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La Mongolie : des chevaux et des hommes

La Mongolie n’a guère changé depuis des siècles. Un paysage incroyable. Tellement immense, semé de champignons blancs, ces yourtes familiales qui rappellent que les éleveurs sont à ce point autonomes que le communisme les a à peine effleurés.

Les troupeaux en liberté traversent les torrents ou se baladent tranquillement à flanc de colline. « C’est pure magie, se souvient Franck (1) Et quand tu vois un cavalier au loin parcourir au galop une immense vallée, c’est pareil. Puis tu prends une jumelle et tu reconnais un enfant de 5 cinq ans qui galope à cru, le sourire aussi bridé que ses yeux, là tu t’assieds. Il n’y a pas une chanson mongole qui ne parle ni d’amour ni de cheval. »

A monter, certains de ces chevaux sont très dociles. Le cavalier débutant peut slalomer entre les cailloux à son gré ou laisser le cheval choisir son parcours. Certains chevaux sont également très « confortables »  grâce à l’amble, l’allure royale que maîtrisent les bêtes les plus prisées. D’autres chevaux, enfin, sont de vrais fauves qui ne s’en laissent pas conter, mais qui sont indispensables au troupeau pour faire face aux loups qui attaquent la nuit.

« Chaque soir à l’étape, raconte Franck, j’avais mon cheval sellé et réglé pour une chevauchée à la recherche des animaux de bat, parfois en liberté dans un rayon de 5 kilomètres. A chaque fois, il y avait une halte dans la yourte d’une famille de connaissance, installée sur son pâturage d’été. Systématiquement, nous avions droit au sketch des « Bronzés font du ski« , avec des breuvages impossibles à avaler. D’abord l’airag, le lait de jument fermenté, puis l’arkhi, la vodka mongole, du yaourt distillé, de l’alcool au goût de fromage corse ! Et puis le fromage qui marche tout seul, avec ses asticots… mais un accueil fantastique, inoubliable !

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(1) Franck est accompagnateur pour Planète Découverte. Il a participé notamment aux randonnées dans l’Arkhangai, en Mongolie.

 

Jordanie !

Petite leçon d’histoire en Jordanie

En Jordanie, les sites anciens sont plus « habités » qu’en France, tout simplement parce qu’ils sont souvent habités au sens propre. La strate des marchés jordaniens actuels est empilée sur les vestiges des marchés mamelouks et byzantins, qui recouvrent eux-mêmes les emplacements des premiers vendeurs grecs de la cité, eux-mêmes installés sur des étals édomites ou plus anciens encore… C’est très touchant cette pérennité des lieux, surtout celle des quartiers qui ont gardé la même fonction.

En Jordanie, l’histoire est toujours au rendez-vous, comme par exemple avec les cités perchées de la Décapole, dominant les paysages les plus historiques qui soient. De Gadara (Umm Qeis), un seul regard plonge au fond d`un canyon vers le lieu de la bataille du Yarmouk en 1967, quand Israël annexait le Golan, juste en face. Un peu plus loin, Saladin combat les croisés sur une rive du lac Tiberiade, et sur l`autre, Jésus multiplie les petits pains et les poissons pour des foules encore incrédules.
Après avoir descendu le rift vers le sud jusqu’au trou de la mer Morte, le Mont Nebo offre une vue extraordinaire sur les paysages bibliques, que l’on observe avec les yeux de Moise découvrant la terre promise avant de mourir. L’évaporation de la mer Morte diffuse une brume mystérieuse, mais on croit dur comme fer que Moise, âgé de 123 ans, distinguait parfaitement Jéricho dans le lointain.

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