L’île de La Réunion est située dans l’océan Indien et fait partie de l’archipel des Mascareignes, tout comme l’île Maurice ou la petite île de Rodrigues. Parmi les îles voisines, on trouve Madagascar à environ 800 km à l’ouest, l’île Maurice à 200 km à l’est et les Seychelles bien plus au nord.
La Réunion est avant tout une île volcanique et montagneuse.
Son point culminant est le piton des Neiges à 3 070 m, un ancien volcan, qui donna naissance à l’île en sortant des flots. Il constitue le premier massif montagneux important de l’île et est entouré de plusieurs sommets dépassant les 2 000 m.
A l’est, on trouve un second massif montagneux, celui du merveilleux piton de la Fournaise, séparé du premier par de hautes plaines : la plaine des Cafres et la plaine des Palmistes. L’ensemble constitue l’âme et l’originalité de La Réunion. C’est l’attraction principale : sentiers de randonnée, paysages à couper le souffle, forêts, cascades, villages typiques, cirques et remparts classés au patrimoine mondial de l’Unesco, etc…
Quant à son littoral, la Réunion possède plus de 200 km de côtes, au pied des montagnes, dont seulement 30 km de plages, essentiellement située au sud-ouest de l’île. On préférera donc visiter ce territoire pour la randonnée et la beauté de ses paysages plutôt que pour du balnéaire.
Si la nature est à couper le souffle à la Réunion, l’autre richesse majeure de l’île est sa population, forte d’un métissage culturel et religieux important venu de tout l’océan Indien : Africains, Indiens, Malgaches, Comoriens et aussi Chinois se sont retrouvés ici pour faire revivre leurs traditions et en créer de nouvelles. Vous serez conquis par les Réunionnais, avec leurs coutumes, leur cuisine épicée, leurs redoutables punchs et leurs accents chantants. Les amoureux de bonne chère apprécieront aussi la richesse culinaire de La Réunion, ses plats à l’ancienne sauvegardés de mère en fil(le)s et ses saveurs pas forcément épicées.
Le christianisme reste la religion dominante de ce territoire d’outre-mer. Ici, les commandements de la Bible se mêlent joyeusement aux traditions païennes, c’est ce que l’on appelle le christianisme créole.
La deuxième religion de l’île est l’hindouisme. Elle s’est développée avec l’arrivée des nombreux immigrants indiens (Malabars et Tamouls) venus ici pour échapper à une vie misérable dans leur pays et surtout pour travailler. Traités en esclaves au départ, ils ont ensuite été « engagés » après l’abolition de l’esclavage dans les plantations de canne à sucre, à partir du milieu du XIXe siècle. Il existe huit grands temples sur l’île, consacrés au dieu Mourouga, et bon nombre de petites chapelles privées consacrées à Mariamen ou Karli.
L’Islam, avec une majorité sunnite est le bouddhisme sont également très présentes à la Réunion.
D’un point de vue plus économique, à partir des années 1950, parallèlement à la départementalisation, la société créole est passée d’une économie de plantation au modèle européen en l’espace d’une génération.
L’économie de plantation n’a cependant pas totalement disparu, puisque actuellement la filière canne est toujours la deuxième source de revenus sur l’île.
En revanche, le tourisme reste la première ressource économique de l’île de la Réunion, qui attire de plus en plus de touristes belges, allemands, chinois ou encore australiens.En dehors des espoirs placés dans Internet, La Réunion a su mieux valoriser ses nombreux atouts : une réserve marine et un parc national tout jeunes, l’inscription de ses « pitons, cirques et remparts » au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, un tourisme vert et durable, axé sur la qualité, en contre-pied de la voisine île Maurice.
A la Réunion, le taux de chômage constitue le record au niveau européen, avec 60 % des jeunes au chômage fin 2011, selon l’Insee. Parallèlement, le taux d’illettrisme s’élève à 23 % dans la population réunionnaise, contre 9 % en métropole. La moitié de la population active travaille pour l’État. De plus, il n’est pas vain de préciser qu’une famille réunionnaise sur cinq vit des allocations familiales et 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté
Malgré ces constats alarmants, durant les années 2000, le département a aligné an un taux de croissance plus de 2,5 fois supérieur à celui de la métropole jusqu’en 2009. Le PIB était alors à son plus bas niveau depuis 1993.
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