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Voyage en Arménie avec Planète Découverte

Le monastère de Tatev, vue lors du voyage en Arménie
Le monastère de Tatev, vue lors du voyage en Arménie

Voyage en Arménie

Nous vous proposons ce nouveau voyage pour vous permettre de découvrir une terre trop longtemps méconnue. Un voyage en Arménie d’exception pour vivre toutes les facettes de ce beau pays aussi bien par ses visites culturelles qu’en vous faisant partager le mode de vie de ses habitants, en logeant chez eux ou encore en partageant leur table. Vous serez fasciné par l’histoire et la culture de l’Arménie grâce à notre guide-accompagnateur qui vous assiste depuis Paris et tout au long du séjour ainsi qu’une guide locale francophone, toujours en petit groupe de 12 personnes maximum. Découvrons d’urgence l’Arménie avec notre voyage en Arménie de 12 jours / 11 Nuits.

Il faut aller dès maintenant dans ce pays fort accueillant où les touristes étrangers, encore rares, sont fréquemment invités à partager la vie des Arméniens en trinquant autour d’un verre de cognac ou de vodka, car rien de plus facile que de lier connaissance avec un Arménien même sans parler la même langue.

Ainsi, au-delà de la découverte d’un patrimoine architectural unique fait de sanctuaires vénérés depuis des siècles et de paysages somptueux et variés, vous irez, lors de votre voyage, à la rencontre d’un peuple à l’hospitalité légendaire et aux traditions vivantes. Bien sûr les Arméniens restent marqués par les tragédies qui les ont frappés au début du XXe siècle, mais cela ne transparait pas lorsqu’on y voyage. L’accueil chaleureux que l’on reçoit partout dément à chaque instant la réputation de malheur attachée à ce pays.  Et ce sont les Arméniens avec leur tempérament ouvert et affable, qui vous laisseront l’impression la plus durable.

L’Arménie ou République d’Arménie, est située au cœur du Caucase entre la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaïdjan à l’est et l’Iran au sud. Géographiquement située en Asie, l’Arménie est souvent considérée comme faisant culturellement, historiquement et politiquement partie de l’Europe.

Drapeau arménien
Drapeau arménien

L’Arménie est un petit pays qui est doté d’un important héritage culturel et il est l’héritier d’une des plus anciennes civilisations au monde. Il s’est bâtit au carrefour des empires perse, grec et romain et devint, à l’aube du IVe siècle, le premier royaume chrétien du monde et la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État. La religion chrétienne y tient donc une place importante et c’est à travers cette foi chrétienne que l’identité et la culture arméniennes se sont épanouies et d’un bout à l’autre du pays. Des monastères ont donc été édifiés, dont plusieurs sont classés au Patrimoine mondial de l’Unesco dont certains que vous pourrez découvrir lors de ce voyage.

 

Voyage en Arménie, lecimetière de Noradouz
Voyage en Arménie, le cimetière de Noradouz

L’âge des édifices surprend souvent et il n’est pas rare de croiser en Arménie des églises des VIIe ou VIIIe siècles, des monastères du IXe ou Xe siècle. À leur apogée au XIIIe siècle, des centaines de moines, de théologiens, de scientifiques et d’artistes y résidaient. Ce riche patrimoine architectural est très original avec ses propres règles et avec une ornementation des sanctuaires qui étonne avec ses entrelacs et khatchkars (croix sculptées) aux motifs toujours renouvelés qui ornent chaque mur, chaque paroi rocheuse.

L’Arménie possède aussi des paysages magnifiques. C’est un pays de hauts plateaux et les montagnes sont omniprésents (90 % du pays est situé à plus de 1 000 mètres d’altitude). Aux abords d’Erevan, sa capitale, se dressent les deux montagnes phares du pays : le biblique et emblématique mont Ararat (5 160 m) où  l’arche de Noé se serrait échouée avant de repeupler le monde, celui-ci fut concédé à la Turquie par l’URSS en 1921 ; et le mont Aragats moins haut (4 090 m), mais qui lui ressemble beaucoup. Plus loin s’étendent le lac Sevan, l’un des plus grands lacs d’altitude au monde,  des forêts, des alpages, des steppes et, au sud, dans la vallée de l’Arpa, de véritables oasis où prospèrent vignes, pêchers et abricotiers…

Mont Ararat vue au cours du voyage en Arménie
Mont Ararat vue au cours du voyage en Arménie

