Le sultanat d’Oman se situe dans la partie sud-est de la péninsule Arabique, une région que les Romains nommaient Arabia Deserta par opposition à l’Arabia Felix, l’Arabie heureuse et verdoyante du Dhofar, aux confins du Yémen.
De tout temps, ces étendues ont constitué l’habitat naturel des Bédouins regroupés en tribus nomades qui n’accordaient pas d’importance aux délimitations territoriales. La carte de cette partie du monde ne fut guère modifiée au XIXe siècle.
Mais un siècle plus tard, la manne pétrolière vient raviver les conflits ancestraux pour le contrôle des terres possédant d’éventuelles réserves dans leur sous-sol. Ce no man’s land longtemps connu sous le nom d’Aden trouve enfin, vers les années 1950, son tracé actuel
Aujourd’hui, Oman est le 3ème plus vaste pays de la péninsule après l’Arabie Saoudite et le Yémen. Il se différencie des émirats du Golfe d’une part par sa taille, mais également par sa situation méridionale et son ouverture sur l’océan.
80 % du territoire est occupé par le désert et les plateaux rocheux, opérant comme des barrières naturelles tranchant ainsi une topographie rude, mais d’une beauté inouïe.
Le territoire se compose également de deux chaînes montagneuses bordées par deux bandes côtières séparant Oman de ses autres voisins : l’une au Nord, s’étendant de Mascate - la capitale - à la frontière avec les Émirats arabes unis, et l’autre au Sud autour de la ville de Salalah, proche du Yémen.
La variété des paysages, ainsi que les gisements de cuivre, de gypse, de marbre et, plus rare encore, des roches vertes nommées ophiolites, attirent l’attention des géologues et des amoureux de grands espaces à la recherche d’un environnement minéral unique au monde.
Sur le plan économique, le pays est peu touché par la crise financière internationale. En effet, Oman enregistre une croissance de 4 à 5 % et un PIB de 80,5 milliards de dollars.
Les hydrocarbures (pétrole et gaz) sont l’une des activités majeures du sultanat, puisque celà représente 80 % des recettes budgétaires.
Depuis quelques années, Oman tente de diversifier en développant notamment le tourisme, deuxième activité majeure entrant en compte pour le PIB, mais également grâce au commerce maritime, à la pêche ou encore par l’agriculture.
Un pays agréable à visiter, avec multiples rites et traditions et où l’hospitalité est de rigueur, plus encore chez les Bédouins.
De nos jours, on recense à Oman plusieurs tribus nomades parmi lesquelles les Bédouins du désert, les montagnards et ceux installés près des côtes. Chaque tribu a ses propres spécificités et traditions.
Chez les Bédouins, la tribu s’organise autour d’un système patriarcal strict. En effet, le cheikh (ancien) ou sayyid (seigneur) est le chef traditionnel. En vertu de la noblesse de son sang et du prestige de sa fonction, il se doit de perpétuer l’idéal bédouin qui s’appuie sur la tradition médiévale, faite de chevalerie et de courtoisie.
Intimement liées au nomadisme, la poésie récitée ou chantée et la musique sont un fidèle reflet de la mentalité bédouine. Les valeurs du passé sont transmises par la tradition orale des sagas.
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