les Nazcas firent de leur désert une gigantesque œuvre d’art, ils ne pensaient pas qu’ils étaient en train de créer un des plus fabuleux débats archéologiques des temps modernes ! Débat qui n’a pas fini de fasciner les scientifiques, les mystiques et tous les voyageurs qui ont la chance de se rendre à Nazca.

Planète Découverte vous propose de vous faire découvrir ces fantastiques lignes de Nazca l’une des zones archéologiques les plus impressionnantes au monde et un exemple extraordinaire de l’univers magico-religieux traditionnel dans un magnifique et authentique voyage au Pérou.

Pierre

 

Planète Découverte vous guide sur les traces de la civilisation Maya.
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Site Maya de Palenque.

Planète Découverte vous guide sur les traces de la civilisation Maya.

Les Mayas sont certainement le plus légendaire des peuples « des Amériques ». Beaucoup de mystères entourent encore cet étonnant peuple du Yucatan qui continue à nourrir de nombreux fantasmes !

Pendant plus de deux siècles, on ne savait presque rien des Mayas…la forêt tropicale avait repris ses droits, leurs cités étaient alors englouties sous une végétation luxuriante. De plus, après la conquête espagnole du XVIe et XVIIe siècle, les prêtres occidentaux brulèrent la quasi-totalité des livres en écorce de figuier des ,Mayas seulement quatre d’entre eux ont été miraculeusement sauvés !

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Pyramide maya d’Uxmal.

L’intérêt pour ces civilisations précolombiennes commence seulement au XIXe siècle avec les premiers explorateurs et archéologues qui vont partir à la découverte de ces vestiges perdus. Ils donneront à ces peuples une image romantique : un peuple pacifique possédant de grandes connaissances et qui, protégé par leur forêt impénétrable, passait leur temps à contempler les étoiles et à décrypter les mystères de l’univers !

L’évolution des connaissances a permis de changer cette vision fort romanesque. Car si les anciens Mayas étaient de grands bâtisseurs, de fabuleux artistes et de remarquables savants, ils étaient aussi de terribles guerriers qui se battaient régulièrement entre cités voisines. Les sacrifices humains (exécutés comme un rituel dont le but métaphysique était de nourrir les dieux) sont aussi attestés, même s’ils ne furent jamais pratiqués à la même échelle que chez les Aztèques, qui eux aimaient se « vautrer » dans le sang !

Leur religion, fondement de leur culture, joua un grand rôle. Elle était fondée sur le principe de l’influence du cosmos sur les Humains, d’où l’importance de rendre hommage aux dieux par des rituels. Certains de ces rites anciens et traditions ancestrales continuent de s’exprimer aujourd’hui dans un syncrétisme de foi chrétienne et maya.

Contrairement à la civilisation andine des Incas, les Mayas ne constituaient pas un « empire » uni avec à sa tête, un seul souverain. Leur organisation politique en cités indépendantes et rivales chacune gouvernée par sa propre hiérarchie (organisation qui rappelle celle des Grecs antiques) donnait lieu à de nombreux conflits entre ces cités-états.

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Temple maya au cœur de la forêt

Chaque société maya est divisée en trois ordres : la noblesse, le clergé et le peuple. La noblesse et les prêtres vivaient dans de grandes villes édifiées autour de centres cérémoniels (pyramides). Le peuple était constitué majoritairement de paysans qui vivaient autour de ces cités dans des communautés agricoles. A leur apogée leur population globale a été estimée à 20 millions, certaines villes comme Tikal pouvaient atteindre les 70 000 habitants.

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Chichen Itza et tortue

Tout en s’inspirant des découvertes et des idées héritées des civilisations plus anciennes comme celle des Olmèques, les Mayas avaient acquis une grande maîtrise de l’astronomie. Ils avaient mis au point des calendriers perfectionnés avec des années de 365 jours et ils étaient parvenus à construire des observatoires d’une précision telle qu’ils pouvaient prévoir un évènement à quelques secondes près. Grands mathématiciens, leur système mathématique n’était pas décimal (c’est-à-dire de 0 à 9), mais vigésimal (le changement de « dizaine » se fait à 20). L’ensemble des symboles mathématiques permettait, même aux gens privés d’instruction, d’effectuer des additions et des soustractions à des fins commerciales. Selon les Mayas, certains chiffres étaient plus sacrés que d’autres en raison du rôle spécial qu’ils jouaient. Le 20 en faisait partie, car il correspondait au nombre de doigts et d’orteils sur lesquels les humains pouvaient compter ! Ils possédaient une écriture hiéroglyphique qui n’a pas encore pu être complètement déchiffré, car ces cités-états ne parlaient pas forcement la même langue.

