Bibliographie
Guides de voyage :
- Le Petit Futé Taïwan.
- Le Guide Vert Taïwan.
- Carnet de voyage Taiwan Plus, éditions Solilang.
- Guide Lonely Planet, Taïwan (en anglais).
Lectures conseillées :
- Parlons Taïwanais, Rémy Gils, aux Ed l’Harmattan.
- Formose vue par un marin français du XIXe siècle, de Stéphane Ferrero, aux Ed l’Harmattan.
- Histoire de Taïwan, Hsiao-Feng Lee, aux Ed l’Harmattan.
Filmographie
L’île de Taïwan c’est fait un nom dans le cinéma jusqu’à Hollywood, dès les années 1980 son cinéma émerge sur la scène du septième art avec la nouvelle vague taïwanaise.
- En 1982, le film In our time, réalisé par Chang Yi, Edward Yang, Tao De-Chen et Ke Yi-Cheng, renouvelle le cinéma insulaire. C’est le début de « la nouvelle vague taïwanaise », un cinéma plus réaliste ancré dans la vie quotidienne de la société. Les réalisateurs Edward Yang et Hou Hsiao Hsien deviennent les chefs de file de cette nouvelle vague.
- En 1989, Hou Hsiao Hsien décroche le Lion d’or à Venise pour La Cité de la douleur, premier volet d’une fresque politique sur l’histoire de Taiwan. Il obtient ensuite le prix du Jury au Festival de Cannes en 1993 avec Le Maître des marionnettes.
- Edward Yang est quant à lui récompensé dans des festivals internationaux avec Mah-Jong (prix spécial du Jury au festival de Berlin en 1996) et Yi Yi (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 2000).
- Dans les années 1990, une seconde vague du cinéma taïwanais émerge, marquée par les réalisateurs Tsai Ming-liang et Ang Lee.
- Tsai Ming-liang obtient en 1994 le Lion d’or à Venise avec Vive l’amour et l’Ours d’argent à Berlin avec La Rivière.
- Ang Lee est certainement le réalisateur le plus connu de la seconde vague. Ses premiers films comme Garçon d’honneur(1993), et Sucré salé dépeignent les conflits entre générations dans les familles modernes. En 1993, il obtient un Lion d’or à Venise pour Le Banquet. Plus récemment, il a remporté un succès immense à l’étranger avec Tigre et dragon et réalise depuis des films aux États-Unis comme Brokeback Mountain.
Musique
Taiwan Pulsation propose une sélection de morceaux des trois albums du groupe taïwanais de percussions Ten Drum, sortis chez Wind Music, et des extraits des enregistrements d’instruments rares réalisés par Sir Ali dans le musée de leur village, près de Taïnan, l’ancienne capitale de Taiwan.
Cette compilation a pour but de familiariser le public occidental avec l’un des groupes les plus novateurs de l’Asie, nominé aux Grammy Awards en 2009.
L’île brille aussi sur les scènes artistiques contemporaines. L’opéra taïwanais et les spectacles de marionnettes font aussi partie des fleurons de la culture taïwanaise.
Petit lexique :
Le chinois mandarin (guoyu à Taiwan) est la langue officielle, même s’il n’est parlé que par 20% de la population, des « continentaux » pour la plupart, c’est-à-dire des Chinois nationalistes arrivés entre 1945 et 1949, qui détiennent effectivement le pouvoir sur l’île. Bien qu’étant capables de s’exprimer en « guoyu », 66 % de la population utilisent le « min nan » (taiwanais), dialecte chinois de la province du Fujian. Le chinois hakka rassemble, enfin, 11% de locuteurs.
Mais le mandarin, surtout chez les jeunes de moins de 30 ans, tend à s’imposer de plus en plus. En trois siècles d’assimilation forcée, les Chinois (mandarins, mins et hakkas confondus) ont pratiquement éradiqué les langues natives de l’île : les dialectes aborigènes, au nombre d’une vingtaine, ne sont plus parlés que par 2 % de la population, soit par environ 380 000 personnes. Par ailleurs, le japonais, officiel pendant les 50 ans d’occupation, est encore pratiqué par 100 000 Taiwanais.
Quelques mots de cantonais :
- Bonjour : nǐ hǎo
- Au revoir : zàijiàn
- Merci : xièxie
- je vous en prie : búkèqi
- Je m’appelle… : wǒ xìng…
- Comment vous appelez-vous ? : nín guì xìng ?
- France : Fǎguó
- Je ne comprends pas : wǒ tīngbùdǒng
- toilettes : cèsuǒ
- Téléphone : diànhuà
- Demain : míngtiān
Données culturelles du Japon et de la Corée du sud
Pour les données culturelles de ces deux pays, veuillez vous diriger vers ce lien.