Envol pour l’Afrique du sud. Repas et nuit à bord.
Accueil à l’aéroport par votre guide, puis route pour Windhoek et installation à votre hôtel, temps libre en fonction de l’heure d’arrivée de l’avion.
D’une superficie de près de 23000 km², le parc national d’Etosha abrite une quantité et une diversité d’animaux exceptionnelle. Un cinquième de son territoire est occupé par une dépression salée qui fut autrefois un gigantesque lac. C’est de là que l’on tire l’origine du mot Etosha qui signifie quelque chose comme « grande étendue d’eau blanche et sèche ». Le reste du parc est composé de forêts de mopanes, d’acacias, de catophractes etc.
A mi-chemin entre Okaukuejo et Namutoni, Halali est l’étape idéale pour celles et ceux qui désirent prendre leur temps. La région boisée est propice aux éléphants, impalas à face noire, élands du Cap et léopards qui sont régulièrement vus aux points d’eau des alentours. Le point d’eau d’Halali, en saison sèche, a depuis longtemps acquis une réputation méritée pour ses défilés quotidiens d’herbivores et carnivores en tout genre mais également et surtout pour ses rhinocéros noirs.
D’immenses plaines herbeuses attenantes au lac salé d’Etosha attirent des milliers de springboks, d’oryx, de gnous et de zèbres. Les chances de succès pour une rencontre avec les lions sont ici peut-être un peu plus fortes qu’ailleurs mais rien n’est jamais acquis d’avance en safari, c’est aussi ce qui le rend si excitant.
Aussi impressionnantes qu’éphémères, les chutes de Ruacana sont hélas entièrement dépendantes des pluies en amont dans les monts angolais. Elles ne seront pas au rendez-vous mais, qu’à cela ne tienne, après les paysages monotones et plats des jours précédents, nous atteignons enfin le Kaokoland et le pays Himba. La piste longe la rivière et ce changement de décor brutal fait oublier ces longues heures passées à traverser le pays Ovambo.
La route exclusivement 4X4 longeant le fleuve Kunene est de toute beauté. Au bout, Epupa, petit village nonchalant installé au bord du Kunene, tout près des fameuses chutes, un havre de paix que l’on ne veut plus quitter après avoir connu la fournaise des montagnes environnantes.
Confortablement installés à l’ombre des palmiers, nous profiterons des quelques moments de détente au bord de l’eau sur fond de grondement des chutes toutes proches. A la faveur de la fin de journée, quand la lumière est la plus belle et lorsque la température devient supportable, nous irons nous émerveiller devant le spectacle des chutes.
Près de 3 heures de route seront nécessaire pour atteindre Opuwo et y effectuer un ravitaillement et s’installer sur les hauteurs de cette bourgade, capitale du Kunene. Petite ville cosmopolite étonnante où se mêlent tribus Himbas et Herero, bienvenue en Afrique !
Des montagnes sans fin, une rivière sinueuse que l’on doit traverser encore et encore, de rares villages Herero ou Himba avec leurs maigres troupeaux de chèvres et de vaches, la chaleur, la poussière…voilà, le décor est planté. La route est longue et cahoteuse mais tellement pittoresque que l’on en oublie la fatigue.
Les nomades Himbas ont depuis longtemps colonisés cette somptueuse vallée de la Khumib qui serpente entre des montagnes tabulaires d’un côté et les contreforts de l’Hoarusib de l’autre.
Certaines années sont plus sèches que d’autres et ces pasteurs ne trouvent alors plus les pâturages indispensables à leurs troupeaux et sont obligés de quitter les lieux, en témoignent les nombreux campements et huttes abandonnés çà et là.
Puros est un oasis de verdure en plein cœur du Kaokoland. Une petite communauté de Herero et Himba tente de survivre grâce à l’élevage et aujourd’hui du tourisme. Les éléphants arpentent régulièrement la rivière Hoarusib et il n’est pas rare qu’ils visitent les campements. Des lions sont parfois aperçus dans les gorges toutes proches. La beauté des paysages est à couper le souffle.
Durant des millions d’années, le gigantesque lac d’Etosha a déversé son trop plein dans la rivière Hoanib. C’est donc avec force et patience que l’érosion nous a légué une des merveilles du pays.
Aujourd’hui asséchée sur presque tout son cours avec néanmoins çà et là quelques résurgences notamment dans la région des Khowarib et d’Elephant Song, l’Hoanib abrite une faune digne des grands parcs africains. Loin de l’exubérance de ces derniers, ces lieux sont pourtant le refuge d’éléphants, de girafes, d’oryx et de springboks, de lions, léopards, guépards et hyènes brunes, de chacals, etc.