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Chichen Itza

Ils furent aussi de grands bâtisseurs, avec une conception de l’architecture comme le prolongement de la nature, elle doit reproduire l’ordre du monde. En respectant ce concept, ils bâtirent des temples-pyramides imposants, des palais grandioses et des cités majestueuses.  Ils tracèrent dans la jungle et les marais de vastes réseaux d’échanges commerciaux avec des cités lointaines. Ils défrichèrent de vastes étendues de forêts tropicales pour bâtir d’imposantes structures, mais aussi pour aménager des terres cultivables et, là où l’eau de surface était rare, ils bâtirent d’immenses réservoirs souterrains d’eau de pluie. La base de leur économie était l’agriculture et ils avaient toujours besoin de plus de terres arables. Ils cultivaient principalement le maïs, d’ailleurs le mot « maya » viendrait du mot «maïs», une céréale qui tient une place capitale dans la vie quotidienne des Mayas et dans les mythologies précolombiennes au point qu’ils se sont désignés eux-mêmes comme des « hommes de maïs »! Ils cultivaient aussi le coton et le cacao autre culture importante, car elle leur servait de monnaie.

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Fresque maya

Leur origine serait dans la région du Yucatan, on retrouve des traces des Mayas dès 2600 avant J.-C. Leur territoire serait aujourd’hui le sud du Mexique, le Guatemala, le nord de Belize et l’ouest du Honduras et du Salvador. L’Histoire maya se caractérise par des cycles de grandeur et de décadence: des cités florissantes qui subissent un déclin rapide, remplacées par d’autres.  Ils atteignent leur apogée autour du IIIe siècle ap. J.-C. et le déclin de la civilisation maya a commencé vers 900 ap. J.-C. pour des motifs mystérieux !?  L’hypothèse la plus vraisemblable serait que la région commença à souffrir d’une sécheresse prolongée. La nourriture se fit plus rare, les villes se firent la guerre entre elles… Inexorablement, cette civilisation déclina et sombra. Les Mayas du sud vont abandonner leurs villes et les Mayas du nord vont intégrer la civilisation Toltèque vers 1200 ap. J.-C. Quand les conquistadors espagnols débarquèrent en pays Maya début XVIe siècle, ils ne rencontrèrent jamais la florissante civilisation!

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Plage du Yucatan

De nos jours, la population maya est estimée entre 6 et 10 millions d’individus. Certains sont intégrés dans les cultures modernes des pays où ils résident, d’autres continuent à mener une vie plus traditionnelle et distincte culturellement, souvent en parlant toujours l’une des langues mayas.

Planète Découverte vous invite à nous suivre à la découverte des Mayas d’hier et d’aujourd’hui à travers les sites ancestraux du Yucatan, à la rencontre des derniers descendants de cette grande civilisation.

« Quand les hommes de Cortés ont débarqué ici, ils ont demandé en espagnol: Comment s’appelle cet endroit ? Les Mayas leur ont à chaque fois donné la même réponse: Yucatán ! Dans leur langue ce mot signifie: Je ne vous comprends pas ». Un autre monde – Barbara Kingsolver

Pierre

Avec Planète Découverte sur les traces d’Hemingway à Cuba.
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Une américaine à Cuba !

Sur les traces d’Hemingway à Cuba.

