Jour 1 : Paris-Windhoek
Envol pour l’Afrique du sud. Repas et nuit à bord.
Jour 2 : Windhoek - Omaruru
Accueil à l’aéroport par votre guide, puis 4 heures de route pour Omaruru et installation à votre hôtel situé dans une réserve privée comprenant entre autres des rhinocéros blancs !
Jours 3 et 4 : Omaruru - Etosha, Namutoni camping
D’une superficie de près de 23000 km², le parc national d’Etosha abrite une quantité et une diversité d’animaux exceptionnelle. Un cinquième de son territoire est occupé par une dépression salée qui fut autrefois un gigantesque lac. C’est de là que l’on tire l’origine du mot Etosha qui signifie quelque chose comme « grande étendue d’eau blanche et sèche ». Le reste du parc est composé de forêts de mopanes, d’acacias, de catophractes etc.
Jour 5 : Etosha, Okaukuejo Chalets
A mi-chemin entre Okaukuejo et Namutoni, Halali est l’étape idéale pour celles et ceux qui désirent prendre leur temps. La région boisée est propice aux éléphants, impalas à face noire, élands du Cap et léopards qui sont régulièrement vus aux points d’eau des alentours. Le point d’eau d’Halali, en saison sèche, a depuis longtemps acquis une réputation méritée pour ses défilés quotidiens d’herbivores et carnivores en tout genre mais également et surtout pour ses rhinocéros noirs.
Jour 6 : Etosha - Opuwo, Country Lodge
Près de 3 heures de route seront nécessaire pour atteindre Opuwo et y effectuer un ravitaillement et s’installer sur les hauteurs de cette bourgade, capitale du Kunene. La vue, depuis le lodge et notamment le restaurant et la piscine, est grandiose.
Petite ville cosmopolite étonnante où se mêlent tribus Himbas et Herero, bienvenue en Afrique !
Jours 7 et 8 : Opuwo - Puros, camping géré par les locaux
Des montagnes sans fin, une rivière sinueuse que l’on doit traverser encore et encore, de rares villages Herero ou Himba avec leurs maigres troupeaux de chèvres et de vaches, la chaleur, la poussière…voilà, le décor est planté. La route est longue et cahoteuse mais tellement pittoresque que l’on en oublie la fatigue.
Les nomades Himbas ont depuis longtemps colonisés cette somptueuse vallée de la Khumib qui serpente entre des montagnes tabulaires d’un côté et les contreforts de l’Hoarusib de l’autre.
Certaines années sont plus sèches que d’autres et ces pasteurs ne trouvent alors plus les
pâturages indispensables à leurs troupeaux et sont obligés de quitter les lieux, en témoignent les nombreux campements et huttes abandonnés çà et là.
Puros est un oasis de verdure en plein cœur du Kaokoland. Une petite communauté de Herero et Himba tente de survivre grâce à l’élevage et aujourd’hui du tourisme. Les éléphants arpentent régulièrement la rivière Hoarusib et il n’est pas rare qu’ils visitent les campements. Des lions sont parfois aperçus dans les gorges toutes proches. La beauté des paysages est à couper le souffle.
Jour 9 : Puros - Rivière Hoanib
Durant des millions d’années, le gigantesque lac d’Etosha a déversé son trop plein dans la rivière Hoanib. C’est donc avec force et patience que l’érosion nous a légué une des merveilles du pays.
Aujourd’hui asséchée sur presque tout son cours avec néanmoins çà et là quelques résurgences notamment dans la région des Khowarib et d’Elephant Song, l’Hoanib abrite une faune digne des grands parcs africains. Loin de l’exubérance de ces derniers, ces lieux sont pourtant le refuge d’éléphants, de girafes, d’oryx et de springboks, de lions, léopards, guépards et hyènes brunes, de chacals, etc.
Nuit en bivouac.
Jour 10 : Rivière Hoanib - Palmwag
En plein cœur du plateau d’Etendeka, oublié des circuits traditionnels, un sanctuaire où l’on peut espérer apercevoir les derniers rhinocéros noirs libres du continent africain. La concession de Palmwag n’est pas facile d’accès et les routes chaotiques nous obligent à rouler au pas. Cet univers basaltique est parsemé de milliers de welwitschias mirabilis et d’euphorbes Damarana dont les rhinos et les koudous entre autres se nourrissent.
Même si l’on croise de temps à autre des traces d’éléphants, de girafes ou même de lions, il est difficile pour le novice de les imaginer dans un tel univers, si austère et inhospitalier, et pourtant… attendez-vous à l’inattendu !
Nuit en bivouac.
Jour 11 : Damaraland
Au nord, le plateau d’Etendeka et ses dolorites violacées, au sud, le massif du Mitberg, composé de grès, de basaltes noirs qui tranchent avec le jaune du sable ou le vert olive des salsolas.
