Vol international pour la capitale de l’Éthiopie (vol régulier avec ou sans escales).
Arrivée à Addis-Abeba en début de matinée.
Addis-Abeba, la « nouvelle fleur » en amharique (l’une des principales langues parlées en Éthiopie), compte de nos jours environ trois millions et demi d’habitants. _ C’est de très loin la plus grande ville du pays et sa situation à un peu plus de 2350 mètres d’altitude en fait la cinquième capitale la plus haute du monde.
Route pour le lac Langano. En chemin, arrêts au lac de cratère Bishoftu (Debre Zeit), et à des points de vue sur le lac Ziway. Nous aurons très certainement la possibilité d’observer plusieurs espèces d’oiseaux sur les rives des lacs Ziway et Langano.
Hébergement au lac Langano.
Toutes les régions visitées dans le sud du pays sont situées dans ce que l’on appelle la vallée du grand Rift : un système de failles tectoniques qui s’étire sur plusieurs milliers de kilomètres dans l’est de l’Afrique. Même s’ils sont loin d’être aussi vastes que les grands lacs africains situés plus au sud (le lac Turkana, le lac Victoria, le lac Tanganyika ou encore le lac Malawi), les lacs du rift éthiopien offrent des milieux particulièrement favorables au développement de la vie animale. Du lac Ziway au lac Chamo en passant par les lacs Langano, Abijatta, Shala et Abaya, nous aurons l’occasion d’observer de nombreuses espèces.
Après un passage par le Parc National Abijatta-Shala pour y observer des flamants, nous nous dirigerons vers le sud du pays. La route qui conduit à Arba Minch passe par de très beaux points de vue sur le lac Abaya, un lac d’origine volcanique dont la couleur tire sur le rose. Avant d’arriver à Arba Minch, nous ferons un détour par Chencha, une localité du pays Dorzé, très animée les jours de marché.
Hébergement à Arba Minch.
Le parc national Nechisar et le lac Chamo (dont la partie nord fait partie du parc national) sont des endroits exceptionnels pour l’observation des animaux sauvages de grande taille : zèbres de Burchell, gazelles de Grant, hippopotames, crocodiles du Nil (certains spécimens mesurent plus de six mètres de long), etc.
Matinée consacrée à une excursion en véhicule 4x4 dans le parc national Nechisar.
Retour à Arba Minch pour le déjeuner.
Après-midi : navigation sur le lac Chamo pour observer les hippopotames et les crocodiles.
Hébergement au lac Chamo ou à Arba Minch.
La région des nations, nationalités et peuples du sud est l’une des neuf régions administratives de l’Éthiopie. Située dans le sud-ouest du pays, elle est habitée par plusieurs peuples, chacun ayant sa propre organisation sociale et économique, sa propre langue, ses codes, ses traditions. A partir d’Arba Minch, nous partirons explorer le sud de cette région, jusqu’à la basse vallée de l’Omo. Les villages traversés, les hameaux, les marchés seront autant de lieux où nous pourrons entrer en contact avec quelques-uns de ces peuples : Hamer, Karo, Dassanech, Mursi, Konso, Erbore, Tsemai.
Route pour Jinka avec plusieurs arrêts en chemin, en particulier dans un village Tsemai, ainsi qu’au marché de Key Afer, en pays Hamer.
Hébergement à Jinka.
Journée consacrée à la découverte du parc national de Mago, sur la rive orientale de la rivière Omo. Cet espace naturel est l’un des mieux préservés du pays. Il est principalement constitué de savanes et de zones boisées à proximité des cours d’eau. C’est aussi là que vivent les Mursi, ce peuple semi-nomade rendu célèbre par le fait que les femmes portent un ornement labial en forme de plateau (labret). Nous tenterons d’aller à leur rencontre au cours de cette visite dans le parc national.
Hébergement à Jinka.
Route pour Turmi avec un arrêt à Dimeka (une trentaine de kilomètres avant d’arriver à notre destination du jour). Les jours de marché (le samedi principalement), le village s’anime et devient un important lieu de rencontre pour les membres de la communauté Hamer.
Hébergement à Turmi.
Excursion jusqu’à Korcho, un village Karo qui surplombe la vallée de l’Omo. Connus pour les dessins qu’ils réalisent sur la totalité de leur corps, les membres de cette communauté sont aujourd’hui très peu nombreux (à peine 1500 personnes selon les statistiques du pays).
Hébergement à Turmi.
