Un guide-accompagnateur Planète Découverte pendant toute la durée du circuit.
Un chauffeur sénégalais pendant tous les déplacements minibus.
Hôtels, auberges .
Les chambres sont partagées à deux.
Il faut parfois s’accommoder de la disparité de confort des différentes chambres d’un même hôtel, et accepter d’être parfois lésé, parfois privilégié.
Lors des déplacements et transferts, chacun doit porter ses bagages.
Nous recommandons donc un sac à dos, sac marin ou sac à roulettes, pas trop encombrant.
Habillement conseillé :
Equipement :
Eventuellement
Aux mois de janvier, février, il fait frais la nuit.
Vous disposerez de couvertures et de draps dans tous les hébergements, mais vous pouvez emmener un drap cousu ou un drap polaire en complément si vous craignez le froid, c’est aussi une garantie au point de vue hygiène.
Les 3 denrées préférées des sénégalais sont parfaitement inadaptées à la production au Sahel :
Les cuisinières sénégalaises sont réputées dans toute l’Afrique de l’Ouest. Au Mali, on ne dit pas "un bon restaurant", mais "un sénégalais"
Minibus privé conduit par un de nos chauffeurs sénégalais.
Quelques trajets routier longs : pour se rendre au pays bedik, ou pour descendre de St-Louis au Saloum
Les routes asphaltées du pays sont en bon état, surtout celles menant au centre religieux mouride (Touba). Les mourides possèdent toutes les compagnies de transport en commun et financent les routes autour de leur capitale.
Ailleurs, certaines routes sont défoncées, et une ceinture abdominale est appréciée de ceux qui souffrent du dos.
Pirogues
Pirogues à moteur pour les ballades fluviales (Djoudj, Saloum). Equipées de gilets de sauvetage.
Vous pouvez emmener quelques fournitures, que vous pourrez laisser sous les sièges du minibus et distribuer quand l’occasion se présente.
Les vêtements et chaussures font partout défaut.
Les fournitures scolaires (crayons, livres pour enfants en français) peuvent être données dans les écoles de villages.
Les médicaments sont très bienvenus, pas n’importe lesquels et pas donnés à n’importe qui, évidemment : médicaments génériques dans les villages, médicaments de spécialité au dispensaire.
Produits de beauté, petit électronique, casquettes, vêtements, ballons, jeux sont très appréciés…
De manière générale, ne donnez absolument rien aux enfants, ni bonbons ni stylos, mais plutôt aux parents, à un adolescent qui se chargera devant vous de la distribution, à l’instituteur, à l’infirmière... pour ne pas encourager le harcèlement des visiteurs et les gains sans travail, disproportionnés d’avec la paye de leurs parents. L’attitude des enfants souffre du tourisme.
Perception du temps
"Je tue le temps, ce n’est pas le temps qui me tue" entend-on, car le temps qui passe n’est pas sujet d’angoisse. La projection de soi dans le passé ou le futur, l’anticipation sont des abstractions peu pratiquées. Ainsi, les silences autour d’un brasero de thé peuvent nous paraître interminables, voire stressants…
Amateurs d’histoire et de musées : au Sénégal, il faut être contemplatif, tout est devant nous, des choses très simples, tellement simples qu’on n’y prête souvent pas attention, et pourtant beaucoup de choses sont contenues, par exemple, dans la façon de manger ou de boire, de se présenter…
Les traces du passé s’effacent vite dans les pays de sable, il faut apprécier le charme des bâtisses coloniales tombées en ruine. Il y a peu de musées...
Le groupe social
Le pire pour un Sénégalais n’est pas la pauvreté économique mais la pauvreté sociale, l’isolement. L’individu est si lié à sa lignée familiale, à sa classe d’âge, à sa tontine, à son groupe socio-économique, voire à sa caste, que sa mise à l’écart est le pire qui puisse advenir.
Pour les Européens, le déterminisme social, les devoirs envers la communauté et l’encadrement permanent des autres est difficile à supporter. Il n’est pas rare de voir des Sénégalais venir s’inquiéter de votre santé si vous vous isolez pour lire. Et à voix basse, pour vous-même, c’est inconcevable !
Rencontres
Les Sénégalais sont le peuple le plus avenant qui soit. Mais parfois un peu trop. Et le voyage peut laisser un souvenir mitigé parce qu’on s’est senti harcelés ici ou là, alors que d’autres auront eu le sentiment inverse exactement aux mêmes endroits.
Pour ne pas passer à côté de rencontres intéressantes, il est urgent de ne pas se presser : se laisser inviter, à manger, à converser, à visiter la case, se laisser emmener par les gens sans montrer de stress ou de peur, et vous pourrez nouer des relations tout à fait désintéressées, même avec le mendiant ou le commerçant acharné. Son comportement et le ton de son boniment sont fonction de votre stress. Ne jamais s’énerver, sinon, tout le monde s’énerve.
Demandez toujours l’autorisation de prendre des gens ou des lieux symboliques en photo.
Ne photographiez absolument pas les bâtiments militaires, douanes, gendarmeries, police… même anodins, telle une cabane de gendarmerie.
Soyez patients (à l’aéroport, pendant les négociations, les contretemps, les imprévus …), ne comparez rien à l’Europe, tout est différent, surtout la notion de temps.
Sourires pendant 15 jours, indispensables.
Pour vos achats personnels, timbres, cartes, boissons, pourboires....
Sites non compris dans le programme. Soit environ 10€ par jour.
Les pourboires et backchichs sont presque systématiques au Sénégal, pour tout service rendu. Paradoxalement, cela n’empêche pas la plupart des gens d’être gentils, serviables et sans calcul !
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