Il existe de nombreuses et excellentes raisons qui donnent envie d’aller à Cuba : rencontrer sa population accueillante, farnienter sur ses centaines de kilomètres de plage de sable blanc, explorer ses chaines de montagnes couvertes de forêts tropicales, visiter ses villes au charme suranné d’architecture hispanocoloniale comme La Havane, Trinidad, Santiago, Santa Clara, Cienfuegos ou Camagüey, écouter ses orchestres de musique cubaine ou tout simplement pour siroter un des 100 cocktails à base de « Havana Club » connu de tous les « vrais » barmans de l’île… Cette  » Perle des Antilles » attire depuis longtemps les passionnés de danses et de musiques omniprésents sur l’île dont sa renommée dans ses formes d’art n’est plus à faire. Mais elle séduit aussi les écrivains et les poètes et, quand on associe Cuba et littérature, le nom qui nous vient à l’esprit, c’est celui qui fût assurément le plus célèbre des écrivains ayant vécu sur l’île : Ernest Hemingway ! Celui-ci y a laissé une empreinte indélébile. Nous vous proposons de partir avec nous sur ses traces…

« Après tant de temps dans ce pays je me considère comme un Cubain » Ernest Hemingway

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Le vieil homme est la mer, livre pour lequel il reçut le prix Nobel de littérature.

 

Ernest Hemingway fait partie des écrivains mythiques tant par son œuvre littéraire que par sa vie. Ses diverses expériences ont beaucoup marqué son œuvre. Il a participé en tant qu’ambulancier à la Première Guerre mondiale, il a couvert en tant que journaliste la guerre d’Espagne, il était présent lors du débarquement en Normandie et à la libération de Paris… Il fût récompensé par le Prix Pulitzer et le Prix Nobel de littérature qu’il dédiera d’ailleurs au peuple cubain. Il a écrit des chefs-d’œuvre comme « Le Soleil se lève aussi », « L’adieu aux armes », « Les neiges du Kilimandjaro », « Pour qui sonne le glas » et sûrement un de ses plus célèbres livres « Le vieil homme et la mer » qui se déroule à Cuba.

Il foule la terre cubaine pour la première fois en 1928. En provenance de France sur un « vapeur », il fait une courte escale à La Havane ce qui va suffire pour que le charme de cette ville opère. L’écrivain Lisandro Otero déclara qu’Hemingway avait découvert à Cuba « le goût de l’avocat, de l’ananas et de la mangue » ! Il y séjourne pour la seconde fois d’avril à juin 1932, il y vient pour participer à un tournoi de pêche à l’espadon, puis y retourne pour une troisième fois un an plus tard…

’hôtel « Havanais Ambos Mundos »
Hôtel « Havanais Ambos Mundos »

Il découvrit que ce pays le stimulait physiquement et mentalement, une grande énergie créatrice l’envahissait, il disait que Cuba « le remplissait de jus » ! À son retour de la guerre civile espagnole, il s’établit pour quelque temps à l’hôtel « Havanais Ambos Mundos » situé au cœur de La Havana Vieja. C’est dans cet hôtel chambre 511 qu’il écrivit « Pour qui sonne le glas ».

En avril 1939, il loua la villa « La Vigia » qu’il acheta un an plus tard et, en 1943, il décida d’aller y vivre avec sa quatrième épouse, Mary Welsh. « La Vigia » devint le port d’attache de l’écrivain, il y vécut 22 ans jusqu’en 1960, date à laquelle il rentra aux États-Unis. Ce départ n’avait alors rien de définitif, mais la crise des missiles en a décidé autrement !

 

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La ville d’Hemingway, « La Vigia »
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Intérieur de « La Viga »

 

« La Vigia » est une grande maison blanche de style espagnol néocolonial bâtie sur une colline au cœur d’un parc luxuriant avec une magnifique vue sur La Havane et la mer au loin. Elle se trouve à une quinzaine de kilomètres au Sud-Est de La Havane, à San Francisco de Paula. Après le suicide de l’écrivain en 1961, sa veuve Mary Welsh légua la villa au gouvernement cubain qui en fit un musée à la gloire de l’écrivain. Selon les Cubains, la maison est telle qu’Hemingway l’a laissée en 1960. Le temps semble s’y être arrêté ! On ne peut suivre les traces d’Hemingway sans venir dans cette villa. On y trouve sa machine à écrire sur laquelle dès l’aube il écrivait debout, mais aussi ses trophées de chasse qu’il avait ramenés du Kenya (des têtes d’impalas, d’antilopes et de buffles empaillées).  Les murs sont ornés d’affiches de corridas espagnoles des années 30 et de son uniforme de correspondant de guerre. Et, pêle-mêle, on aperçoit des cadavres de bouteilles de whisky, de rhum et une multitude de livres dans tous les coins. On ne distingue cependant tout cela que depuis l’extérieur à travers les grandes fenêtres ouvertes, car on ne peut rentrer à l’intérieur de la maison depuis que le président Gorbatchev a cassé un vase lors d’une visite dans les années 90 ! Par contre, on peut profiter du luxuriant jardin, on y voit dans un hangar son yacht le « Pilar » à bord duquel il avait pour habitude de partir à la pêche aux marlins, le cimetière de ses chiens, la piscine où s’est baignée nue Ava Gardner ! On peut se relaxer sur une chaise longue sous les palmiers et les bambous où Gary Cooper, Ingrid Bergman, les fameux toréros espagnols Dominguez et Ordonez… comme beaucoup d’autres amis et invités de l’écrivain se sont prélassés.

