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Grand voyage Spiti Ladakh et Zanskar : vallées de culture tibétaine du nord de l’Inde.

Nous vous proposons un circuit d’exception : « Grand voyage Spiti Ladakh et Zanskar : vallées de culture tibétaine du nord de l’Inde », titre à la fois évocateur et énigmatique !

Ce périple fabuleux est destiné tant aux voyageurs curieux et épris d’aventures qu’aux amateurs de culture tibétaine et de paysages grandioses. Son itinéraire de 26 ou 32 jours (extension au Zanskar qui explique les 6 jours supplémentaires) aux confins septentrionaux de l’Inde a été conçu pour vous transporter au cœur des vallées les plus fabuleuses de l’Himalaya indien, toujours en petit groupe (12 participants max).

Monastère de Stakna Pano au Ladakh
Monastère de Stakna Pano au Ladakh

Après une escale à Delhi, direction l’Himalaya ! D’abord le Spiti, une vallée aride située aux confins du Tibet (Spiti signifie « la terre du milieu », c’est-à-dire la terre entre l’Inde et le Tibet) avec ses falaises sculptées et ses villages accrochés à des versants abrupts. Puis le Ladakh, le « petit Tibet indien », royaume des monastères perchés qui semblent irréels et des hauts plateaux balayés par le vent. Enfin le Zanskar, longtemps inaccessible, une vallée recluse entre des murailles de roches et de glace, où l’on atteint encore certains hameaux à pied, dans des décors vertigineux.

Kibber, Spiti
Kibber, Spiti

 

 

Ce voyage en haute altitude est une traversée des plus hauts cols carrossables du monde, vestiges des antiques routes caravanières où l’on croisait jadis des files de yaks chargés de sel et de laine. Vous franchirez le Khardung-La (5 602 m), longtemps considéré comme le plus haut col routier du monde, le Chang-La (5 360 m), le Baralacha-La (4 892 m) ou encore le Pensi-La (4 400 m) pour rejoindre le Zanskar. Chacun de ces passages est une expérience, mais aussi une récompense : le sentiment grisant d’avancer sur le toit du monde.

 

Vallée de Spiti
Vallée de Spiti

Les paysages traversés sont d’une grande variété. Dans le Changtang, on admire des lacs turquoise — Tsokar, Tsomoriri, Pangong — qui se dressent comme des mirages au milieu des hauts plateaux désertiques. Plus loin, la vallée de la Nubra surprend avec ses dunes de sable balayées par le vent, entre deux chaînes aux sommets enneigés. Le Spiti dévoile des vallées arides, sculptées comme des cathédrales de pierre, tandis que le Zanskar offre ses gorges vertigineuses et ses villages troglodytes blottis dans la roche. Des sommets légendaires attirent irrésistiblement notre regard : le Nun-Kun (7 135 m), montagnes jumelles dressées comme des gardiennes, ou encore le Kang Yatze dont la silhouette se découpe sur l’horizon.

 

Monastère de Chemrey, Ladakh
Monastère de Chemrey, Ladakh

Au-delà des paysages, la dimension spirituelle donne à ce voyage une réelle intensité. Accrochés aux montagnes, les monastères bouddhistes hors du temps se succèdent, chacun porteur d’une énergie et d’histoires étonnantes. À Tabo, surnommé « l’Ajanta des Himalayas », les fresques millénaires plongent le visiteur dans une atmosphère mystique. Le monastère de Key, sentinelle du Spiti, domine les vallées comme une forteresse. Alchi, au Ladakh, surprend par ses fresques aux influences indo-kashmiriennes. Quant au mythique Phuktal, blotti dans une grotte et accessible uniquement à pied, il incarne « l’essence de la méditation ».

 

Les chants rituels, les moulins à prières tournant au vent, les débats philosophiques des moines, les drapeaux de prière claquant dans le ciel bleu : tout ici rappelle que la foi imprègne chaque geste du quotidien, et que le bouddhisme tibétain, héritier d’un Tibet ancien, a trouvé dans ces vallées un sanctuaire inviolé.

Moines du Zanskar
Moines du Zanskar

Ces montagnes furent aussi le terrain de jeu des explorateurs et des alpinistes. On pense à Alexandra David-Néel, pionnière intrépide, partie seule vers Lhassa en franchissant cols et glaciers ; à Marco Pallis, alpiniste et écrivain ; et à ces générations de grimpeurs venus défier les cimes du Nun, du Kun ou du Kang Yatze. Chaque jour passé sur ses chemins, chaque nuit sous les étoiles, chaque col franchi, chaque rencontre dans un village isolé évoque ces récits d’expéditions, où la route était aventure à part entière.