« Je voudrais voir quelle force au monde peut détruire cette race, cette petite tribu de gens sans importance dont l’histoire est terminée, dont les guerres ont été perdues, dont les structures se sont écroulées, dont la littérature n’est plus lue, la musique n’est pas écoutée, et dont les prières ne sont pas exaucées. Allez-y. détruisez l’Arménie. Voyez si vous pouvez le faire. Envoyez-les dans le désert. Laissez-les sans pain ni eau. Brûlez leurs maisons et leurs églises. Voyez alors s’ils ne riront pas de nouveau, voyez s’ils ne chanteront ni ne prieront de nouveau. Car il suffirait que deux d’entre eux se rencontrent, n’importe où dans le monde. pour qu’ils créent une nouvelle Arménie. ». William Saroyan

 

A la découverte des secrets de la fabrication du Saké
A la découverte des secrets de la fabrication du Saké…
Baril de saké, nectar des dieux
Baril de saké, nectar des dieux

A la découverte des secrets de la fabrication du Saké

 

Il faut tout d’abord définir ce que signifie le mot «Saké» ! En japonais, «saké»    お酒 désigne les boissons alcoolisées obtenues après fermentation du riz, par extension le terme « saké » va désigner toutes les boissons alcoolisées. Il a un double sens, car jusqu’au milieu du XIXe siècle, avant l’ouverture du pays aux produits occidentaux, il était jusque alors pour les Japonais, la seule boisson alcoolisée connue.

Dans la culture japonaise,il occupe depuis plusieurs siècles une place très importante, il est d’ailleurs également appelé «Nihonshu» littéralement « alcool japonais ». Le saké, au sens strict de «Nihonshu», est une « bière de riz », c’est-à-dire une eau de source dans laquelle on a fait étuver et fermenter du riz, après saccharification à l’aide d’une moisissure appelée Koji-Kin 麹菌,  « microbe-levure ». Ce Koji entre pour environ 15 % dans la composition du saké final. La fermentation alcoolique a lieu ensuite grâce à l’action de différentes levures sur le mélange eau/riz/koji, et dure de quinze jours à un mois, selon le type de levures employées et la qualité finale du saké. Le saké est très différent des alcools servis dans nos restaurants chinois et vietnamiens d’Europe, que les consommateurs ou même les serveurs appellent abusivement «saké».

Saké
Saké

La qualité d’un saké dépend de trois facteurs essentiels définis par la formule «waza-mizu-kome» : -D’abord le savoir-faire «waza» du maître brasseur ; -Ensuite la qualité de l’eau «mizu». -Et enfin la qualité du riz «kome» et son degré de son polissage pour le débarrasser des graisses et de l’albumine.   Les proportions requises sont 80 % d’eau et 20 % de riz. Les riz sont soigneusement sélectionnés parmi une cinquantaine de variétés à saké, les plus prestigieux étant le Yamada-nishiki (山田錦 ), Omachi (雄町), Gohyakuman-goku (五百万石 ) et Miyama-nishiki (美山錦 ).

 

Historiquement, la technique de fabrication du saké aurait été introduite de Chine au Japon juste après la culture du riz, au IIIème siècle (époque Yayoi), d’abord sur l’île de Kyushu. Aux origines, la fermentation en vue de faire du saké était une tache réservée aux prêtresses, les femmes sont donc à l’origine de sa fabrication. Il était alors fermenté par «inoculation» du ferment, technique appelée kuchikami (littéralement « mâché dans la bouche »).

La méthode de fabrication consistait à bien mâcher les céréales cuites dans sa bouche qui se saccharifiées par l’enzyme de la salive, et la faire fermenter à l’aide de levure sauvage, une technique encore pratiquée dans certain endroit du monde. La fabrication du saké se disait alors «kamosu», dérivé du verbe kamu (mâcher, mordre)! Au VIIème siècle (époque de Nara), le saké reçoit ses premières lettres de noblesse grâce à un édit de la cour impérial, qui codifie son caractère sacré en l’intégrant à certains rites religieux shintoïstes. Depuis cette époque le saké est toujours très lié à la religion shintoïste et il est la boisson impériale par  excellence.

Au IXème siècle, le livre « Engishiki » commandé par l’empereur Daigo  va consigner les lois et traditions de l’époque, et donne une description plus précise des méthodes de production du saké. Du XIIème au XVème siècle, les temples bouddhistes et les sanctuaires Shinto sont devenus les principaux lieux de brassage du saké. C’est également durant cette période que les méthodes de brassage moderne ont été développées.