Quand on va sur les traces d’Hemingway on rencontre forcément des bars ! Car s’il aimait la littérature, il aimait aussi la fête et l’alcool. Trois passions auxquelles il s’adonna sans modération dans la Vieja Havana. La capitale cubaine se souvient de ses échappées dans plusieurs lieux :

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La Bodeguita del Medio à la Havane.

la « Bodeguita del Medio », un lieu devenu emblématique en partie grâce à Hemingway qui y avait ses habitudes. Vous pourrez y commander, comme lui, la spécialité de la maison, un mojito (un cocktail à base de rhum cubain, de jus de citron, de sucre et de menthe écrasée),

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La Floridita dans la Vieja Havana.

 

ou au « Floridita », un autre de ses lieux favoris dans la vieille Havane, où le romancier y passait tous les jours prendre un daiquiri qui porte maintenant le nom de «Papa Hemingway Special », car il fût concocté en son honneur (un cocktail à base de rhum, jus de pamplemousse, jus de citron et glace pilée).

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Hemingway !

 

On peut également ici voir une statue de lui accoudé au bar et une peinture au mur sur laquelle il est représenté en train de trinquer avec le poète cubain Nicolas Guillen avec, en fond, les drapeaux de leur pays, symbole de l’amitié entre les deux peuples, qui ont pourtant rompu leurs relations diplomatiques en 1961 !

 

 

 

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Buste d’Ernest Hemingway 

C’est aussi dans ce petit port que vivait Gregorio Fuentes, inspiration pour Santiago le héros du « Vieil Homme et la Mer ». Entre Gregorio Fuentes et Ernest Hemingway ce fut une belle et grande histoire d’amitié. Fuentes vécut dans sa petite maison de Cojimar, entouré de photos de l’écrivain où il mourut à l’âge de 104 ans en 2002. Hemingway l’avait décrit en disant que ses « yeux étaient de la couleur de la mer, gais et invaincus ». Depuis la mort de l’écrivain, celui-ci n’a jamais voulu reprendre la mer.

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Ernest Hemingway et ses amis pêcheurs.

 

 

 

Pour suivre la légende de l’écrivain-pêcheur à Cuba, il est indispensable de se rendre au petit port de Cojimar, à l’Est de La Havane. Il aimait beaucoup cet endroit que les Cubains appellent « Marina Hemingway » ! C’est de là qu’il faisait ses sorties en mer et d’où il partait pêcher. Dans ce petit port de pêche, on aperçoit un monument en bord de mer à son effigie et la petite histoire dit que les pêcheurs de Cojimar ont donné un bateau avec armatures en laiton avec lequel a été fondu le buste de « Papa Hemingway ».

 

 

 

Et bien sûr, il y eut la rencontre historique entre Ernest Hemingway et Fidel Castro ! Elle eut lieu le dimanche 15 mai 1960. Une poignée de main unissait deux hommes qui s’admiraient mutuellement. « Je n’ai jamais lu quelque chose d’aussi merveilleux que Le vieil homme et la mer », commentait Fidel Castro. « Pour qui sonne le glas » eut une grande influence sur le « Lider Maximo » quand celui-ci cherchait une solution à une situation compliquée dans l’île.

 

« Le vie est courte mais un sourire ne prend qu’une seconde”. Proverbe cubain.

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Paysage cubain!

 

Cuba et Hemingway sont donc étroitement liés, l’écrivain hante encore et toujours l’île.

Alors, comme « Papa Hemingway » suivez-nous à Cuba.

 

 

 

Pierre B