Partie intégrante du plateau d’Etendeka, les montagnes du Grootberg forment une barrière naturelle entre les zones sauvages de l’ouest et les fermes commerciales à l’est. Infranchissable à première vue, il existe un col que les éléphants empruntent lors de leurs migrations lorsque ces derniers sentent que la végétation est plus verte de l’autre côté.
De tout là haut, la vue est imprenable. Les vents fréquents renforcent l’idée que l’on se fait des lieux, austères, sauvages et beaux.
Le pistage des rhinos d’abord en 4X4 puis ensuite à pied sera une expérience à ne pas manquer.
Niché au cœur de petites montagnes granitiques appelées kopjes, le lodge de Mowani aspire au repos, à la détente. Le panorama qui s’offre à vous depuis les tentes est tout simplement exquis.
Les alentours de cet établissement de charme offrent de multiples opportunités de balades, telle la visite du site de gravures rupestres de Twyfelfontein, la recherche des éléphants du désert dans la rivière Aba-Huab non loin de là, ou un survol de la région en avion afin d’en apprécier l’immensité. Au nord, le plateau d’Etendeka et ses dolorites violacées, au sud, le massif du Mitberg, composé de grès, de basaltes noirs qui tranchent avec le jaune du sable ou le vert olive des salsolas.
Entre ces deux formations, l’Huab s’est frayée un chemin et tout au long de son cours, c’est un véritable enchantement pour les yeux. Les oryx, les springboks, les autruches s’enfuient à notre approche mais les éléphants demeurent impassibles. Çà et là, des ouvertures et des pistes adjacentes seront comme des appels, des invitations à faire des détours et explorer plus en profondeur la région.
La fermentation des déjections de plusieurs dizaines de milliers d’otaries explique cette odeur nauséabonde qui vous prend à la gorge dès l’arrivée à Cape Cross. Associons à cela les aboiements, beuglements et autres cris indescriptibles provenant de la plage toute proche et vous serez malgré tout impressionnés par le spectacle.
Une longue bande de sable de plus de 40 kms déposée par le courant de Benguela empêche l’océan et ses rouleaux d’affronter le continent, ce qui permet au lagon de Walvis Bay d’exister et d’accueillir toutes sortes d’activités. Une balade en bateau nous permet d’observer moult oiseaux, otaries ou dauphins sous un autre angle. L’activité humaine est intense sur ces eaux froides : ostréiculture, récolte du guano, pêche etc. Les surprises manquent rarement à l’appel lors de cette excursion qui dure toute la matinée.
Camp principal du gigantesque parc national du Namib-Naukluft, Sesriem signifie en afrikaans six rênes : en effet, les premiers colons furent obligés d’attacher bout à bout six longueurs de rênes de leurs attelages pour pouvoir atteindre l’eau du canyon tout proche.
A 65 km de là, les pans de Sossusvlei et Deadvlei, vitrines phares dont toutes les brochures touristiques du monde entier se sont emparées. C’est ici que l’on peut gravir des dunes qui comptent parmi les plus hautes du monde ou simplement marcher autour de ces arbres, ces silhouettes noires fantomatiques qui sont en fait des acacias ériolobas, morts depuis près de mille ans, et toujours debout.
Bleu, blanc, noir, et orange, le spectacle de Deadvlei est saisissant.
Les hauts plateaux entre les déserts du Namib et du Kalahari seront votre première étape. Pour accéder ensuite au Namib, il faut trouver un passage à travers le grand escarpement. Le plus beau peut-être, en tout cas le plus impressionnant est le col de Spreetshoogte. De là haut, le panorama semble infini, l’horizon insaisissable.
Pour terminer, Amani lodge perché à plus de 2000 mètres d’altitude d’où vous pourrez admirer les prédateurs qui pour certains sont destinés à être réintroduits dans la nature.
En fonction de l’horaire de l’avion, visite de la ville si cela n’a pas été fait le premier jour, déjeuner ou/et transfert à l’aéroport.
Vol retour, arrivée à Paris.
[1] Taxes aériennes incluant la surcharge carburant avec la compagnie British Airways. En cas de réservation sur une autre compagnie pour ce voyage, le montant des taxes peut varier et vous sera au plus tard indiqué 30 jours avant le départ.
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