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Avec Planète Découverte sur les traces d’Hemingway à Cuba.
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Une américaine à Cuba !

Sur les traces d’Hemingway à Cuba.

Il existe de nombreuses et excellentes raisons qui donnent envie d’aller à Cuba : rencontrer sa population accueillante, farnienter sur ses centaines de kilomètres de plage de sable blanc, explorer ses chaines de montagnes couvertes de forêts tropicales, visiter ses villes au charme suranné d’architecture hispanocoloniale comme La Havane, Trinidad, Santiago, Santa Clara, Cienfuegos ou Camagüey, écouter ses orchestres de musique cubaine ou tout simplement pour siroter un des 100 cocktails à base de « Havana Club » connu de tous les « vrais » barmans de l’île… Cette  » Perle des Antilles » attire depuis longtemps les passionnés de danses et de musiques omniprésents sur l’île dont sa renommée dans ses formes d’art n’est plus à faire. Mais elle séduit aussi les écrivains et les poètes et, quand on associe Cuba et littérature, le nom qui nous vient à l’esprit, c’est celui qui fût assurément le plus célèbre des écrivains ayant vécu sur l’île : Ernest Hemingway ! Celui-ci y a laissé une empreinte indélébile. Nous vous proposons de partir avec nous sur ses traces…

« Après tant de temps dans ce pays je me considère comme un Cubain » Ernest Hemingway

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Le vieil homme est la mer, livre pour lequel il reçut le prix Nobel de littérature.

 

Ernest Hemingway fait partie des écrivains mythiques tant par son œuvre littéraire que par sa vie. Ses diverses expériences ont beaucoup marqué son œuvre. Il a participé en tant qu’ambulancier à la Première Guerre mondiale, il a couvert en tant que journaliste la guerre d’Espagne, il était présent lors du débarquement en Normandie et à la libération de Paris… Il fût récompensé par le Prix Pulitzer et le Prix Nobel de littérature qu’il dédiera d’ailleurs au peuple cubain. Il a écrit des chefs-d’œuvre comme « Le Soleil se lève aussi », « L’adieu aux armes », « Les neiges du Kilimandjaro », « Pour qui sonne le glas » et sûrement un de ses plus célèbres livres « Le vieil homme et la mer » qui se déroule à Cuba.

Il foule la terre cubaine pour la première fois en 1928. En provenance de France sur un « vapeur », il fait une courte escale à La Havane ce qui va suffire pour que le charme de cette ville opère. L’écrivain Lisandro Otero déclara qu’Hemingway avait découvert à Cuba « le goût de l’avocat, de l’ananas et de la mangue » ! Il y séjourne pour la seconde fois d’avril à juin 1932, il y vient pour participer à un tournoi de pêche à l’espadon, puis y retourne pour une troisième fois un an plus tard…

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Hôtel « Havanais Ambos Mundos »

Il découvrit que ce pays le stimulait physiquement et mentalement, une grande énergie créatrice l’envahissait, il disait que Cuba « le remplissait de jus » ! À son retour de la guerre civile espagnole, il s’établit pour quelque temps à l’hôtel « Havanais Ambos Mundos » situé au cœur de La Havana Vieja. C’est dans cet hôtel chambre 511 qu’il écrivit « Pour qui sonne le glas ».

En avril 1939, il loua la villa « La Vigia » qu’il acheta un an plus tard et, en 1943, il décida d’aller y vivre avec sa quatrième épouse, Mary Welsh. « La Vigia » devint le port d’attache de l’écrivain, il y vécut 22 ans jusqu’en 1960, date à laquelle il rentra aux États-Unis. Ce départ n’avait alors rien de définitif, mais la crise des missiles en a décidé autrement !

 

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La ville d’Hemingway, « La Vigia »
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Intérieur de « La Viga »

 