Au XVème siècle, la fabrication de grandes cuves donne de l’ampleur à la production de saké et de nombreux jisaké (saké du terroir) naquirent.         Enfin à l’époque Meiji (1868-1912), l’institut national des fermentations est fondé et la chimie prend désormais une place importante dans le processus de fabrication du saké moderne.

Bouteilles de saké
Bouteilles de saké

Comme pour le vin en France, chaque région a son saké. Les sakés produits dans la région du Tohoku (nord d’Honshu) sont particulièrement renommés. Le climat plus froid et la qualité de l’eau sont généralement mis en avant pour expliquer l’excellence de leurs crus. Inversement, dans le sud du pays, les préfectures de Kyoto et de Kobe, historiquement les premières à avoir développé les méthodes de fabrication modernes pour approvisionner la Cour impériale et les grands sanctuaires, gardent une haute tradition liée à un savoir-faire ancien. À une échelle locale, c’est la présence de sources et la qualité de l’eau qui permet d’établir des différences. L’eau fait d’ailleurs l’objet d’une législation spécifique concernant son origine géographique et sa pureté.

 

Le saké ou «nihonshu» se divise en quatre grandes catégories en fonction de leur nature :

– Nigorizake 濁り酒 , « trouble, nuageux » est un saké non filtré, à l’ancienne. Il est moins alcoolisé et de saveur douceâtre.

-Namazake 生酒, « cru » désigne tout saké non pasteurisé (chauffé qu’une seule fois). Ceci est rendu possible grâce aux progrès de la filtration. De saveur piquante et rafraîchissante, il se consomme froid. -Futsūshu 普通酒« standard, de table » est le saké le plus consommé (deux tiers de la production). Il est le plus souvent consommé chaud (kan, hitohada, atsukan)

-Tokutei-meishōshu 特定名称酒, équivalent de l’« appellation contrôlée, de qualité supérieure », en fonction du seimai-buai :pourcentage de riz restant après polissage, de l’addition ou non d’alcool et de la technique de brassage.

On conserve le saké dans des tonneaux en bois appelés Komodaru. On peut aussi le conserver dans des bouteilles traditionnelles appelées Heishi, mais sauf exception, le saké ne se conserve pas plus d’un an après sa mise en bouteille.

Le saké est servi à l’aide d’un Shuki, un service composé de pièces variées :

-un Tokkuri  un pichet à saké en porcelaine, parfois en verre ou souvent en bambou.

–un Choshi 銚子: pichet à saké en céramique ou plus souvent en métal, avec une anse et un bec verseur.

-Un Sakazuki (杯 ) : petite coupe à saké très évasée en porcelaine ou plus rarement en bois. Utilisé essentiellement pour les situations formelles notamment lors du mariage shintoïste. -Un Guinomi ou un Choko: coupe à saké. Il est préféré au sakazuki dans les situations informelles. Gui signifie boire d’un trait ! -Un Masu (枡 ) : gobelet cubique en bois.

 Verres de saké, que l'on trouve en allant à la découverte des secrets de la fabrication du Saké nippon...
Verres de saké, que l’on trouve en allant à la découverte des secrets de la fabrication du Saké nippon…

 

Il peut être servi à des températures très différentes :

-Le Hiya (冷 ) le saké servi froid (8 à 12 °C), surtout pour les grands crus ou les jizake servis principalement à l’apéritif.

-Le Kan (燗 ) : le saké chauffé  traditionnellement au bain-marie, mais de plus en plus au four à micro-ondes (qui disposent au Japon d’un programme spécifique appelé «kanzake»).

-L’Hitohada (人肌 littéralement « peau humaine ») : le saké est chauffé à température du corps, soit 36-37 °C.

Dans la restauration, il est possible de préciser, à la commande : Atsukan (熱燗) : il est chauffé à 50 °C.  Semblable au grog en hiver, il contient alors moins d’alcool, en partie perdu par évaporation. Cette préparation est généralement réservée aux sakés de table.          

 

Statuette du légendaire Tanuki inspiré du chien viverrin que l'on retrouve devant certaines brasseries à Saké
Statuette du légendaire Tanuki inspiré du chien viverrin que l’on retrouve devant certaines brasseries à Saké

 

Planète Découverte vous amène à la découverte du Japon et de ses traditions dont le saké fait partie (à boire avec modération bien entendu !!!). Il existe de nombreuses brasseries et de musées consacrés au saké qui représentent des façons agréables de découvrir la culture nippone.

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