Ce voyage se transforme en initiation ! Ici la montagne touche le ciel, les villages préservent encore un art de vivre immuable, les monastères rappellent la force d’une spiritualité millénaire. C’est une invitation à contempler. Un parcours dans des paysages qui deviennent des méditations, où l’on découvre que voyager, c’est parfois apprendre à se perdre pour mieux se retrouver.

Monastère du Ladakh
Monastère du Ladakh

Nous vous proposons un départ unique (le 31 juillet), sous la conduite d’un guide expérimenté de Planète Découverte pour que ce voyage devienne une traversée géographique autant que spirituelle.

 

 

Pierre

 

 

Une Amérique avant les Américains ! Les États-Unis avant les Étatsuniens !

 

Planète Découverte conçoit ses circuits (toujours en petits groupes) aux États-Unis pour vous permettre une découverte complète des parcs de l’Ouest Américain, d’une partie des montagnes Rocheuses, des villes incontournables, telles que San Francisco ou Las Vegas, de plus petites villes ayant conservées le charme et l’esprit western comme Cody, Jackson ou Sonora… notons que lors de ces voyages dans ces états de l’Amérique, nous gardons à l’esprit que des peuples dits « autochtones » y vivaient bien avant les Étatsuniens actuels et qu’ils ont laissé un héritage fondamental.

Ces voyages permettent donc la découverte des peuples autochtones de l’Ouest américain. Situons tout d’abord quels états nous traversons lors de nos circuits : nous parcourrons le Wyoming, le Nouveau-Mexique, le Dakota du Sud, le Colorado, l’Utah, l’Arizona, le Nevada, et la Californie. États qui sont les foyers de certaines des plus anciennes et des plus diverses communautés autochtones du continent.

Mais avant tout, faisons un petit rappel !

On évite de dire « Indien d’Amérique », un terme issu d’une erreur historique. Christophe Colomb pensait être arrivé aux Indes quand il a accosté sur le continent américain, et il a donc appelé les peuples autochtones « Indiens ». Aujourd’hui, en plus d’être inexact, ce mot est considéré comme péjoratif, car il réduit une immense diversité de nations et de cultures à une étiquette incorrecte (les Indiens sont les habitants de l’Inde ou des personnes issues du sous-continent indien !).

À la demande des « indiens d’Amériques », il faut employer :

-Autochtones ou Peuples autochtones.

-Premières Nations.

-Amérindiens (dans certains contextes, même si le terme reste imprécis).

-Ou encore le nom spécifique de chaque nation (Navajo, Hopi, Mohawk, Cree, etc.).

Cela permet de respecter l’identité culturelle et l’histoire propre de chaque peuple.

Autre notion importante, la notion de « territoire non cédé » est employée aux États-Unis et au Canada dans le contexte de la reconnaissance territoriale et de la relation complexe avec les peuples premiers. Cette expression indique « que des terres ont été occupées par des nations autochtones et que leur souveraineté sur ces terres n’a jamais été reconnue ou légalement cédée aux gouvernements par un traité ou une entente ».

Ainsi, avant l’arrivée des colons venus d’Europe, ce que l’on appelle l’Amérique[1] était un vaste territoire peuplé par les « Premières Nations » dont les histoires et les cultures remontent à des milliers d’années.

Les premiers habitants du continent nord-américain sont arrivés il y a environ 15 000 à 20 000 ans, après avoir traversé le détroit de Béring, lorsque celui-ci était une terre émergée. Ces premiers peuples se sont divisés en milliers d’ethnies, ont évolué au fil des siècles et développés des cultures complexes adaptées à leur environnement.

Little monument valley
Little monument valley

L’Ouest américain, avec ses paysages variés de montagnes, de déserts et de plateaux, a vu l’émergence de nombreuses nations puissantes.

Ses peuples de l’Ouest américain sont profondément liés à la terre et, tout comme d’autres communautés autochtones, ont une vision du monde profondément spirituelle, en harmonie avec la nature. Leur rapport à la terre, aux animaux, aux plantes et aux éléments est basé sur un respect mutuel, presque sacré.