« La Vigia » est une grande maison blanche de style espagnol néocolonial bâtie sur une colline au cœur d’un parc luxuriant avec une magnifique vue sur La Havane et la mer au loin. Elle se trouve à une quinzaine de kilomètres au Sud-Est de La Havane, à San Francisco de Paula. Après le suicide de l’écrivain en 1961, sa veuve Mary Welsh légua la villa au gouvernement cubain qui en fit un musée à la gloire de l’écrivain. Selon les Cubains, la maison est telle qu’Hemingway l’a laissée en 1960. Le temps semble s’y être arrêté ! On ne peut suivre les traces d’Hemingway sans venir dans cette villa. On y trouve sa machine à écrire sur laquelle dès l’aube il écrivait debout, mais aussi ses trophées de chasse qu’il avait ramenés du Kenya (des têtes d’impalas, d’antilopes et de buffles empaillées).  Les murs sont ornés d’affiches de corridas espagnoles des années 30 et de son uniforme de correspondant de guerre. Et, pêle-mêle, on aperçoit des cadavres de bouteilles de whisky, de rhum et une multitude de livres dans tous les coins. On ne distingue cependant tout cela que depuis l’extérieur à travers les grandes fenêtres ouvertes, car on ne peut rentrer à l’intérieur de la maison depuis que le président Gorbatchev a cassé un vase lors d’une visite dans les années 90 ! Par contre, on peut profiter du luxuriant jardin, on y voit dans un hangar son yacht le « Pilar » à bord duquel il avait pour habitude de partir à la pêche aux marlins, le cimetière de ses chiens, la piscine où s’est baignée nue Ava Gardner ! On peut se relaxer sur une chaise longue sous les palmiers et les bambous où Gary Cooper, Ingrid Bergman, les fameux toréros espagnols Dominguez et Ordonez… comme beaucoup d’autres amis et invités de l’écrivain se sont prélassés.

Quand on va sur les traces d’Hemingway on rencontre forcément des bars ! Car s’il aimait la littérature, il aimait aussi la fête et l’alcool. Trois passions auxquelles il s’adonna sans modération dans la Vieja Havana. La capitale cubaine se souvient de ses échappées dans plusieurs lieux :

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La Bodeguita del Medio à la Havane.

la « Bodeguita del Medio », un lieu devenu emblématique en partie grâce à Hemingway qui y avait ses habitudes. Vous pourrez y commander, comme lui, la spécialité de la maison, un mojito (un cocktail à base de rhum cubain, de jus de citron, de sucre et de menthe écrasée),

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La Floridita dans la Vieja Havana.

 

ou au « Floridita », un autre de ses lieux favoris dans la vieille Havane, où le romancier y passait tous les jours prendre un daiquiri qui porte maintenant le nom de «Papa Hemingway Special », car il fût concocté en son honneur (un cocktail à base de rhum, jus de pamplemousse, jus de citron et glace pilée).

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Hemingway !

 

On peut également ici voir une statue de lui accoudé au bar et une peinture au mur sur laquelle il est représenté en train de trinquer avec le poète cubain Nicolas Guillen avec, en fond, les drapeaux de leur pays, symbole de l’amitié entre les deux peuples, qui ont pourtant rompu leurs relations diplomatiques en 1961 !

 

 

 

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Buste d’Ernest Hemingway 

C’est aussi dans ce petit port que vivait Gregorio Fuentes, inspiration pour Santiago le héros du « Vieil Homme et la Mer ». Entre Gregorio Fuentes et Ernest Hemingway ce fut une belle et grande histoire d’amitié. Fuentes vécut dans sa petite maison de Cojimar, entouré de photos de l’écrivain où il mourut à l’âge de 104 ans en 2002. Hemingway l’avait décrit en disant que ses « yeux étaient de la couleur de la mer, gais et invaincus ». Depuis la mort de l’écrivain, celui-ci n’a jamais voulu reprendre la mer.

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Ernest Hemingway et ses amis pêcheurs.

 

 

 

Pour suivre la légende de l’écrivain-pêcheur à Cuba, il est indispensable de se rendre au petit port de Cojimar, à l’Est de La Havane. Il aimait beaucoup cet endroit que les Cubains appellent « Marina Hemingway » ! C’est de là qu’il faisait ses sorties en mer et d’où il partait pêcher. Dans ce petit port de pêche, on aperçoit un monument en bord de mer à son effigie et la petite histoire dit que les pêcheurs de Cojimar ont donné un bateau avec armatures en laiton avec lequel a été fondu le buste de « Papa Hemingway ».

 

 

 

Et bien sûr, il y eut la rencontre historique entre Ernest Hemingway et Fidel Castro ! Elle eut lieu le dimanche 15 mai 1960. Une poignée de main unissait deux hommes qui s’admiraient mutuellement. « Je n’ai jamais lu quelque chose d’aussi merveilleux que Le vieil homme et la mer », commentait Fidel Castro. « Pour qui sonne le glas » eut une grande influence sur le « Lider Maximo » quand celui-ci cherchait une solution à une situation compliquée dans l’île.