Matinée consacrée à une excursion jusqu’à Omorate. De là, nous traverserons la rivière Omo en pirogue pour aller à la rencontre du peuple Dassanech dans leurs villages situés sur la rive ouest du cours d’eau.
Retour à Turmi. Passage par le marché Hamer de Turmi avant de prendre la route pour Konso. En chemin, nous ferons un arrêt dans un village Erbore.
Hébergement à Konso.
Matinée consacrée à la découverte de ce que l’on appelle le paysage culturel du pays Konso (sites classés au patrimoine de l’Unesco) : depuis plus de quatre siècles les générations successives de ce peuple ont su s’adapter à leur environnement sec et hostile en aménageant des terrasses et en construisant des villages fortifiés.
Retour à Konso pour le déjeuner puis route pour Yabelo.
Avant d’arriver à Yabelo, nous ferons un arrêt dans un village Borana puis nous irons visiter les "puits chantants". Les Borana, qui pratiquent le pastoralisme semi-nomade, ont creusé ces puits afin d’être en mesure d’abreuver leurs troupeaux pendant la longue saison sèche. Si on les appelle ainsi, c’est parce que les hommes qui les utilisent forment une chaîne humaine pour remonter l’eau du fond du puits et exécutent leur tâche en chantant en harmonie pour s’encourager mutuellement.
Hébergement à Yabelo.
Route pour Wondo Genet. En chemin, nous ferons une pause à Dila afin de faire un tour au marché.
Wondo Genet est connue pour ses sources d’eau chaude. Nous pourrons nous y baigner.
Hébergement à Wondo Genet.
Avant de prendre la route pour Addis-Abeba, nous ferons un détour par le lac Awassa. C’est sur ses rives que se tient chaque matin un marché aux poissons pittoresque. Les pêcheurs de la région viennent y négocier leurs prises de la nuit.
Hébergement à Addis-Abeba.
Route pour Kombolcha. En chemin nous ferons un détour par Ankober, l’ancienne capitale du royaume de Shoa, un royaume musulman détruit au XVIème siècle.
Hébergement à Kombolcha.
Route pour Lalibela.
Hébergement à Lalibela.
Perchée à un peu plus de 2600 mètres d’altitude, Lalibela est une ville sainte pour les chrétiens orthodoxes d’Éthiopie. Elle est encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage très important. Surnommée la « Jérusalem noire » ou la « Jérusalem africaine », elle est célèbre pour ses nombreuses églises monolithiques taillées dans la roche du sous-sol (onze au total, toutes classées au patrimoine de l’Unesco). Nous visiterons bien entendu quelques-unes de ces églises construites (fabriquées ou sculptées devrait-on dire) sur l’ordre du roi Gebre Mesqel Lalibela au début du XIIIème siècle. C’est aussi à Lalibela que nous pourrons assister à partir du jour suivant à la grande fête de Timkat (ou Timqet).
Dans la matinée, nous ferons une randonnée jusqu’au monastère Asheten Mariam. Situé sur un promontoire rocheux à un peu plus de 3060 mètres d’altitude, ce monastère est constitué de deux églises, l’une étant monolithique, l’autre souterraine. Il faut un peu moins de deux heures pour monter jusqu’au monastère et environ une heure pour redescendre au village.
Dans l’après-midi, nous irons visiter Yemrehanna Krestos (à un peu plus de 40 km de Lalibela), une église qui a la particularité d’être nichée dans une grotte. _ L’intérieur de l’édifice présente des décorations et des ornementations en bois remarquables.
Hébergement à Lalibela.
Le climax de la grande célébration connue sous le nom Timkat (ou Timqet) est bien entendu cet instant du début de la matinée du 19 janvier (jour de l’Épiphanie selon le calendrier éthiopien) où, sur un signe du patriarche, plusieurs jeunes hommes tenant un seau à la main se précipitent dans le bassin rempli d’eau et se mettent à asperger la foule des pèlerins massés autour des religieux. Timkat est pour l’Église orthodoxe éthiopienne la célébration du baptême du Christ dans le Jourdain. La veille de cette commémoration, en milieu d’après-midi, les prêtres, portant chacun un tabot posé sur la tête (une réplique des Tables de la loi ou de l’Arche d’Alliance), quittent leurs églises pour se rendre sur le terrain où se déroulera la reconstitution rituelle du baptême le lendemain matin. Des dizaines de religieux, vêtus d’étoffes richement brodées, protégés du soleil par de grandes ombrelles tout aussi colorées que leurs vêtements, forment une procession multicolore et joyeuse à laquelle se joignent un flot de fidèles, de musiciens et de danseurs.