Entre ces deux formations, l’Huab s’est frayée un chemin et tout au long de son cours, c’est un véritable enchantement pour les yeux. Les oryx, les springboks, les autruches s’enfuient à notre approche mais les éléphants demeurent impassibles. Çà et là, des ouvertures et des pistes adjacentes seront comme des appels, des invitations à faire des détours et explorer plus en profondeur la région.
Littéralement, la montagne brûlante, le massif du Brandberg culmine à 2573 mètres d’altitude au Königstein, le point le plus haut de la Namibie.
Composé principalement de granite et mis au jour après des millions d’années d’érosion, on comprend mieux l’origine de son nom lorsqu’au coucher du soleil, toute la montagne devient braise. Tel un phare pouvant être aperçu à plus de 100 kms à la ronde, il nous servira de repère, tantôt disparaissant ou réapparaissant au détour d’un virage.
Quelques gravures mais surtout des peintures rupestres témoignent d’un passé récent où les seuls habitants s’appelaient les Sans.
La rivière Ugab est une des grandes rivières éphémères de la Namibie qui prend sa source non loin de Namutoni, au pied des montagnes Otavi. C’est aussi la limite sud pour espérer encore y découvrir des lions, des éléphants et des rhinocéros évoluant en toute liberté. Son canyon impressionnant a été creusé dans son propre lit pendant près de deux millions d’années. Le résultat est un enchantement pour les géologues mais aussi pour le visiteur de passage, un véritable millefeuille constitué de couches de schiste, marbre, quartz, etc. qui permet de mieux appréhender la relative complexité de la géologie de la région. Que l’on descende via le col du divorce ou par la vallée de la désolation, c’est à chaque fois un livre ouvert qui s’offre à nous.
Nuit en bivouac.
Jours 12 et 13 : Swakopmund et Walvis Bay, the Stiltz
La fermentation des déjections de plusieurs dizaines de milliers d’otaries explique cette odeur nauséabonde qui vous prend à la gorge dès l’arrivée à Cape Cross. Associons à cela les aboiements, beuglements et autres cris indescriptibles provenant de la plage toute proche et vous serez malgré tout impressionnés par le spectacle.
Une longue bande de sable de plus de 40 kms déposée par le courant de Benguela empêche l’océan et ses rouleaux d’affronter le continent, ce qui permet au lagon de Walvis Bay d’exister et d’accueillir toutes sortes d’activités.
Pour cette journée de détente nous vous proposons excursions en option :
- Une balade en bateau pour vous permettre d’observer moult oiseaux, otaries ou dauphins sous un autre angle. L’activité humaine est intense sur ces eaux froides : ostréiculture, récolte du guano, pêche etc. Les surprises manquent rarement à l’appel lors de cette excursion qui dure toute la matinée.
- Sandwich Harbour se situe à quelques heures de Walvis Bay. Ce site unique coincé entre hautes dunes et océan est un lagon d’eau fraîche qui attire des dizaines de milliers d’oiseaux. Protégé par la convention de Ramsar qui régit les zones humides d’importance internationales (au même titre que le lagon de Walvis Bay), cette zone est accessible en 4X4 à marée basse pour l’aller et via les dunes pour le retour.
- Survol en avion de la côte.
Jours 14 : Swakopmund - Sestriem
Camp principal du gigantesque parc national du Namib-Naukluft, Sesriem signifie en afrikaans six rênes : en effet, les premiers colons furent obligés d’attacher bout à bout six longueurs de rênes de leurs attelages pour pouvoir atteindre l’eau du canyon tout proche.
A 65 km de là, les pans de Sossusvlei et Deadvlei, vitrines phares dont toutes les brochures touristiques du monde entier se sont emparées. C’est ici que l’on peut gravir des dunes qui comptent parmi les plus hautes du monde ou simplement marcher autour de ces arbres, ces silhouettes noires fantomatiques qui sont en fait des acacias ériolobas, morts depuis près de mille ans, et toujours debout.
Bleu, blanc, noir, et orange, le spectacle de Deadvlei est saisissant.
Nuit en camping.
Jour 15 : Khomas Hochland, Amani lodge
Les hauts plateaux entre les déserts du Namib et du Kalahari seront votre première étape. Pour accéder ensuite au Namib, il faut trouver un passage à travers le grand escarpement. Le plus beau peut-être, en tout cas le plus impressionnant est le col de Spreetshoogte. De là haut, le panorama semble infini, l’horizon insaisissable.
Pour terminer, Amani lodge perché à plus de 2000 mètres d’altitude d’où vous pourrez admirer les prédateurs qui pour certains sont destinés à être réintroduits dans la nature.
Jour 16 : Windhoek- Paris
Courte visite de la ville et/ou déjeuner ou bien directement à l’aéroport, selon l’heure du vol retour.
Jour 17 :
Arrivée à Paris.
Nota :
Cet itinéraire est fourni à titre indicatif, c’est à dire que suivant les conditions météorologiques et/ou opérationnelles, le guide-accompagnateur qui est en charge du circuit peut vous proposer des modifications suite à d’éventuels problèmes rencontrés, s’il le juge nécessaire pour votre sécurité et celle du groupe.