 

« Le vie est courte mais un sourire ne prend qu’une seconde”. Proverbe cubain.

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Paysage cubain!

 

Cuba et Hemingway sont donc étroitement liés, l’écrivain hante encore et toujours l’île.

Alors, comme « Papa Hemingway » suivez-nous à Cuba.

 

 

 

Pierre B

Planète Découverte vous amène à la découverte de Malte

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Lever de soleil sur le port de Malte.

Découvrir Malte avec Planète Découverte.

Malte entre Orient et Occident enchante depuis toujours ses visiteurs tant pour ses merveilles naturelles (paysages méditerranéens, plages et criques aux eaux transparentes …) que pour son passé légendaire (villes historiques, églises baroques, temples préhistoriques…) en permettant une communion avec la nature et les civilisations qui y ont laissé de nombreux témoignages.

 

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Mégalithes d’époque néolithiques

Malte et son archipel d’îles s’égrènent au cœur de la Méditerranée. Il se compose de deux îles principales, Malte (246 km²) et Gozo (67 km²), ainsi que des îlots de Comino, Cominotto et, au sud, le minuscule îlot de Filfla. L’île de Malte a toujours été un carrefour des routes maritimes et des civilisations, cela s’explique en partie par sa situation géographique à une centaine de kilomètres au sud de la Sicile et à 350 km des côtes africaines. Tous les grands navigateurs et conquérants, tous les peuples et civilisations qui abordèrent les rivages de la Méditerranée passèrent sur l’archipel, d’Ulysse à Corto Maltese, de St-Paul aux chevaliers de Malte ou des Phéniciens aux Britanniques. Elle conserve de nombreuses traces et empreintes de ce passé prestigieux.

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Cathédrale de Mdina à Malte

Résumons donc ici les pérégrinations historiques de l’île! Dès le IVe millénaire av. J.-C., des peuples néolithiques qui vouaient un culte à la déesse de la fertilité y construisirent de grandioses temples cyclopéens. À partir du Xe siècle av. J.-C., les Phéniciens colonisent Malte et « cohabitent » plus ou moins pacifiquement avec les Grecs. Après le déclin de la Phénicie, l’île passe sous le contrôle de Carthage en 480 av. J.-C. À la fin des guerres puniques, Malte rentre dans l’Empire Romain en 218 av. J.-C. Au Ve siècle, l’île subit l’occupation des Vandales et des Ostrogoths. Puis vinrent les Byzantins qui demeurent dans l’archipel jusqu’à la conquête de Malte par les Arabes en 870. Les Normands en 1090 s’en emparent à leur tour, avant que l’île passe en 1127 sous domination sicilienne. Charles Quint, en 1530, concède à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ou chevaliers de Malte), le « fief perpétuel, noble et franc, de Malte et Gozo ». L’île devient alors l’avant-garde européenne contre l’avancée ottomane, elle est dotée d’impressionnantes fortifications, notamment dans sa capitale La Valette (« vaste vaisseau de pierre »), ainsi que de très nombreuses églises et palais baroques. La domination de l’Ordre prend fin en 1798 avec la prise de l’île par Napoléon Bonaparte lors de la campagne d’Égypte. En 1800, les Maltais appellent à l’aide les Britanniques qui prennent l’île, mais refusent de la rendre aux Hospitaliers et l’annexent officiellement à l’Empire britannique en 1816. Durant la 2e Guerre mondiale, Malte joue un rôle important ce qui lui vaut la « George cross » pour sa résistance héroïque, croix qui figure aujourd’hui sur le drapeau national. L’indépendance du pays est reconnue le 21 septembre 1964, Malte restant dans le Commonwealth. Le 13 décembre 1974, Malte proclame la République, adhère à l’Union européenne le 1er mai 2004 et fait partie de la zone euro depuis le 1er janvier 2008…

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Bus de Malte!

Les Maltais actuels sont les héritiers de cette histoire exceptionnelle. Leur langue en témoigne : proche de l’arabe avec de nombreux emprunts au vocabulaire sicilien et italien, l’anglais y est aussi parlé couramment. Ils sont en quelque sorte un mélange d’exubérance latine, de patience orientale mâtinée de rigueur anglo-saxonne!

 

 

 

À Malte, on rencontre l’Histoire tout en profitant des suavités de l’île!

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Rue de La Valette

 

Malte un voyage indispensable, avec Planète Découverte!

 

 

 

 

 

Vjaġġ bla periklu!, bon voyage

 

 

 

Pierre