Leur spiritualité se reflète dans des cérémonies liées aux cycles naturels, comme les récoltes ou les changements de saisons. Plusieurs de ses ethnies ont des rituels pour honorer les esprits, les éléments (terre, eau, vent, feu) et les animaux, souvent considérés comme des guides spirituels ou des ancêtres (animaux totems).

Dans les espaces immenses de l’Ouest américain, des peuples gardent encore aujourd’hui la mémoire de la terre et des esprits qui l’habitent :

Les Navajos, ou Diné, peuple des canyons et des plateaux d’Arizona et du Nouveau-Mexique, voient en Asdzą́ą́ Nádleehi, la Terre-Mère, un être sacré. Leurs hogan orientés vers le soleil levant, leurs tapis aux motifs symboliques et leurs cérémonies guidées par les rêves témoignent de leur quête d’harmonie, le Hózhó.

Non loin d’eux, les Hopis ont bâti leurs villages au sommet des mesas, dans le désert. Cultivateurs patients, ils ont fait du maïs leur plante vénérable. Selon leur mythe, Tawa, le dieu du Soleil leur confia la mission de préserver l’équilibre du monde. Leurs danses de la pluie, leurs chants et leurs prières pour appeler les nuages, rappellent la fragilité et la beauté de cet équilibre.

Plus au nord, dans les Rocheuses, les Utes vivaient entre vallées et plateaux, suivant les troupeaux et honorant les forces animales. Leur danse de l’Ours affirme le lien sacré entre l’homme et la puissance des esprits.

Les Shoshones, nomades des grandes plaines, parcouraient les terres du Nevada au Wyoming. Pour eux, chaque créature, du loup à l’aigle, porte une sagesse transmise à travers les rêves et les récits, guidant les hommes dans leurs choix et leurs destins.

Dans les déserts du Nevada et de l’Utah, les Paiutes apprenaient à survivre dans le dénuement, transformant chaque rituel en acte de gratitude. Leurs chants invoquent la pluie et leurs danses remercient la terre pour ses dons fragiles.

Mesas Hopi
Mesas Hopi

Aujourd’hui, ces nations existent toujours. Les Navajos conservent une langue vivante et un territoire encore vaste, les Hopis poursuivent leurs cérémonies agricoles, les Utes gardent le lien avec leurs montagnes, tandis que Shoshones et Paiutes s’attachent à transmettre leurs récits et à revitaliser leurs langues.

Bien sûr l’arrivée des colons a marqué un tournant dramatique pour ces peuples. Les guerres, les maladies, les déplacements forcés, le vol des terres, l’exil, l’assimilation forcée, la misère ont eu des effets dévastateurs. Cependant, malgré ces épreuves, les nations autochtones de l’Ouest perpétuent une mémoire, un savoir ancestral et ont su maintenir leur culture vivante. Entre traditions et modernité, ils rappellent qu’une autre manière d’habiter le monde est possible : dans le respect des cycles, des esprits et de la terre. On assiste même depuis quelques décennies à une renaissance culturelle : revitalisation des langues, transmission des traditions, affirmation politique et sociale.

Les peuples autochtones sont non seulement les premiers habitants de cette terre, mais aussi les gardiens d’une histoire et d’une culture qui, aujourd’hui plus que jamais, méritent d’être respectés et célébrés.

Yellowstone National park et ses couleurs magiques
Yellowstone National park et ses couleurs magiques

Visiter l’Ouest américain, doit être aussi une invitation à découvrir cet héritage. Vous pouvez aller à leur rencontre dans les « réserves », comme celle de la nation Navajo ; ou encore contempler les monuments naturels que les peuples autochtones considèrent comme sacrés, comme le Monument Valley en Arizona… Les musées et les centres culturels dans des villes comme à Salt Lake City (Utah) offrent une immersion profonde dans l’histoire et la culture de ces peuples.

Planète Découverte vous propose 3 voyages dans l’Ouest Américain, qui sont l’occasion d’aller sur les traces de ses peuples et de s’intéresser à leur culture ancestrale.

Partez avec nous aux États-Unis dans un de nos voyages conçus pour permettre une immersion dans les territoires autochtones !

 

[1] L’Amérique s’appelle l’Amérique depuis 1507, date à laquelle le cartographe Martin Waldseemüller a nommé ainsi ce continent en l’honneur de l’explorateur Amerigo Vespucci sur un planisphère. Ce nom a ensuite été adopté et généralisé pour désigner le « Nouveau Monde ».

 

Pierre