Matinée consacrée à la visite de quelques-unes des églises monolithiques de Lalibela.
Après-midi et soirée : temps libre pour assister à la fête de Timkat.
Hébergement à Lalibela.
Journée libre pour assister à la fête de Timkat.
Hébergement à Lalibela.
Route pour Baher Dar. La route est difficile mais nous serons récompensés par la beauté des paysages.
Hébergement à Baher Dar.
Baher Dar est une ville d’un peu moins de 200000 habitants qui se trouve sur la rive sud du lac Tana, le plus grand lac d’Éthiopie (environ 3600 km2) situé à 1800 mètres d’altitude. C’est de ce lac que naît le Nil Bleu, avant de s’en aller mêler ses eaux à celles du Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil.
Dans la matinée nous irons voir les chutes du Nil Bleu. Même si la mise en service d’une centrale hydroélectrique au début des années 2000 a considérablement réduit le débit des chutes, elles restent malgré tout assez spectaculaires, surtout pendant la saison des pluies.
Autour des XVème XVIème siècles, les moines ont trouvé refuge sur les îles boisées du Lac Tana et y ont installé leurs lieux de retraite. Nous irons visiter quelques-uns de ces monastères : Azwa Mariam et Ura Kidane Mehret. Certains renferment de véritables trésors : livres sacrés très anciens, bibles enluminées rédigées en guèze (ou ge’ez) (langue parlée jusqu’au IVème siècle et toujours utilisée de nos jours dans la liturgie de l’Église orthodoxe éthiopienne), peintures murales ou encore objets de culte que les religieux sont fiers de présenter aux visiteurs.
Hébergement à Baher Dar.
Route pour Gondar. En chemin, nous ferons un arrêt à Gorgora, une petite localité située sur la rive nord du lac Tana. Nous y visiterons l’église Debre Sina édifiée au XIVème siècle et dont certaines fresques datent du XVIIème siècle.
Hébergement à Gondar.
Gondar a été la capitale du pays pendant plus de 200 ans, du XVIIème jusqu’au milieu du XIXème siècle. C’est l’empereur Fasiladas qui la fonda en 1635. Il y fit construire un château. Les empereurs qui se succédèrent à la tête du pays contribuèrent à l’embellissement de la cité impériale en y édifiant des palais, de nombreuses églises et d’autres monuments. Une bonne partie de ce patrimoine a été préservée jusqu’à nos jours.
Journée consacrée à la visite des principaux monuments de la ville : l’enceinte royale (Fasil Ghebi) et le palais de l’empereur Fasiladas, les bains de Fasiladas, l’église Debré Berhan Sélassié, le monastère de Qusquam (tous ces sites ont été enregistrés sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1979).
Hébergement à Gondar.
C’est dans les Monts Simien, au nord-est de Gondar, que se trouvent les plus hauts sommets du pays. Avec ses 4550 mètres d’altitude, le Ras Dashan est le point culminant du massif ainsi que de l’Éthiopie.
Sur le chemin qui nous conduira à Axum, nous ferons une petite halte dans les Monts Simien pour nous dégourdir les jambes et profiter des paysages grandioses de ce massif.
Hébergement à Axum.
Cette ville qui a une histoire longue de 2000 ans a été le cœur de l’Éthiopie antique, le centre de pouvoir de l’empire aksoumite et un important carrefour de routes commerciales au cours des premiers siècles de notre ère. Frumence s’y rendit dans le courant de la première moitié du IVème siècle et devint le premier évêque de la cité après avoir converti Ezana (le souverain aksoumite de l’époque) au christianisme. Axum est de nos jours un important centre religieux de l’Église orthodoxe éthiopienne.
Journée consacrée à la visite des principaux monuments de la ville : le jardin des Stèles et Obélisques, le palais de l’empereur Kaleb, les tombes souterraines, l’église Sainte-Marie-de-Sion qui, selon la tradition, est censée abriter l’Arche d’Alliance.
Hébergement à Axum.
Vol pour Addis-Abeba vers la mi-journée.
Promenades dans la capitale du pays.
Dîner-spectacle (danses traditionnelles) dans un restaurant renommé d’Addis-Abeba.
Hébergement à Addis-Abeba.
Temps libre à Addis-Abeba (en fonction des horaires du vol retour).
Transfert à l’aéroport.
Vol Addis-Abeba – Paris (vol régulier avec ou sans escales).
Arrivée à Paris en soirée ou le lendemain (en fonction des horaires du vol retour).
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