Préparer son voyage

Achats :

Les boutiques et magasins sont ouverts en principe du dimanche au jeudi de 9h à 19h (certains font une pause de 13h à 16h). Les grandes surfaces ferment en général à 22h. Tous les commerces et les services sont fermés pendant le shabbat, du vendredi vers 14h au samedi soir ou au dimanche matin. Certains magasins ou services baissent également le rideau le mercredi.
Sachez aussi que les boutiques tenues par les musulmans ferment le vendredi et que les boutiques chrétiennes ferment le mardi après-midi.

Pourboires

Le service n’étant pas compris dans les restaurants, il faut laisser un pourboire équivalent à environ 10 % du prix. Il n’est pas d’usage de laisser un pourboire aux chauffeurs de taxi.

Budget :

Comme indiqué dans la rubrique « les prestations », vous aurez à payer ce qui n’est pas compris dans le prix. Il faut donc prévoir un budget pour vos boissons et achats personnels (timbres, cartes, souvenirs….).
En Israël, le coût de la vie est élevé, et correspond à celui que l’on connaît en Europe. À Tel-Aviv, les cafés et les restaurants sont même souvent plus chers qu’à Paris.

Nourriture :

On trouve de nombreux hors-d’œuvre et accompagnements comme la pita (galette de pain), les mezze, falafels… ainsi que des cuisines du monde entier. Mais deux cuisines dominent :

• La cuisine juive d’Europe centrale, roumaine, hongroise et polonaise avec les schnitzel, la célèbre carpe farcie (gefiltefisch) et les boulettes de viande à toutes les sauces.
• La cuisine juive orientale, comme celle préparée par les Palestiniens, à base de piments, de poivrons, de salades.
  Depuis quelque temps, la cuisine fusion s’est beaucoup développée. Partout en Israël il y a des restaurants proposant des mélanges de saveurs est-ouest, nord-sud ou pluri-méditerranéennes.
  Quelques specialités :
• La shakshuka : plat d’origine séfarade. Dans un caquelon en terre cuite, on fait cuire poivrons verts et rouges, oignons frais préalablement dorés et ail, mon tout mélangé avec des tomates concassées et saupoudré d’un mélange d’épices.
• Le chamenet zaatar : du fromage blanc étalé dans une assiette, abondamment saupoudré de zaatar, mélange parfumé d’origan, de thym, graines de sésame grillées, sumac moulu... avec un filet d’huile d’olive.
• Le « mélange d’Israël » : comme son nom l’indique, on mélange la viande de volaille (blanc de poulet, cœur et foie) et le bœuf (rognon et viande). Même cuisson que le chawarma.
• Les pâtisseries sont souvent très sucrées.
• La cuisine casher interdit tout mélange du lait (donc du beurre) avec la viande (pour cette dernière, abattage rituel obligatoire).
  Israël innove tant sur le plan de l’imitation du goût que sur celui de la variété des produits de substitution pour le beurre, le lait et les fromages. Autres interdictions : les coquillages, les poissons sans écailles...

Boissons :

• Vin : Les principaux vignobles se trouvent au sud de Haïfa (à Zikhron Ya’akov notamment), et dans le Golan (plantation de vignes plus récente). Les vins du Golan remportent des prix dans les plus grands concours internationaux et sont désormais les vins les plus couru, parmi les plus chers aussi. Ce sont le gamla (rouge et blanc) et le yarden (rouge ou blanc, particulièrement le merlot rouge ou chardonnay blanc). On trouve aussi, en rouge, le ben ami, la petite sirah et le monfort, et en blanc, le cabernet, le misrahi, le sémillon ou encore un riesling.
• La bière locale est très bonne aussi, notamment la Maccabi, une pils à 4,9° ainsi que la Goldstar.
• Le café se sert à l’oriental, ordinaire (ragil ou bots, qui signifie « boue » : café moulu très fin, mais pas bouilli) ou nes (Nescafé). Très répandu aussi : le café afoukh, genre café au lait fouetté. Dans les cafés tenus par des juifs d’origine européenne, on trouve aussi le cappuccino (comme en Italie), un espresso katsar (court), kafoul (long) ou afoukh(au lait).